Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: MaryFangirl

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 13 chapters

Published: 15-12-20

Last update: 15-01-21

 

Comments: 2 reviews

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ActionRomance

 

Summary: [What if] Que se serait-il passé si Kaori, comme Ryo, avait survécu à l'accident d'avion en Amérique latine et que Shin Kaibara avait élevé les deux enfants comme guérilleros? Que se serait-il passé si Kaori était également devenue soldat? Le lien entre Ryo et Kaori serait-il tout aussi fort?

 

Disclaimer: I personaggi di "Titolo da cambiare" sono proprietà esclusiva di Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Black Hunter

 

Chapter 3 :: 3. Projet pour changer vie

Published: 21-12-20 - Last update: 21-12-20

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Juin 1985  

 

Kaori laissa tomber le plateau sur lequel deux tasses de thé étaient placées. Shin tenait sa main sur son cœur, haletant, son visage était blanc.  

"Shin!!!"  

L'homme tomba au sol avant qu'elle ne puisse courir à sa rencontre. Shin respirait péniblement.  

"Shin! Shin! "  

 

Elle le secoua.  

Ses yeux étaient roulés vers l'intérieur.  

"Shiiiiiiiiiin!!"  

 

"Avez-vous entendu? Shin Kaibara est mort ... "  

Ryo brisa le verre qu'il tenait.  

Il avait vingt ans et pensait que, depuis quinze ans, il n'avait rien vu d'autre que la mort.  

Il était temps d'arrêter. Il n'en pouvait plus. Son désir de partir devenait désormais impératif.  

 

Septembre 1985  

 

Ryo alla au stand de tir et ne trouva que Kaori.  

Elle tirait sans regarder la cible, la tête baissée, mais frappant parfaitement le petit homme en carton.  

Elle saisissait le chargeur, l’insérait dans le pistolet et tirait, presque sans s'en rendre compte. Soudain, Ryo vit qu'un fort tremblement avait pris possession de son bras. La fille s’effondra à genoux. Ryo la prit par les épaules et trouva son visage baigné de larmes.  

 

"Kaori…"  

"Il me manque, Ryo. Il y a trois mois depuis sa mort ... putain ... il était mon père ..."  

Elle appuya sa tête sur son épaule et éclata en sanglots.  

 

"Quelle vie de merde, Ryo ... nous brandissons des armes sans arrêt depuis quinze ans ..."  

Ryo attendit environ dix minutes avant qu’elle se calma. Il voulait enfin lui avouer ses sentiments, la seule chose pure née dans un endroit sans espoir. Il devait le faire.  

"Kaori, je ..."  

 

Il ne put rien dire. Kaori avait couvert ses lèvres des siennes. Ryo n’imaginait pas qu'elle était plus merveilleuse que dans ses rêves.  

Il la voulait depuis longtemps. Il prit son visage dans ses mains et l'embrassa passionnément. Il l'embrassa le long de la mâchoire, sur le cou, puis revint à ses lèvres.  

Peut-être qu'il était trop passionné, mais Kaori n'avait aucune idée à quel point il la voulait.  

Ils se séparèrent lentement, Kaori n'osa pas ouvrir les yeux. Ryo sourit. Elle était essoufflée et toute rouge, les larmes presque séchées sur ses joues.  

 

"Je m’en irai, Kaori"  

Silence.  

"Tu t’en iras...?"  

"Oui, au Japon. L'endroit où je suis né. J'ai réussi à retrouver un groupe de mercenaires qui ont préparé un petit navire à destination de Tokyo, la capitale."  

"Tu ne veux plus être ici...!"  

"Non, Kaori. Ici c'est toujours la même chose, l'enfer habituel. La banalité dans laquelle nous sommes obligés de vivre est terrible. Je veux essayer de changer ... je ne serai jamais une personne ordinaire, je sais ... maintenant la poudre a pénétré dans mes os, j'utilise une arme mieux que je ne parle, je cours et me bats comme un animal ... mais peut-être que quelque chose va changer là-bas." dit-il à voix basse.  

"Eh bien ... je te souhaite bonne chance," dit-elle avec un reniflement.  

 

Elle commença à s’éloigner, mais il l'arrêta.  

"S'il te plaît, viens avec moi!"  

"Qu ... quoi?"  

"Je ... je t'aime, Kaori ! J'aimerais que tu m'accompagnes, que tu restes avec moi pour toujours"  

"Je ... je ne sais pas ... abandonner Doc et les autres soldats ..."  

"Kaori, ici ce sera toujours un combat pour la survie. Tout ce que tu feras c'est tuer pour ne pas être tuée... viens avec moi ..."  

Kaori soupira.  

"D'a ... d'accord. Je vais ... parler à Doc"  

Elle se dirigea vers la porte.  

