Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Author(s): Ai

Translator(s): Libellule

Beta-reader(s): Rosi-chan, Sarah

Status: To be continued

Series: City Hunter

Original story:

In fondo al Cuore

 

Total: 4 chapters

Published: 17-12-04

Last update: 16-02-05

 

Comments: 8 reviews

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General

 

Summary: Cette fic va vous plaire, je le sens. De l'action, de la trsistesse, de l'amour, du suspens, et des rebondissements.

 

Disclaimer: Les personnages de "Au fond du Coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. N'ayant toujours pas reçu l'autorisation de l'auteur pour publier sa fic traduite, celle-ci peut être enlevée à tout moment. En espérant que ça n'arrive pas! Ai, if you have a look on this, let me know if you 're OK. SEE U

 

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   Translation :: Au fond du Coeur

 

Chapter 3 :: Chapitre 3

Published: 08-02-05 - Last update: 08-02-05

Comments: Voilà une maje qui j'espère vous plaira. Merci pour vos reviews...si l'auteur passe par là, il se délectera

 


Chapter: 1 2 3 4


 

Chapitre 3  

 

Ryô tapa des poings sur le bureau de Saeko.  

 

 

 

« Pourquoi ne m’as-tu pas dit la vérité ? » protesta Ryô  

 

 

« Maya Hiroki t’a déjà tout raconté ? demanda Saeko, nullement intimidée par l’attitude agressive de Ryô.  

 

 

« Bon sang Saeko ! A qui crois-tu avoir affaire ? A un pantin que tu peux manipuler à ta guise ? »  

 

 

« Jusqu’à maintenant tu ne t’es jamais plaint…. »  

 

 

« Je ne suis pas venu ici pour me faire mettre en boite…Je veux la vérité »  

 

 

« D’accord, mais maintenant calme toi. Tu es en train de te donner en spectacle »  

 

 

« Alors pourquoi n’irions-nous pas en discuter dehors ? »  

 

 

« D’accord... » accepta Saeko en prenant sa veste et son sac; « il vaut mieux s’éloigner de ses regards indiscrets et des oreilles prêtes à capter le moindre mot… »  

 

 

Ryô et Saeko se dirigèrent vers le parc. Ryô s’assit sur un petit banc tandis que Saeko préféra rester debout.  

 

 

« Alors Saeko, j’attends… »  

 

 

« Maya Hiroki était la femme d’un boss Yakusas ; Akira Hiroki. Lui et le frère de Maya, shuji tsuyaki, baignaient dans le trafic d’armes et de bijoux. En outre, ils avaient le contrôle de plusieurs musées et d’oeuvres d’art. Tout ceci jusqu’à ce que…. »  

 

 

« Jusqu’à ce qu’ils rencontrent Kaibara, n’est ce pas ? » termina Ryô en croisant les bras et les jambes.  

 

 

« Exactement… En ce temps là, la « poussière d’ange » était écoulée partout, dans des cercles privés, parmi les trafiquants, et aussi dans les écoles… Kaibaira réussit aisément à obtenir de l’argent du mari de Maya. La « poussière d’ange » rapportait bien mais un jour quelque chose se brisa dans les relations entre Kaibaira, Akira Hiroki et shuji Tsuyaki. Kaibara faisait pression en demandant de plus en plus d’argent, en outre il voulait obtenir le contrôle de la famille. Akira et Shuki refusèrent ouvertement. Ils n’acceptèrent pas de tomber aussi bas. Kaibara aurait été mis à la porte sans remerciements si..., mais sa réponse, tu la connais aussi bien que moi… elle fut explicite et nette… désormais son charisme avait contaminé tout le monde. Tout le monde sauf Akira, Shuji et Maya, les leaders de la famille Hiroki. Comment résoudre donc une telle situation ? Pour Kaibara, la décision fut simple. Tuer ! Nous ne savons toujours pas pourquoi il a épargné Maya ; peut-être pour lui infliger une douleur certainement trop forte pour être endurée bien longtemps. Quand Kaibara mourut, Maya vit disparaître le fantôme qui l’avait hantée pendant des années. Jusqu’à aujourd’hui tout du moins… »  

 

 

« Mais Kaibara est mort ! » dit Ryô  

 

 

« En effet. Qui peut bien être assez vil pour utiliser le nom de Kaibara ? Sûrement quelqu’un qui le connaissait bien et qui à sa mort, a tout perdu….qui a sûrement besoin de se venger. Mais qui cela peut-il être ?  

