Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG - Prosa

 

Autore: Naomy

Beta-reader(s): CHANLYR

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 5 capitoli

Pubblicato: 08-02-05

Ultimo aggiornamento: 25-04-07

 

Commenti: 18 reviews

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ActionDrame

 

Riassunto: Des tueurs aux manières les plus étranges sévissent dans le milieu. City Hunter arrivera-t-il à rester unis malgrès l'arrivée de ce nouveau groupe?

 

Disclaimer: Les personnages tirés de City Hunter présents dans "City Hunter: forever?" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.Les autres sont à moi.

 

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   Fanfiction :: City Hunter : forever?

 

Capitolo 2 :: Les prémisses d'un changement?

Pubblicato: 11-02-05 - Ultimo aggiornamento: 11-02-05

Commenti: Voilou voila !!! Chose promise chose dut voila le deuxième chapitre. J'ai remarquée que mon titre fesait peur.... et bien vous avez raison d'avoir peur!!! Préparez les boites de mouchoirs. Bon cette fois on rentre vraiment dans l'histoire. dite moi ce que vous en pensez.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5


 

17h00, Tokyo, Quartier de Shinjuku, Cat’s Eyes  

 

Tout était calme, quelques clients plus téméraires que les autres savouraient tranquillement leur commande alors qu’une jeune femme essuyait allègrement des assiettes derrière le comptoir. De temps à autre des bruits montant de la réserve brisaient le calme ambiant. A cet instant personne n’aurait pu se douter que ce café était le lieu de rendez-vous préféré du groupe de nettoyeur le plus craint du pays, dont deux des membres pouvaient également prétendre au titre de plus grand pervers du Japon voire du monde.  

 

Une femme entra, suivie d’un homme de grande taille, lequel sitôt la porte franchit se transforma en PVBNI (Pervers Volant Baveux Non Identifié). Alors qu’il allait atteindre sa cible (en l’occurrence la pauvre Miki), un plateau blindé vint se poster sur sa trajectoire, lui refaisant le portrait. Le pauvre pervers n’avait pas encore touché le sol qu’une gigantesque massue « Pervers irrécupérable » se chargea de l’y clouer.  

 

- Bonjour les amoureux, tout va bien ? lança Kaori, alors qu’Umibozu virait au rouge.  

- Bien, sinon qu’est ce qui vous amène à cette heure aussi avancée de la journée ? Que ton idiot de partenaire passe aussi tard c’est normal, mais toi on ne t’attendait plus.  

- C’est vrai mais hier soir on est rentré très tard ou plutôt très tôt ce matin, alors on s’est accordé une grasse matinée.  

- Je vois et c’était quoi cette fois ?  

- Des traf…  

 

Kaori fut interrompue par l’entrée dans le café d’une fusée blonde(Mick Airline : Comment se crasher en un temps record sur un plateau) fonçant droit sur Miki.  

 

- MIKI MON AMOUR, LAISSE TOMBER TETE DE POULPE ET VIENS AVEC MOI !!!!  

 

Un plateau bien placé d’Umi ajouté à une massue de Kaori, un regard noir de Ryo et une seconde massue lorsqu’il se rabattit sur cette dernière, le tout orchestré par les hurlements furieux de Kazue saluèrent l’arrivée de l’Américain.  

 

- Booouuuuhhhhhh !!! Miki je ne te comprendrais jamais, tu as le choix entre MOI, Tête de poulpe et ce … cet espèce de … Brun fadasse… et tu n…  

- Dis donc tu sais ce qu’il te dit le brun fadasse espèce de…, hurla Ryo.  

- Ah oui et tu me dis quoi vas-y, je t’écoute !!!  

- Tu es un…, commença Ryo avant de se figer brusquement en même temps que son homologue américain, prenant soudain conscience de la pulsion meurtrière qui saturait l’air du café. Ils furent alors recouverts par une ombre gigantesque et n’eurent que le temps d’entrevoir une massue titanesque « 10 000t_Retour en maternelle » avant qu’elle ne s’abatte sur eux.  

 

 

Une fois les deux perturbateurs extirpés de sous la massue, les trois hommes descendirent aider Umibozu à la réserve pour pouvoir parler à l’abri des oreilles indiscrètes des évènements de la veille. De cette manière les filles purent discuter librement et la conversation s’orienta très vite sur le dernier travail de City Hunter.  

- Kaori, qu’est ce que tu t’es fait à l’épaule ?, demanda Kazue. En effet Kaori ne portait qu’un simple débardeur en coton qui ne cachait en rien son bandage.  

