Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Kairi

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 5 capitoli

Pubblicato: 09-01-05

Ultimo aggiornamento: 01-05-20

 

Commenti: 19 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Kaori se retrouve devant le choix de sa vie : préserver à tout prix son amour pour Ryô ou se laisser porter par les sentiments qu'elle commence à éprouver pour Mick Angel. Une histoire sur l'amour, la nécessité d'écouter son cœur et le choix de l'assumer.

 

Disclaimer: Les personnages de "Le Choix d'une vie" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le choix d'une vie

 

Capitolo 5 :: Le choix d'aimer

Pubblicato: 01-05-20 - Ultimo aggiornamento: 01-05-20

 


Capitolo: 1 2 3 4 5


 

Enlacés comme des adolescents de la première heure, les minutes s'écoulaient dans un silence troublant, parsemé ici et là, de tendres soupirs et de gémissements de plaisir assumé.  

 

« Tu es sûre de toi, ma douce ? »  

 

Pour toute réponse, je glissais timidement ma main dans la sienne.  

 

La bouche de Mick effleura une première fois, avec légèreté, mes lèvres tremblantes. Puis subtilement, ces lèvres se posèrent à plusieurs reprises sur les coins de ma bouche dans des baisers volatiles empreints d'une tendresse indescriptible. Je fermais les yeux et savourais l'instant. Je commençais à lâcher prise.  

 

Mick continua quelques minutes encore ce petit manège sensuel et me prit amoureusement dans ses bras, glissant ses lèvres délicieusement tièdes au creux de mon oreille pour y libérer une pluie de baisers de plus en plus passionnés.  

 

Blottie contre lui, je ressentis très vite le besoin irrésistible de sentir le contact de sa peau chaude et tentatrice contre la mienne. Alors audacieuse comme jamais, je quittais mon tee-shirt et le reste de mes vêtements, dans un geste frénétique, pour enlacer cet homme avec toute la ferveur du désir qu'il avait fait naître en moi.  

 

En quelques secondes à peine, je me découvris lovée dans les bras de Mick Angel, simplement vêtue de mes sous-vêtements en dentelle noir et j'étais, pour mon plus grand bonheur, à sa merci.  

 

Je me sentais en sécurité. Comme si plus aucune souffrance ne pouvait désormais m'atteindre.  

 

L'Américain me poussa légèrement et fit un pas en arrière. Il profita de ma timidité pour admirer chaque courbe de mon corps. Le regard émerveillé, il me sourit tendrement et posa un baiser d'une délicatesse infinie sur l'arrondi de mon épaule.  

 

« Mick ?»  

 

Je frissonnais.  

 

Un peu hésitante, je restais là, à le dévorer des yeux tandis qu'il déboutonnait hâtivement sa chemise pour me dévoiler un torse magnifiquement sculpté. Ses bras puissants m'emprisonnèrent, une nouvelle fois, dans une étreinte pleine de fougue et de promesses impertinentes.  

 

Le contact de nos deux peaux nues m'électrisa tant que je nichais, par excès de timidité, mon visage rougi dans son cou. L'odeur boisé de son after-shave chatouilla délicatement mes narines et raviva furieusement mon envie de goûter à cette chair que j'imaginais douce et légèrement sucrée.  

 

Méticuleusement, je posais alors mes lèvres dans le creux de son cou, à l'endroit précis où les battements passionnés de son cœur se faisaient sentir.  

 

Je l'embrassais, encore et encore, avec une sorte de gourmandise arrogante qui m'étonna moi-même. Je l'enlaçais amoureusement, j'effleurais délicieusement et je frôlais du bout des doigts chaque parcelle de ce corps masculin. En retour, Mick se colla contre moi et murmura mon prénom dans un gémissement étouffé.  

 

Je fermais les yeux.  