 

« Je ne le sais pas Saeko….mais j’ai bien l’intension de le découvrir… »  

 

« Tu as besoin d’aide, Ryô ?  

 

« Jusqu’à maintenant personne ne nous a attaqué. Cependant quand cela arrivera, une autre bataille éprouvante commencera.  

 

« Euh… et Kaori ? »  

 

« Que veux-tu que je te dise…j’aimerais l’envoyer à New York chez sa sœur Sayuri mais je sais d’avance qu’elle refusera. Je ne veux pas qu’elle souffre encore comme la fois où elle m’a vu tuer mon père. J’ai peur pour moi et pour elle… »  

 

« Tu sais que si tu tombes amoureux, tout deviendra plus difficile ? »  

 

« Saeko… »  

 

 

« Ne nous prends pas pour des imbéciles, Ryô… tu n’aurais jamais le courage de la faire partir… tu as besoin d’elle tout comme elle a besoin de toi… »  

 

« Tu as peut être raison… »  

 

Ryô rentra chez lui très tard. Il ouvrit doucement la porte. La maison était plongée dans le noir et silencieuse.  

 

Il enleva sa veste et s étenditsur le canapé, épuisé. Il se sentait très fatigué, que ce soit physiquement ou moralement. Il étira ses jambes et toucha quelque chose…. Comme la maison était entièrement dans l’obscurité, il chercha à tâtons avec les mains pour savoir de quoi il s’agissait. Une jambe, un bras. Il alluma la petite lampe sur le sofa.  

 

 

« Kaori » chuchota Ryô  

 

Elle était restée éveillée pour l’attendre et s’était endormie. Ryô la prit dans ses bras et la porta dans sa chambre…il l’allongea sur le lit et resta un moment à la contempler, son visage frappé par les rayons de la lune.  

 

Il sentit une sensation étrange dans son cœur. Il s’allongea à ses côtés et lui entoura les épaules d’un bras. Son corps chaud à elle contre le sien lui procurait une sensation de paix infinie autre que la tendresse. Il aurait voulu la serrer étroitement contre lui mais il ne voulait pas la réveiller. Il s’endormit et pour la première fois depuis longtemps, il se sentit protégé et rassuré.  

 

Il était 8h du matin. Maya ouvrit lentement la porte de la chambre de Kaori la croyant déjà réveillée. Elle voulait l’aider à préparer le petit-déjeuner. Au lieu de ça, elle trouva Ryô et Kaori tendrement enlacés qui dormaient béatement.  

Elle sourit et se remémora combien se réveiller dans les bras d’Akira, son cher et tendre mari, était agréable.  

 

Elle referma doucement la porte et alla dans la cuisine.  

A peu près une demi heure après, Kaori ouvrit les yeux et retrouva le visage de Ryô, étalé sur le coussin très proche du sien. Leurs lèvres étaient très proches.  

 

 

« Mais, Ryô ?! Que fais-tu ici ?! »  

 

Ryô ouvrit les yeux et afficha une expression incrédule.  

 

 

« Mince….elle s’est réveillée avant moi…. » pensa t-il.  

 

« Je te fais remarquer que tu t’es trompé de chambre ! Maya est à l’étage en- dessous ! » hurla Kaori en dégainant une massue de 100 tonnes.  

 

« Ah, ah, ah…quel idiot….le petit Ryô s’est trompé. Mais comment ai-je pu faire une telle erreur ? j’étais peut être ivre…Et oui... et oui... Et puis moi non plus, ça ne me fait pas plaisir de dormir avec les hommes… »  

 

 

« Heiiiiiiiiin !!!! espèce de mufle !!!! pour ta gouverne, sache que JE suis une FEMME !!!! vociféra Kaori avant de le balancer par la fenêtre, suspendu comme un saucisson.  

 

« Kaoriiiiiiiiiiiiiii, s’il te plaît !!!!!!!! fais moi descendre !!!!! le petit Ryô a tellement froid !!!! excuse moi, je ne le ferai plussssssss !!!! »  

 

« Non, non et non ! tu resteras là, ça t’apprendra à me considérer comme celle que je suis ! « protesta Kaori en refermant la fenêtre.  

