Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Lexine

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 28-08-05

Ultimo aggiornamento: 28-08-05

 

Commenti: 9 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "Enfer, Paradis : même combat" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Enfer, Paradis : même combat

 

Capitolo 4 :: Corps

Pubblicato: 28-08-05 - Ultimo aggiornamento: 28-08-05

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

Ils étaient désormais seuls tous les deux. Personne ne pouvait les déranger. Reïka savoura sa future victoire en se frottant les deux mains tout en se rapprochant dangereusement de sa cible.  

Ryo ne savait plus où se mettre devant l’enthousiasme apparent de la jeune femme en face de lui. Pour la première fois de sa vie, il était complètement tétanisé et paralysé de peur face à ce spécimen en jupon, de laquelle il recherchait la présence en temps normal. Puis, il essaya de calmer sa peur et se ressaisit aussitôt. De plus, quelque chose le frappa. Il avait une jeune femme tout à fait à son goût en face de lui et Mokkori n’avait pas réagi, chose vraiment bizarre.  

Plus il réfléchissait, plus Reïka se rapprochait. Il savait parfaitement ce qu’elle voulait de lui. Etant amoureuse de lui et aimant les bonnes choses de la vie, c’était simple à deviner. Une nuit. Une nuit avec l’étalon de ces dames. Elle ne voulait pas plus, du moins le pensait-il. Il reconnaissait que la jeune femme lui plaisait, mais pas au point de l’amener dans son propre lit. Seule SA femme aurait le droit de s’y rendre dans cet appartement. Sa femme. A cette pensée, un visage se superposa à ces simples mots. Celui de Kaori était très clair dans sa tête à cet instant. Il avait revu une seule fois la jeune femme depuis une semaine et ce moment l’avait empli de joie. Il s’était de nouveau senti vivant en la voyant le matin même à sa porte. Un léger sourire envahit son visage et le fit rayonner. De plus, à l’évocation de sa douce aimée, un frisson lui vrilla les reins. Un frisson sauvage, qui lui fit mal. Mokkori réagit, mais heureusement pour Ryo, pas assez pour se faire remarquer de la femme en face de lui.  

Ces tendres pensées furent stoppées par Reïka qui se précipitait sur lui, bras grands ouverts et bouche en cœur. Celle-ci arriva près de lui et l’embrassa à en perdre haleine, essayant vainement, à plusieurs reprises, d’approfondir son baiser mais le nettoyeur gardait les lèvres obstinément collées. C’était clair. Il ne voulait pas aller plus loin avec elle. C’était tout juste s’il acceptait ce baiser sauvagement volé.  

Pendant que la langue de la jeune femme cherchait à se frayer un chemin dans sa bouche, l’homme espérait de tout cœur voir sa folle de la massue arrivait dans l’appartement. Mais rien n’arriva et il dut se résoudre à remettre Reïka à sa place lui-même. Ryo prit les bras de la jeune femme et la repoussa assez violemment. Il ne pouvait lui faire espérer ce qu’il n’était pas à même de lui donner. Il devait s’arrêter là. De plus, il n’avait nullement envie d’aller au-delà de ce baiser volé.  

 

Il vit la jeune femme revenir à la charge. Il la stoppa net.  

–Reika, je ne peux pas ! Arrête !  

–Pourquoi ? ! ? Je ne te plais pas peut-être ?  

–Tu as tout à fait compris, fit-il, profitant ainsi de l’échappatoire.  

–Pourtant, c’est pas ce qu’il me semblait quand tu me sautais dessus au Cat’s Eye.  

–Ce n’était que des simples amusements. Je faisais cela pour faire enrager Kaori… et puis, si je faisais ça, avec toi, dans l’appartement, elle m’en voudrait. Je lui ai promis de ne ramener aucune fille ici.  

–Oh eh ! Atterris Ryo ! Elle est partie ta chère partenaire, donc l’appartement est à ton entière disposition. Tu peux y faire tout ce que tu veux mon amour !  

–Justement si je n’avais pas envie d’en profiter hein ! ? ! Ça t’avait pas effleurer l’esprit ?  

–Tu n’y penses pas ? Le coureur de jupon le plus célèbre de Japon qui refuse de se donner sous prétexte d’une promesse débile avec une folle qui est partie justement. Tu passerais pour quoi ?  

–Pour ce que je suis réellement. Contrairement à ce que tu peux penser, je ne suis pas qu’un sexe sur patte. Et, tu ne me forceras pas à faire ce genre de chose avec toi. Maintenant, je m’en fous de ma réputation à la con.  

–Eh bien, elle t’a vraiment marqué ta partenaire pour que tu foutes ta réputation en l’air. Mais, je sais me montrer convainquante.  

 

Sur ce, elle se déshabilla entièrement. Mais, le sourire, qui arborait ses lèvres quelques instants plus tôt , s’effaça aussi rapidement qu’il était apparu, devant le manque de réaction de l’homme en face d’elle.  

