Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 17 capitoli

Pubblicato: 14-02-19

Ultimo aggiornamento: 06-03-19

 

Commenti: 29 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: NC-17 Ryo et Kaori doivent accomplir une nouvelle mission pour Saeko, aux conséquences imprévues...

 

Disclaimer: Les personnages de "Dans le brouillard" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Dans le brouillard

 

Capitolo 9 :: chapitre 9

Pubblicato: 26-02-19 - Ultimo aggiornamento: 26-02-19

Commenti: Bonjour, nouveau chapitre en ligne. Un peu de douceur après la douleur. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 9  

 

Kaori se préparait en écoutant le vent d’octobre faire bruisser les feuilles des arbres dehors. Elle se sentait sereine malgré la situation. Ses amies étaient bien plus fébriles qu’elle. Elle attacha ses boucles d’oreille, lissa sa robe, s’observa sous toutes les coutures et sourit, satisfaite de son apparence. Prête largement avant l’heure, elle se mit devant la fenêtre et observa la nature, se remémorant les dernières semaines.  

 

Ryo avait encore dû passer quelques jours à la clinique et avait pu en sortir quand plus aucun symptôme n’apparut. Le Professeur avait décrété le sevrage terminer. Ils avaient soufflé tous deux et étaient rentrés chez eux, heureux, soulagés. Deux jours plus tard, Saeko était passée les voir et les avait débriefés sur la mission. Ils avaient réussi à faire tomber des têtes et les répercussions continuaient à se faire ressentir. Deux des dix victimes officielles de la drogue avaient survécu au sevrage et étaient surveillées à l’hôpital. Elle leur remit leur rémunération sous forme d’un chèque, ce qui fit sourire Kaori. Ils avaient ensuite parlé de tout et de rien et ce n’est qu’au moment de son départ que Ryo avait osé lui poser la question qui le tarabustait depuis des jours : pouvait-elle le rendre vivant ? Elle l’avait fait mariner un peu puis, s’en voulant de le torturer ainsi après toute l’aide qu’il lui avait apportée, lui avait dit que oui, elle lui fournirait une existence légale en toute sécurité.  

 

Trois jours plus tard, lesdits papiers étaient arrivés et Saeko l’informa qu’un malencontreux incident informatique avait eu lieu, effaçant son dossier. Il ne restait qu’un dossier papier qui s’était comme par hasard égaré dans son coffre-fort personnel. Il lui sourit reconnaissant et la remercia. Le soir même, il avait emmené Kaori sur le toit voir le coucher de soleil. Elle avait été surprise de son geste romantique et l’avait suivi heureuse. Elle s’était accoudée à la rambarde et lui s’était mis derrière elle et la tenait par la taille. Elle avait fini par se reposer sur son torse profitant de sa chaleur. Au moment où l’astre avait franchi la ligne d’horizon, il avait sorti un écrin qu’il avait ouvert devant ses yeux dévoilant un magnifique solitaire. Au même moment, il murmura à son oreille d’une voix douce et chaude :  

 

- Kaori, veux-tu devenir ma femme ? Ma très légale femme ?  

 

- Légale ou pas légale, oui, Ryo, je veux être à toi., souffla-t-elle, d’une voix émue.  

 

Il ne voyait pas mais devinait son sourire. En revanche, il sentit les larmes de joie qui tombèrent sur ses mains. Il lui passa la bague à l’annulaire et elle se retourna et l’embrassa avec tout l’amour que son coeur contenait. Lorsqu’ils se séparèrent, il essuya ses larmes et lui sourit. Il était heureux, serein, confiant en l’avenir…  

 

- Très légale tu seras, mon ange. Tu porteras mon nom et notre enfant aussi. Je n’ai jamais été très conformiste mais que notre famille porte le même nom, ça me tient à coeur., lui dit-il, très sérieux et légèrement gêné.  

 

- Portons mon nom alors., le taquina-t-elle le faisant rire puis il lui fit signe que non et pointa le doigt vers lui.  

 

- Quatre semaines pour tout préparer, ça suffira, tu penses ?, lui demanda-t-il, le plus sérieusement du monde.  

 

- Si tu m’autorises à faire appel à une amie, oui.  

 

- Autant d’amies que tu veux. Ma seule condition, c’est un mariage dans l’intimité. Si ça ne tenait qu’à moi, il n’y aurait que nous deux., lui déclara-t-il mais il doutait de vivre assez longtemps pour voir sa progéniture s’il faisait cela à leurs amis, ce qu’elle admit de bon coeur.  

