Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: TOKRA

Beta-reader(s): Nodino

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 25-12-10

Ultimo aggiornamento: 08-04-11

 

Commenti: 20 reviews

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Romance

 

Riassunto: Un noel chez City Hunter ( suite de lovely valentine)

 

Disclaimer: Les personnages de "Lovely Christmas" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Lovely Christmas

 

Capitolo 4 :: Au pied du sapin

Pubblicato: 08-04-11 - Ultimo aggiornamento: 08-04-11

Commenti: Coucou !!! Je vous remercie pour vos reviews ! Ceci est le dernier chapitre de cette saga Lovely... J'espère que vous prendrez autant de plaisir à lire ce chapitre que moi j'ai eu à l'écrire. Je voulais remercier City pour toutes ses corrections et je voulais lui dédicacer ce chapitre ! Merci la miss pour tout ce que tu as apporté à cette fic ! Bonne lecture à tous !

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

Dès qu’ils furent arrivés à l’appartement, Ryo se dirigea vers leur chambre, tandis que Kaori s’approchait du sapin pour allumer les guirlandes électriques. Les jeux de lumière illuminèrent la pièce, lui donnant un côté chaleureux et festif, tout comme l’avait été la soirée à l’orphelinat.  

 

La jeune femme regarda en souriant les cadeaux au pied du sapin. Elle reconnaissait très bien ceux qu’elle avait déposés avant de partir. Ils étaient recouverts de papier coloré et joliment agrémentés d'un ruban doré formant de légères frisures aériennes. A coté des siens, il y en avait d’autres, et on devinait que celui qui les avait emballés avait dû souffrir pour y arriver. L'emballage était une sorte de patchwork maladroit, réalisé à partir de plusieurs papiers différents, et le rouleau entier de scotch avait dû y passer. A n’en pas douter, c'était Ryo qui les avait mis là. Mais malgré l’allure effroyable des paquets, Kaori n’avait pas envie de rire. Lui pour qui ces fêtes de fin d’années ne signifiaient rien avait fait cet effort pour elle, l’effort de célébrer un vrai Noël dans les règles de l’art, et elle en était touchée plus qu’elle ne saurait le dire.  

 

Emue, elle pensa au prochain Noël : Ryo et elle au pied d’un sapin, s’occupant avec tendresse de leur enfant. Mais soudain, la joie laissa place au doute. Et si Ryo ne voulait pas de cet enfant ? Serait-elle condamnée à le quitter ? A cet instant, s’éloigner de son partenaire lui semblait chose impossible… Mais elle ne voulait pas non plus se séparer du fruit de leurs amours. La situation lui semblait totalement bloquée et elle savait qu’il n’existait qu’une seule solution : il fallait qu’elle lui en parle… Mais y arriverait-elle ?  

Totalement bouleversée, elle posa la main sur son ventre, espérant puiser dans cette petite vie qui grandissait en elle la force d'annoncer sa grossesse à Ryo.  

 

Un paquet secoué devant ses yeux lui fit reprendre pied avec la réalité.  

 

- On ouvre nos cadeaux ? demanda Ryo.  

 

- D’accord, répondit la jeune femme, avec un petit sourire forcé. Finalement, ce n’était peut-être pas le meilleur moment… Elle lui en parlerait plus tard.  

 

S’installant au pied du sapin, les deux partenaires ouvrirent leurs paquets. Ryo caressa le cuir de son nouveau holster avec le regard d’un connaisseur et prit un air dépité devant le livre que contenait le paquet suivant. Franchement, il ne voyait pas ce qu’un manuel sur les bonnes manières pourrait bien lui apporter, il était parfait tel qu’il était ! Mais alors qu’il s’apprêtait à maugréer, il découvrit en le feuilletant qu’il s’agissait en réalité d’un magnifique recueil d’estampes érotiques, dont Kaori avait changé la couverture. Voilà qui expliquait pourquoi elle riait sous cape depuis qu’il avait découvert son cadeau. Il n’y avait pas à dire, cette femme était vraiment faite pour lui !  

 

Kaori, quant à elle, rosit devant l’ensemble de dentelles qu’il lui avait offert. Il n’y avait que Ryo pour lui faire des cadeaux aussi personnels. Encore un de plus qu’elle n’oserait jamais montrer à leurs amis… Mais Ryo s'était rattrapé en lui offrant également une magnifique parure en or blanc, qu’elle s’empressa de passer. Le collier étant un ras du cou, elle peinait à fermer l'attache, alors elle lui demanda en souriant :  

 

- Tu peux m’aider ?  

