Chapter 7 :: partie 7

Published: 03-07-07 - Last update: 03-07-07

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Partie 7  

!!! Warning !!!  

Il faisait des efforts surhumains pour essayer de se contrôler, pour ne pas lui arracher le reste de son tricot et ce short qui l’empêchait de chercher davantage encore l’assouvissement de son désir. A chaque nouveau soupir qui franchissait les lèvres de Kaori, il déposait son souffle chaud sur elle, sur sa bouche, sur sa gorge, sur ses seins. Ses seins… il se serait damné mille fois pour en découvrir chaque parcelle, si magnifiques, si parfaits. Que de mensonges il avait pu prononcés à leur encontre, que de pénitence devait-il à présent faire pour en laver le péché. Ses lèvres en pincèrent la pointe tandis que sa langue en traçait les contours, en titillait le relief. Le corps de Kaori n’avait pas mis longtemps à réagir aux caresses et lorsqu’il glissa sa main sur ses fesses fermes, un frisson la traversa tonifiant encore davantage chaque courbe. Comment avait-elle pu le croire quand il disait qu’elle n’avait pas un corps de femme, que ses rondeurs étaient terriblement inexistantes ? Un garçon manqué ? Jamais avec une telle poitrine, avec de telles hanches.  

Sous les assauts de Ryô, la jeune femme avait cessé de réfléchir depuis bien longtemps. Elle sentait seulement sa peau la brûler au contact de ses lèvres, essayant de rester debout en s’agrippant aux épaules jusqu’à ce que son dos soit soudainement traversé par un front glacial. Elle sentit alors un étau oppresser ses côtes sans en connaître la raison.  

« Ryô je… »  

Il s’arrêta de l’embrasser. Que se passait-il ? Avait-il été trop loin ? N’était-ce pas ce qu’elle désirait également ? Une étrange peur envahit son cœur alors que Kaori posait ses mains sur ce visage tant aimé pour plonger son regard dans le sien. Ils restèrent ainsi à s’observer quelques instants puis après une profonde inspiration elle parla enfin.  

« Je… pourrait-on… aller ailleurs ? »  

Il ne comprit pas. Le désir l’avait-il finalement rendu stupide ? Voyant qu’il ne savait pas ce qu’elle voulait, elle sourit avant de reprendre.  

« Le… le frigo, il…. »  

Alors que celle du réfrigérateur était à présent hors service, la lumière s’alluma enfin dans la tête de Ryô,. Son empressement avait été tel qu’il avait poussé Kaori jusque dans un recoin de la cuisine, au point qu’elle se retrouvait prise au piège entre lui et feu le frigidaire. Elle avait raison, ce n’était pas le lieu. Il répondit à son sourire avant de se pencher à son oreille.  

« Tu as une préférence ? » demanda-t-il.  

« Qu…quoi ? » Les joues de Kaori avaient pris une belle nuance vermillon qui n’échappa pas à Ryô qui voulut la taquiner un instant.  

« La table du salon ? »  

« Je… non ! ». Elle s’écarta violemment de lui mais il ne lâcha pas si facilement prise. D’un geste précis, il lui entoura la taille de son bras pour la rapprocher de lui. Avec lenteur, il posa son index sur sa joue et le fit descendre jusqu’à ses lèvres gonflées.  

« Je plaisantais… mais… » Il l’embrassa à la commissure des lèvres. « Il faudrait… » Encore une fois « … trouver un endroit où l’on puisse… » Ce n’était plus un baiser qui avait ponctué ses mots mais sa main qui s’était emparée de son sein et en caressait le galbe.  

Comme si de rien n'était, Ryô recommença là où il s'était arrêté. Le corps sous ses doigts était si vibrant, si chaud des caresses qu'il osait enfin lui offrir. Dans un éclair de lucidité, il évalua la situation: le sofa, la chambre de Kaori, la sienne. S'il ne voulait pas la prendre comme un sauvage pour leur toute première fois, il se sentait bien faible à la porter à l'étage sans fondre sur elle au beau milieu des escaliers. Jamais il ne pourrait résister davantage à la tentation. D'un oeil discret, Ryô avisa alors le sofa qui se trouvait seulement à quelques mètres d'eux. Il était suffisamment grand et confortable pour s'y nicher avec sa belle.  