 

- Moi qui pensais inviter tous les chefs de clan…, plaisanta-t-elle.  

 

Il sourit, amoureux comme jamais il ne l’avait été. Dans quatre semaines, il épouserait la femme parfaite pour lui.  

 

Le lendemain, après l’annonce de leurs fiançailles et de la date du mariage, le branle-bas de combat avait été activé chez les filles du groupe. Eriko, rentrée de sa tournée en Europe, avait décrété qu’elle s’occuperait de la robe de la mariée. Miki s’était proposée pour le repas, Kazue pour les fleurs. Kaori avait demandé à Saeko d’être son témoin, à la grande surprise de Ryo et la sienne d’ailleurs. Tous voyaient déjà Miki à la place, mais, lui ayant expliqué ses motivations, cette dernière avait compris et accepté son choix. Saeko aurait dû être sa belle-sœur si les circonstances n’avaient pas joué contre eux.  

 

Après quatre semaines à courir dans tous les sens et tenter de limiter l’exubérance de ses amies, Kaori se retrouvait dans cette petite pièce où elle mettait la touche finale à sa tenue avant la cérémonie, dans le calme. Eriko avait respecté son choix : elle lui avait confectionné une robe simple, sans fioritures, la seule extravagance étant le décolleté du dos, très échancré. Kaori s’admira dans le miroir et se trouva… belle. Ses joues rosirent à cette pensée. Elle n’était pas habituée à prêter attention à sa tenue à ce point mais aujourd’hui était une journée particulière. Elle voulait plaire à son mari.  

 

Elle lissa le devant de sa robe une nouvelle fois et immobilisa sa main sur son ventre. Aurait-elle bientôt la joie d’annoncer à Ryo qu’il allait être père ? Elle en avait le pressentiment et, après tous les « efforts » accomplis, ce serait amplement mérité. Elle pensa en rougissant à toutes ces mises en pratique qu’ils avaient faites, son compagnon souhaitant mettre le maximum de chances de leurs côtés… La belle excuse, il en avait surtout profité pour la mettre dans son lit et réaffirmer le pouvoir de son mokkori… Elle se mit à rire doucement. Elle n’allait pas s’en plaindre tout de même, elle en avait largement profité pour se repaître de son corps qui lui avait manqué et qu’elle avait bien cru ne plus jamais pouvoir tenir contre elle.  

 

Miki tapa à la porte et passa la tête, un énorme sourire aux lèvres :  

 

- Déjà prête ?!, s’étonna-t-elle.  

 

- Oui comme tu le vois. Qu’en penses-tu ?, demanda-t-elle en tournant sur elle-même.  

 

- Tu es magnifique, Kaori. Pas trop stressée ?  

 

- Non, au contraire. Je me sens bien. C’est ce que j’attendais depuis tellement longtemps.  

 

Miki s’approcha d’elle et la prit dans ses bras. Elle était heureuse pour ses amis. Leur bonheur leur faisait du bien à tous. Kazue, Eriko et Saeko entrèrent à leur tour. Eriko fit le tour de Kaori, réajustant un pli par ci, une bretelle par là, ce qui fit rire Kaori.  

 

- Ca va Eriko. Elle est parfaite ta robe. Je l’adore., s’esclaffa la nettoyeuse.  

 

- On aurait pu rajouter des perles ou autre…  

 

- Non, Eriko. Kaori a raison. Elle est parfaite, simple et élégante comme celle qui la porte., intervint Saeko avec un léger sourire aux lèvres.  

 

Kaori se tourna vers l’inspectrice, émue. Un tel compliment provenant d’elle lui réchauffait le coeur. Saeko s’approcha d’elle.  

 

- Ton frère serait fier de toi, Kaori. Hideyuki aurait adoré voir sa sœur en aussi jolie mariée.  

 

Kaori laissa échapper une larme de tristesse à l’idée que son frère ne serait pas là. C’était le seul point noir de ce beau jour.  

 

- Je ne sais pas s’il aurait aimé te donner à Ryo en revanche…, plaisanta-t-elle pour alléger l’humeur de la future mariée.  

 

- Je pense… enfin, je me plais à penser que c’était ce qu’il avait prévu., murmura Kaori, en se souvenant du sourire doux de son frère, de son regard tendre mais si énigmatique par moments, ce regard qu’il posait sur elle en parlant de son partenaire.  

 

Miki n’aimant pas la tournure que prenaient les évènements frappa des mains pour attirer leur attention.  

 

- Allons, allons, mesdames, pour une fois, on va faillir à la tradition qui veut qu’une femme se fasse désirer. Je pense que, dans notre cas, c’est plus que fait.  

