Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Author(s): Ai

Translator(s): Libellule

Beta-reader(s): Rosi-chan, Sarah

Status: To be continued

Series: City Hunter

Original story:

In fondo al Cuore

 

Total: 4 chapters

Published: 17-12-04

Last update: 16-02-05

 

Comments: 8 reviews

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General

 

Summary: Cette fic va vous plaire, je le sens. De l'action, de la trsistesse, de l'amour, du suspens, et des rebondissements.

 

Disclaimer: Les personnages de "Au fond du Coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. N'ayant toujours pas reçu l'autorisation de l'auteur pour publier sa fic traduite, celle-ci peut être enlevée à tout moment. En espérant que ça n'arrive pas! Ai, if you have a look on this, let me know if you 're OK. SEE U

 

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   Translation :: Au fond du Coeur

 

Chapter 2 :: Chap 2

Published: 16-01-05 - Last update: 16-01-05

Comments: Voici enfin la suite....Un gd merci à ma Rosy et ma Sarah. ENJOY !

 


Chapter: 1 2 3 4


 

 

11 heures. Gare de Shinjuku  

 

- Regarde Ryô, il y a un message pour nous ! Voyons voir… XYZ… message urgent pour City Hunter.  

 

Rendez-vous au parc à midi. Signé M.H…  

 

- M.H ? Qui ça peut bien être ? Un homme ou bien une femme ?  

 

- Allons Kaori, tu ne comprends pas ! Ça sera sûrement une superbe femme. Regarde son écriture agréable…  

 

- Mais arrête de dire des âneries ! Pour moi, il s’agit d’un homme. C’est un message trop concis pour que ce soit une femme.  

 

- Prenons les paris ! Proposa sournoisement Ryô.  

 

- Je ne fais pas confiance à tes paris…, répliqua Kaori.  

 

- Si tu gagnes, je ferai la vaisselle pendant un mois, mais si c’est moi qui gagne, je pourrai faire mokkori autant de fois que je le voudrais sans que tu m’en empêches.  

 

Kaori, encerclée par les flammes de la colère, commençait à ne plus voir que la rage.  

 

- Crétin, honte de notre pays, espèce de cochon obsédé !!! Alors comme ça, je ne gagnerais que quelques lavages de vaisselle ??? Maintenant, je vais te réduire en bouillie !!!  

 

Kaori dégaina une des plus lourdes massues et la fracassa sur la tête de Ryô qui s’enfonça de quelques mètres dans le plancher.  

 

- C’est moi qui donne les conditions cette fois ! Si je gagne, tu fais mokkori avec moi, sinon… je promets de ne pas te donner de coups de massue pendant un mois entier. Qu’en dis-tu ?  

 

- Mais t’es folle !!! T’as perdu la tête ? Moi, faire mokkori avec un garçon manqué comme toi ?!? Mais je n’y pense même pas !! Ou plutôt… tu sais ce que je ferais si malheureusement je perdais ? J’irai vivre en Sibérie où personne ne pourrait jamais me trouver… mais en galante compagnie, cela va de soi… hé, hé…  

 

- Ryôooooo !!!! Je ne te supporte plus !!!! Hurla Kaori, l’envoyant voler contre une affiche publicitaire qui éclata en mille morceaux. Et désolée de ne pas être assez féminine !!!  

 

- Mince, vraiment, quel caractère… » se dit Ryô avant de s’écrouler par terre sous les sourires des passants.  

 

Arrivés au parc, Ryô et Kaori s’assirent sur un petit banc. Il était presque midi, plus que quelques minutes….  

 

- Elle sera superbe cette femme, je le sens, dit-il en regardant autour de lui et en ricanant.  

 

- Arrête triple malin ! Ça sera un homme, je te dis…, rétorqua t-elle en le pinçant.  

 

- Eh, tu me fais mal ! Tu es… OHHHHHHHHHHH, Ohhhhhhh, WAOW ! Là voilà ! C’est sûrement elle ! YATTA !!!  

