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Chapter 4 :: Chapitre 4 Published: 16-02-05 - Last update: 16-02-05 Comments: Hello. Voici une maj... je vous prie d'excuser les éventuelles erreurs, mais j'ai perdu une beta en route. et en retrouver une pour une trad italienne, c'est pas évident. Voilà. ENJOY!
Chapter: 1 2 3 4
Kaori fut transportée d’urgence à l’hôpital où elle fut soumise à une délicate intervention chirurgicale.
Tout le monde accourut : Saeko, Reika, Kasumi, Miki, Umibozu, Mick et Kazue.
Au contraire, Maya se tenait à l’écart et scrutait le groupe qui s’affairait pour encourager Ryô.
Personne ne l’avait jamais vu aussi accablé.
« C’est une femme forte et courageuse et tu le sais » lui glissa Mick, mettant une main sur son épaule ; « tu verras qu’elle s’en sortira ».
« Mick a raison, Ryô » lui dit Kazue en souriant ; « Moi j’ai confiance en Kaori »
Mick prit Kazue dans ses bras et Ryô envia son ami. Lui avait réussi à ouvrir son cœur, à exprimer ses propres sentiments…
Miki et umibozu firent écho
« Elle s’en sortira »
‘ Je ne suis qu’un crétin… pensa Ryô en soupirant ; ‘ Je n’ai fait que la blesser… et ceci n’est que le commencement… quelqu’un veut nous tuer et il ne s’arrêtera pas là ‘
Maya, appuyée à la vitre de la salle de réanimation, endossa sa veste et quitta le service hospitalier dans l’indifférence des personnes présentes. Même Ryô l’avait complètement oublié.
Le médecin-chef du service qui avait opéré Kaori sortit du bloc opératoire.
Ryô et les autres le rejoignirent.
« Alors docteur… ? demandèrent-ils presque en coeur.
« Qui est son parent le plus proche ? » demanda le médecin faisant tomber le silence le plus absolu
« Moi… » repondit Ryô effrayé par le ton de la voix de l’homme.
« Bien…suivez moi… »
Saeko, Reika, Kasumi, Kazue, Mick, Miki, et Umibozu avaient le sang glacé dans les veines. Ca ne pouvait être vrai… kaori ne devait pas mourir…
« Ryô… » dit Saeko, préoccupée.
Ryô se retourna et sourit, et cela suffit à apaiser les coeurs.
Si Ryô croyait ou espérait que Kaori soit encore en vie, eux aussi.
Le jeune homme passa la chemise verte qu’une infirmière lui tendit et accompagné du médecin il entra dans la chambre où Kaori luttait entre la vie et la mort.
Le médecin-chef avait voulu être honnête avec lui.
« Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir. La balle est passée très près du cœur et a cassé quelques côtes. Il s’en est fallu de quelques centimètres, d’un léger mouvement pour que la balle ne perfore le cœur et la tue instantanément. Maintenant c’est à la patiente de réagir. Ce qui m’inquiète le plus est la quantité de sang perdue. A présent, elle est sous sédatif mais votre présence pourrait l’encourager. Elle doit se réveiller avant minuit au moins, sinon nous risquons de…… »
Ryô s’assit à côté du lit et prit entre ses mains celle de kaori, froide comme de la glace. Son visage était extrêmement pâle mais détendu. Ryô la regarda intensément, il ne voulait pas croire ce qu’il voyait. Au toucher de Ryô, les sillons du moniteur des battements du cœur commencèrent à signaler une reprise et une cadence plus régulière.
Le médecin-chef, qui prenait des notes sur la fiche clinique de la patiente, sourit.
« Vous serez certainement le meilleur remède, Monsieur… »
« Saeba…Ryô Saeba. Je vous remercie, docteur »
« C’est mon devoir. Voulez vous que j’en informe aussi vos amis ? »
« Dites leur de rentrer chez eux… »
Kaori rouvrit les yeux quelques minutes avant minuit. Le médecin-chef vint la voir, bien que pas encore tout à fait consciente, il la déclara hors de danger.
« Elle a passé le stade critique, mais je ne fixe pas encore de diagnostic. Pour le moment, il suffit qu’elle ait spontanément rouvert les yeux. Il faudra encore quelques jours avant qu’elle ne soit complètement lucide. »
En effet, Kaori se réveilla 5 jours après. Ryô était resté à côté pendant tout ce temps. Miki et Kazue lui avaient proposé de le relayer pour qu’il se repose mais il avait refusé. Si kaori se réveillait, c’était lui qu’elle devait voir à ses côtés.
« Comment te sens-tu ? » lui demanda t-il, lui serrant affectueusement la main.
