Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Lexine

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 28-08-05

Ultimo aggiornamento: 28-08-05

 

Commenti: 9 reviews

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General

 

Disclaimer: Les personnages de "Enfer, Paradis : même combat" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (h ...

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   Fanfiction :: Enfer, Paradis : même combat

 

Capitolo 3 :: froid

Pubblicato: 28-08-05 - Ultimo aggiornamento: 28-08-05

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

Cela faisait maintenant une semaine que la jeune femme avait emménagée dans sa nouvelle vie. Et, elle semblait s’y plaire. Son corps, autrefois insulté et humilié, et elle se portaient parfaitement bien. Elle avait redécouvert de nouvelles choses en l’absence de son partenaire. Elle avait découvert la vie tout simplement. Finis les moqueries en tous genres, les phrases assassines et les actes douloureux, les cauchemars nerveux. Désormais, elle mangeait sans avoir peur pour sa ligne, ou de recevoir une réplique acerbe, elle dormait comme un bébé sans cauchemar pour la hanter et l’embrouiller. De ce bien être nouveau, elle avait même apprit à s’aimer et à s’accepter telle qu’elle était. De ce fait, elle avait refait entièrement sa garde robe. Finis les vêtements masculins et le peu de robes « sac à patate » dans son armoire. Désormais, jupes, jolies robes et top, peuplaient son nouveau dressing. Elle avait choisi tous ce qu’il y avait de plus ordinaire, mais aussi de plus féminins et de plus jolis à son goût. Elle avait ainsi prit tous ce dont elle s’interdisait le port de par son métier. Elle avait tout acheté d’un coup grâce à l’argent qu’elle avait mis de côté pendant ces huit années de cohabitation, et avait stocké cela dans un coin de la chambre. Elle n’avait déballé ces vêtements des sacs du magasin, seulement deux jours auparavant. Elle s’était acceptée et avait voulu voir ce que sa bonne résolution faisait sur elle. Elle avait vu sa transformation avec ces quelques vêtements. Se sentant belle, elle avait décidé de les mettre, officiellement, dans son armoire. Elle avait donné les autres à des œuvres caritatives.  

Depuis deux jours alors, elle s’habillait comme toutes les jeunes femmes de son âge, sa nouvelle vie y étant pour beaucoup dans ce changement radical.  

Elle s’était même surprise à aller manger en ville et à sortir la semaine, chose qu’elle ne faisait que très rarement avant – voire jamais. Sa vie n’était plus le néant qu’elle avait été. Désormais, elle en profitait. Ça lui arrivait même d’inviter Miki ou Kazue venir prendre un verre, sortir, aller manger ensemble… elles étaient devenues encore plus amies depuis ce changement chez Kaori.  

Elle était fière d’elle. Alors qu’elle se regarda une dernière fois dans la glace mise dans l’entrée, elle se fit un petit clin d’œil. Puis, elle sortit en direction de la gare, là où, peut-être, l’attendrait ce fameux message composait de trois lettres.  

XYZ.  

 

¤¤¤  

 

Affalé sur le canapé, l’homme, empestant l’alcool et la cigarette, n’avait pas vu son rayon de soleil depuis une semaine. En effet, cela faisait une très longue semaine que sa partenaire était partie et qu’elle n’avait pas daigné mettre les pieds dans l’appartement qu’elle occupait jadis. N’ayant pas de boulot depuis qu’elle était partie, il ne l’avait plus vu depuis ce maudit matin où elle avait annoncé son déménagement.  

Une semaine à se morfondre et à se gaver d’alcool, pour tenter de l’oublier.  

Une semaine à rester sur ce canapé, qui allait devenir miteux – tout autant que son propriétaire – si ça continuait ainsi.  

Une semaine à essayer de se reprendre en mains mais à ressombrer aussitôt qu’il entendait le petit bruit de la porte de l’appartement du dessous se fermer ou s’ouvrir.  

Une semaine à ne penser qu’à elle, qu’à ses aller-retours, qu’à ce fameux matin, qu’à cette maudite nuit.  

Une semaine à repenser à cela et en culpabilisant d’avoir dit ces atrocités sur le corps, nu, de sa partenaire.  