- Oh … ça ce n’est rien, juste une égratignure que je me suis faite hier soir.  

- Ah oui Mick m’en a vaguement parlé, c’étaient des trafiquants de drogue si je me souviens bien ?  

- Quoi encore ! s’exclama Miki. Mais ils n’arrêteront donc jamais ceux-là !  

 

La tête entre les mains Kaori regardait passer les passants d’un œil morne.  

 

- De toute manière je me demande à quoi ça sert encore d’essayer de les arrêter, on en arrête un pour que dix prennent sa place. Les trafics se multiplient sans arrêt et de plus en plus de jeunes se droguent. Les réseaux deviennent tellement puissants que même nous, on ne peut rien faire !  

- Mais la police… ? fit Kazue.  

- La police… Je suis sur que Saeko fait tout ce qu’elle peut contre ce fléau mais vous savez bien qu’elle a les pieds et poings liés par les lois et le fait que les dirigeants des réseaux sont très souvent de hauts dignitaires. Pourquoi penses-tu que Hideyuki ait quitté la police ? Mon frère a sacrifié sa vie pour les arrêter et moi je suis incapable de les poursuivre. Ca m’énerve, je me sens tellement impuissante !  

 

Miki et Kazue échangèrent rapidement un regard, comprenant que leur amie avait besoin de leur soutien.  

 

- Ne dis pas ça !!! Au contraire, vous faites un travail formidable toi et Ryo et je suis sûre que Hideyuki est très fier de toi là où il est.  

- Et puis, tu ne trouves pas que tu t’en demandes un peu trop là. Le seul moyen de se débarrasser de cette vermine ça serait de leur faire peur une fois pour toute, qu’ils se rendent compte que, malgré la puissance de leur organisation, ils ne sont pas à l’abri.  

- C’est gentil les filles. Mais de toute manière je sais bien que je suis une mauvais partenaire pour Ryo, je ne sais ni me battre ni tirer correctement.  

- Ah Kaori ne recommence pas avec ça tu veux. Je pensais que ton imbécile de coéquipier se déciderait à t’apprendre tout ça mais apparemment je me suis trompée… J’ai une idée, puisqu’il ne le fait pas, je te formerai moi-même.  

- Mais Ryo sera furieux.  

- Qui te dit qu’il sera au courant, on le fera sans son accord. Tu viens assez souvent ici pour que ça passe inaperçu.  

- Merci beaucoup Miki. Je ne sais pas ce que je ferais sans vous deux pour me remonter le moral.  

- T’inquiète, on est là pour ça, non ? Renchérirent les deux amies en chœur.  

 

Et ainsi c’est une Kaori regonflée à bloc qui continua la conversation. Mais ce dont personne ne pouvais se douter c’était que les mots de Kazue sur la manière de se débarrasser des trafiquants de drogue firent leur chemin dans l’esprit de Kaori et que loin de s’effacer, ils prenaient peu à peu sens pour elle.  

 

***************************************************************************  

 

Tout n’était que brouhaha et agitation autour de l’entrepôt, on évacuait rapidement les cadavres. Une odeur de mort flottait dans l’air. Des hommes en uniforme allaient et venaient sur les docks dans une espèce d’agitation fébrile, encore sous le choc de la découverte.  

 

Peu à peu le calme reprit son droit, plongeant le port dans le silence. Seule une voiture de police restait, une femme immobile assise sur son capot attendait patiemment. Le vent marin agitait ses cheveux noirs et l’on pouvait voir la mer se refléter dans ses lunettes de soleil. Elle portait un cour tailleur bleu marine qui mettait ses formes généreuses en valeur. Pourtant l’inspectrice Saeko Nogami n’avait jamais eu de visage plus grave.  

 

Toutefois son attente fut de courte durée : une mini cooper rouge venait de se garer à côté d’elle. Un couple en sortit et exceptionnellement l’homme ne lui sauta pas dessus, remarquant la mine décomposée de l’inspectrice.  

 

- Bonjour Saeko, qu’est ce qui s’est passé ?, demanda poliment Kaori. En général cette dernière n’appréciait pas que Saeko fasse appel à eux, elle les embarquait dans des affaires dont ils n’apprenaient tous les aboutissants que pendant le travail et pour lesquelles ils n’étaient jamais payés. Mais devant l’air choqué de la policière elle s’adoucit, comprenant que celle-ci était vraiment secouée.  

