Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: TOKRA

Beta-reader(s): Nodino

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 25-12-10

Ultimo aggiornamento: 08-04-11

 

Commenti: 20 reviews

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Romance

 

Riassunto: Un noel chez City Hunter ( suite de lovely valentine)

 

Disclaimer: Les personnages de "Lovely Christmas" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Lovely Christmas

 

Capitolo 3 :: Pauvre Ryo !

Pubblicato: 04-03-11 - Ultimo aggiornamento: 04-03-11

Commenti: Coucou !!!!!! Voilà un nouveau chapitre ! Merci à city pour ses corrections et surtout son aide précieuse sur ce chapitre qui m'a presque fait ressembler à Umi ! Merci à vous pour vos reviews ! Bonne lecture à tous !

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

Quelques minutes plus tard, se rappelant que Ryo devait jouer le rôle du père Noël, Kaori se lança à sa recherche. Elle s'attendait au pire en pénétrant dans la cour et elle ne fut pas déçue : les trois compères, Yuki, Arima et Ryo, n’avaient pas trouvé meilleur amusement que de recouvrir les voitures des bénévoles de papier toilette, comme au bon vieux temps d'Halloween. Tous les véhicules, à l’exception de la Mini, avaient disparu sous des bandelettes blanches à petites fleurs roses, agrémentant l'espace du parking d’une atmosphère printanière. De vrais gamins ! se désespéra Kaori, avant d'agripper Ryo par la manche et de l’entrainer à sa suite.  

 

A regret, Ryo quitta ses acolytes et suivit sa moitié, un peu malgré lui, jusqu’à une pièce isolée. Quand elle referma la porte derrière eux, il la plaqua aussitôt contre la porte et l’embrassa tendrement. Après tout, si Kaori insistait pour le récompenser d'avoir ramené les enfants, il ne fallait pas la décevoir. Goûtant les lèvres de sa compagne, il aurait bien poursuivi un peu plus ce moment, mais Kaori le repoussa brusquement et s’éloigna de lui. Tout d'abord déboussolé de rencontrer le froid alors qu'il s'attendait au chaud, il comprit vite pourquoi quand elle lui tendit un costume rouge et blanc.  

 

Comprenant qu’il ne pourrait y échapper, il bougonna pour la forme mais commença quand même à enfiler le déguisement. Pendant que Kaori l’aidait pour le rembourrage, Ryo en profita pour lui caresser les fesses, ce qui lui valut une légère tape sur le dos de sa main ainsi que des yeux pleins de courroux, et le dissuada de continuer.  

Il se fit donc sage et la laissa lui fignoler une silhouette ventripotente à souhait, puis il s'assit pour qu'elle puisse lui mettre sa perruque et sa barbe. Mais pour Ryo, rester sérieux plus de trois minutes était vraiment impossible, et il se saisit de sa compagne pour la faire basculer sur ses genoux. Adoptant une voix grave il lui demanda :  

 

- Dis-moi Kaori as-tu été sage cette année ?  

 

La jeune femme serait bien entrée dans son jeu, mais là, elle savait que les enfants attendaient avec impatience l’arrivée du Père Noël et elle ne voulait pas les faire attendre. Elle le connaissait par cœur, si elle se laissait aller au badinage dans cette pièce isolée, ils n'en ressortiraient pas avant un bon bout de temps ! Ryo allait être déçu, c'était certain, mais elle savait comment faire pour le mener par le bout du nez. Elle lui déposa donc un léger baiser sur les lèvres, se releva et lui décocha un clin d'œil des plus mutins, avant de lui répondre d'un ton suave :  

 

- Oui j’ai été très sage, et si toi tu es bien sage aussi, tu auras une très belle récompense tout à l’heure. Alors maintenant tu vas vite aller rejoindre ces enfants et faire que ce Noël soit le plus beau Noël de leur vie.  

 

Ryo déglutit en regardant sa femme. Il comprenait très bien ce qu’elle voulait dire par récompense, et ce programme lui plaisait grandement. Il avait hâte de rentrer chez lui et, pour cela, d'effectuer sa prestation. Ensuite, ils pourraient s'éclipser discrètement, sans qu'on remarque réellement leur absence...  

Adoptant d’office l’adage « Plus vite fini, plus vite parti », il se leva d’un bond.  

 

- Alors allons-y ! s'exclama-t-il en concluant d'un tonitruant « Oh Oh Oh ! », avant de se diriger vers la porte et de l'ouvrir en grand. Quelle ne fut pas alors sa surprise en se retrouvant nez à nez avec ses compagnons de jeu, qui le regardaient avec des yeux ronds.  

 

- Oui les garçons c’est bien le père Noël ! fit Kaori, pour les sortir de leur stupeur.  