Sans cesser le moindre baiser sur la peau dénudée de Kaori, humidifiant de ses lèvres chaque carré au léger goût fruité, Ryô glissa ses mains le long du short de coton pour finalement les poser sous les cuisses de la jeune femme qu'il poussa légèrement contre le frigidaire, afin de la saisir derrière les genoux. En un éclair, le bassin de Kaori prit sa place contre le sien, ses cuisses galbées trouvèrent leur appui sur le récif de ses hanches masculines tandis la chaleur de son intimité se lovait à la naissance du membre fort.  

Comme si la jeune femme avait été aussi légère qu'une enfant, Ryô la porta avec douceur jusqu'au canapé, sans un geste de trop, sans la brusquer, sans un mot. Les mots étaient bien inutiles quand les lèvres chaudes posées sur l'autre suffisaient. Les yeux sombres se plongèrent alors dans la brillance de ceux de sa compagne.  

Comment en étaient-ils arrivés là? Le corps vibrant, la peau s'embrasant par endroit, Kaori ne cherchait plus à comprendre ce qu'il se passait. D'ailleurs, qu'y avait-il à comprendre? Les baisers sur sa poitrine à demi dénudée, les mains puissances soutenant ses cuisses, le membre tendu près à mener à bien sa quête du plaisir... tout cela était bien plus évident que le moindre mot. Ryô exprimait pour la première fois du désir pour elle, pour ce corps qu'il avait si souvent feint de voir et de ne convoiter. Mais si l'homme se montrait à la hauteur de la réputation d'étalon qu'il s'évertuait à défendre, ce Ryô-là semblait bien différent de ce qu'elle avait pu observer ses dernières années. Passionné certes, mais si attentionné. Envahissant certes, mais si doux. Sa folie obscène semblait laisser la place à une attention sensuelle. Comment pouvait-elle un instant y résister? D'ailleurs, même s'il ne s'agissait que d'une nuit, même dans ses rêves elle n'avait imaginé tant de force ébranler son corps fiévreux. Cette nuit elle serait à lui; cette nuit Ryô serait sien. Sentant qu'il l'allongeait sur le moelleux du sofa, Kaori ferma les yeux sous les myriades de baisers qui parcoururent une fois encore sa poitrine.  

Laissant son esprit s'endormir dans le tumulte des sensations, Kaori glissa ses deux mains sur la nuque de son partenaire, ses doigts se mêlant aux courtes boucles de jais. Le tricot fut rapidement abandonné sur la taille de la jeune femme dont le nectar fruité qui la recouvrait quelques secondes plus tôt avait sans aucun doute disparu depuis bien longtemps. Appliqué à sa tâche, Ryô s'assura de ses baisers que le ventre de son amie n'avait pas subi, lui aussi, l'attaque crapuleuse du jus de fruits. Il promena sa bouche, et par endroit sa langue, sur les légers replis qui se dessinaient de-ci de-là sur son bassin.  

Mais dans la passion qui l'animait, Ryô se retrouva rapidement face à un obstacle de taille: alors que son visage partait à la découverte de la taille de Kaori, et plus précisément de l'élastique qui maintenait le petit short de coton, son attirail lui monta bientôt à la gorge. En effet, son soutien-gorge embarqué de ses deux implants aqueux avait progressivement migré au fur et à mesure qu'il avait descendu ses lèvres sur le corps de sa belle et à présent les deux ballons s'appuyaient sur la naissance des cuisses de Kaori qui les maintint involontairement contre la pomme d'Adam masculine.  

« Maudit... » Murmura Ryô en se relevant légèrement pour passer ses mains dans son dos et mettre fin à cet intermède. Mais il est de notoriété publique que si l'homme peut se montrer très habile dans l'art de mettre à mort la plus difficile des attaches féminines, surtout quand il s'agit de l'Etalon de Shinjuku, il n'en est pas de même sur sa propre personne. Bien au contraire! Sentant les caresses cesser, Kaori ouvrit les yeux pour voir son amant se démener avec la bête.  

« Tu...tu... as besoin d'aide? » osa-t-elle.  

Le regard de corbeau et un sourire charmeur accompagnèrent le baiser qui se posa sur ses lèvres fines: « Je vais m'en sortir... » De la main droite, Ryô explora le coussin sur lequel ils étaient tous les deux allongés et dans un éclair métallique, celui d'un poignard, le devant du soutien-gorge fut coupé net, libérant à la fois la poitrine musclée et le contenu des poches liquides sur Kaori....  

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