"Ryo… de toute façon… je t'aime aussi…" murmura-t-elle en rougissant.  

 

H 02.10  

 

Kaori ne pouvait pas dormir. Elle était excitée de partir avec Ryo, mais elle avait aussi peur. Qu'est-ce qui l'attendait, en dehors du Pérou, l'endroit où elle avait grandi ?  

Elle entendit la porte grincer. Elle attrapa l'arme et la mit à niveau contre l'intrus, portant le masque d'assassine impitoyable habituel, essentiel en guerre.  

"Calme-toi, Kaori ... c'est moi," murmura Ryo.  

Kaori rangea l'arme à côté du lit.  

 

"Que fais-tu ici?"  

Ryo regarda autour de lui, se léchant les lèvres. Il semblait chercher les mots les plus appropriés.  

"J'ai fini de parler à Doc maintenant. Je lui ai tout expliqué précisément."  

Kaori se redressa. Ryo remarqua qu'elle portait un débardeur relevé sous ses seins et une paire de un slip très petit. Les deux avaient vingt ans.  

 

Chaque jour, elle devenait plus belle. Sa peau était olivâtre, ambrée, montrant qu'elle était souvent exposée et embrassée par le soleil. Les jambes étaient athlétiques, magnifiquement fuselées; ses bras étaient fins, mais forts et énergiques.  

Elle était un peu échevelée en ce moment, mais pour Ryo, elle restait la plus belle créature qu'il ait jamais vue.  

"Pardonne-moi, est-ce que je t’ai réveillée?"  

 

Elle secoua la tête, l'invitant à s'asseoir sur le lit. Elle avait presque envie de rire. Elle n'aurait jamais dit qu'il était l'un des soldats les plus intelligents et les plus rapides de tous, le voyant si intimidé.  

Kaori glissa du drap qui recouvrait doucement ses genoux et ses pieds, et rampa sur lui par derrière, posant son menton sur son épaule.  

 

"Es-tu curieux de savoir comment sera Tokyo?"  

Sa main voyagea doucement sur son torse. Le cœur de Ryo tambourinait, sentant son corps chaud contre son dos.  

"Oui, un peu ... mais ça me suffit de partir avec toi"  

Kaori sourit.  

 

"Je ne t’imaginais pas si romantique"  

Ryo remercia la faible lumière, qui l'aida à ne pas lui montrer sa rougeur. Kaori s’allongea et l'embrassa.  

Elle caressa son visage. Pendant quelques instants, ils se limitèrent à un baiser ferme, pour s'habituer à ce contact. Puis Ryo jeta sa tête de côté et approfondit le baiser, goûtant d'abord ses lèvres avec les siennes, puis utilisant également sa langue. Le baiser de cet après-midi avait été enivrant, mais ceci leur fit perdre le contrôle.  

 

Kaori s’assit à califourchon sur ses jambes. Elle prit son visage dans ses mains et l'embrassa à nouveau, se penchant sur lui, jusqu'à ce que Ryo soit allongé sur le lit, avec ses pieds toujours posés sur le sol.  

Ryo se débarrassa de ses chaussures et de son pantalon. Kaori l'embrassa sur le cou, attrapa les bords de son sweat-shirt et l'enleva, plaçant ses lèvres sur son torse et son abdomen.  

 

Ryo jeta le débardeur de Kaori au sol, se retourna et fut au-dessus d'elle. Il lui caressa les bras et les hanches, l'embrassa dans le cou, avec sa langue, derrière l'oreille, puis se glissa pour lécher ses seins parfaits, avec ces tétons roses qui devenaient progressivement plus foncés et gonflés. Kaori ferma les yeux, se mordit la lèvre sous l’effet du plaisir que ses baisers lui procuraient.  

 

Ryo ôta sa culotte et s'allongea sur elle, se moulant à son petit corps déjà chaud.  

Il prit à nouveau ses lèvres dans un baiser, plus passionné et désinhibé que les précédents; instinctivement, il savait qu'elle était prête, alors il la pénétra.  

Tous deux faisaient l'amour pour la première fois. Kaori posa ses mains sur son dos large et moite.  

Ils ne dirent rien. Absolument rien.  

Ryo s'effondra à son côté. Elle prit le drap et les couvrit tous les deux. Kaori se blottit sous lui.  

 

"C'était magnifique", dit-il. Ryo réalisa qu'il était très, très heureux.  

"Oui..."  

Kaori l'embrassa sur son torse, au niveau cœur, qui battait toujours vite.  

"A mon avis ... nous aimerons Tokyo ..."  

 

Lentement, elle s'endormit. Ryo la fixa pendant quelques minutes, puis il s'assoupit aussi, pensant qu'après tout il ne se souciait pas de savoir où ils iraient, tant qu'ils restaient ensemble.  

 

 


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