Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Lexine

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 28-08-05

Ultimo aggiornamento: 28-08-05

 

Commenti: 9 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "Enfer, Paradis : même combat" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Enfer, Paradis : même combat

 

Capitolo 2 :: débâcle

Pubblicato: 28-08-05 - Ultimo aggiornamento: 28-08-05

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

Ejectée de ce monde ténébreux empli de cauchemars, plus horribles les uns que les autres, la jeune femme, dont le lit ressemblait désormais à un champ de bataille, où les cadavres des draps et les restes de l’oreiller se mélangeaient afin de ne former plus qu’un amas de tissus, gisant sur le sol froid de la chambre, se leva et, telle un automate, se dirigea vers la salle de bain. Elle ne prit même pas la peine de se passer un vêtement sur le corps, afin de recouvrir celui-ci. Après tout, si elle venait à croiser cet homme qui l’avait meurtrie et humiliée, en lui faisant clairement comprendre qu’elle ne ressemblait à rien, elle lui dirait, sûrement, que ce n’était pas nécessaire de se couvrir, vu le peu d’effet que cela produisait sur ce dernier.  

Elle descendit les marches froides de l’escalier et ouvrit la porte sur la petite pièce qui servait de salle de bain. Elle ressemblait à un robot. Avec toutes ces méchancetés, dont elle n’avait plus la force pour pleurer, elle en était à cela.  

Elle prit une douche froide. Tout l’était désormais pour elle, l’appartement, son corps, ses pensées, ses sentiments, ses mouvements et cet homme avec qui elle continuerait de travailler et d’appeler son partenaire. Pour sa propre survie, elle devait continuer de travailler même si le voir la mettait dans un état encore plus second, elle devait le faire. Peut-être allait-elle déménager ! Peut-être allait-elle changer sa vie, ou seulement la commencer et ne plus être dépendante de cet homme ! Peut-être… tellement de questions, elle se posait. Mais, pour elle, le travail était une chose sure et dont elle ne voulait se séparer.  

L’eau glaciale la ramena, alors, à la réalité. Elle revint dans sa chambre et la contempla une dernière fois, tout en se séchant et s’habillant. Sa chambre. Ce lieu qui avait partagé avec elle beaucoup de sentiments pendant ces huit longues dernières années. Elle fit le tour de sa chambre en tournant sur elle-même, y versa quelques larmes et ferma, pour la dernière fois, la porte.  

Elle voulait commencer une nouvelle vie alors elle voulait tout changer. Ainsi, rien ne la ramènerait au passé et à Lui en particulier.  

Elle mit son manteau, enfila ses chaussures et prit son sac. Puis, après avoir laissé un mot à son partenaire, sortit pour se diriger vers le coté Est de la gare.  

 

¤¤¤  

 

L’homme, dans la seconde chambre, se trouvant dans ce qui fut, par le passé, un lit, s’éveilla en sueur au milieu de ce champ de bataille. Les draps étaient sur le sol, même la couette n’avait pas résisté aux assauts de son propriétaire. L’homme avait fait une série de cauchemars, plus horrible les uns que les autres, depuis qu’il avait détruit sa partenaire. Il se sentait extrêmement mal et eût un haut le cœur devant toute la méchanceté dont il avait fait preuve. Malheureusement, son estomac n’y résista pas et il se retrouva dans les toilettes, à vider tout son malheur mais aussi sa froideur et sa rancœur qu’il avait envers lui-même. Comment avait-il pu dire toutes ces horreurs à une jeune femme aussi fragile et belle que sa partenaire. Il ne le savait. Ça lui échappait. C’est vrai que quand il l’avait vue arriver, nue, dans sa chambre, son unique réflexe avait été ce ton si froid, si distant, si indifférent. Indifférent à cet étalage de charme. Indifférent à cette beauté, à cette chaleur qui s’était émané de la jeune femme à son entrée. Indifférent à ce cadeau qu’elle lui faisait, qu’elle aurait voulu lui donner. Et puis, elle avait pris la parole et là, ça avait été la descente aux enfers. Pour eux deux. C’était apparut clairement chez la femme. Il lui avait volé et avait éteint, de lui-même, la flamme qui brûlait dans les yeux de cette dernière. Il ne comprenait même l’action si virulente qui avait pris cette âme, pourtant si forte.  

De son coté, il ressentait un immense vide et un froid grandiose. Même si la pièce était chauffée, il avait extrêmement froid. Toute cette violence lui avait fait perdre sa chaleur et le seul rayon de soleil qui la lui réapprovisionner. Il avait tout perdu cette nuit, en même temps que la femme qu’il aimait. A trop vouloir se protéger l’un de l’autre – mais surtout, elle de lui – il l’avait humiliée et avait éteint le feu qui brûlait entre eux deux.  