 

- Avec joie ! répondit l’homme avec tendresse.  

 

Avec une précision et une célérité dignes de son statut de nettoyeur, il parvint rapidement à fixer l’attache et, d’un doigt délicat, lui caressa la nuque avant de lui déposer un léger baiser dans le cou.  

 

- Merci Ryo, chuchota Kaori en frissonnant.  

 

- Mais de rien ! Si tu as besoin de moi pour passer… ou même retirer l’autre cadeau… je me ferais un plaisir de t’aider…  

 

- Euh… ça ira… répondit Kaori en le repoussant gentiment.  

 

Ce n’était pas qu’elle n’avait pas envie de céder à la bagatelle, mais elle avait quelque chose à lui dire avant, quelque chose d'important. Si elle se laissait aller, elle savait qu’elle ne le ferait pas ce soir et qu’elle n’en aurait peut-être jamais plus le courage. Elle venait de prendre sa décision, elle ne voulait plus attendre…  

 

- Ryo, je… tenta-t-elle.  

 

Mais il ne la laissa pas terminer.  

 

- Tiens, il te reste encore ce paquet à ouvrir ! lui dit-il en lui tendant un cadeau.  

 

- Plus tard... je dois te dire quelque chose d’important avant !  

 

- Non Kaori ! insista le nettoyeur avec impatience. Ouvre-le avant !  

 

Kaori fut étonnée du ton qu’il venait d’employer. Cela faisait bien longtemps qu’il ne lui avait pas parlé de cette façon-là. Comment un simple paquet pouvait-il avoir autant d’importance ?  

 

Ryo comprit la raison de la stupeur de la jeune femme et reprit avec plus de douceur :  

 

- Ouvre-le… Je veux que tu l’ouvres… avant…  

 

Surprise aussi parce qu'elle n'avait pas souvenir d'avoir vu ce paquet au pied du sapin, Kaori se demandait ce qu'il pouvait bien contenir. De taille raisonnable, il était aussi plutôt léger… Qu'avait-il bien pu lui acheter ?  

 

Un peu fébrile, elle retira l’emballage et une petite boîte rectangulaire apparut. Avec une légère impatience, elle l’ouvrit et se retrouva face à un papier de soie. Décidément, Ryo voulait vraiment faire durer les choses… D’une main délicate, elle souleva le papier et se demanda si elle n’était pas en train de rêver quand elle découvrit ce qui se cachait en-dessous.  

 

Stupéfaite, elle saisit le présent et, laissant tomber la boîte par terre, elle se retourna brusquement vers Ryo en le tenant à bout de bras.  

 

- Qu’est-ce que c’est que ça !? demanda-t-elle, visiblement troublée parce qu’elle tenait entre les mains.  

- Ben tu le sais bien Sugar… Enfin j’espère… Parce que sinon… Je ne sais pas comment tu vas faire… répondit le nettoyeur, amusé par la réaction de sa femme.  

 

Médusée par les paroles de Ryo, Kaori ne savait plus quoi penser. C’est d’une voix mal assurée qu'elle affirma :  

 

- C’est… c’est… une grenouillère… Mais pourquoi tu as acheté ça ? demanda la jeune femme en fixant le petit vêtement.  

 

- Je te le répète encore une fois, tu sais très bien pourquoi… Sinon il va falloir que je t’apprenne quelque chose… éluda-t-il en s'avançant vers elle.  

 

Devant le mutisme de la jeune femme, il passa derrière elle et la prit dans ses bras avant de poursuivre :  

 

- Madame Saeba… J’ai l’honneur de vous annoncer que vous êtes enceinte…  

 

Kaori sursauta en entendant cette phrase et elle s'éloigna brusquement.  

 

- Mais… mais… Comment ??? bredouilla-t-elle.  

 

Un sourire illumina le visage de Ryo qui se rapprocha d’elle à nouveau. La prenant une nouvelle fois dans ses bras il lui susurra à l’oreille :  

 

- Tu veux que je te montre ? Ce n’est pas bien compliqué… On a commencé comme ça, puis on a continué comme ça…  

 

Joignant le geste à la parole, les mains de Ryo couraient sur le corps de Kaori, qui brusquement le repoussa.  

 

- Non Ryo ! Je veux savoir comment tu le sais… Comment sais-tu que je suis enceinte ?  

 

La fin de la phrase de Kaori se termina dans un murmure. Comment se pouvait-il que Ryo soit au courant de son état avant même qu'elle ne l'en informe ? Elle n'en revenait pas.  