« Qu’est ce que je fais là ? Je suis confuse…ma tête tourne… »
Ryô lui caressa le front.
« Ne te force pas… repose toi… je me suis fait un sang d’encre, tu sais ? »
« Ryô… » chuchota Kaori, essayant de se lever.
« Reste couchée…les blessures…. »
Mais Kaori était tenace. Oubliant les blessures qui la lançaient encore, elle se mit en position assise et tendit le les bras vers Ryô.
« Prends moi dans tes bras », dit-elle faiblement avant de retomber sur le coussin. »
Ryô la soutint et l’entoura de ses bras vigoureux. Le médecin-chef entra mais les deux ne s’en aperçurent pas.
« Hum…. Excusez moi….. »
« Oh, docteur… » fit Ryô s’éloignant de Kaori
« Je m’excuse mais nous devons ausculter la patiente. On se revoit dans une heure ».
Ryô salua Kaori et quitta la chambre. Dans la salle d’attente, il les retrouva tous.
« Que faites-vous encore ici ? je vous avais dit de rentrer chez vous… » les rabroua-t-il sachant toutefois ne rien obtenir.
« Comment va Kaori ? » s’enquit Miki.
« Elle s’est réveillée … »
« Dieu soit loué … » s’exclamèrent les amis….
Umibozu s’avança sournoisement vers Ryo
« Hi, hi, hi, hi,hi… »
« C’est quoi ce petit sourire, Umi-chan ? » demanda Ryô, suspicieux
« Maintenant, t’arrêteras de jouer au playboy. Je te l’avais déjà dit après la bataille contre Kaibara, tu te souviens ? mais tu as fait la sourde oreille…..moi, j’ai épousé Miki, maintenant c’est ton tour. Même Mick et Kazue ont l’intention de bientôt sauter le pas … »
« Umibozu, tu sais ce que j’en pense …. » lui dit Ryô en souriant.
« Allons, allons Ryô, ne me dis pas que tu préfères courir après toutes les femmes pendant toute ton existence sans jamais rien conclure… a propos….. qui était cette femme chez vous ? »
Ryô se souvint de Maya Hiroki. Il devait la protéger et par contre, il l’avait complètement oublié.
« Je dois vite rentrer à la maison, Umibozu ! demande au médecin de t’expliquer l’état de Kaori »
« T’inquiète pas… on y pensera avec Miki »
Ryô rentra chez lui en courant. Tout était sans dessus dessous…il monta aux étages où l’attendait le même spectacle. Toutes les chambres avaient été dévastées.
« Maya » cria-t-il cherchant une trace possible.
Près de la porte d’entrée, il y avait une enveloppe…Ryô la prit, l’ouvrit et en lut le contenu.
« Je reviendrai quand ta partenaire sera rétablie…alors commencera la vraie bataille, la dernière que tu vivrais de ton vivant. Le fils de Kaibara paiera et sa femme avec ! »
Maya Hiroki
Ryô pâlit. Donc c’était elle qui avait tiré sur Kaori. Elle avait parfaitement tenu le rôle de la victime d’un persécuteur inconnu. Est-ce possible que Saeko ait été trompée ? Maya Hiroki, une femme puissante dans le monde des Yakusas, elle n’était pas du tout celle que Ryô croyait devoir protéger. Au lieu de ça, c’était une femme assoiffée de vengeance qui avait peut-être eu un lien étroit avec Shin Kaibara ? la vérité serait bientôt dévoilée : une vérité peut-être désagréable et triste mais qui aurait une bonne fois pour toute fait la lumière sur la personnalité ambiguë de Maya hiroki.
Quand Ryô revint à l’hôpital, Kaori dormait. Ce fut pour lui un soulagement ; il ne voulait pas lui révéler la vérité sur Maya et ses intentions. Il ne voulait pas l’inquiéter encore plus. Umibozu lui répéta le diagnostic du médecin-chef sur l’état de Kaori. La jeune femme était en net rétablissement et le niveau des globules rouges et des plaquettes de sang revenait à la normale. Désormais, il n’ y avait plus de raison de la garder dans le service réanimation. Encore quelques semaines et elle serait libérée. Ryô en fut heureux.
« Et cette femme ? » demanda Umibozu
« Lis ça… » dit Ryô lui tendant la feuille contenant la menace.
« Tsé….. » souffla Umibozu
« Ryô, tu es revenu… » dit Saeko s’approchant. « Où est Maya Hiroki ? »
« Lis, Saeko.. »
Saeko jeta un rapide coup d’œil et haussa le regard, stupéfaite.