 

Nos corps faisaient lentement connaissance et s'apprivoisaient avec une facilité déconcertante. Je me laissais guider, transportée par un bien-être intérieur que je découvrais avec délectation. Mon ventre se nouait dans des spasmes étrangement délicieux. Mon imagination vagabondait sur des rivages de sensualité exquise. Mon corps, si pudique habituellement, s'ouvrait instinctivement aux mille et une sensations voluptueuses qui m'enveloppaient sensuellement. Ma respiration se voulait plus rapide et rythmée, intensifiée par une fièvre qui se répandait furieusement dans chaque centimètre carré de mon être. J'exprimais dans des soupirs enivrants le ravissement d'être considérée comme une femme désirable.  

 

Dans les bras de Mick, je me sentais enfin femme. Et je me trouvais belle.  

 

J'étais si heureuse.  

 

Mick m'attira sur le canapé. A califourchon sur lui, je me laissais tendrement choyer par cet homme qui me dévorait des yeux et des mains.  

 

Nous nous embrassions passionnément. Furieusement. Longtemps. Avec tout le trouble et l'excitation de deux amants qui s'imaginaient s'adonner au plaisir charnel pour une seule et unique fois.  

 

Je devinais le feu ardent qui courait dans ses veines à l'impétuosité de ses gestes et de ses caresses. Noués l'un à l'autre, nos baisers se firent plus âpres, plus fougueux, plus profonds. Je perdais complètement pieds.  

 

Je passais mes mains tremblantes dans sa chevelure dorée et le contemplais. J'étais tellement novice en la matière. Le domaine du sexe m'était tellement étranger. Des dizaines de question se bousculaient dans ma tête. Comment le toucher ? Comment lui donner du plaisir ? Comme l'aimer comme il m'aime ? Serai-je simplement à la hauteur ?  

 

La peur de cette intimité accentuait avec absurdité les tremblements de mon corps aussi fort que mon désir faisait naître des fantasmes bouleversants dans mon esprit. J'étais touchée au plus profond de mon être. Grisée au point de vouloir me donner à lui sans concession. J'étais perdue dans mes propres sentiments  

 

Je tentais de noyer mon trouble en le regardant amoureusement.  

 

Longuement. Avec avidité et curiosité aussi. Je photographiais et gravais dans ma mémoire chaque détail de sa peau. Rides, petites ridules, cicatrices et grains de beauté. Son corps me délivrait des clés sur son passé que je connaissais dur et acharné. Chaque trace que je découvrais était une sorte de témoignage de l'homme brutal qu'il avait été et celui qu'il était, pourtant, courageusement devenu.  

 

Je compris alors que j'étais tombée incroyablement amoureuse de cet homme.  

Mon regard s'égarait sur ses larges épaules puissantes et son buste dominant. Mes mains suivirent instinctivement le même chemin. Le rouge me monta aussitôt aux joues, amplifiant la chaleur qui avait déjà pris possession de moi. Je fermais les yeux pour cacher mon embarras et ma naïveté. Des fourmillements délicieux envahirent chaque centimètre carré de ma peau, bloquant ma respiration, me donnant cette impression indescriptible de me noyer littéralement dans l'antre de la passion. Mon cœur explosait. En mille promesses. En mille vertiges.  

 

J'adorais toucher, masser, frôler, effleurer de mes mains, de mes lèvres la texture chaude de cette peau gourmande. Du bout des doigts, les yeux fermés, je m'amusais à suivre d'anciennes cicatrices qui parsemaient son torse me rappelant encore et toujours son statut de nettoyeur. Cette vie de tueur était ancrée en lui, à même sa chair. Pourtant, je n'avais pas peur. Ni de lui. Ni de son passé. Ni de ses actes.  

 

J'avais une incompréhensible confiance en lui.  

 

Le moindre râle, le plus petit gémissement que prononçait mon amant me plongeait dans une sorte de doute enrobé d'un plaisir des plus ambivalents. J'oscillais entre une grisante satisfaction de provoquer en lui des vagues de délice brut et la terrible gêne de nous mettre aussi facilement à nu et de nous voir, peut-être, si vulnérables.  

 

C'était très étrange. Je me sentais si puissante et si fragile à la fois.  

 

Cet homme avait un tel pouvoir sur mes sens que je ne pouvais plus résister. J'étais attirée par lui comme par un aimant. J'avais envie de me fondre, d'oublier le reste du monde dans ses bras rassurants.  