 

Toutes approuvèrent en riant. Elles sortirent une à une de la pièce laissant Kaori et Saeko sortir en dernières. L’inspectrice se tourna vers la mariée et essuya une légère trace de mascara qui avait coulé.  

 

- Tu es la femme qu’il lui faut, Kaori. Ne laisse jamais personne te dire le contraire. Tu l’as sauvé des autres et de lui-même à de nombreuses reprises, encore plus souvent que tu ne l’imagines. Je ne veux pas revoir l’homme que j’ai connu avant que tu entres dans sa vie. Celui-là est mort et c’est bien ainsi.  

 

- Saeko…, intervint-elle mais elle la coupa.  

 

- Je sais que je n’ai pas toujours été correcte avec toi. J’avoue avoir été jalouse.  

 

Kaori la regarda, sidérée. Saeko, jalouse d’elle ? Elle n’en croyait pas ses oreilles.  

 

- Mais tu as une force que nous n’avons pas, que nous n’avons plus. Tu as gardé la force d’espérer. Garde cette force en toi à jamais. Ton entrée dans notre cercle nous a fait un bien fou et le fait encore. Tu nous tires vers le haut, Kaori. Après la mort d’Hide, j’étais désespérée. Je me suis réfugiée dans le travail. Quand je t’ai rencontrée et que j’ai vu que tu continuais à vivre malgré le chagrin, tu m’as fait réagir. J’ai arrêté de prendre des risques insensés même si j’ai continué à travailler comme une folle. J’ai arrêté de jouer avec la mort en attendant des jours meilleurs. Alors profite de ce bonheur qui arrive, tu l’as amplement mérité.  

 

Kaori s’approcha d’elle et la prit dans ses bras, émue. Ses paroles l’avaient touchée, profondément. Saeko s’écarta au bout d’un moment et remit en place sa mèche rebelle, reprenant contenance.  

 

- Allez, il faut y aller. Je ne voudrais pas qu’il prenne l’excuse de ton retard pour faire machine arrière…, dit Saeko, la voix encore légèrement tremblante.  

 

- Il ne le fera pas. C’est fini tout ça. Saeko, merci pour ce que tu viens de me dire. Tu n’imagines pas le bien que ça m’a fait d’entendre tout cela, surtout venant de toi., murmura Kaori.  

 

L’inspectrice lui pressa la main affectueusement et l’entraîna ensuite vers la chapelle. Elle alla rejoindre les autres à l’intérieur, se positionnant en face de Mick qui était le témoin de Ryo. Le nettoyeur tenta de faire un petit bonjour à sa sauce mais se retint au dernier moment face au regard incendiaire de son ami et à l’aura meurtrière de sa douce… Puis la musique égrena les premières notes annonçant l’arrivée de la mariée.  

 

Kaori arriva sereine, un sourire léger et aimant aux lèvres. Quand elle regarda Ryo de son beau regard noisette, il se sentit happé par un océan chaud, serein, un océan empli d’amour et de bonheur. Il ne put s’empêcher de lui sourire en retour, impatient de l’avoir à ses côtés. Lui qui avait tourné en rond une bonne partie de la matinée se sentit soudain apaisé et récompensé de ses efforts, de sa patience. Il prit alors le temps d’admirer sa femme. La robe qu’elle portait était comme elle, magnifique. Il se dit que quoiqu’elle eut porté, elle aurait été belle de toute manière : son aura était tellement rayonnante à cet instant qu’il en aurait presque été ébloui. Il s’était attendu à la voir rougir ou pleurer mais, contre toute attente, elle semblait sereine.  

 

Lorsqu’elle arriva à sa hauteur, elle se tourna pour donner son bouquet à Miki et Ryo put admirer le dos de sa robe qui laissait apparente une bonne partie de sa peau nacrée. Le jeune marié entendit son témoin retenir sa respiration sous le charme et, après tout, il ne pouvait pas lui en vouloir parce que lui-même avait bien du mal à détacher les yeux de la ligne de sa colonne vertébrale, cette ligne qu’il adorait suivre du bout des doigts, voire de la langue, en sentant sa compagne tressaillir. Il sentit son meilleur ami – pas le témoin, l’autre- le titiller et lui enjoignit silencieusement de se tenir tranquille. Ca ne serait pas très sérieux d’être au garde à vous en pleine cérémonie.  