Ryo se relava difficilement du sol froid des toilettes et se dirigea vers la salle de bain où, à peine arrivé, il se mit sous une eau brûlante. Cela n’apaisa rien malheureusement. Il avait toujours aussi froid. Comme s’il était mort. Comme s’il n’était qu’un fantôme venu hanter le monde des vivants à la recherche d’une âme pure ou d’une vengeance à exaucer.  

 

¤¤¤  

 

Il n’y avait aucun XYZ sur le tableau encore une fois. Kaori sortit de la gare, déçue par le manque de travail. Elle se dirigea vers la banque. Leur précédent travail avait rapporté gros. Mais, même avec cette somme d’argent, Kaori ne se reposait pas sur cet acquis et voulait de nouveau travailler. D’une, car elle ne pouvait rester sans activité bien et de deux car elle ne voulait penser à rien d’autre en ce moment. Elle voulait oublier la fatale nuit de la veille. Elle repensa alors qu’avec tout l’argent sur son compte, elle pouvait aisément se payer ce dont elle avait besoin pour recommencer sa nouvelle vie.  

Elle sortit de l’endroit, un léger sourire sur les lèvres et alla dans le centre commerciale le plus près de cette zone.  

 

Elle marcha pendant un quart d’heure, cheveux au vent, ne pensant à rien. Elle arriva enfin au centre commerciale. Dedans, elle fit ses commandes. Elle avait tout choisi, de A à Z, de la cuisine à la salle de bain, en passant par le salon et la chambre. Elle avait tout changé. Même les murs et les sols trouvèrent leur bonheur avec elle. La jeune femme se souvenait que l’appartement, en dessous de celui de Ryo, était similaire à ce dernier. Ne voulant en rien se rappeler de sa vie avec lui, elle voulait tout changer, même la décoration.  

Suite à ces petites emplettes, elle avait retrouvé sa bonne humeur exemplaire et légendaire. C’est ainsi, perdue dans ses pensées de décoration, d’installation et de déménagement qu’elle se retrouva à marcher en direction de son ancien « chez elle ».  

 

¤¤¤  

 

Il était enfin sorti de son sauna de douche et se diriger, désormais vers son sanctuaire, lieu impénétrable et théâtre de bien des choses depuis que l’homme y vivait.  

Il ouvrit l’armoire et en sortit ses éternels jean noir et tee-shirt, celui-ci était beige pour changer. Il s’habilla lentement. Sa peau le brûlait cette fois, effet de l’eau bouillante sur celle-ci pendant une trop longue période. Chose faite, il essaya de coiffer ses cheveux et de coordonner ses mèches rebelles.  

Regardant en direction du lit, il ne put que constater les ravages de cette nuit de folie encéphalique. Son lit reflétait ses cauchemars. C’était le chaos. Il enleva les draps, trempés de sueur cette fois-ci et fit le lit du mieux qu’il put. Bizarrement, il se prit à aimer cela. Ça lui faisait oublier ses bonnes comme ses mauvaises pensées. On esprit était vide à cet instant précis. Ça le détendait. Il n’avait pas à tergiverser, ce qu’il faisait déjà assez.  

 

¤¤¤  

 

Elle arriva assez rapidement à l’immeuble de briques rouges qu’elle habitait. Elle ouvrit la porte d’entrée et commença son ascension vers son destin.  

 

¤¤¤  

 

L’homme sortit de son antre mystérieuse et descendit vers le salon. Alors qu’il passait à coté de la petite table basse afin de se rendre à la cuisine, quelque chose attira son attention. C’était une feuille de papier sur laquelle se trouvait l’écriture de sa partenaire. Ce mot disait :  

« Ton petit-déjeuner est dans le frigo. Profites-en bien, c’est le dernier. »  

 

Que cela voulait-il dire ? Il n’avait pas prévu de mourir aujourd’hui. A moins que…  

 

Il n’eut pas le temps de visiter plus loin dans ses pensées. La créature, hantant ses rêves, ses cauchemars et son esprit depuis cette nuit, venait d’ouvrir la porte d’entrée et se dirigeait vers la cuisine. Elle ne semblait ne pas l’avoir vu. Elle avait agi comme s’il n’existait pas, comme s’il n’existait plus pour elle. Peut-être que c’était ce que ce mot, laissé sur la table, voulait dire. Elle ne partirait pas alors mais elle vivrait en l’ignorant complètement. C’était encore pire. Il ne pouvait se résoudre à cette éventualité. Il se dirigea vers le lieu de prédilection de sa partenaire, furibond.  

