Capitolo 2 :: La conscience et Kaori

Pubblicato: 03-07-06 - Ultimo aggiornamento: 03-07-06

Commenti: Ohayo!Voici donc le 2nd Chapitre!Merci beaucoup pour les review que vous m'avez laissé!^^Ca m'a fait très plaisir!!Comme vs l'aurez remarqué, j'ai pris(sous vos conseils) une Bêta que je remercie de bien vouloir corriger mes erreurs!!Ainsi, j'espère que vs aprésirez mieux^^!En fait!Si j'ai réussi à comprendre les sentiments et les comportements des personnages c'est en grande partie grâce à aux fics que je lis (avec plaisir!^^).Bon je vs laisse en éspérent que vs aimerez aussi ce chap!... :) @++

Capitolo: 1 2 3 4

Quelques minutes après le départ de la promenade de Ryô, Kaori fut réveillée par les longs rayons de soleil qui parvenaient à traverser la fenêtre de sa chambre.  

Comme tous les matins (je suppose…), elle se leva, s’habilla et alla préparer le petit déjeuner pour aller ensuite réveiller son partenaire.  

Machinalement, elle ouvrit lentement la porte de sa chambre et entra silencieusement pour pouvoir - comme à son habitude - s’approcher de son lit et ainsi profiter de ces quelques instants où elle pouvait voir Ryô, calme, serein, sans sa tête de pervers (nda : qui est franchement « effrayante »). Mais sa surprise fut plus grande lorsqu’elle vu que la chambre était vide (dans le sens il n’y avait personne…^^).  

« Ryô ? Mais où est-il passé ? C’est vraiment pas dans ses habitudes de partit si tôt… »  

Elle savait qu’il avait passé la nuit dans l’appartement. Et comme preuve, son lit était défait. Après l’avoir fait, elle descendit et retourna à la cuisine, apporta les plats au salon, mangea toute seule, et remonta finalement dans sa chambre.  

Une légère vague de tristesse s’empara d’elle. Elle ne souhaitait voir personne, ni le fameux tableau situé près de la gare de Shinjuku. Elle se demandait aussi où Ryô était partit. C’est sa vie, il en fait ce qu’il veut mais elle s’inquiétait. Il pouvait très bien aller draguer des filles ou bien régler des « problèmes »dont il ne lui aurait pas parlé.  

Assise sur son lit, elle prit l’écrin qui se trouvait sur sa table de chevet et observa le cadre photo posé à côté. Elle se plongea ensuite dans une profonde méditation (nda : tiens j’ai déjà vu ça quequ’part…)  

« Ca fait maintenant sept ans que t’es partit frangin. Sept ans que j’ai la chance – si on peut appeler ça de la chance - de vivre avec l’homme que j’aime, mais aussi avec un homme qui ne me considère uniquement comme sa partenaire ou encore comme son « petit frère ».  

« Durant toutes ces années, j’ai appris à mieux le comprendre malgré ce qu’il a vécu, et toutes les horreurs qu’il a pu voir. Que pourrai-il réellement penser de moi ? J’ai toujours espéré quelque part au fond de moi qu’il pourrait ressentir un minimum d’affection à mon égard. Bien sur j’ai cru voir quelques fois dans son comportement, dans ses yeux de l’inquiétude lors de nos missions mais il ne laisse transparaître aucune émotion ! Je me souviens bien de ce qui s’est passé sur le bateau de Kaibara alors pourquoi n’a-t-il pas fait en sorte que je m’en souvienne ou pourquoi n’as-t-il pas fait quelque chose ? Non il faut encore et toujours qu’il continue à faire le pitre !  

« Après tout je sais bien qu’il t’ait fait une promesse de faire attention à moi et c’est moi qui suis entrée dans ta vie. Mais pourquoi tu n’as rien fait pour m’en empêcher Ryô?! Je sais qu’à ce moment là nous étions persécutés par l’Union Teope mais si tu ne voulais vraiment pas de moi avec toi pourquoi tu n’as pas insisté plus ? Mais serai-je tout de même partie ? Aucune idée. Tout ce que je sais c’est que le destin a bien fait les choses puisque je suis là, auprès de toi, même si ce n’est qu’en tant que partenaire et non en tant que femme.  

« Oh je sais bien que si je veux un tant soit peu changer les choses je peux aller lui avouer ce que je ressens pour lui mais j’en ai marre…Il me prend toujours pour une idiote, pour un garçon manqué il n’en a que faire si je l’aime. Et puis, je n’ai plus la force. »  

« Tu risques de le regretter un jour… », Dit une petite voix dans son esprit.  