 

Les yeux des garçons, d’abord écarquillés, se mirent ensuite à pétiller, et ils éclatèrent ensemble de rire.  

Arima, reprenant son souffle le premier, s’approcha de Ryo et déclara :  

 

- Pfff le Père Noël ! A qui tu veux faire croire ça ??? Tu oublies que nous sommes des hommes, on est trop vieux pour y croire ! Je sais bien que c’est Ryo ! Tu veux une preuve ?  

 

Et sans leur laisser le temps de réagir, Arima saisit la fausse barbe, tira dessus et la lâcha brusquement, faisant claquer l'élastique sur les joues de Ryo et lui arrachant un cri de douleur.  

Très contents de leur petite blague, les deux garnements prirent aussitôt la fuite sans demander leur reste, histoire de ne pas subir les foudres du nettoyeur qui se frottait les joues en sautillant sur place.  

 

Kaori, sans aucune pitié pour lui, remit en riant la barbe en place et attrapa Ryo par le bras, pour l’inciter à aller retrouver les enfants.  

 

Ryo bougonnait en marchant et continuait à se frotter le menton et ses joues douloureux. Il n'était plus très sûr d'avoir envie de jouer au Père Noël, mais il suivit quand même Kaori, sachant très bien qu’elle serait capable de l’assommer s’il décidait de déclarer forfait. Mais rien ne l'empêchait de marmonner dans sa barbe et il ne s'en priva pas :  

 

- Ne perdent rien pour attendre ces deux-là... Je vais les priver de cadeaux tiens ! Après tout, j'ai le droit, c'est moi le Père Noël !  

 

Mais un regard courroucé de sa chère et tendre lui fit comprendre qu'il avait parlé trop fort. En la regardant, il comprit que si les garçons n’avaient pas de cadeaux, lui non plus n’aurait rien ! Il se fendit alors d'un grand sourire :  

 

- Non mais je rigolais hein kao... Oh Oh Oh, des cadeaux pour tout le monde ! Ah ah... Euh non... Oh Oh Oh !  

 

Et c'est un Père Noël tout piteux qui arriva dans la salle principale. Là, il fut aussitôt accueilli par les cris joyeux des enfants qui se précipitèrent sur lui. Il n’y avait aucun doute, le père Noël avait toujours autant de succès auprès des enfants. Sauf que là, en voyant arriver la masse surexcitée de ceux qui couraient vers lui, il se demanda une seconde s'il allait survivre à cette charge héroïque. Avisant le lustre au-dessus de sa tête, son cerveau de nettoyeur calcula qu'en s'y accrochant et en s'en servant de balancier, il pourrait atteindre la fenêtre du mur en face. De là, il n'aurait plus qu'à briser une fenêtre pour se sauver le plus loin possible de ces sauvages à courtes pattes. Et tant pis si cela paraissait incongru que le Père Noël joue les Indiana Jones, il était vraiment trop jeune pour mourir ! Mais, alors qu'il pliait les genoux pour amorcer son saut, le nuage de poussière qui accompagnait la cavalcade des enfants s'évapora subitement, et il n'eut plus devant lui que des enfants tout intimidés et impressionnés de rencontrer ce personnage si mythique.  

 

Une petite main qui tirait sur son costume le força à baisser la tête, et il croisa alors le regard timide d'Ayumi.  

 

- Dis, c’est bien toi le Père Noël ? demanda en rougissant la fillette hésitante.  

 

- Mais bien sûr mon enfant ! répondit Ryo, en modifiant sa voix comme il savait si bien le faire.  

 

Le visage de la petite Ayumi s’éclaira alors d’un sourire lumineux, et elle se jeta sur lui pour enserrer son ventre rembourré de ses petits bras.  

 

_Alors merci, merci beaucoup Père Noël !! s’écria-t-elle.  

 

_Oh mais de rien mon enfant, bredouilla Ryo, un peu surpris, je suis content d’être là aussi ! Mais dis-moi, je suis sûr que tu as été très sage cette année !  

 

- Oui Père Noël ! Très sage ! affirma l’enfant.  

 

- Alors voilà pour toi ! dit Ryo en prenant un paquet qu’un bénévole déguisé en lutin lui avait tendu.  

 

La petite fille prit le paquet, regarda Ryo avec de grands yeux étonnée, puis elle le remercia d’une toute petite voix, avant de partir, fière d’avoir été la première à recevoir un cadeau du Père Noël. Le sourire aux lèvres et les yeux brillants, elle se dirigea vers Eriko et lui tendit le paquet en disant :  

 

- Tiens ! C’est pour le bébé !  