 

- Mais enfin Sugar, tu oublies à qui tu as affaire. Et puis il faudrait être aveugle pour ne pas le voir… Je connais ton corps dans le moindre de ses détails… Comment aurais-je pu ne pas remarquer ce petit ventre qui s’arrondissait jour après jour… J’aurais pu croire que c’était parce que tu mangeais trop, certes, mais autre chose m’a fait comprendre que ce n’était pas le cas…  

 

La grenouillère toujours entre les mains, Kaori les posa sur son ventre… C’était vrai que ces derniers temps, il n’était pas aussi plat que d’habitude, mais ce n’était quand même pas si flagrant…  

 

- Quelle autre chose ? demanda-t-elle.  

 

Ryo se glissa derrière elle et emprisonna dans ses mains de douces rondeurs qu’il caressa avec tendresse.  

 

- Tes seins ! murmura-t-il à son oreille. Ils n’ont jamais été aussi sensibles… Et puis… Ce n’est pas pour me déplaire… Ils sont beaucoup plus volumineux…  

 

Un liquide humide glissant sur son épaule fit réagir la jeune femme, et elle se retourna brusquement. Ebahie, elle découvrit alors Ryo en train de lui baver littéralement dessus, ce qui lui déclencha une énorme bouffée de colère : elle détestait quand il jouait les pervers avec elle ! Empoignant une massue, à la taille raisonnable quand même à cause de son état, elle s’apprêtait à l’assommer pour le punir de son comportement quand le téléphone sonna, l’arrêtant brusquement dans son élan.  

 

Réalisant qu’à cette heure-ci il y avait de grandes chances pour que ce soit une urgence, elle retrouva instantanément son professionnalisme et lâcha sa massue. Elle attrapa le téléphone et, une seconde plus tard, se tourna vers Ryo, visiblement surprise...  

 

 

- C’est pour toi !  

 

Le nettoyeur arriva derrière sa femme et se saisit du combiné. Il en profita pour l’enlacer afin qu’elle ne s’éloigne pas, ce qui lui permit d'entendre ce que disait l’interlocuteur au bout du fil.  

 

- Ryo !! Ayumi ne croit pas ce qu’on a fait ! Dis-lui ! Dis-lui comment on a fait fuir les méchants ce soir ! Dis-lui que nous sommes des héros ! s’exclamait Arima.  

 

Devant le regard interrogateur de sa femme, Ryo tenta de garder son sérieux et répondit doctement à l’enfant surexcité :  

 

- Je t’ai déjà dit qu’un héros se faisait surtout remarquer dans la vie de tous les jours… Ce que vous avez fait ce soir était vraiment courageux, mais c’est en vous occupant d’Ayumi et des autres enfants que vous serez de vrais héros… Et maintenant il est tard. Alors les héros que vous êtes, allez mettre tous les petits au lit et rejoignez votre chambre pour dormir !  

 

- Non non, attends Ryo… Raconte à Ayumi comment Yûgo s’est fait pipi dessus……. Et comment…  

 

- Demain... Promis, je le ferai demain, à condition que vous alliez vous coucher immédiatement !  

 

- D’accord… Si tu le promets, on te croit. Bonne nuit Ryo. Au fait… tu avais raison… Eriko veut bien de nous… T’auras pas besoin de nous accueillir chez toi !  

 

Kaori, qui n’avait rien perdu de cette conversation, attendit patiemment que Ryo eut reposé le combiné pour l'assaillir de questions sur ce qui s’était passé pendant qu'ils se trouvaient à l'extérieur de l'orphelinat.  

 

Ryo lui raconta alors comment les garçons lui avaient faussé compagnie, comment ils avaient sauvé Yûgo des griffes des loubards, avant qu’il ne prenne la poudre d’escampette sans demander son reste, et comment il leur avait promis de les accueillir chez eux si jamais Eriko avait changé d’avis concernant l’adoption. Il n’était pas inquiet, car il savait qu’il s’agissait d’un malentendu, mais il l’aurait fait car il tenait toujours ses promesses.  

 

Puis, décidant qu’il était temps pour eux de revenir à un sujet beaucoup plus intéressant, il lui dit sur un ton confidentiel.  

 

- Et si on l’appelait Yûgo ?  

 

- Mais de qui tu parles ?! s’exclama Kaori, encore toute étourdie à l’idée que Ryo aurait accepté de prendre trois enfants de plus chez eux... Dire qu’elle avait eu peur qu’il n’en accepte même pas un !  