Mais pourtant… une semaine à rêver de ce corps si parfait. Une semaine à fantasmer à un point inimaginable. Il en avait même mal parfois tellement ça l’obsédait. En plus de souffrir de son entrejambe, qui ne cessait de se réveiller et de rester tendu à l’extrême quand il repensait à cette fameuse nuit, son cœur aussi avait mal et saigné. Il avait été pire qu’en huit ans et avait eu un comportement odieux vis-à-vis de la jeune femme qu’il aimait et à laquelle il ne cessait de penser et de désirer, plus fort encore et encore, jusqu’à explosion, le plus souvent.  

 

Là de ces morbides pensées, il se leva finalement, courbaturé. Il fit quelques assouplissements pour dire de se remettre en forme, l’air de rien et se faire craquer de partout. Debout, il contempla ce qu’était devenu le somptueux appartement. C’était une poubelle désormais. Des canettes, des bouteilles, des mégots de cigarettes envahissaient ce lieu.  

Il prit son courage à deux mains et mit le tout dans un grand sac poubelle avant d’aller aérer la pièce, ainsi que toutes les pièces dans lesquelles il passait.  

Soudain, il entendait la porte de l’appartement de la jeune femme se fermer. Elle sortait.  

 

« Sûrement pour aller au tableau »pensa-t-il.  

 

Sur ce, il se rendit à la salle de bain et se fit couler un bain moussant, parfumé au musc et à l’ilang-ilang, le tout dans une eau bien chaude.  

Il se dévêtit et mis en route la machine à laver. Puis, machinalement, se glissa dans la grande baignoire. Il se crispa à la soudaine chaleur – trop vive peut-être – pour se détendre quelques minutes plus tard et de sombrer dans un demi-sommeil, réparateur et bénéfique.  

 

¤¤¤  

 

La jeune femme arriva devant le tableau à messages près de l’entrée Est la gare de Shinjuku. Elle regarda à l’endroit où elle souhaitait ardemment voir les trois lettres magiques. Et ce fut le cas. Elle faillit pleurer de joie face à ce message. Pourtant, elle se reprit bien vite. Ce travail venait d’une femme selon l’écriture, que Kaori avait minutieusement étudiée.  

Elle ressortit de la gare, après avoir noté le numéro de téléphone laissé par l’inconnue, et se dirigea vers une cabine publique, non loin de là, et appela. Comme elle le croyait, ce fut une femme qui lui répondit. Mais, quelque chose lui parut bizarre. Elle connaissait cette voix. A qui appartenait-elle ? Bonne question.  

Elle fixèrent un rendez-vous dans un petit restaurant en dehors de Tokyo pour le déjeuner, qui n’était que dans deux heures environ. Kaori raccrocha et rentra chez elle.  

 

Arrivée en bas de son immeuble, elle ouvrit la porte et se mit à grimper les marches pour aller se préparer et prévenir, ensuite, son partenaire.  

 

¤¤¤  

 

L’homme entendit une porte claquer, ce qui le réveilla de son sommeil de plomb. Cela ne pouvait que signifier que sa partenaire venait de rentrer.  

Il sortit donc de son bain, tout engourdi et, une fois dehors, s’étira pour finir de réveiller tout son être. Il marcha lentement vers le lavabo et y commença le rasage de sa petite barbe d’une semaine, déjà bien drue et ne voulant se fier à l’exigence du rasoir.  

 

¤¤¤  

 

Kaori était rentrée dans son appartement et s’était précipitée dans sa chambre à la recherche d’une tenue adéquate. Elle porta finalement son choix son une petite robe parme.  

Elle alla se changer dans la salle de bain et se parfuma très légèrement également.  

Elle redescendit tranquillement et sortit pour aller retrouver son partenaire, qu’elle n’avait plus vu depuis qu’elle avait claqué la porte sur son ancienne vie et sur lui.  

 

¤¤¤  

 

Il venait enfin de terminer son rasage. Il prit son after-shave et s’en mit puis mit une touche de son déodorant fétiche.  

A peine eut-il reposé le vaporisateur que la sonnette de sa porte se manifesta, pressante.  

Il mit, vite fait, une serviette autour de ses hanches et sortit de la salle de bain pour se diriger vers la porte d’entrée.  

 

Il l’ouvrit à la volée et tomba nez à nez avec sa partenaire. Qu’elle était belle ! ! !  

Il venait juste d’ouvrir que la jeune femme lui dit d’un ton neutre, et pas franchement accueillant.  