 

- Mais non ma puce ! répondit la jeune femme en souriant. C’est à toi que le Père Noël a fait ce cadeau ! Il en apportera un à ton petit frère ou ta petite sœur l’année prochaine !  

 

Ayumi la regarda, un peu gênée, et lui dit :  

 

- Ben moi j’ai déjà eu ce que j’avais demandé… Je lui avais demandé un papa et une maman… Et je comprends pas pourquoi il m’a donné un autre cadeau en plus…  

 

Eriko lui caressa tendrement les cheveux avant de lui répondre :  

 

- Parce que tu es une très gentille petite fille et que tu as bien mérité plusieurs cadeaux ! Alors maintenant, montre-moi ce qu’il t’a apporté !  

 

Elle s’extasia ensuite devant la poupée qu’Ayumi avait reçue et commença à jouer avec elle à habiller le poupon pour qu’il n’attrape pas froid.  

 

Pendant ce temps-là, un bénévole avait installé Ryo sur un grand fauteuil et celui-ci continuait la distribution des paquets, glissant un mot gentil ou caressant les boucles folles de certains petits. Il prenait vraiment beaucoup de plaisir à jouer son rôle ; voir autant de joie dans les yeux de ces enfants qui avaient souffert lui faisait découvrir Noël sous un autre angle.  

 

Puis vint le moment où Arima et Yuki se présentèrent devant lui. Il voyait bien à la lueur malicieuse qui brillait dans leurs yeux qu’ils étaient à la recherche d'une nouvelle bêtise… ou d’un tour à lui jouer peut-être ? Qu'ils essaient… se dit-il, et je ne leur offre qu'un bout de charbon. Mais en les voyant s'approcher de lui, il ne put s'empêcher de se rappeler la première fois qu'il les avait rencontrés. Ils lui avaient alors étrangement rappelé l'enfant balloté par le destin qu'il avait lui même été. Ils avaient bien changé depuis. Ils avaient grandi et muri, mais maintenant qu'ils avaient quelqu'un sur qui compter, ils allaient pouvoir garder encore un peu leur âme d'enfant. Et ça, c'était une grande force, alors tant pis si cela se faisait à ses dépens ! Mais quand il les vit loucher sur sa barbe, il leur lança un regard d'avertissement : il y avait bien trop de petits autour d'eux pour s'amuser à révéler qui se cachait sous sa barbe ! Leur regard changea alors du tout au tout, et ils sourirent en regardant Ayumi, qui deviendrait bientôt leur petite sœur. Ils avaient fait le serment d'être des héros, de protéger ceux qu'ils aimaient. Ils hochèrent alors la tête et s'approchèrent de lui avec le plus grand sérieux. Il leur tendit leurs paquets et, avec un clin d'œil complice, leur murmura de l'attendre pour se servir de ce qu'il y avait dedans.  

 

Alors que les deux garçons découvraient en riant les boites de farces et attrapes que Ryo avait spécialement choisies pour eux, celui-ci, accompagné de Kaori retourna dans la petite pièce pour ôter le déguisement, beaucoup trop chaud à son gout.  

 

Il en profita pour observer son reflet dans un miroir qui se trouvait là : ses cheveux et son visage étaient en sueur, et il avait surtout une magnifique balafre rouge sur la joue ! Il avait beau frotter, la marque ne disparaissait pas. Ces garnements l’avaient défiguré ! Lui, l’homme le plus séduisant de toute la planète n’était plus que l’ombre de lui-même ! A cause d’un geste stupide, l’étalon de Shinjuku allait ressembler à Quasimodo ! Il le savait bien qu'il aurait dû les priver de cadeaux et garder les farces pour lui tout seul !  

 

Comprenant la détresse de son homme et un peu amusée, Kaori s’approcha de lui et, telle une mère consolant son petit, elle déposa de tendres baisers sur la marque, comme pour l’effacer. Repensant à son comportement et à la gentillesse dont il avait fait preuve durant toute la soirée elle lui murmura :  

 

- Je sais que je te l'ai déjà dit, mais j’adore te voir avec tous ces enfants ! J’ai l’impression qu’ils t’apaisent.  

 

_Oui, ben crois-moi, je suis loin d’être apaisé avec cette horrible balafre sur la joue ! grogna-t-il d’abord, avant d’ajouter : Oui, bon Ok, t’as raison, je me sens différent avec eux, plus en paix avec mes souvenirs… Ils m’apportent énormément…  

 

 

Kaori prit une profonde inspiration et planta son regard dans celui de son partenaire. Elle savait que c’était le moment idéal pour tout lui dire. Ils étaient seuls, le sujet avait été mis sur la table et Ryo venait d’admettre son affection pour les enfants, c’était maintenant ou jamais !  

 

-Ryo, je…  

 

Mais on frappa à la porte, l’empêchant de terminer.  