 

- Ben de notre enfant ! répondit Ryo en posant ses mains sur le ventre de sa douce. Il va bien falloir lui donner un nom…  

 

Comprenant à cet instant que ses craintes étaient totalement infondées, que Ryo acceptait complètement sa grossesse, Kaori jugea inutile de se mettre en colère pour ça et décida, au contraire, d’entrer dans son jeu.  

 

- Tout mais pas Yûgo… Que penserais-tu plutôt de Mick ?  

 

- Quoi !? s’étrangla presque le nettoyeur, tu veux appeler notre enfant comme ce clown de bas étage ?  

 

Kaori, amusée par la réaction de son homme, poursuivit sur sa lancée :  

 

- Hummm et Falcon ? Ce serait un nom parfait pour notre bébé…  

 

- Plutôt mourir ! s’écria Ryo, catastrophé par les choix de Kaori... Que penses-tu de Sai ? proposa-t-il en redevenant sérieux, ça veut dire « Encore », c’est un joli nom tu ne trouves pas ? Parce que j’ai très envie d’en avoir encore…  

 

- Mais de quoi tu parles Ryo ? demanda Kaori qui ne comprenait plus rien aux propos de son mari.  

 

- Ben des enfants… Après celui-là, j’en voudrai encore…. Alors quoi de mieux que le prénom de Sai pour notre premier enfant…  

 

- Et si c’était une fille ! Tu y as pensé ?  

 

- Mais je ne peux avoir qu’un fils ! Un fils digne de l’étalon de Shinjuku !  

 

Devant l'air outragé de l'étalon, Kaori ne put s'empêcher d'éclater de rire.  

 

- Tu sais que tu es un idiot ? Mais c’est comme ça que je t’aime… finit-elle dans un murmure, alors que le rouge lui montait aux joues.  

 

Ryo plongea son regard dans le sien en lui disant :  

 

- Je sais que tout ne sera pas facile mais je sais qu’on y arrivera… Je te l’ai déjà dit : Je serais prêt à tout pour celle que j’aime… Et maintenant je peux enfin dire que je serais prêt à tout pour ceux que j’aime…  

 

Debout dans le salon, ils se regardaient tendrement. Entre eux il n'y avait plus maintenant besoin de mots. Ryo avait dit tout ce qu'il fallait pour sceller leur nouvel avenir.  

 

Dans le silence de la nuit, le petit bruit de grelot qui se fit alors entendre ne pouvait passer inaperçu. Surpris, Ryo et Kaori se tournèrent en direction de la fenêtre, mais ils ne virent personne. Alors qu’ils restaient en alerte pour voir si cet étrange petit bruit revenait, le regard de Kaori fut attiré par un paquet au pied du sapin… Elle en fut étonnée, car elle ne l’avait pas aperçu plus tôt. Chose étrange, elle se sentait attirée par ce petit paquet comme par un aimant. Elle se défit donc des bras de Ryo pour le prendre et le déballer.  

 

Bien qu'il ne le montra pas, Ryo était lui aussi intrigué… Il ne se rappelait pas non plus avoir vu cette boîte quand il avait placé ses cadeaux et se demandait comment elle avait bien pu arriver là.  

 

Sur la boîte étaient inscrits leurs deux prénoms. Kaori en souleva le couvercle et elle resta stupéfaite en découvrant, posées sur de la ouate, deux paires de petits chaussons : l’une bleue et l’autre rose.  

 

Le couple de nettoyeurs fixait cet étrange présent quand, cette fois, ils furent certains d’avoir aperçu une ombre à la fenêtre. Comme un seul homme, ils s’y rendirent en courant, Ryo l’arme au poing, pour constater finalement que l’endroit était vierge de tout importun.  

 

 

En même temps ils ne connaissaient personne qui serait assez stupide ou téméraire pour se trouver sur leur balcon en ce jour, au risque de passer un très mauvais réveillon. Ne sentant définitivement aucune présence ni aucune aura dangereuse alentour, ils revinrent dans le salon et s’enlacèrent de nouveau. Jetant un dernier regard sur les deux paires de chaussons que Kaori tenait encore à la main, Ryo haussa les épaules en signe d'abandon, renonçant à comprendre. Après tout, cette nuit était un peu spéciale alors pourquoi pas ? Il plongea son regard dans celui de sa douce, qui lui souriait tendrement, et se pencha pour poser ses lèvres sur les siennes. Et alors que le couple s’embrassait devant la baie vitrée, des gens du voisinage racontèrent à qui voulait l’entendre qu’ils avaient entendu résonner un rire reconnaissable entre mille, et certains jurèrent même avoir vu passer un traîneau devant la pleine lune de cette nuit de Noël. Mais personne ne voulut jamais les croire…  

 

 

 

 

 


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