 

Lorsque Kaori vint à ses côtés, elle le regarda et ce qu’elle vit la fit rougir. Il était foutu, elle allait le démolir pour avoir osé être excité pendant leur mariage. C’était de sa faute : elle n’avait pas idée de mettre une robe aussi sexy… Quoiqu’à bien y réfléchir, il la trouvait sexy aussi en col roulé, en tenue de ménage, avec du cambouis sur le visage lorsqu’elle s’entêtait à vouloir entretenir sa voiture… Il était obsédé par sa femme… SA FEMME, se dit-il souriant tout seul, enfin…  

 

- Ca va Ryo ?, lui demanda-t-elle tout bas.  

 

Il se tourna vers elle et lui fit un énorme sourire. Elle chavira pour ce sourire. Elle aurait donné tout l’or du monde pour ce sourire…  

 

- Oui, je pense à la nuit de noces que je vais avoir avec ma femme., lui répondit-il, sans aucune discrétion, la faisant rougir et provoquant des rires dans l’assemblée.  

 

- Si jamais tu es fatigué, n’hésite pas à…, commença Mick mais il fut interrompu par le prêtre, ce qui lui évita pas mal de désagréments.  

 

- Mes chers amis, nous sommes réunis aujourd’hui pour assister à l’union de cet homme et de cette jeune femme. Si quelqu’un souhaite s’opposer à cette union, qu’il se lève ou se taise à jamais.  

 

Mick aurait bien tenté l’expérience de lever le doigt pour les faire suer un peu mais il se dit que ce serait peut-être pousser la plaisanterie un peu loin. Il s’abstint donc. Néanmoins, il sentit le regard de Kaori peser sur lui et vit ensuite son sourire reconnaissant comme si elle avait lu dans ses pensées… Il repoussa le malaise qui l’avait gagné à cette constatation.  

 

La cérémonie se déroula sans accroc. Les jeunes mariés échangèrent leurs vœux, vœux qu’ils avaient rédigés eux-mêmes à deux, leurs coeurs battant à l’unisson. Mick, ému encore plus que les filles de l’assemblée, mit ensuite plus d’une minute à retrouver les alliances au grand dam de Ryo.  

 

- J’espère que tu ne les as pas perdues, l’amerloque. Quel garde du corps ! Même pas foutu de garder deux bouts de métal…, grogna Ryo, énervé.  

 

Kazue intervint et fouilla les poches de son homme. Elle retrouva les alliances et les tendit aux mariés.  

 

- Tu sais ce qu’on dit, Ryo : derrière chaque grand homme, il y a une femme…, plaisanta Kaori.  

 

- Personnellement, je préfère quand elle est devant…, glissa-t-il, un regard de braise l’enveloppant.  

 

Kaori se sentit retournée par ses paroles, les premiers élans du désir se faisaient ressentir. Elle baissa les yeux pour cacher son trouble.  

 

- Bien, nous allons donc procéder à l’échange des anneaux. Ryo., l’invita le prêtre.  

 

Le nettoyeur prit l’alliance de sa femme et la passa à son doigt. Ce faisant, il lui dit :  

 

- Kaori, par cette alliance, je te jure amour et fidélité pour toute l’éternité.  

 

Puis ce fut au tour de la jeune femme. Elle prit la main de son homme et sursauta légèrement : elle était glacée. Elle lui jeta un regard interrogateur mais il haussa les épaules.  

 

- Ryo, par cette alliance, je te jure amour et fidélité pour toute l’éternité.  

 

Sa voix trembla légèrement sous le coup de l’émotion. Elle passa l’anneau à son doigt et l’observa quelques instants en le caressant du bout des doigts.  

 

- Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare mari et femme. Monsieur, vous pouvez embrasser la mariée., indiqua le prêtre.  

 

- C’est le moment que je préfère., murmura-t-il en se tournant vers elle.  

 

Il prit son visage entre ses mains et posa ses lèvres sur celles de la jeune femme. Leur baiser fut doux et empli d’amour, un baiser patient, sensuel malgré tout. Ils auraient toute la soirée et toute la vie pour laisser la passion s’exprimer. Pour le moment, c’était la tendresse qui primait. Puis ils se séparèrent et partirent vers la sortie où ils furent ensevelis sous les pétales de roses lancés à la volée. Sur le parvis de la chapelle, Ryo reprit sa belle pour l’embrasser sous les applaudissements de leurs amis. Puis vint l’heure du lancer de bouquet. Kazue l’attrapa, les joues rosies par l’émotion. Ryo se tourna vers son ami et lui lança goguenard :  

 

- Alors, prêt ? Tu la fais quand ta demande ?  