 

- Excusez-moi, mais Eriko se sent fatiguée, on va rentrer ! dit Shimei à travers la porte.  

 

- On arrive ! répondit Ryo.  

 

Une fois que Shimei se fut éloigné, le nettoyeur demanda à sa moitié :  

 

- Qu’est-ce que tu voulais me dire Kaori ?  

 

- Rien... rien d’urgent… bredouilla la jeune femme.  

 

- Bien, dans ce cas, allons les retrouver.  

 

Prenant sa femme par la taille, ils se rendirent dans la pièce principale pour rejoindre leurs amis.  

 

Kaori étant également fatiguée et Ryo très pressé de rentrer chez eux, ils décidèrent de prendre également congé des enfants. Tant pis pour les farces et attrapes, Ryo trouverait bien un moment pour revenir les utiliser avec ses deux compères.  

 

Arima, Yuki et Ayumi eurent beaucoup de mal à laisser partir Eriko et Shimei, mais à force de câlins et de baisers, et surtout avec la promesse de revenir les chercher bientôt, les trois enfants consentirent enfin à leur départ. Mais, quand tout ce petit monde arriva dans la cour, Ryo poussa un hurlement et se précipita vers sa Mini.  

 

En effet, son précieux véhicule avait été entièrement recouvert de bandes de papier toilette. Même les roues n’avaient pas été épargnées. Il y en avait partout ! Plus un seul centimètre carré de carrosserie n’était visible ! Heureusement que Ryo savait exactement où elle était garée, sinon il ne l’aurait pas reconnue ! Ce n’était plus une voiture, c’était devenu une véritable momie, et il avait l’impression d’être dans un film d’horreur ! Comment les enfants avaient-ils pu faire une chose pareille ? Comment avaient-ils pu oser s’en prendre à SA voiture !  

 

Il lança un regard courroucé en direction des deux jeunes garçons qui s’exclamèrent d’une seule voix :  

 

- On y est pour rien !  

 

Le nettoyeur comprit en les regardant qu’ils disaient la vérité. Mais dans ce cas qui pouvait être à l’origine de ce scandale ? Son instinct de fin limier était sur le qui-vive et il cherchait un indice qui lui indiquerait le coupable. Alors qu’il regardait soupçonneusement toutes les personnes présentes dans la cour, un léger bruit, comme un tintement de grelot se fit entendre. Il secoua la tête, pensant avoir rêvé puis, avec une précision digne d’un chirurgien, il commença à ôter une à une les bandelettes recouvrant la Mini. Il y en avait partout, même à l’intérieur, sur les fauteuils, le volant et … le levier de vitesses ! Quelle infamie ! Certes, le papier était différent de celui qu’il avait utilisé plus tôt dans la soirée, il avait une triple épaisseur molletonnée et il sentait bon le parfum des sous-bois, mais l’affront restait le même, sa voiture avait été souillée… Et peut-être même abimée !! A cette pensée, il fut pris d’un frisson d’effroi. Il caressa la carrosserie de son précieux bolide, cherchant à trouver une hypothétique rayure, et même les pneus eurent droit à une inspection minutieuse. Il fit le tour de la voiture à plat-ventre sur le sol et sortit de sa poche une lampe de poche, prêt à traquer la moindre bosse anormale. Mais il constata qu’il y avait plus de peur que de mal et qu’il n’y avait finalement aucune marque suspecte, à peine un peu de terre desséchée sur le pare-choc. Il prit un chiffon doux et commença à effacer la trace, faisant bien attention à agir avec douceur. Finalement, la voiture n’avait subi aucun dégât et il poussa un ouf de soulagement, une petite goutte de sueur lui perlant sur la tempe.  

 

Kaori se demandait si elle devait plutôt rire ou être consternée devant une telle réaction. Comment cet ancien tueur, ce nettoyeur craint par tout le milieu, pouvait-il pratiquement pleurer devant une voiture recouverte de papier toilette ? Mais les rires des autres spectateurs étant vraiment contagieux, elle opta pour se joindre à eux, tandis que Ryo bougonnait devant si peu de compassion.  

 

 

Après quelques dernières embrassades, Yuki et Arima se rapprochèrent d’Ayumi, et tous les trois firent de grands signes d’adieux aux deux couples qui rejoignirent leurs véhicules et disparurent dans la nuit.  

 

Alors que tout le monde rentrait dans l’orphelinat, un vieil homme regardait en direction du bâtiment, le sourire aux lèvres et un petit rouleau fleurant bon les sous-bois à la main. Puis, sachant qu’on l’attendait ailleurs, il quitta son poste d’observation et s’éloigna tout en sifflotant.  

 

 

 

 


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