Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: TOKRA

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 6 capitoli

Pubblicato: 29-03-20

Ultimo aggiornamento: 03-11-20

 

Commenti: 15 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: ou quand une simple robe peut faire changer beaucoup de choses dans la vie de City Hunter

 

Disclaimer: Les personnages de "Une petite robe rouge" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une petite robe rouge...

 

Capitolo 6 :: Sur le chemin du retour

Pubblicato: 03-11-20 - Ultimo aggiornamento: 03-11-20

Commenti: Hello ! J'en serais presque à appeler ce chapitre "Désiré", tellement il a été dur à produire. Mon travail me prenant beaucoup de temps, et le fait que mon PC soit très capricieux (il fonctionne quand il a envie), ce chapitre a été très long à produire. Un grand merci à Cristina qui a été d'une aide précieuse sur ce chapitre (et pas que). Merci à ceux qui m'ont laissé des reviews ! Bonne lecture à tous et à bientôt j'espère pour un prochain chapitre !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6


 

 

En silence, Ryo avança jusqu’à la voiture. Il n'eut aucun mal à retrouver la mini parmi les dizaines de voitures rutilantes qui remplissaient le parking. Il se dirigeait vers le côté passager mais brusquement Kaori défit son bras du sien et le devança pour se saisir de la poignée et avant qu'il n'ait eu le temps de faire un geste, elle était déjà installée et avait claqué fortement la portière.  

 

Il ne s'offusqua pas du geste de sa partenaire. Après tout, jusqu'à présent, il n’avait jamais fait preuve de galanterie envers elle, bien au contraire. Mais ce soir, tout avait changé même si elle ne le savait pas encore et il aurait encore des centaines d'occasions pour lui montrer à quel point il pouvait être prévenant avec elle.  

 

Quand il se retrouva derrière le volant, il sentit comme un courant d’air glacial le traverser. Pourtant, contrairement à d’habitude, Kaori n’avait pas ce regard rempli de flammes quand elle estimait qu’il s’était moqué d’elle. Celui, qui précédait une massue ou tout autre instrument se trouvant à portée de main. Non, là, elle était tout simplement absente comme s’il n’existait pas.  

 

Les mains croisées sur ses cuisses, elle donnait l'impression de regarder au loin, alors qu'il n'y avait que l'obscurité dans son champ de vision.  

 

Lui, qui d'habitude lisait si bien dans les pensées de sa partenaire, n'arrivait pas à sonder son esprit. Avait-elle cru qu'une fois de plus il avait dit quelque chose dont il ne pensait pas le premier mot ? Toujours est-il que Kaori n'avait jamais été aussi silencieuse aussi longtemps. Il avait l'habitude de se trouver face à une sauvageonne bouillonnante, pas à une statue de glace.  

 

Malgré toutes ces années passées auprès d'elle, il n'avait jamais eu affaire à cette facette de sa personnalité. Se pourrait-il qu'il avait été trop loin avec elle cette soirée pour la pousser dans ses retranchements ?  

 

Il ne voulait pas rester dans un tel statu quo, alors il tenta de retenir l'attention de Kaori et fit passer sa main devant ses yeux en s'exclamant :  

 

-Youhou y' a quelqu'un ?  

 

Au lieu d'avoir la réaction qu'il attendait, c'est à dire une Kaori virulente dont il avait l'habitude, elle se contenta de détourner la tête, lui faisant bien comprendre qu'elle n'avait pas envie de lui parler.  

 

Comprenant que pour l'instant, il était inutile d'insister, Ryo mit le contact et s'éloigna rapidement de ce lieu qui avait sans le vouloir fait avancer les choses entre Kaori et lui. Même si la jeune femme ne devait pas en avoir vraiment conscience, son partenaire lui, savait que, à partir de ce soir, rien ne serait plus pareil entre eux.  

 

Il avait osé la toucher, même si au départ ça tenait plus du jeu qu'autre chose, le fait de caresser ses fesses lui avait fait comprendre à quel point il avait envie d'aller plus loin avec elle. Si seulement Mirabelle n'était pas intervenue, ils seraient peut être en train de danser collés l'un à l'autre dans un slow des plus langoureux au lieu de battre le froid dans l'habitacle de la Mini.  

 

Ryo avait encore du mal à réaliser ce qu'il venait de dire à Mirabelle. Ah c'était tout lui! Au lieu de le dire directement à Kaori, qu'elle était une femme merveilleuse ! Non il l'avait dit à Miss Monokini, mais il était sûr que Kaori avait entendu. Comme elle avait entendu qu'il préférait mille fois lui faire l'amour, que le faire avec Mirabelle.  

 

Mille fois, oh la vache il voyait loin. Si déjà il en arrivait à la première fois, il aurait déjà fait un pas énorme. Il avait terriblement envie de Kaori depuis des années maintenant, mais lui, l'homme aux mille conquêtes, lui, qui serait capable de défroquer une nonne s'il en avait envie, n'arrivait pas à franchir le cap avec elle, sa partenaire.  