 

Des larmes discrètes, légères coulèrent lentement sur mes joues rosies par tant d'émotions. Ma vie basculait, muait d'une façon fascinante. Elle reprenait ses droits. L'attente n'était plus là.  

 

J'acceptais enfin la cassure. Je m'émancipais enfin de la présence de mon ancien partenaire devenue, à force, trop étouffante et trop écrasante. Je grandissais enfin et devenais la femme indépendante et volontaire que j'avais tant rêvée d'être. J'étais libérée d'un amour véritable et précieux mais, finalement, impossible à vivre.  

 

Mick m'aimait. Avec son cœur. Avec son corps. Il me voulait tout entière et sans compromis. Je crois que Ryô ne m'avait jamais fait un tel cadeau.  

 

Les pouces de l'Américain jouaient subtilement à tracer des petits cercles sur ma peau vulnérable et émotive, au creux de mes reins. J'adorais. Je m'habituais doucement aux réactions de mon corps en laissant parler le plaisir qui m'inondait dans des petits cris et de longs soupirs de contentement.  

 

Mick était incroyablement attentif. Il me murmurait des mots doux et sucrés et me câlinait avec une touche d'érotisme affriolante, caressant mon corps avec toujours plus de passion saupoudrée d'attentions divines et délicates. J'avais la sensation d'être une femme magnifique et étincelante dans les bras d'un expert de la véritable sensualité.  

 

J'apprenais méticuleusement. J'apprenais vite. Je voulais juste tout apprendre de lui.  

 

Ses mains remontèrent lentement le long de mes flancs, laissant derrière elles une ligne de feu dévorante. Habilement, elles se posèrent sur ma poitrine pour en dessiner harmonieusement le galbe et souligner leur rondeurs charmantes. De nouvelles sensations affriolantes se réveillèrent et m'envahirent par surprise. Incapable de maîtriser les réactions de mon corps, je mordillais frénétiquement ma lèvre inférieure.  

 

Mick continuait son exploration avec application et empressement.  

 

Je m'enflammais des mouvements de va et vient de ses mains sur mon dos, de sa bouche ardent contre la mienne, de son souffle chaud mêlé au mien.  

Enivrée par de telles marques de passion, j'approchais mon visage de son oreille et soufflais d'une voix suave « J'ai tellement envie de toi... »  

 

Je retins mon souffle. Les mots, sincères mais si loin de celle que j'étais, résonnèrent crûment dans mon corps tout entier. Les yeux écarquillés par ma propre audace, je plongeais mon regard dans les prunelles enflammées de Mick. Je sentis aussitôt que mes joues brûlaient exquisément d'une teinte révélatrice de mes envies charnelles et que ma peau, sujette à des picotements grisants, ne demandait qu'à continuer la découverte sensuelle de l'autre.  

 

Je contemplais mon amant, le cœur explosant de nouvelles émotions enivrantes et tout aussi effrayantes.  

 

Mick fixait méticuleusement ma bouche. Mes lèvres étaient légèrement entrouvertes. Il m'observait si intensément que j'avais l'impression de sentir ses lèvres charnues contre les miennes. Je frissonnais. Il captura ma bouche dans un baiser des plus langoureux, des plus fougueux qui provoqua en moi des petits gémissements de pur délice. Il se colla plus fort et fit de moi une prisonnière docile et consentante. Avec un savoir-faire plein de charme, il laissa glisser longuement, follement ses mains chaudes et affamées sur chaque petit bout de peau disponible. J'avais le sentiment que ses mains étaient partout sur mon corps. Nous nous embrassions à en perdre haleine. Je me serrais encore plus fort contre lui. Je murmurais son prénom au creux de son oreille. Je soupirais de plaisir au coin de sa bouche.  

 

Les yeux clos, je savourais avec délectation les caresses langoureuses sur l'arrondi de mes épaules et sur la naissance de mes seins. Je craquais d'un plaisir coupable, concentrant toute mon attention sur ces mains chaudes et indiscrètes qui frôlaient encore et encore le creux de mes reins. J'aimais tellement ses mains. Elles étaient si grandes, si rassurantes et presque magnétiques. J'étais fascinée par leur habilité et leur douceur. Elles flânaient sur l'intégralité de mon être avec cette virtuosité captivante qui ne faisait que renforcer mon excitation.  