 

Ryô bondit sur ses pieds, les mains en position de prière et les yeux en forme de cœur.  

 

- J’ai encore perdu…, constata Kaori, exténuée, entourée par des milliers de corbeaux et libellules.  

 

- City Hunter ? demanda la jeune femme.  

 

- Enchanté… je suis Ryô Saeba, alias City Hunter…, confirma Ryô d’un air sérieux. Et vous devez être Maya Hiroki si je ne me trompe pas, ma nouvelle cliente…  

 

- Oui, c’est bien moi.  

 

- Ryô !!! Tu le savais déjà donc, espèce d’escroc ! C’est pour ça que tu étais aussi sûr ! Faire la vaisselle en échange de Mokkori, n’est ce pas ? Tu savais dès le départ que tu allais gagner ! Sale ver de terre ! Hurla Kaori en lui fracassant le crâne d’un coup de « Kompeito de la vengeance » de 10 000 tonnes.  

 

Kaori regarda mieux la jeune femme qui se tenait face à elle, pendant que Ryô se recomposait un faciès. Elle était svelte et élancée, mais avec un corps parfait, des cheveux longs, raides et blonds qui semblaient soyeux et de grands yeux verts lumineux. Vêtue avec élégance, elle portait un parfum définitivement captivant, probablement un des plus chers en vente au Japon.  

 

- Vous devez être Kaori Makimura, n’est ce pas ? L’inspectrice Nogami m’a beaucoup parlé de vous, lui demanda la jeune femme en la scrutant froidement.  

 

- Euh… Mais… Ryô ?! dit Kaori l’attrapant par le col de sa veste. Alors comme ça, tu t’es encore fait avoir par Saeko ! Ça t’apprendra ! ? IDIOT !  

 

- Ne t’inquiète pas…hé, hé… Cette fois elle a promis de me payer, même les coups de retard…  

 

- Je vais te les donner moi les coups de retard, crétin !  

 

Ryô se retrouva suspendu à la branche d’un arbre.  

 

- J’emmène Maya Hiroki chez nous. Toi, reste là à méditer. Tu en as besoin. À plus, Ryô…  

 

- Se pourrait-il que ce soit vraiment lui City Hunter ? Je commence à en douter…, pensa Maya en regardant pensivement le visage sérieux de Kaori.  

 

- Je vous en prie, entr… hein ?!?!? Mais RYÔ !!!! Comment as-tu fait pour être déjà rentré à la maison ? Je t’ai laissé sur la branche d’un arbre à réfléchir sur ton mauvais comportement. »  

 

- Que veux-tu, je suis un homme aux multiples ressources, répondit Ryô assis confortablement sur le canapé.  

 

Maya Hiroki regarda furtivement autour d’elle comme si elle cherchait quelque chose. Ce regard inquisiteur n’échappa pas à Ryô mais il ne dit rien.  

 

Kaori fit le geste de s’asseoir sur le divan à côté de Ryô.  

 

- Désolé, mais cette place est occupée. Je vous en prie Maya… venez vous asseoir ici…  

 

- Je vous remercie.  

 

Maya prit place. Ryô s’approcha d’elle un peu plus, mettant un bras sur le dossier du canapé.  

 

- En y réfléchissant bien…, dit Maya soupçonnant les intentions de Ryô. Je préfère m’asseoir sur le fauteuil  

 

- Oh mais non… restez ici, à mes côtés…allons…  

 

- Arrêtes de supplier comme un petit chien, Ryô ! Le gronda Kaori en lui tirant l’oreille. Tu veux perdre le premier client qu’on a depuis des mois de vache maigre ? Pourquoi ne te comportes-tu pas en adulte une bonne fois pour toute ?  

 

- On parle affaire ? demanda Maya de plus en plus agacée.  

 

- Oh, oui, bien sûr… pardonnez-moi, s’excusa Kaori.  