–Ce n’est pas en faisant ça que tu m’auras. Tu es banale ma chère. Tu n’as pas le millième de ce que possède la « folle » comme tu te plais à l’appeler. Si c’était simplement pour m’avoir, tu aurais pu le demander comme les autres. Je t’aurais, certes, dit non mais comme on dit « qui ne tente rien, n’a rien ! ». Maintenant remet ta robe et vas-t-en ! Ton affaire est annulée, finit-il froidement.  

 

La jeune femme remit sa tenue et s’en alla, furieuse de ce râteau monumental.  

 

¤¤¤  

 

Kaori sortit de son bain, parfaitement détendue. Elle y était depuis qu’ils étaient revenus du restaurant. Elle se sécha et enfila son peignoir préféré en se rendant dans sa chambre.  

Là, elle choisit un petit pyjama tout simple, qu’elle sortit de l’armoire et qu’elle mit sur le lit.  

Ne voulant pas s’habiller de suite et s’échapper de la chaleur de son peignoir, elle se dirigea, dans cette tenue, vers sa cuisine.  

Alors qu’elle ouvrait le réfrigérateur, elle entendit quelque chose claquer assez fort. Ne sachant ce que cela pouvait bien être, elle ne s’en souciât pas outre mesure.  

La porte ouverte, elle se baissa et sortit les ingrédients nécessaires à la préparation d’un bon petit repas, qui finirait sûrement en plateau télé.  

 

¤¤¤  

 

La Reïka partit, il se dirigea vers la cuisine. Une semaine qu’il n’y avait pas mis les pieds.  

Une semaine qu’il n’avait pas senti l’odeur des bons petits plats de sa partenaire lui titillait les narines.  

Une semaine qu’il n’avait pu la faire enrager sur sa cuisine qu’il disait infecte.  

Une semaine à ne pas manger à sa faim.  

Une semaine à manger de façon irrégulière. Il avait certes commandé quelquefois quelques pizzas mais c’était juste histoire de tenir le coup. Il devait avoir manger deux à trois jours en tout dans cette douloureuse semaine qu’il venait de passer.  

 

Il ouvrit le frigo pour y trouver… le vide. Celui-ci était vide. Il n’y avait plus rien à manger, même pas un petit morceau de fromage. Rien. Il releva, alors, la tête et se mit à arpenter la cuisine à la recherche de nourriture, encore à peu près mangeable. Rien non plus. Sa partenaire n’avait pas du faire les courses la semaine précédante la terrible.  

Alors qu’il refermait tous les placards, deux choix se mirent en évidence.  

La première : soit il allait faire les courses de suite, ce qui n’était pas envisageable vu l’heure, même s’il savait cette excuse bidon. Il n’avait tout simplement pas envie de bouger de chez lui. La seconde, et la plus délicate à accepter : soit il allait mander à manger chez sa partenaire. Choix difficile à faire. Il céda finalement à la seconde solution, son estomac se rappelant à son bon vouloir.  

 

¤¤¤  

 

Elle sortit une poêle ainsi qu’une casserole et commença à concocter son somptueux repas. Celui-ci serait composé d’un pavé de saumon, revenu à la poêle, et de riz.  

Alors qu’elle débutait la cuisson, elle sursauta au bruit de la sonnette de l’appartement qui venait de se mettre à hurler.  

Qui pouvait bien venir lui rendre une visite à cette heure-ci de la soirée ? Afin de satisfaire sa curiosité naissante, elle avança vers la porte d’entrée et l’ouvrit sans vraiment porté d’attention à ce qu’elle faisait. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle vit son mystérieux visiteur !  

–Ryo ! Que fais-tu là ?  

–Ben ! En fait, j’ai pas fait les courses donc le frigo est vide ! Je peux manger chez toi, s’il te plaît ?  

–Bien sur ! Mais Reïka n’a pas faim ?  

–Elle… elle est repartie chez elle, fit-il d’un air gêné.  

Puis remarquant la tenue de sa partenaire :  

–Je ne te dérangeais pas dans ton bain au moins !  

–Bien sur que non ! Pourquoi ?  

–Ben tu es en peignoir !  

–Ah oui ! C’est vrai ! En fait, maintenant que j’habite seule, il m’arrive souvent de me promener complètement nue dans l’appartement. Et puis, quand ça a sonné, je me voyais mal ouvrir en tenue d’Eve.  

 

Elle vit Ryo la regardait avec des yeux ronds comme des billes et la bouche grande ouverte.  

–Je plaisante Ryo. Allez entre ! J’étais en train de faire à manger justement. Saumon – Riz, ça te va ?  

–Euh… oui…  

 

¤¤¤¤¤¤  

 

Après avoir fait la cuisine et mit le couvert sur la table basse, Kaori invita Ryo à s’asseoir sur le canapé et à commencer de manger en attendant qu’elle se change.  