–On a du boulot. Rejoins-moi dans dix minutes dans mon appart’.  

Puis elle partit.  

 

Il n’avait rien eu le temps de dire. Elle avait déboulé telle une fusée et était repartie pareillement. Il avait était illuminé par la vision qu’il avait eue pendant ce bref instant. Elle, par contre, n’avait pas semblé touché de le voir en pareille tenue alors qu’avant elle aurait rougi et se serait enfouie, après avoir lancé une massue bien placée sur la tête de ce cher nettoyeur.  

En une semaine, c’était fou comme elle avait changé. Dans son comportement, mais aussi dans ces tenues. Il ne l’avait vu habiller ainsi. Aussi… aussi sexy, voilà le mot qu’il cherchait. Elle avait déjà un corps de rêve, et maintenant elle le mettait en valeur et ne le cachait plus.  

 

Là de ses pensées, il grimpa dans sa chambre et revêtit un jean et un tee-shirt. Vêtements simples mais mis en valeur par sa musculature hors normes.  

Chose faite, il descendit vers le nouvel appartement de sa chère partenaire. Il n’eut pas à sonner. Celle-ci avait laissé la porte entrouverte et pouvait ainsi voir son arrivée.  

Elle se rapprocha de la porte et lui ouvrit en l’invitant à entrer. Il fut charmer de voir ce qu’elle avait fait à cet endroit. Il était émerveillé.  

 

¤¤¤  

 

Kaori se dirigea vers la cuisine et en sortit avec un plateau sur lequel trônaient deux tasses, emplies de café.  

Elle se rendit compte que son partenaire n’avait pas bougé d’un pouce depuis son entrée. Elle pouvait voir qu’il se sentait mal à l’aise, un peu comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, dans son antre si secrète.  

 

Elle déposa le plateau sur la table basse et proposa à son partenaire de se joindre à elle pour déguster ce café et discuter des modalités du travail.  

–Nous rencontrerons la cliente dans environ une heure dans le restaurant « La Plume D’Or », situé en dehors de Tokyo. Elle n’a presque rien dit sur l’affaire qui la concernait. Elle m’a juste fait part du fait qu’elle recevait des lettres anonymes. Sans plus d’explications.  

–Ok  

–Bon dépêchons-nous ou on n’arrivera pas en avance là-bas ! ! !  

 

La jeune femme récupéra tout le nécessaire à café et le déposa dans la cuisine, à côté de l’évier.  

Elle revint dans le salon et prit son gilet.  

–On y va. C’est parti ! Tu conduis ?  

–Comme tu veux !  

–Ok ! voici les clés de ma voiture…  

 

¤¤¤¤¤¤  

 

Ils arrivèrent à l’heure au rendez-vous fixé par la cliente et se dirigèrent directement à la table que celle-ci avait réservée. Quelle ne fut pas leur surprise en voyant leur mystérieuse cliente !  

–Reïka ? ! ? C’est vous notre cliente ? Demanda Kaori interloquée.  

–Oui, avoua celle-ci un peu gênée.  

–Et en quoi consiste votre affaire ?  

–En fait, je reçois des lettres… d’amour d’un anonyme depuis plusieurs jours et j’aimerais bien savoir qui est cet homme ! Avoua la jeune femme, rouge.  

 

Les deux partenaires tombèrent à la renverse. Après un petit moment, ils se remirent sur leur chaise. Ils voulaient refuser mais c’était sans compter sur la moue de la cliente.  

 

Après avoir accepté, ils mangèrent tranquillement et rentrèrent chez eux, accompagné de la cliente.  

–Où désirez-vous dormir Reïka ?  

–Ben chez vous !  

–Nous n’habitons plus ensemble.  

–BONNE NOUVELLE ! ! ! Je choisis chez Ryo alors ! Rugit-elle en faisait les yeux doux à l’élu de son cœur.  

–Bonne soirée alors ! Et à demain sûrement !  

 

Alors que Kaori allait sortir de l’appartement de Ryo, Reïka lui demanda.  

–Mais où allez-vous dormir vous ? Où habitez-vous ?  

–Juste en dessous ! sur ce, au revoir…  

 

A peine eut-elle fermé la porte que la jeune cliente se tourna vers Ryo, un sourire malicieux ornant son visage.  

–à nous deux !  

 

 


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