 

Caresses embrasées et appuyées dans le bas mon dos, effleurements légers et grisants le long de mes cuisses, mon corps répondait sans aucune pudeur et sans aucune retenue à ces délicieuses sollicitations. Mais j'en voulais plus. Beaucoup plus. Je gémissais de plus en plus fort, de plus en plus rauque. Je me laissais enivrer par la sensualité de ses jeux amoureux.  

 

Et quand ses mains épousèrent parfaitement le tour de ma taille, je me redressais audacieusement, m'imposant dès lors à lui dans une stature droite et totalement offerte.  

 

Nos regards amoureux se trouvèrent une nouvelle fois pour ne plus se lâcher.  

 

Je respirais trop vite. Mick respirait trop fort.  

 

Cette étreinte nous avait laissés à bout de souffle, un peu étourdis face à une passion aussi intense et dévorante.  

 

Mick me fixait avec attention. Il cherchait dans mes prunelles brillantes l'autorisation d'aller plus loin. Je lui répondis par un sourire timide. Il me dévisagea passionnément avant d'admirer une nouvelle fois les courbes de mon corps qui ne lui étaient plus interdites. Ces doigts jouaient et glissaient le long du rempart qui protégeait encore mon intimité. Le point de non-retour serait bientôt atteint. Je pouvais encore tout arrêter. Redevenir la jeune femme raisonnable, amoureuse transie et transparente, gentille que le monde chérissait dans une hypocrisie assumée. La ligne n'était pas encore franchie.  

J'étais toujours assise sur lui, tremblante d'amour et de questions mais je n'osais plus le regarder. J'évitais ses yeux brillants de tentation et me concentrais sur ce torse qui se soulevait dans un rythme soutenu, quasi frénétique.  

 

Le sort de City Hunter n'était pas encore scellé.  

 

« Kaori ? »  

 

Mon prénom. Mick l'avait prononcé tout bas, avec une pointe d'érotisme qui ne laisserait aucune femme de marbre. Je relevais la tête et plongeait mon regard troublé et voilé d'un désir inconvenant dans le sien.  

 

Admiration. Amour. Adoration.  

 

Je chavirais littéralement. Je ne voulais plus résister. Je ne voulais plus lutter. Je n'en avais plus aucune envie.  

 

Je ne voulais pas prendre le risque de me perdre dans des mots vides de sens et le perdre, lui, dans des explications stériles. Ce moment que nous partagions ensemble appartenait aux émotions sincères, aux plaisirs charnels et aux élans de cœur.  

 

Je savais que si je permettais à Mick de se glisser dans mon lit et que je lui donnais la clef de mon cœur, mon existence se transformerait irrévocablement dans un fracas sourd et pernicieux. Je savais que je ressentirais, sans nul doute, une profonde libération, bienfaitrice et salvatrice, mais j'avais tout aussi conscience que je risquais de porter longtemps les stigmates de la culpabilité et de la trahison.  

 

Mais je devais penser à moi.  

 

A mes envies.  

A mon équilibre.  

A mes véritables attentes.  

Je devais cesser de ne penser qu'à lui.  

 

Il était temps de faire des choix. Des choix douloureux, intransigeants et qui changeraient plusieurs vies à tout jamais.  

 

Je devais choisir.  

Je devais écouter mon cœur.  

 

Je me détachais de Mick, un peu maladroitement, et me mettait debout pour lui faire face. Mes yeux scrutèrent avec attention ses mains. Alors d'un geste empreint de douceur et d'émotion vraie, j'emprisonnais fermement ses doigts dans les miens et l'entraînais, le cœur aux bords des lèvres, dans une toute nouvelle vie.  

 

Ma chambre était juste au bout du couloir.  

 

Et je venais, enfin, de faire le choix d'une vie. Le choix de ma vie.  

 

 

Fin  

 

 


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