 

« Bonjour Maya »  

 

« Bonjour Kaori….mais… et monsieur Saeba ?  

 

« Il est pendu à la fenêtre pour réfléchir »  

 

 

 

 

« Pendu à la fenêtre ? » demanda Maya, perplexe, quand soudain, un étrange bruit venant de la fenêtre de la cuisine attira son attention.  

 

« Monsieur Saeba ! » cria Maya, le voyant collé à la vitre comme une ventouse en scrutant le corps de la jeune femme encore en chemise de nuit.  

 

« Rentre à l’intérieur, idiot ! Mais comment as-tu fait pour te détacher ? » le rabroua Kaori « Et va t’habiller comme il se doit… »  

 

Ryô les laissa seules.  

 

« Qu’y a t-il entre vous deux ? » demanda Maya curieuse.  

 

« Euh…hum…, voilà…qu…QUOI ? Rien, Rien… Ben, nous ne sommes que partenaires »  

 

« Euh…hum….voilà… rien ? réponse convaincante et exhaustive…  

 

« Non, vraiment. Ce n’est qu’une relation professionnelle, croyez moi…. » essaya d’expliquer Kaori, au comble de l’embarras.  

 

« Pourquoi avez vous rougi ainsi ? demanda malicieusement Maya.  

 

« Quelle chaleur il fait ici ! Vous ne trouvez pas ? »  

 

« Mais si nous sommes en hiver…  

 

« Ah vraiment... ?…ah, ah, ah… »  

 

 

« Rapport professionnel ? Donc, dans votre métier, c’est normal de passer la nuit ensemble ? »  

 

« Non, non, vous vous trompez…c’est un terrible malentendu, croyez moi… Ryô est un MOKKORI-dépendant, mais il ne réussit jamais à conclure… et puis, pour lui, je ne suis pas une femme… »  

 

« J’ai pourtant vu avec quelle tendresse monsieur Saeba vous enlaçait. On aurait dit Akira et moi…vous étiez très beaux… »  

 

Le visage de Maya s’assombrit tristement.  

 

« Maya… » dit Kaori en aperçevant quelques larmes.  

 

Maya regagna sa chambre, laissant Kaori seule avec ses pensées.  

 

Donc, il ne s’agissait pas d’une erreur. Ryô n’avait pas confondu sa chambre avec celle de Maya… il avait volontairement passé la nuit en sa compagnie, l’étreignant tout ce temps là.  

 

 

Kaori se sentit envahie d’une sensation de douceur et de joie.  

 

A cet instant, Ryô revint dans la cuisine, il s’assit et se versa une tasse de café.  

 

« Où est Maya ? » interrogea –t-il sans lever les yeux.  

 

« Elle est dans la chambre d’amis. Elle me semblait très triste… »  

 

« Ca se comprend… »  

 

« Ryô.. » entama Kaori alors qu’elle terminait de laver les tasses. « …pourquoi étais-tu dans ma chambre ? C’est toi qui m’y as porté, parce que je me souviens t’avoir attendu sur le canapé… »  

 

Ryô ne répondit pas et s’avança en silence.  

 

 

Kaori, n’obtenant pas de réponse, se retourna d’un coup et se retrouva en face du visage de Ryô.  

 

Il mit ses mains sur ses épaules et sérieux lui dit :  

 

« La prochaine fois, ferme la porte à clé, comme ça, le petit Ryô ne fera plus de telles inquiétantes expériences… »  

 

Kaori se secoua soudainement et réagit avec violence :  

 

« Quoi ???!!!!!! Espèce de Sale ***** !!!!! hurla t-elle, le frappant avec un énorme sphère cloutée qui l’envoya directement dans le couloir, écrasé contre le mur.  

 

« Que se passe-t-il ? » cria Maya de l’étage du dessous, intriguée par tant de bruits.  

 

Ryô, entendant la voix préoccupée de la jeune femme, s’extrait du mur et descendit en courant les escaliers. Il trouva Maya dans le corridor, encore en chemise de nuit, et comme un loup affamé, il se rua vers elle, l’enlaçant et posant sa tête contre sa poitrine.  