 

Il ne savait pas pourquoi il n'arrivait pas à dire ou montrer à Kaori qu'il avait envie de faire l'amour avec elle. C'était la première fois qu'une femme l'intimidait autant, et ce n'était certainement pas ses massues la raison principale.  

 

« Bon Sang Saeba qu'est-ce qui te prend ? T'es un homme bourré de testostérones !On dirait un puceau qui n'ose pas se lancer ! Tu te dépêches de rentrer à l'appartement et là tu lui sautes dessus c'est pas plus compliqué que ça ! » Se dit-il à lui-même  

 

Pas compliqué, pas compliqué c'était facile à dire. Il avait pourtant décidé de faire avancer les choses entre eux ce soir, mais rien ne s'était passé comme il l'avait prévu. Mais la soirée était loin d'être finie !  

 

Même si c'était toujours son habitude de faire marche arrière, aujourd'hui, il avait pris la décision que ça ne serait pas le cas. Pourtant, il avait un souci de poids, Kaori, elle ne semblait pas vouloir que les choses avancent entre eux. Il ne comprenait pas pourquoi, depuis qu'ils avaient quittés le château, elle était plongée dans un mutisme plus que pesant.  

 

Quand il osa à nouveau regarder dans sa direction, il fixa son regard sur ses mains crispées qui froissaient le bas de sa robe, mais elle ne se rendait certainement pas compte qu'en faisant cela, le tissu remontait dangereusement de plus en plus haut. Vu comment son mokkori se sentait à l'étroit dans son pantalon, il se serait bien arrêté sur le bas côté pour lui montrer ce qu'elle lui inspirait à ce moment, mais il n'avait pas envie d'être interrompu par un policier plein de zèle ou pourquoi pas par cette peste de Mirabelle.  

 

Si Kaori battait le froid ce soir, lui était chaud bouillant. Et ce n'est pas le fait que Kaori soit plus glaciale qu'un iceberg qui allait le refroidir. Il ne savait pas encore comment il allait faire, mais il allait la faire fondre et même allumer un feu en elle.  

 

Mais avant tout, il fallait que Kaori lui parle. Il regarda à nouveau la jeune femme, et même si elle ne fixait plus la vitre passager, elle ne regardait pas dans sa direction, mais fixait la route à travers le pare brise.  

 

Ce silence dans l'habitacle était devenu trop pesant, alors il tenta d'amorcer la discussion :  

 

- C'était une chouette soirée ! Eriko a vu les choses en grand.  

 

Mais Kaori restait dans son mutisme. Il fallait qu'il la fasse réagir alors il se prépara mentalement à finir sous une massue avant d'ajouter :  

 

- Et elle n'avait invité que des filles canons !  

 

Tout en disant cette phrase, il prit sa tête de pervers et regarda en direction de Kaori.  

 

Mais sa mâchoire faillit se décocher quand il se rendit compte que sa partenaire n'avait pas bougé d'un pouce. Rien, pas même un frémissement de sourcil... Elle était là stoïque assise à côté de lui à regarder au loin, comme s'il n'était pas là.  

 

Ne sachant quoi faire, il continua à conduire, non sans jeter de rapides coups d'oeil en direction de Kaori.  

 

Quand soudain, elle rompit le silence et elle s'exclama :  

 

- Arrête toi !  

 

Ryo, à la fois surpris et heureux de voir enfin sa partenaire lui parler, s'exécuta et freina brusquement. Avant qu'il n'ait pu dire quoi que ce soit, Kaori sortit rapidement de la voiture et se mit à marcher aussi vite que ses talons hauts lui permettaient.  

 

Toujours derrière son volant, Ryo se mit à la héler :  

 

- Mais enfin qu'est-ce que tu fais ?  

 

- Ça ne se voit pas ? Je marche !  

 

- Allez arrête un peu et retournes à la voiture, tu vas finir par te tordre une cheville à marcher aussi vite sur une telle hauteur.  

 

- Hors de question ! J'ai envie de marcher alors je marche !  

 

Ryo se mit à rouler au pas pour ne pas perdre de vue sa partenaire et continua à lui parler tout en conduisant :  

 

- Allez monte Kaori !  

 

- Tu es sourd ? Je t'ai dis que je voulais marcher !  

 

- Mais enfin Kaori ne soit pas si stupide !  

 

- Stupide ! Moi je suis stupide ? La seule chose stupide que j'ai fait c'est de t'avoir me laisser m'accompagner à cette soirée ! Rentrer à pieds c'est la meilleur idée que j'ai eu !  

 

Elle bifurqua dans une rue étroite et Ryo n'eut pas d'autre choix que d'abandonner sa voiture pour se lancer à sa poursuite.  

 

Il l'agrippa par le bras pour lui faire stopper sa marche et la fit opérer un demi tour pour qu'elle se retrouve face à lui.  

 

Mais Kaori ne se laissa pas faire pour autant. Elle se mit à se mit à se débattre pour qu'il lui libère le bras.  

 

- Lâche-moi ! Laisse-moi partir !  

 

Mais Ryo ne voulait pas la laisser seule dans les rues, surtout vêtue de la sorte. Il fallait à tout prix la faire revenir dans la voiture.  

