Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author(s): newxyz

Translator(s): lolka

Status: Completed

Series: City Hunter

Original story:

Un incrocio di sguardi, una scintilla

 

Total: 3 chapters

Published: 06-07-07

Last update: 08-07-07

 

Comments: 11 reviews

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General

 

Summary: "Huit années sont passées depuis le jour où j’ai rencontré l’homme de ma vie, mon plus grand amour, qui a duré trois heures, plus un été, plus le reste de ma vie." Fic très alternative !

 

Disclaimer: Les personnages de "un regard échangé, une étincelle" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Translation :: un regard échangé, une étincelle

 

Chapter 2 :: Chapitre 2

Published: 07-07-07 - Last update: 07-07-07

Comments: Comme quoi le latin bien que langue morte c'est très pratique pour traduire des textes italiens !!! le prochain et dernier chapitre ne sera peut etre pas pour tout de suite ... mais j'y planche ! Bizzzz

 


Chapter: 1 2 3


 

Il y avait, à cette époque, une très belle chanson intitulée "You give love a bad name", interprétée par Bon Jovi. Elle était tellement belle que je l'écoutais en boucle à tel point que ma famille n’en pouvait plus. Mais je continuais quand même à la mettre, parce que, si je fermais les yeux, tout en écoutant cette chanson, je revoyais le visage de Ryo.  

 

Avec Mick, tout allait mal. Ses examens lui prenaient tout son temps et c’était pareil pour moi. C’était devenu notre alibi. Notre relation prenait l’eau, rien de dramatique. A mon premier examen, j’avais obtenu 30. (NdT : En Italie, pays de l’auteur les examen des écoles supérieures sont notés sur 30 => elle a cartonné la petite Kaori !). Mais dans le même temps, Ryo, je l'avais perdu. Nous ne nous étions pas échangés ni nos numéros de téléphone, ni nos adresses. Rien.  

Juin et juillet sont passés, comme Los Angeles est une trop grande ville, pour retrouver Ryo, j’ai décidé de tenter ma chance au Japon.  

 

J’ai rapidement préparé la robe que je voulais porter durant le voyage, comme je étais seule à la maison, j’ai laissé un message à ma famille et je suis partie.  

 

 

Mon avion a atterri à l'aéroport de Tokyo le dernier jour de juillet et il devait y faire 37 degrés. J'avais un petit sac à dos avec deux tenues, trois chemises, ma robe rose (la même que je portais lorsque j'ai rencontré Ryo), trois jupes, un pull-over et un sac de couchage.  

 

Dans cette chaleur monstrueuse et dans la confusion qui régnait à l'aéroport, je cherchais mon amie Eriko qui m’avait promis qu’elle viendrait me chercher.  

 

A la place d'Eriko, je trouvais un type qui agitait une grande pancarte sur laquelle il y avait écrit "Kaori" et, lorsque je vins me présenter à lui, il me répondit :  

 

- Enchanté, je suis Hideyuki, un ami d'Eriko, elle est déjà partie.  

 

- comment ça partie ? lui dis-je.  

 

- elle est allée à Shinjuku si tu veux. Donc, voici les clés et l’adresse de la maison, ainsi tu pourras t’y reposer et, dès que tu le souhaiteras, repartir.  

 

- Comment ça l’adresse ? ! Et toi, où tu vas ?  

 

- Je pars, me lance-t-il. J'ai un vol dans moins d’une heure, mais ne t’inquiète pas : tu trouveras facilement la maison, en prenant un taxi. Maintenant, je me sauve. Au revoir et ravi d’avoir fait ta connaissance.  

 

Ainsi je me suis retrouvée toute seule au milieu de la frénésie de Tokyo et plus tard dans une très belle maison, où le silence régnait et presque complètement vide, les parquets en bois, une grande terrasse avec un bougainville violet, un immense lit à baldaquin avec une moustiquaire.  

 

J’étais toute seule à Tokyo, le ciel est un grand miroir et tout devait avoir une signification bien que je ne sache pas vraiment laquelle. Je me suis préparé du thé. J’ai regardé le soleil se couchait sur le bourdonnement urbain. J’ai alors pensé que, quelque part,dans cette ville, il y avait la maison de Ryo, j’ai cherché à me représenter son visage dans cette ville, ses cheveux rebelles couleur jais, ses yeux entrouverts comme lorsque nous avions fait l’amour, ce fameux jour, à Los Angeles. L'air du soir et ce silence en deviennent d’autant plus beaux : le ciel noir à l'horizon et, au-delà de l’obscurité, la trame de fils d'or des routes de Tokyo, les bazars, les cafés, le parfum des glycines qui étourdissent, le pont d’un Arc-en-ciel ayant illuminé, pendant un temps, qui s'étend à l’infini. J’étais seule et pourtant cela ne me faisait pas peur. Au contraire. C’était une merveilleuse sensation. J’étais pour la première fois actrice dans ma vie et je me sentais forte, présente à la bonne place, à ma place.  

 

Je mangeais des fruits et buvais du thé, je me glissais, dans la soirée, sous l'eau fraîche de la douche. Je me sentais nettoyée aussi bien en dedans qu’en dehors. Une fois séchée, la nuit installée était alors tiède, accueillante comme le lit immaculé qui sent la lavande et l'Orient.  

Comment retrouver Ryo, je n’en avais alors aucune idée. Cela m’a donné envie de rire et ensuite je me suis endormie.  

 

De très loin, dans le sommeil, un bruit me parvint. Comme un bruit de serrure que l’on tourne, et ensuite des bruits de pas. Des pas qui se rapprochaient. J’ai ouvert grand les yeux mais je ne voyais rien, je ne savais plus où j’étais, à l’intérieur d’un gouffre sombre comme dans un cauchemar, une maison inconnue, avec quelqu’un qui s’approchait de plus en plus de moi, qui traînait des pieds, avançant à tâtons. Mon cœur battait la chamade. J’étais parcourue de sueurs froides au point de vouloir crier.  

J’ai hurlé au moment où la lumière s’est allumée et même le monstre, debout, devant moi, se mit à crier, terrorisé, me faisant écho. Et, en fait, ce n’était pas un monstre mais une jeune femme comme moi. Lorsque j’ai cessé d’hurler, elle également à arrêter. Quand j’ai commencé à rire, elle s’y est mise aussi.  

 

Elle s’appelait Miki, originaire de Kyoto et il était 4 heures du matin. Miki a les cheveux bruns, une robe blanche. Elle était l’hôte d’Eriko depuis deux jours, elle n’avait pas eu connaissance de mon arrivée comme j’ignorais tout de sa présence.  

 

Notre frayeur ayant provoqué une forte montée d’adrénaline, tout sommeil nous avait quitté. Alors nous avons mis de l’eau à bouillir, et avons commencé à discuter.  

Elle est tombée amoureux de Tokyo, cela faisait trois ans qu’elle y séjournait. Elle me conseilla d’aller à Fukuoka, la préfecture de l'île de Kyushu.  

 

Kyushu : où il est très facile se perdre et, c’est en se perdant, que l’on trouve ce que l’on cherche. Laisser faire le destin et prendre le premier ferry qui y part. Le destin, me dis-je.  

 

Deux jours après, j’embarquais le matin à Osaka, seule, avec un billet aller simple, sur le premier ferry esquinté qui partait direct, sans escale, pour Fukuoka.  

 

 


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