 

¤¤¤  

 

La jeune femme était en train de regarder dans le frigo, afin d’y trouver un petit quelque chose qu’elle pourrait manger avant de recevoir les livreurs de sa nouvelle vie.  

Alors qu’elle avait trouvé son bonheur et qu’elle refermait la porte du réfrigérateur, elle entendit la porte de la cuisine claquer d’un coup sec et sentit deux mains lui prendre vigoureusement, et sans ménagement aucun, les épaules et la retournait. Elle se retrouva nez à nez avec son bourreau de cœur.  

- Tu t’expliques ?  

- Ouh ! Monsieur a passé une mauvaise nuit et s’est levé du pied gauche ? ! ? Comme c’est bête !  

- Kaori arrête de jouer avec mes nerfs ! C’est quoi ce charabia ? Fit son partenaire, lui mettant, sous le nez, le petit qu’elle avait laissé à l’intention de celui-ci.  

- Oh ça ! C’est pourtant clair comme message ! C’est ton dernier petit déjeuner préparé par mes bons soins et ma mauvaise bouffe ! Je déménage !  

- Quoi ! ? ! Ça t’a pris comme ça, comme une envie de pisser ! Pourquoi tu déménages ?  

- En quoi cela te regarde-t-il ? A ce que je sache, je ne me mêle pas de ta vie Moi. Bon alors !  

 

Elle laissa son partenaire, là, figé dans la cuisine, et s’assit sur le canapé tout en grignotant ce qu’elle avait pris à manger.  

 

¤¤¤  

 

Ryo sortit de sa léthargie et rejoignit, à pas soutenus, sa partenaire. Il n’allait pas la laisser s’en sortir ainsi. Il était encore plus rageur qu’avant. Pour qui se prenait-elle ? Il la saisit violemment par le bras, ce qui la força à se lever et à lui faire face.  

Ils s’affrontèrent du regard, devenant plus noir et haineux des deux cotés, au fil des minutes qui s’égrenaient.  

- De quel droit me parles-tu sur ce ton ?  

- De quel droit commandes-tu mes choix ?  

 

« Un partout, balla au centre » pensèrent les deux partenaires, simultanément.  

 

- Où vas-tu habiter si tu déménages de l’appartement, petite idiote ! Tu n’as nulle part où aller !  

- J’habiterais où bon me semble et cela ne regarde que moi, pigé ? Mais pour ta gouverne, saches que je ne serais pas très loin. Ça tu peux t’en assurer. Ainsi, tu seras plus tranquille et tu pourras organiser tes petites sauteries, avec de Vraies femmes, sans que ta partenaire ne te gênes !  

- Comment oses-tu me parler comme ça ? Fit-il douloureusement. Mais c’est vrai, quel bonheur ! Plus de partenaire folle, hystérique, jalouse de femmes qui n’existent pas, et qui me frappe pour un oui ou pour un non ! Bon débarras. Peut-être que Reïka sera d’accord pour prendre ta place, qui sait ! Depuis le temps qu’elle la veut !  

- Remplace moi et je te tarte. Je déménage peut-être mais je ne démissionne pas alors fous toi ça dans le crâne, OK !  

 

Ils s’affrontèrent encore du regard. Ils étaient prêts à se battre quand une sonnerie les sépara. Heureusement sinon il se serait battu et qui sait comment cela aurait fini ?  

 

¤¤¤  

 

Kaori regarda par la fenêtre et vit quatre camions devant l’immeuble. Son partenaire, se trouvant derrière elle le remarqua aussi et se demanda de quoi ça pouvait s’agir !  

- Mes camions sont arrivés ! CHOUETTE ! Bon ben j’y vais !  

- Minute papillon, tu vas pas me dire que pour 3 valises de fringues, tu as besoin d’autant de camion ?  

- Qui t’as dit que c’était pour mes fringues ? c’est mon nouvel appart qui vient d’arriver…  

- Ton nouvel appart ? ! ?  

- Ben oui, j’habite, désormais, juste en dessous de chez toi et ça c’est mon nouveau mobilier !  

 

Une seconde sonnerie retentit.  

- Je te laisse ! A plus !  

 

Kaori laissa là l’homme, encore stupéfait de l’attitude de sa partenaire, et descendit ouvrir aux nouveaux arrivants, qui lui amenait les constructions de sa nouvelle vie, seule, sans Ryo.  

 

¤¤¤  

 

Alors que la femme emménageait, l’homme se noyait dans un plaisir éphémère du nom d’alcool.  

 

 


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