 

- Tu plaisantes ? Maintenant que l’étalon de Shinjuku vient de raccrocher, je peux prendre sa place et je ne vais pas m’en priver., s’écria-t-il.  

 

Tout à son obsession, il ne vit pas arriver la massue 10 000 tonnes « espèce d’idiot » et se retrouva encastré dans le sol au pied de son ami. Ryo se pencha vers lui :  

 

- Ca va aller ?  

 

- Super, t’inquiète, je gère., répondit une voix accompagnée de deux pouces en l’air.  

 

Toute la troupe partit ensuite au Cat’s où avaient lieu les festivités. Conduits par Mick, Ryo et Kaori étaient assis à l’arrière dans les bras l’un de l’autre. Ryo regardait par la fenêtre, pensif.  

 

- Ca va, Ryo ?, demanda Kaori, légèrement inquiète.  

 

- Je me disais que c’était une belle cérémonie. Il n’y manquait qu’une chose.  

 

- Quoi ? On a oublié quelque chose ?, se demanda Kaori, réfléchissant.  

 

- Non. J’aurais aimé voir ton frère te conduire jusqu’à moi. Je ne sais pas s’il aurait été capable de lâcher sa petite sœur adorée au goujat que j’étais., dit-il en souriant nostalgique.  

 

Kaori réprima un sanglot et se serra un peu plus contre lui.  

 

- Il aurait été ravi. A qui d’autre il aurait pu marier ce garçon manqué, ce sale caractère ?, dit-elle espiègle puis son regard s’attrista.  

 

- Il me manque tellement.  

 

- A moi aussi, Sugar. A moi aussi., chuchota Ryo, attirant un regard surpris sur lui, la jeune femme étant peu habituée à l’entendre s’épancher sur le sujet.  

 

Elle l’observa de plus près et trouva de légères traces de fatigue. Elle caressa les traits de son visage amoureusement mais il captura ses doigts et les embrassa.  

 

- Monsieur Saeba, vous avez trop fait la fête hier soir.  

 

- Même pas vrai on a été super sages !, intervint Mick, omettant de dire qu’ils avaient fait le tour des cabarets.  

 

- Dit celui qui m’a forcé à tenir debout alors que je rêvais d’une bonne nuit de sommeil., fit Ryo en soutenant son regard dans le rétroviseur.  

 

- Dormir pour ta dernière nuit de célibataire ? Tu plaisantes ou quoi ? T’es malade ?, s’écria Mick, atterré.  

 

- Non, quand on veut profiter de sa nuit de noces, on recharge les batteries avant et je compte bien profiter de ma nuit de noces., expliqua-t-il à son ami et, se penchant à l’oreille de sa femme, il lui susurra :  

 

- Surtout pour voir le projet numéro deux se réaliser.  

 

- Je pense qu’on est sur la bonne voie., dit-elle un léger sourire aux lèvres.  

 

- C’est vrai ? Tu es…, demanda-t-il en la regardant les yeux pleins d’espoir.  

 

- Je ne suis pas sûre. Mais je pense que oui…, répondit-elle en se mordant la lèvre inférieure pour en calmer le tremblement dû à l’émotion.  

 

- Je ferai un test la semaine prochaine.  

 

- On fera le test la semaine prochaine. Je vais avoir du mal à patienter., lui dit-il en se penchant pour l’embrasser.  

 

- Dis donc les amoureux, la nuit de noces, c’est ce soir. Vous n’allez pas mettre en route un petit Saeba sur la banquette arrière de ma voiture., les taquina Mick, sans avoir entendu la conversation.  

 

Les mariés se regardèrent en souriant, complices dans leur secret. Kaori posa ses mains sur celles toujours froides de son mari, mains posées sur son ventre comme pour abriter leur enfant qui y était peut-être niché. Elle fut touchée par ce geste qui démontrait à quel point il y tenait et que ce n’était pas juste quelque chose qu’il avait accepté pour lui faire plaisir à elle. Elle posa une main sur sa joue et, levant sa tête vers l’arrière pour pouvoir le voir, lui dit :  

 

- Je t’aime Ryo Saeba.  

 

- Moi aussi, je m’aime, tu sais., plaisanta-t-il, ce qui la fit rire, puis sérieux, il lui répondit :  

 

- Je t’aime aussi Kaori Makimura Saeba.  

 

- Bon, les jeunes mariés, on est arrivés au Cat’s. Prêts à faire la fête ?, lança Mick, jovial.  

 

Ils sourirent. Ryo sortit et aida sa femme à descendre de voiture sans salir sa robe, puis ils entrèrent dans le café sous les applaudissements de leurs amis… 

 


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