 

- J’ai beaucoup entendu parler de City Hunter… De nombreux chefs des Yakusas ont été arrêtés grâce à votre grande habileté de nettoyeur. Et puis, c’est bien vous-même qui avez mis un terme au trafic de la « poussière d’ange », n’est ce pas ? Je connaissais Shin Kabaira…  

 

La phrase de Maya frappa comme une lame de couteau affûtée.  

 

Ryô s’assombrit. Kaori pâlit et se souvint de ces terribles instants sur le bateau au beau milieu de l’océan, quand elle avait pensé que l’heure de la séparation définitive avec Ryô avait peut-être sonné.  

 

Cette fois-là aussi, elle était séparée de lui par un mur de vitre. Cependant, ce fut durant ces interminables minutes qu’elle s’était sentie liée à lui d’une façon indissociable.  

 

Que voulait Maya Hiroki ? Pourquoi rouvrir cette blessure encore trop fraîche, et qui pouvait encore saigner ? Qui était cette femme à la fois superbe mais tout autant froide comme de la glace ?  

 

- Saeko m’a raconté des choses sur vous, dit Ryô, relevant le regard.  

 

- Bien… Donc vous savez que vous ne pouvez reculer… je suis à la tête d’une famille très importante qui crie vengeance, seulement une vengeance contre ces chiens… oui, je veux abattre ces chiens qui ont assassiné mon mari et mon frère !  

 

- Votre mari et votre frère ? Interrogea Kaori encore sous le choc d’avoir entendu prononcer le nom de Kabaira.  

 

- Oui, ils ont été tués de sang froid sous mes yeux par une personne que je croyais être un ami, mais qui ensuite s’est révélé être en réalité une vipère ! Je parle de Shin Kabaira !  

 

- Je suis désolé, dit Ryô doucement.  

 

- Au début, je ne voulais rien avoir à faire avec vous, monsieur Saeba… Shin Kabaira était votre père, non ?  

 

- Mmmmm… pas vraiment… il m’a élevé, c’est vrai…mais… ce n’était pas mon vrai père. Je l’ai parfois cru mais…  

 

- Ryô, chuchota Kaori, lui posant une main sur le bras.  

 

Kaori vit le reflet triste et affecté dans les yeux de Ryô, le même regard qu’il avait eu lors de l’ultime face-à-face avec Kaibara.  

 

- Pendant la guerre, commença à raconter Ryô en regardant Maya dans les yeux, je n’étais encore qu’un petit garçon. J’ai commis une terrible erreur et me suis fait capturer par mes ennemis. À notre commandement, engagé dans le combat, il n’y avait rien à faire sauf m’abandonner à mon sort. S’ils avaient tenté de me sauver, le plan aurait échoué. Pourtant Kaibara s’y est opposé. Ils ont tenté de l’arrêter, mais il vint lui-même me chercher.  

Il m’a sauvé, mais il en a payé le prix… Durant la fuite, une grenade le toucha. À ce moment, j’ai su le profond attachement qu’il me vouait. Depuis lors, je le considérais comme mon père naturel.  

Au cours de la guerre, il fut mon seul repère. Mais le destin a voulu nous mettre l’un contre l’autre. Quelque chose en lui s’est brisé et l’a radicalement changé. Et j’ai gagné contre lui parce que j’étais le seul homme qui le comprenait, le respectait et lui voulait du bien…  

 

- Il s’est donc révélé être ce qu’il a toujours été, une crapule, même avec vous !  

 

- Ça suffit ! cria Kaori, se levant.  

 

- Assieds-toi, Kaori ! Lui ordonna Ryô.  

 

- Mais, Ryô…  

 

- Si je ne me trompe, vous aussi Mademoiselle Makimura vous avez perdu votre frère… et vous savez qui l’a tué ? Le même homme qui a tué mon frère et mon époux ! Shin Kaibara !  

 

Kaori se rassit, à bout de force. Désormais elle savait qu’ils devraient affronter une fois de plus le spectre de Shin Kaibara.  

 

- Mais qu’attendez-vous de nous ? Interrogea finalement Kaori. Kaibara est mort… contre qui voulez-vous vous venger ?  