La jeune femme alla dans sa chambre et mit son pyjama, un top et un pantalon en satin de couleur prune, en quatrième vitesse.  

Changée, elle se remit, à son aise, sur le canapé et commença à manger paisiblement, tout en zappant par moment et en discutant avec son partenaire.  

 

Dans cette ambiance assez bon enfant, le repas se passa à merveille. De plus, celui-ci fut aussi ponctué du rire cristallin de la jeune femme et de celui de Ryo. En effet, en plus de se raconter quelques blagues, les deux jeunes gens étaient sur une émission plutôt distrayante à en juger par leur nombreux rires et fou rires. Ils avaient les larmes aux yeux tellement ils riaient. En se distrayant ainsi, ils avaient presque tout oublié de leur vie. Surtout, du coté de Ryo. Ce dernier avait retrouvé son éclat de vie ainsi que quelques couleurs. Ils s’amusaient vraiment beaucoup ensemble.  

 

Alors que l’émission touchait à sa fin, vers les 23h00, Kaori débarrassa la table et demanda à Ryo, qui déposait les verres et couverts dans l’évier, s’il voulait un café. Celui-ci répondit que ce n’était pas de refus.  

 

Les cafés bus, la jeune femme alla faire la vaisselle, secondée de son équipier qui essuyait au fur et à mesure. Mais alors qu’il accomplissait cette tâche, Ryo se mit à discuter plus sérieusement avec la jeune femme. Il voulait parler de la « scène ».  

–Kaori, j’aimerais m’excuser pour… l’autre soir… l’autre nuit… enfin, je te demande pardon pour ce que j’ai dit. Je suis sincèrement désolé d’avoir dit ce que j’ai… dit. C’est pas facile à dire, fit-il en regardant une assiette, mais… mais je ne pensais pas ces paroles.  

–N’en parlons plus Ryo. Ce que j’ai fait était complètement insensé et idiot.  

–Non, c’est moi qui ai été idiot. Tu m’avais pris au dépourvu. Et j’ai pas su comment réagir, la tenue – ou plutôt l’absence de tenue – y étant aussi pour beaucoup. Je n’ai su que me comportait en parfait imbécile et mufle. Mais je ne savais pas quoi faire face à cela. Et je dois t’avouer que si malgré ces remarques acerbes et injustifiées, tu avais persisté dans ta démarche, je… je t’aurais pris sans sommation.  

 

Elle regarda son partenaire, étonnée. Celui-ci était aussi rouge qu’une tomate bien mûre et ne savait plus où se mettre.  

–Pour être franche, j’étais venue dans ta chambre pour entendre les mots qui font rêver… en ce qui concerne la tenue, ce n’était que par provocation.  

–Je vais jouer franc jeu aussi alors. Pendant que tu étais devant moi, je menais n véritable combat entre ma raison et mon corps. Ce duel fut rude mais c’est ma raison qui gagna, à ton grand malheur. Ça a été extrêmement difficile. Je… j’avais vraiment envie de toi et… et, mes draps s’en souviennent encore, fit-il cramoisi et plus que mal à l’aise. J’ai honte de t’avoir fait du mal mais, en même temps, j’ai honte de n’avoir pas su contrôler mon corps. Je pense que c’est cette perte de self-control qui a fait que je t’ai dit toutes ses horreurs. Je suis sincèrement désolé Kaori.  

 

Il entendit, alors, le rire de la jeune femme. Celle-ci se défaisait de tout.  

–Et ! ! Rigoles pas ! C’est pas facile de dire ce genre de chose à une femme, tu sais. Surtout à une femme qu’on aime et qu’on respecte plus que soi-même…  

 

Kaori cessa de rire en entendant ces fameux mots qui font rêver. C’était sûrement inconscient de la part de son partenaire mais il l’avait quand même dit. Elle se tourna alors en direction de son partenaire et se mit sur la pointe des pieds face à lui. Elle prit son visage entre ses deux mains et lui effleura tout doucement les lèvres.  

Ce contact électrisa Ryo. Celui-ci mit, lui aussi, ses mains sur les joues de sa partenaire et approfondit le baiser, en poussant la jeune femme tout contre l’évier. Son rêve devenait réalité. Mais, curieusement, il voulait aller doucement dans le début de leur relation. Il ne se sentait pas encore prêt. Ils étaient si semblables…  

Il se séparèrent et se regardèrent, complices. Kaori s’écarta de lui et tendit son bras.  

–« Partenaire » à vie ?  

–Partenaire à vie, répondit Ryo en lui serrant la main qu’elle lui offrait.  

 

Ils s’enlacèrent, finalement, au milieu de la cuisine, des larmes de joies coulant sur les joues de chacun.  

–Ravie de te revoir ! Tu m’as manqué partenaire !  

–Toi aussi… mon amour… mon Sugarboy…  

 

Fin 

 


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