Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: kaiko

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 13-07-04

Ultimo aggiornamento: 27-11-04

 

Commenti: 23 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: Fiction alternative. Le soir de la mort de son frère, Kaori s'est enfuie en Europe. Elle revient six ans plus tard demander l'aide de Ryo. Bien des choses ont changé. Bien des choses, sauf une...

 

Disclaimer: Les personnages de "la mort est mon métier" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La mort est mon métier

 

Capitolo 3 :: Fulgurant rendez-vous

Pubblicato: 20-07-04 - Ultimo aggiornamento: 20-07-04

Commenti: Et voilà chapitre 3! je ne devrais pas MAJer comme ca, parce que là je n'ai plus de chapitres d'avance, il va falloir vous armer de patience! J'espère ne pas vous décevoir sur la rencontre entre kaori et ryo! Merci pour vos reviews, je ne m'en lasse jamais!

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

-Bonjour et bienvenue !  

 

Une jeune femme brune, très belle, m’accueillit dans le Cat’s eye. Je regardai autour de moi. J’étais apparemment la seule cliente du café, j’étais un peu en avance et Ryo n’était pas encore arrivé.  

 

-Bonjour, dis-je. J’ai rendez-vous avec quelqu’un, mais en l’attendant, je prendrais bien un café.  

 

-Mais bien sûr ! répondit la gérante. Falcon ! appela t’elle. Un café !  

 

Je faillis tomber à la renverse en voyant le-dit Falcon, une montagne humaine, des bras comme des cuisses, l’air malcommode malgré ses efforts pour paraître aimable. Le problème c’est qu’il avait l’air d’un molosse, avec son crâne chauve et ses lunettes de soleil, et que son tablier lui donnait un air saugrenu et décalé, voire ridicule. Je respirai un grand coup et m’assis au bar. Après m’avoir servi mon café, le colosse se retira à l’arrière du café, et la jeune femme se mit à essuyer des verres devant moi. J’étais un peu gênée par le silence, et j’espérais que Ryo ne tarderait pas.  

 

-Je m’appelle Miki, me dit la gérante. Mon mari intimide les clients, c’est pourquoi nous n’avons pas toujours beaucoup de monde !  

 

-Pourtant votre café est délicieux, dis-je gentiment.  

 

La clochette de l’entrée sonna et je me retournai.  

 

-Mikiiiiiii !  

 

Je vis celui qui ne pouvait être que Ryo, le visage métamorphosé, littéralement voler vers la jeune femme, les bras grands ouverts, la bouche en cœur. Je le suivis du regard et c’est ainsi que je pus voir son visage s’encastrer dans une main énorme brandie par Falcon, qui s’était mystérieusement matérialisé devant sa femme. Je me mis à rire malgré moi devant le cocasse de la situation.  

 

-Je suis désolée, Mademoiselle, me dit Miki en rougissant. Ce sont des choses qui arrivent souvent.  

 

-Ryo, tu vas finir par faire fuir toutes les clientes du quartier, menaça Falcon.  

 

-Mais non, mais non, dit Ryo en se malaxant la figure pour la remettre en place. Elles veulent toutes rencontrer l’étalon de Shinjuku. Je suis sûr que Mademoiselle comprend. N’est-ce pas ? demanda t’il sous le nez en se rapprochant de moi, à tel point que je devais loucher pour pouvoir le regarder.  

 

-Heu, oui oui, dis-je, un peu perdue.  

 

-Certainement, Mademoiselle voudra bien boire un verre avec moi ?  

 

En disant cela, il tendit dangereusement le bras vers ma poitrine, la main en pince, un rictus baveux d’obsédé aux lèvres. Je le regardai fixement, ne pouvant croire à ce qu’il allait faire, quand soudain son mouvement s’arrêta à trois centimètres de mon chemisier.  

 

-Nooon, gémit-il lugubrement. Non ! Vous êtes mariée ?  

 

Je lui jetai un regard étonné. Ma main gauche tenait ma tasse de café, et il n’avait pas pu voir l’alliance. Il devait avoir un instinct infaillible, qui s’était développé en six ans. Présentement, Ryo montrait tous les signes du désespoir.  

