Capitolo 4 :: Après la pluie...

Pubblicato: 27-07-05 - Ultimo aggiornamento: 27-07-05

Commenti: Voilà c'est le dernier chapitre de cette très courte et très particulière fanfiction. Il n'y a pas vraiment de fin, la fin, c'est l'avenir qui me le dira. Je remercie tous ceux qui m'ont aidé dans ces moments difficiles et dans les moments heureux aussi, spécialement Mathilde, Emmeline, Cindy et les autres... J'espère que vous aurez tous apprécié cette fanfic. J'attends vos reviews , faites moi part de votre avis, ça me fera plaisir ;) Merci ! Ps: Aurore c'est le prénom que j'ai choisi pour ma fille, naissance prévue pour le 15 septembre 2005. :)

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Les jours passent et ne se ressemblent pas… C’est sur cette phrase que médite Kaori. La naissance de sa fille approche et elle se sent à la fois impatiente et anxieuse. Impatiente de ne plus seulement porter son enfant en elle, mais de l’avoir enfin dans ses bras, de mettre un visage sur le prénom choisi. Anxieuse, parce qu’elle sera mère pour la première fois, parce qu’elle a peur que quelque chose se passe mal. Un jour, elle fond devant une vitrine de magasin pour bébé, l’autre elle se renferme et ne veut rien faire, juste se reposer.  

Mais surtout, ce qui amène Kaori à réfléchir à cette phrase, c’était sa situation. Un jour avec Ryô… et l’autre sans. Depuis leur rupture, il y avait eu entre eux une succession de disputes, de prises de bec ; mais il y avait aussi eu des moments forts, des instants de tendresse et de complicité. Rien, bien sûr, n’était comme avant. Kaori avait perdu cette confiance insouciante qu’elle avait en Ryô. Elle avait souffert de son attitude, de sa façon d’être, et elle n’oubliait pas. Toutefois, Kaori avait gardé un mince espoir au fond de son cœur, un espoir dicté par tout l’amour qu’elle avait encore pour Ryô, un espoir fou, mais nécessaire à sa survie.  

Et quelque part, cet espoir avait trouvé une résonance… Il avait fallut à Kaori plusieurs mois de patience avant qu’un miracle se produise. Enfin, un miracle, elle n’en était pas encore sûre, mais il y avait eu du changement dans sa vie… Ryô était revenu…  

Qu’était-il advenu exactement de l’autre femme ? D’après ce qu’elle savait, cette dernière n’avait pas apprécié de découvrir Ryô en futur père. Pour le reste, tout ce que Ryô avait laissé filtrer comme information se résumait en une petite phrase : elle l’avait laissé tombé. Un coup dur pour lui, mais un tel soulagement pour Kaori. Sans la connaître, elle en était venue à haïr cette rivale qui lui prenait son amour et le père de sa fille. Alors oui, dans un sens, cette rupture là lui faisait plaisir. Egoïstement, la douleur de Ryô ne l’avait pas touchée plus que ça, il s’agissait pour elle d’un juste retour des choses.  

Et petit à petit, ils avaient essayé de renouer un contact sain entre eux. Ils avaient appris à s’apprécier et à se redécouvrir. Mais Kaori, bien qu’amoureuse, n’en gardait pas moins la tête sur les épaules, d’autant plus que le souvenir de sa douleur était encore très présent. Aussi elle avait mis des conditions à leur nouvelle « relation ». Elle lui demandait prioritairement la fidélité, ainsi que plusieurs autres petites choses, mais surtout la fidélité. Il souhaitait revenir auprès d’elle, dans sa vie, dans leur vie à elle et sa fille, alors elle demandait des preuves de ce désir. Kaori voulait profondément être heureuse, et cela avait un prix ; restait à savoir si Ryô était prêt à le payer.  

A l’heure d’aujourd’hui, à un compte à rebours d’un peu plus d’un mois de la naissance de leur enfant, moi, l’auteur, je ne suis toujours pas en mesure de vous dire si la situation a évoluée plus que cela. Pour le moment, je peux juste vous dire que Ryô fait des efforts notables : il invite Kaori à dîner, lui offre des fleurs opportunément, lui accorde plus d’attention et de soin, bref, il devient prévenant. Mais cela n’empêche pas Kaori de voir encore tourbillonner autour de lui d’anciennes conquêtes qui sèment le doute dans son esprit. C’est pourquoi elle n’a pas encore accepté de reprendre avec lui un nouveau départ, celui d’un couple uni. Nous avons trouvé une Kaori en pleurs, nous laissons une Kaori pleine d’espoir… Et quoique l’avenir lui réserve, parions que, pour la voir sourire, le seul prénom de sa fille saura lui suffire : Aurore…  

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