 

 

« Oh Maya …» murmura Ryô, en se frottant comme un chaton apeuré ; « Aide le petit Ryô. Kaori veut me faire du mal, elle me frappe sans arrêt, toi au contraire, tu es tellement gentille… »  

 

Maya hiroki, après un instant de desarroi, en sentant le corps de Ryô contre le sien, se mit à crier comme une forcenée.  

 

« Ahhhhhhhhhhhhh, ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh. Allez vous ennnnnnnnn, lâchez moiiiiiiiiiiiiiiiii. Obsedééééééééé !!!!!! »  

 

« Laisse tranquille, cochon !!! » cria une Kaori furieuse, tenant fermement un marteau ferré dans les mains.  

 

« Moi, je ne reste pas une minute de plus ici… Vous deux, vous êtes des fous !!! »  

 

« Non, Maya… » tenta de s’excuser Kaori ; « ce n’est pas ce que vous pensez... ce n’est pas toujours comme ça, croyez moi… Ryô, relève toi et excuse toi auprès de Maya ! »  

 

 

« Comment pourrais je faire confiance à un pervers et à son associée violente ? »  

 

« Ryô ! Regarde de quoi nous avons l’air… mais...Ryô ? »  

 

Mais Ryô avait déjà disparu.  

 

‘Pourtant, ce matin, enlacé avec Kaori, il m’a paru être quelqu’un d’autre. Il n’avait pas ce regard d’imbécile… ‘ pensa Maya en se réfugiant dans sa chambre.  

 

« Alors, vous restez ? » demanda Kaori très embarrassée.  

 

« Je n’ai pas d’autre choix…mais si celui-là essaie à nouveau de me toucher… »  

 

« Ne vous inquiétez pas… je le lui ferai entendre raison…Ah, ah, ah… »  

 

Ryô était dans sa chambre, allongé sur le lit, perdu dans ses pensées. Quelqu’un frappa à la porte.  

 

« Qui c’est ? »  

 

« C’est Kaori… je peux entrer ? »  

 

« Bien sûr… »  

 

Kaori ouvrit doucement la porte.  

 

« Allez, entre… » l’encouragea t-il, la voyant indécise.  

 

Kaori s’assit sur le rebord du lit, le regard rivé sur le sol.  

 

« Je veux que tu me répondes sincèrement, Ryô… »  

 

« A propos de quoi ? »  

 

« De la nuit dernière… Maya nous a vu, non, elle t’a vu. Elle m’a dit avoir vu chez nous l’amour qui la liait à son mari. C’est pour ça qu’elle était triste… »  

 

« Mais pourquoi ne me l’a-t-elle pas dit tout de suite ? Je vais la consoler tout de suite ! »  

 

« Pourquoi ne peux-tu pas être une personne sérieuse de temps en temps !!! hurla Kaori se mettant debout.  

 

Soudain, d’un bruit sourd, la vitre derrière Ryô se brisa, éparpillant sur le lit des éclats de verres coupants … Ryô se jeta sur Kaori, qui entre temps, avait porté une main sur sa poitrine.  

 

« Kaori ! » Hurla Ryô, désespéré.  

 

 

 

La jeune femme ouvrit les yeux lentement alors que de grosses gouttes de sang tombaient sur la couverture. La main avec laquelle elle serrait sa blessure était complètement imprégnée de sang, d’un rouge vif et qui malheureusement ne cessait pas de saigner, la rendant de plus en plus livide.  

 

« Maya ! appela Ryô qui pendant ce temps essayait d’éponger la blessure.  

 

La jeune femme arriva et ouvrit grand les yeux, effrayée.  

 

« N’entrez pas ! » lui ordonna Ryô, de peur que quelqu’un les tenant en ligne de mire, puisse tirer une deuxième fois. « appelle une ambulance, vite ! Kaori a été blessée ! »  

 

« Mon dieu…. Mais c’est du sang ! »  

 

Maya s’éloigna en courant, les laissant seuls. Ryô caressa le visage cireux de Kaori qui rouvrit faiblement les yeux.  

 

« Je suis désolée, Ryô… je… »  

 

« Ne parle pas…ne dis pas que tu es désolée….tout est de ma faute… »  

 

Kaori esquissa un sourire puis s’évanouit.  

 

Ryô la crut morte et après toutes ces années, il pleura, hurlant toute sa rage dans un « NON ! » déchirant et angoissé.  

 

 

 


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