 

-Pourquoi moi ? gémissait-il. Une cliente, et elle est mariée ! Pourquoi ?  

 

Je regardai tristement mon alliance en posant ma tasse sur le comptoir.  

 

-Je suis seule, Ryo, soupirai-je avec regret.  

 

Ryo se redressa comme un ressort et son visage s’éclaira.  

 

-Mais alors…! s’écria t’il, le vice déformant ses traits, et en reprenant le geste là où il l’avait interrompu.  

 

C’en était trop ! Instinctivement, mon bras prit son élan pour le gifler, et Ryo se retrouva assommé par une massue de cent tonnes, avec l’inscription « pas touche, pervers ! ».  

 

-Par respect pour mon mari, je te prierai de garder ces affinités pour toi, dis-je avec hargne, avant de m’étonner du prodige : d’où est ce que j’avais sorti cette massue gigantesque ?  

 

Ryo s’employa à s’extraire de dessous la massue, puis se releva tant bien que mal en tirant sur son veston pour tenter de le remettre en place.  

 

-Bvien, bvien, dit-il avec ce qu’il lui restait de dents. Si nous parlions de notre affaire, Mademoiselle ? Nous verrons pour les honoraires plus tard. L’espoir fait vivre, surtout avec une jeune femme aussi belle que vous.  

 

Il me fit un sourire qui se voulait avenant. Avec ses dents en moins, l’effet était plutôt effrayant que charmant, mais je connaissais le bougre.  

 

-Tu ne me reconnais vraiment pas, Ryo, n’est ce pas ? demandai-je en le regardant droit dans les yeux.  

 

-Heu… est ce que je devrais ? s’excusa t’il en se frottant l’arrière du crâne. Je me souviendrais si j’avais… enfin si nous avions… enfin d’une jeune femme aussi belle que vous !  

 

-Ryo, dis-je dangereusement, tu as fait une promesse à mon frère il y a six ans. Ton meilleur ami, Ryo ! Ne me dis pas que tu as oublié !  

 

Ryo devint l’image même de la stupéfaction.  

 

-Je ne connais aucun Monsieur Kûdo.  

 

Mais est ce qu’il faisait exprès d’être bête, ou c’était juste pour m’énerver ?  

 

-Ryo, Kûdo est mon nom de femme mariée. Mon nom de jeune fille est Makimura. Ne me dis pas que tu as oublié, quand même ! Mon frère s’en retournerait dans sa tombe !  

 

Ryo tomba par terre. Je pus presque distinguer des corbeaux glisser en volant derrière son crâne tandis que les rouages de son cerveau se mettaient en marche, et qu’il me regardait fixement, comme pour retrouver les traits de la jeune fille qu’il avait connue.  

 

-Kaori ? dit-il lamentablement, les traits affaissés, le sourire en berne.  

 

J’opinai du chef. Il se releva une nouvelle fois, et, les bras croisé, l'air presque boudeur, il affirma :  

 

-Certainement pas ! Je connais bien Kaori Makimura. C’est une planche à pain, cheveux courts, pas de manières féminines, une espèce de limande. Un vrai garçon manqué.  

 

Le crétin ! Comment osait-il ? Il se retrouva à nouveau encastré dans le mur par une massue.  

 

-Et là, tu me reconnais ? grinçai-je, la fumée me sortant des oreilles.  

 

-Ka…ori ! s’exclama t’il piteusement en essayant de se déplier et en essayant de me sourire. Je reconnais bien là ton caractère…Comment est ce que tu vas ?  

 

Il se releva une nouvelle fois, en me regardant attentivement, sans doute pour chercher les différences entre la jeune fille qu’il avait connue et la femme que j’étais devenue.  

 

-Qu’est ce que je peux faire pour toi, Kaori ? me dit-il gravement.  

 

-Tu as promis à Hideyuki de me protéger, Ryo. C’est ce que je veux que tu fasses. Je veux que tu me protèges.  

 

 


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