« Peut-être mais…non. Je sais pas, je doute trop. Pas de mes sentiments mais plutôt de sa réaction. C’est vrai ! Comment un homme qui a pour surnom « l’étalon de Shinjuku », et qui drague toutes les cinq secondes une femme peut vraiment aimer quelqu’un surtout quelqu’un comme moi qui ne corresponds pas à «ses critères ». Et c’est l’homme le plus machiste du Japon et de la planète je n’ai jamais vu ça ! »  

Elle poussa un soupir. Reposant l’écrin sur la petite table et toujours assise sur le bord de son lit, elle posa ses coudes sur ses jambes et posa également son menton entre ses mains.  

« Je ne connais pas grand-chose de son passé mais je suis là à présent. C’est peut-être aussi l’homme le plus craint du milieu, mais en aucun cas je ne le laisserai tomber même si je ne suis pas digne d’être la partenaire de City Hunter. J’ai besoin de lui et j’aimerai l’aider dans ses moments de souffrance… »  

Pendant son monologue, quelques larmes commencèrent à s’écouler silencieusement le long de ses joues. Elle se sentait malheureuse. Malheureuse que l’homme de sa vie ne la considère pas comme une femme, qu’il risque beaucoup à cause d’elle. Mais certainement qu’elle l’aurait été encore plus si elle était partie.  

« Peut-être que justement je devrai le laisser ! Mon incompétence met à chaque fois la vie de Ryô en danger lors de nos missions ! J’en suis parfaitement consciente ! Et un jour il pourrait mourir par ma faute ! Non je ne le supporterai pas ! »  

Elle avait éclaté en sanglots, mettant sa tête entre ses mains. Dans le silence de la pièce, dans cet appartement vide, cet immeuble où seules deux personnes habitent, une femme, seule, pleurait. Elle ne savait pas quoi faire. Fallait-il faire quelque chose ? D’un côté elle rêvait d’aimer - c’était déjà le cas - et surtout être aimée (comme toutes les femmes je suppose ...). Mais dans le monde où elle vivait, ce monde dont une personne « normale » ne pourrait soupçonner l’existence, elle ne pouvait laisser libre cours à ses sentiments ou bien elle perdrait tout. Oui ; dans le monde où elle vivait, seul la haine et la mort règnent. Cependant elle avait choisi librement de vivre cette vie, sans regret, uniquement pour pouvoir peut-être apporter ne serai-ce qu’un peut d’amour, de lumière, pour dissiper les ténèbres qui assombrissait le cœur de Ryô. Peu a peu, elle se calma et repris ses esprits.  

« Et puis non ça ne se passera pas comme ça ! Chaque être sur cette terre à droit au bonheur. Ryô a subit de nombreuses épreuves, a du tuer aussi mais si quelqu’un a droit d’être heureux c’est bien Ryô ! Il a le droit maintenant de retrouver une paix intérieure. Même si rien ne change entre nous, je resterais là. Je risque de souffrir encore comme j’ai déjà souffert mais il a subit pire ! Mais s’il m’aime, j’aurai aimé lui dire que ce ne sont pas des meurtriers qui vont nous empêcher de nous aimer…Miki et Umi sont bien heureux ensembles et ils ne risquent pratiquement plus rien maintenant ! Chaque couple est confronté à des problèmes. Même si les nôtres, je l’avoue, sortent de l’ordinaire. Mais je commence à croire que ce n’est qu’un prétexte pour ne pas changer les choses. Idiot…  

« Mais qu’est-ce que je raconte ? Qu’est-ce qui peut me faire dire que ou penser que Ryô puisse m’aimer ? Peut-être qu’il ne ressent absolument rien pour moi et qu’il reste avec moi uniquement parce qu’il souhaite respecter les dernières volontés de mon frère…  

Et puis zut ! Où est-il passé en fait ? Je suis là à réfléchir et je ne sais même pas où il est parti ! J’espère au moins qu’il n’a pas décidé d’aller draguer les filles le matin en plus de l’après-midi et de ses bars ! Je préférerai à la rigueur qu’il fasse la grasse matinée jusqu'à 11 heures ! Bon je vais aller le chercher. Il faudrait qu’on ait une conversation mais comme toujours il va se défiler en trouvant une excuse bidon. Mais j’espère au moins qu’il ne lui est rien arrivé !»  

Prenant enfin son courage à deux mains, elle se leva, sortit de sa chambre, et se dirigea vers la porte pour partir à la recherche de son partenaire.  

Elle s’était enfin décidée à avoir une conversation sérieuse avec Ryô. Sérieuse, enfin facile à dire. Elle voulait essayer de mettre des choses au clair en espérant que son partenaire ose enfin lui parler de ses sentiments. Bien sur elle ne ferait pas exactement le premier pas sur ce sujet qui la préoccupe tant étant donné qu’elle s’était promis de ne jamais avouer ses sentiments à Ryô (du moins tant qui lui ne le fasse pas (nda: c’est ce que j’ai compris du moins des résumés que j’ai lus....)), mais elle devait tenter de sous-entendre quelque chose qui allait dans ce sens, chose qui n’allait pas être facile…  

Capitolo: 1 2 3 4