- Bonjour vous deux, merci d’être venus si vite. Ne t’inquiète pas Kaori, je ne suis pas là pour vous demander de m’aider, je veux juste votre avis. Et pour répondre à ta question, il vaut mieux que vous veniez voir par vous-même. Je n’avais jamais vu ça auparavant., répondit Saeko, tout en se dirigeant vers l’entrepôt. Voyez-vous, ce hangar abritait une réserve de drogue, tous les dealers du coin venaient se fournir ici. Nous avons reçu un appel anonyme ce matin, nous disant de venir ici au plus vite. Nous l’avons trouvé comme ça. En disant ces derniers mots elle avait ouvert la porte, laissant la lumière du soleil couchant éclairer la scène.  

 

Ryo avait vu beaucoup de choses dans sa carrière mais rien qui ressemble à ça / cette vision. Qui avait bien pu agir de la sorte ? Qui était assez fort pour faire une telle chose ? Inquiet de la réaction de sa partenaire devant cette scène, il se tourna vers elle. Il s’attendait à lire de la terreur, de la révolte, du dégoût dans ces yeux, mais certainement pas de l’étonnement. Pourtant c’est ce qu’il y lisait, de l’étonnement, et rien d’autre. Il ne comprenait pas d’où pouvait provenir cet étonnement. Certes la scène n’avait rien d’habituelle mais de là à être étonnée, il en fallait beaucoup. Il fut tiré de ses réflexions par Saeko qui lui demandait ce qu’il en pensait. Il se reconcentra sur la cause de sa présence ici, et observa une dernière fois la scène. Au sol on voyait le contour des cadavres tracés à la chaux blanche, on pouvait les compter par dizaines. Il remarqua également que le sol était jonché de bouts de verre ? Cet indice l’intrigua au plus haut point, étant donné qu’il n’en voyait pas la source.  

 

- Dis-moi Saeko, d’où viennent tous ces débris de verre ? Et on ne pourrait pas allumer la lumière pour que l’on voie mieux s’il te plait ?  

- Désolé mais c’est impossible, les morceaux de verre proviennent des spots qui éclairaient le hangar. Ils ont tous été brisés par les tueurs. On sait qu’ils les ont cassés avant de tuer tous ces hommes, certain d’entre eux avaient des torches à la main.  

- Plonger dans le noir ses victimes pour les prendre au dépourvu, nous avons à faire à des petits malins…  

- A un petit malin, reprit la jeune femme, c’est l’œuvre d’une seule personne.  

- Arrête Saeko tu ne me feras pas croire qu’une personne seule puisse faire ça, c’est impossible.  

- Pourtant c’est la pure vérité. Tous ces hommes ont été tués d’une balle dans la tête et toutes les balles proviennent de la même arme, y comprit celles qui ont été tirées sur les spots. Mais le plus étonnant c’est qu’il n’y a aucune trace de lutte ni de fusillade. Nous n’avons retrouvé aucunes douilles et les balles utilisées peuvent servirent pour plusieurs armes, ce qui rend impossible d’identifier l’arme utilisée et donc de remonter au tueur. Tu n’aurais pas entendu parler de l’arrivée d’un nouveau tueur en ville capable de faire ça par hasard ?  

- Non pas que je sache, mais je vais demander à Umi et à Mick. Autrement vous avez une idée de ce qui pourrait motiver quelqu’un à agir ainsi ?  

- Absolument aucune ! Si ça avait été un groupe à la limite on aurait supposé, à la rigueur, un règlement de compte, mais un homme seul je ne sais pas.  

- Peut être qu’il a fait ça juste parce qu’il s’agissait des trafiquants de drogue, avança timidement Kaori.  

- Ne te fais pas d’illusion, aucun tueur du milieu ne ferait un tel carnage gratuitement, il doit avoir une bonne raison pour le pousser à prendre autant de risques, corrigea gentiment Ryo, heureux qu’elle prenne part à la conversation. Sinon tu n’as pas d’autres informations ? continua-t-il en se tournant vers Saeko.  

- Non, on n’a rien trouvé d’autre.  

- Bon, bah dans ce cas on va y aller, on n’y voit plus à deux mètres.  

 

Après avoir salué l’inspectrice, Ryo et Kaori rentrèrent chez eux, tous deux gardaient à l’esprit les récents évènements. Plus préoccupé par les capacités hors norme de ce nouveau tueur et de ses motivations, Ryo oublia complètement l’étrange réaction de sa coéquipière.  

 

 

 


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