« Je ne.... je ne pouvais pas me douter de ça … je croyais qu’elle était réellement en danger de mort… elle avait été tellement convaincante… donc c’est elle qui a tiré sur Kaori et a écrit ces paroles, en signant Shin Kaibara ? Malédiction ! comment ai-je pu commettre une erreur aussi grossière ? Par ma faute, Kaori aurait pu mourir ! Mon Dieu… »
Saeko était bouleversée mais Ryô la rassura
« Nous nous sommes tous trompés. Saeko, Maya hiroki nous a eu. Le principal, c’est que Kaori soit vivante. Quand elle sortira d’ici, je l’enverrai à New York chez Sayuri en convalescence. »
« Et tu penses qu’elle acceptera de partir te sachant en danger ? » dit Saeko
« Je ne lui dirai rien au sujet de Maya… »
« Tu as l’intention de lui mentir ? et si jamais tu... »
« Mourrais ? »
« Ryô, s’il te plaît…repenses y…Kaori en souffrirait trop ! »
« Saeko ! « cria Ryô pour évacuer toute la rage qu’il sentait en lui. « Tu te rends compte que j’ai failli la perdre ? je ne veux pas que ça se reproduise : ça pourrait lui être fatal. Et puis… je ne veux pas qu’elle assiste à ma propre mort…j’ai fait une promesse à Maki, tu te rappelles ? »
« Oh, Ryô… »
Le lendemain, Kaori fut transférée dans une autre chambre. Ryô était inhabituellement sage et gentil, et ignorait les infirmières qui venaient de temps à autre changer les pansements de la patiente.
« Où est Maya ? » demanda Kaori ne l’ayant plus revu depuis le jour de l’accident.
« Après ce qui s’est passé, elle a décidé de partir… »
« Et l’auteur inconnu du message qui la menaçait ?
« Tout est fini… »
Kaori regarda Ryô dans les yeux et nota un voile d’inquiétude.
« Il y a quelque chose qui ne va pas ? lui demanda-t-elle préoccupée.
« Que dis-tu de partir à New York pour ta convalescence ?...
Sayuri en serait ravie. Avec elle à tes côtés, tu te reposeras et reprendras toutes tes forces. »
Kaori ne répondit pas. Elle sentait que Ryô lui cachait quelque chose mais la faiblesse qu’elle ressentait l’empêcha d’entamer une discussion.
« Je ne sais trop » dit-elle enfin tout en s’éloignant.
Quelqu’un frappa à la porte et un énorme bouquet de fleurs fit son entrée avec Miki, Umibozu, Kasumi, Saeko, Reika, Mick e Kazue.
« Les amis ! » salua Kaori, contente.
« Comment vas-tu ma mon trésor ? » plaisanta Mick en l’embrassant tendrement sur le front.
« Mieux Mick, merci »
« Je suis heureuse de voir que tu te remets » dit Kazue, s’approchant du lit et prenant affectueusement les mains de Kaori entre les siennes.
« Merci..mais…Kazue….c’est une alliance ! ne me dis pas…. »
« si, Kaori…Mick et moi on se marier » révéla-t-elle rougissante
« Félicitations ! je suis heureuse pour vous… »
Voyant un voile de tristesse dans ses yeux, Kazue adressa à Ryô un regard sévère. Ryô, le remarquant, fronça les sourcils et quitta la chambre. Kazue tenta de le suivre, mais Mick l’arrêta, lui faisant un signe négatif de la tête. Kazue comprit et laissa à Mick le soin de parler avec Ryô.
Mick sortit et trouva un Ryô pensif, adossé au mur avec un regard rivé au plafond.
« Je lui ai proposé d’aller à New York… »
« Ryô, à chaque fois que vous vous approchez, il y a toujours quelque chose ou quelqu’un qui vous éloigne. D’abord moi, puis Kaibara et maintenant Maya hiroki… »
« Ce sera le destin… De toute façon si je sors vivant de tout ça... »
« Que veux tu dire ? » demanda Mick, douteux
« Je sortirai pour toujours de sa vie… ça sera douloureux mais je ne peux pas continuer à être un poids pour elle. Hideyuki m’a fait promettre de la protéger et moi,j’ai échoué… »
« C’est faux Ryô et tu le sais bien. Vous êtes faits l’un pour l’autre mais toi, cabochard comme tu es, tu continues obstinément à te mentir à toi-même. Ouvre ton cœur Ryô. Moi aussi je pensais comme toi avant…si je n’avais pas connu Kazue qui s’est occupé si amoureusement de moi durant tous ces moments difficiles, j’aurais tout fait pour t’enlever Kaori. C’est une jeune femme infiniment douce et c’est seulement avec elle que tu peux trouver le vrai bonheur. Penses-y, Ryô… ne fais pas l’erreur de la perdre, sinon, tu t’en repentiras amèrement… »
« Mick… »
« Je te dis au revoir, Ryô… »
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