 

- Votre frère, mademoiselle Makimura, avait fait des recherches approfondies sur le trafic de « poussière d’ange » et de drogue en général. Je sais aussi qu’il y a quelques temps vous avez réussi à tomber en possession d’importantes informations sur l’organisation « Red Pegasus », toujours grâce à l’astuce de votre frère qui avait caché ce qu’il avait récolté après des années de recherche dans un orphelinat. L’agent Nogami m’a assuré que votre frère était quelqu’un de bien et qu’il est mort au mauvais moment, alors qu’il s’apprêtait enfin à porter un coup fatal qui aurait changé radicalement sa vie. Mettre à genoux Red Pegasus…. Quelle réussite ça aurait été pour lui… L’inspectrice Nogami admirait beaucoup votre frère, je l’ai compris en entendant comment elle en m’en parlait. Peut-être qu’elle… Bah, ce ne sont pas mes affaires…  

 

- Saeko et mon frère…  

 

- Quels étaient vos rapports avec Kaibara ? Intervint Ryô.  

 

- En général, de l’amitié. Les affaires étaient gérées par mon époux et mon frère, même si dans les derniers temps mon mari essayait de me mettre en garde contre quelque chose. Nous avons connu Kaibara il y a 6 ans à la fête d’anniversaire de mon mariage. À cette époque Shin Kaibara était gentil et plus d’une fois il évita la prison à mon mari. Mais plus le temps passait, plus sa présence se faisait oppressive. Il commença à prendre des sommes d’argent à chaque fois plus élevées. Il entretenait des trafics illégaux, mettant à mal le nom de ma famille.  

Akira, mon mari, et Shiju, mon frère, ne réussissant plus à faire front à ces incessantes requêtes, essayèrent de l’éloigner, mais sans succès. Ce fut le geste qui les condamna. Ce fut lors d’un dîner qu’ils se firent tuer. Tout s’est passé aussi vite… je m’en souviens encore comme si c’était hier…  

Nous étions à table, et d’un coup Kaibara sortit son arme et se mit à tirer, en hurlant et riant en même temps. Je commençais à crier. Akira et Shuji tombèrent dans leur sang sans se relever.  

Je n’ai toujours pas compris pourquoi Kaibara ne m’a pas abattu. J’aurais préféré mourir avec eux moi aussi… Son regard… ses yeux… ils étaient injectés de sang et son rire… horrible… personne ne vint à notre aide. Kaibara était désormais devenu un chef aux yeux des hommes qui, pendant des années, avaient juré fidélité à Akira et qui en un instant lui tournèrent le dos le laissant mourir seul.  

Quand j’ai su que Kaibara était mort, je n’avais même plus la force de le détester. Je croyais cependant que le cauchemar était fini. Par contre, il y a quelques jours, son fantôme est revenu me hanter…  

 

Maya sortit un feuillet de son sac, et la tendit à Ryô.  

 

Ryô l’ouvrit et lut le contenu.  

 

 

« Je suis revenu… »  

Shin Kaibara  

 

 

 

 

 

Ryô resta quelques instants les yeux écarquillés, fixant le petit feuillet qu’il tenait dans les mains.  

 

- Qu’y a t-il d’écrit, Ryô ? Demanda Kaori.  

 

- Je suis revenu… signé Shin kaibara  

 

- Mais ça n’est pas possible…Kaibara est mort ! S’exclama Kaori, encore plus interdite et déconcertée.  

 

- On le découvrira bientôt… S’exprima Ryô tout en se mettant debout et en avançant vers la porte.  

 

- Où veux-tu aller, Ryô ? Cria Kaori en colère et le retenant par le bras.  

 

- Au commissariat de Police. Peut-être que Saeko sait quelque chose que nous ne savons pas…  

 

- Je viens avec toi…  

 

- Non, tu restes à la maison avec Maya. Je reviendrai vite…  

 

Kaori regarda partir Ryô dans sa Mini Rouge.  

 

- Reviens vite, Ryô, chuchota Kaori en posant la main sur la vitre glacée de la fenêtre.  

 

 

 


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