 

Pour éviter qu'elle n'arrive à lui échapper, il la coinça contre un mur en lui disant froidement :  

 

- Non, tu n'iras nul part !  

 

Puis, il tenta d'accrocher le regard de la jeune femme, mais cette dernière n'arrêtait pas se fixer ses pieds comme si elle n'osait pas le regarder dans les yeux. Décidément, cette soirée était riche en surprises, jamais, Kaori n'avait fait preuve de tant de soumission envers lui.  

 

Sentant qu'elle ne chercherait plus à s'enfuir, Ryo lâcha le bras de sa partenaire et fit glisser sa main sur sa joue, avant que d'un doigt sous le menton, il l'incita à relever la tête en murmurant :  

 

- Kaori...  

 

Quand Ryo croisa son regard, ce n'est pas à ce qu'il s'attendait, une lueur de colère luisait dans les yeux de la jeune femme. Il s'était trompé, bien loin d'être soumise, elle était vraiment remontée contre lui, et il en eu la confirmation quand elle vociféra :  

 

- Qu'est-ce que tu me veux ? Va les rejoindre tes filles canons ! Tes précieuses miss Mokkori ! Je suis sûre que cette blondasse qui t'as apostrophé ne demandera pas mieux que de finir la soirée avec toi ! Je n'ai pas besoin de toi pour rentrer à l'appartement ! Je peux me débrouiller toute seule !  

 

Elle faisait la forte, mais il vit quand même une larme poindre au coin de l'oeil. Il espérait une réaction de la jeune femme, et il avait été gâté, elle avait enfin laissé exploser sa colère. Mais il n'avait pas voulu la faire pleurer. Elle réagissait enfin et c'était le principal.  

 

Maintenant il fallait qu'il lui dise, qu'il lui parle ! Mais en jetant un coup d’œil rapide, il se rendit rapidement compte qu'il y avait autour d'eux vraiment trop de monde qui semblait intéressés par leur dispute. Il n'allait quand même pas dire à Kaori ce qu'il avait sur le cœur devant autant de public.  

 

Il l'attrapa et la porta sur son épaule. Mais Kaori ne l'entendait pas comme cela, elle se mit à buriner le dos de Ryo de ses poings pour qu'il la repose au sol.  

 

- Mais lâche moi !  

 

Elle avait beau se débattre de toutes ses forces, il ne lâcha pas prise pour autant.  

 

- Tiens toi tranquille Kaori, tu as oubliée que tu portais une robe et si tu continues de te trémousser comme ça les passants vont voir ce qu'il y a dessous … Même si moi je sais, je ne pense pas que tu voudrais que toute cette foule le sache !  

 

La phrase de sa partenaire calma tout de suite la jeune femme qui ne bougea plus d'un centimètre.  

 

- J'adore quand tu es docile comme ça ! C'est tellement rare quand ça arrive alors j'en profite !  

 

Et pour confirmer ses dires, il tapota le fessier de la jeune femme sous les sifflements admiratifs de certains spectateurs.  

 

Ryo sentait que sa partenaire, sous un calme apparent, fulminait, et il en ressentit une bouffée de plaisir. Elle ne semblait plus indifférente à ses propos et même si ça allait lui valoir quelques massues bien méritées, il ne regretta pas ses paroles.  

 

D'ailleurs elle lui fit bien comprendre en lui disant d'une voix tranchante :  

 

- T'es un homme mort Saeba !  

 

Mais ça ne le perturba pas plus que cela. Il décida même d'en rajouter une couche en se tournant vers la foule en s'exclamant :  

 

- Désolé, mais c'est ses mauvais jours ! Vous savez bien comment les femmes sont à cette période du mois ! Elles en veulent à la terre entière ! Il vaut mieux que je la ramène à la maison et lui faire une tisane pour la détendre un peu !  

 

Ryo sentit les regards approbateurs des hommes sur lui ! Une fois de plus, il avait réussi à s'en sortir par une pirouette.  

 

Son fardeau toujours juché sur son épaule, il retourna jusqu'à la voiture avant d'installer Kaori sur le siège, il boucla sa ceinture de sécurité et lui dit froidement :  

 

- Maintenant tu ne bouges plus ! Si tu ne mets ne serais-ce qu'un pied hors de la mini, je t'attache avec la corde que j'ai dans le coffre.  

 

Kaori leva le regard sur Ryo. Ce dernier la regarda une lueur sérieuse dans les yeux pour bien lui montrer qu'il ne plaisantait pas.  

 

Alors qu'il se relevait pour faire mine d'aller chercher la corde, brusquement, elle claqua violemment la portière, et Ryo n'eut que le temps de retirer sa main qui avait bien failli finir broyée. Satisfait, qu'elle lui obéisse enfin, il contourna la voiture et reprit tranquillement sa place derrière le volant.  

 

Dans un crissement de pneus, il démarra au quart de tour, attendant désespérément que sa partenaire lui envoie une massue pour le corriger de son comportement exécrable, mais rien ne se passa.  

 

Alors Ryo se concentra sur la conduite, en ne prêtant pas attention aux limitations de vitesse.  

 

 

 


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