Capitolo 4 :: La "confrontation" (2)

Pubblicato: 18-07-06 - Ultimo aggiornamento: 17-10-06

Commenti: Voila le dernier chapitre! J'ai été contente d'écrire cette première fic, et je vous remercie beaucoup pour vos encouragements et aussi tout ceux qui m'ont lus/me lisent (s'il y en a bien sur^^). J'espère que la fin ne vous paraitra pas bizarre (mais je pense que ça va...^^ --> Merci vivifolie!!^^); Pareil pour les dernières lignes vu que je n'ai pas beaucoup d'expérience en tant qu' "auteur" de fic... Merci encore de m'avoir soutenu. Je vous préviens tout de suite vous ne serez pas débarassées de moi aussi facilement(^^)j'ai déjà d'autres fics en cours d'écriture lol ! Bon je vous laisse et n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé!^^ @++ j'espère!

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« -…  

-Tu n’as pas répondu à ma question Ryô ! »  

Ne sachant toujours pas quoi dire, il tenta de gagner un peu de temps :  

« -Tu sais très bien que sentimentalement je ne peux m’attacher à personne !dit-il. On m’a élevé pour tuer ! Je n’ai pas de cœur…  

-Non c’est faux !s’écria Kaori en agrippant, malgré la douleur de sa blessure, la chemise de Ryô. Elle posa sa tête sur son torse. Quand elle l’a entendu dire ses mots, elle n’en cru pas ses oreilles et cela la faisait souffrir, autant que sa main. Entre deux sanglots elle ajouta : « c’est faux Ryô je l’entends qui bat, il est là (elle posa sa main sur le cœur de Ryô). Il ne bat peut-être pas pour moi mais qu’importe ! Ryô Saeba tu as un cœur !  

-Un cœur de pierre tu veux dire… Les rares fois où je me suis pris d’affection pour quelqu’un il a dû en payer les conséquences. Presque tous sont morts. Et j’ai appris depuis longtemps à ne plus aimer personne. Je sais qu’un jour j’irai les rejoindre.  

-Mais vivre sans amour que ce soit un amour fraternel amical ou un amour pour une femme ce n’est que vivre à moitié ! Je sais que tu es dans un monde de haine mais j’aimerai justement t’en faire sortir, t’aider parce que je… »  

Elle avait du mal à prononcer ces mots. Des mots qui peuvent changer une vie entière pour deux personnes. Sa timidité revenait peu à peu mais peut-être qu’au fond elle avait toujours peur de la manière dont pouvait réagir Ryô, si elle osait avouer ce qu’elle ressent. De plus elle se rappela qu’elle voulait que ce soit lui qu’il lui dise ces mots avant elle. Elle se demandait aussi s’il le regrette pour de bon, prétextant pour la nième fois que c’était le mettre en danger ; ou –dans le meilleur des cas- s’il allait enfin reconnaître qu’il l’aime, si c’est le cas ?  

Elle se rendit compte que c’était maintenant que son destin risquait de changer. Elle ne savait plus trop quoi faire lorsqu’elle décida de dévier légèrement la conversation, en reprenant ce qu’avait dit Ryô avant qu’elle ne lui réponde :  

«-Arrêtes de dire qu’un jour où l’autre tu mourra car pour l’instant tu es en vie donc vis !  

-Mais je vis ! s’indigna Ryô (nda : là il est plus trop sérieux…). Je m’amuse dans les bars et j’ai toutes les filles que je veux c’est le paradis ! (nda : Il se prends vraiment pour un super dragueur…A peine prétentieux…)  

-Ah et tu crois vraiment que c’est vivre ça ! Tu sors tous les soirs te bourrer la gueule et tu reviens souvent qu’à l’aube ! Non pour moi tout cela ne rime à rien !  

-J’essaie d’oublier, dit-il d’un ton dégagé, presque absent. Un voile de tristesse apparu de nouveau sur son visage. A ce moment-là, Kaori eu un drôle de pressentiment : allait-il enfin lui ouvrir la porte de son âme et se confier ? Doucement, elle reprit :  

-Tu veux oublier?  

- Oui. Je veux essayer d’oublier tout le mal que j’ai pu cause tout au long de ma misérable existence, oublier tous ceux que j’ai tués, oublier le fait que je sois un bon à rien mais maintenant je veux surtout oublier tout le mal que j’ai pu te faire… »  

Kaori n’en croyait pas ses oreilles. La question de Ryô pour savoir si elle était heureuse ne servait à rien ! Il avait en réalité conscience depuis longtemps qu’elle souffrait par sa faute ; mais alors ça voudrait dire que…  

« -J’ai souvent essayé de te convaincre de partir, continua Ryô. J’ai même inventé des mensonges pour t’éloigner de moi mais rien n’y faisait ; à chaque fois tu restais, et je ne sais toujours pas pourquoi. Comment après tout le mal que j’ai pu te faire, tu restais tout de même avec moi ? Pourquoi ?! Qu’est-ce qui peut bien te retenir ici ? Certainement pas ce monde sombre dans lequel je vis.  

-Tu voulais te débarrasser de moi…C’est vrai que moi aussi je me disais des fois pourquoi j’étais avec toi. Même mes massues n’arrivaient pas à grand-chose…Mais quand comprendras-tu que c’est moi qui prends mes propres décisions ?! Je suis là pour toi. Quitte à mourir, je veux que ce soit pour toi et non pas loin de toi !! Mais c’est ça que tu ne sembles pas comprendre à la fin !! »  

Elle avait commencé à s’énerver peu à peu, face à l’incompréhension de son partenaire. Cette conversation n’aboutissait pas. Ryô semblait se confier mais il paraissait ne pas vouloir aller droit au but et ainsi révéler à Kaori ce dont elle a toujours voulu savoir malgré ses doutes : L’aimait-il ou la considérait-il uniquement comme sa partenaire ? Toute fois, elle décida de continuer.  

« -Souviens toi te tous ces duels ! A chaque fois j’ai eu une peur bleue de te perdre ! Tu l’as bien vu ! Je me suis interposée à chaque fois ! Que tu le veuilles ou non ! Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas te perdre ! Et si tu venais à mourir, alors ma vie n’aura plus aucun sens !  

-Ne dis pas ça voyons…  

-Si je le dis et je le répéterai !  

-Tu ne crois pas que moi aussi je n’ai pas peur de te perdre ?! Tu es ma partenaire, la sœur de mon meilleur ami, et je tiens à toi comme personne ! C’est pour ça que je ne veux pas que tu meures dans un accident ou lors de nos missions ! »  

Kaori sourit légèrement. Enfin Ryô s’était dévoilé et lui avait enfin dit clairement qu’il tenait à elle.  

«Tous ces gens qui sont morts par ma faute, continua-t-il. Kaibara, le père de Sonia et j’en passe j’ai eu du mal à le supporter. Si je venais à te perdre toi je ne sais pas ce qui pourra advenir de moi…  

Kaori… je ne sais pas quoi faire …Je suis le numéro un du Japon ; tous les Yakuzas cherchent à tout bout de champ m’éliminer pour avoir l’espoir d’être le meilleur et d’être craints par tous les autres. Ainsi je mets constamment ta vie en danger alors que tu ne le mérites pas. Je ne mérite pas de te connaître. Tu es si…gentille –enfin quand tu ne me frappes pas avec ta massue- tu sais comprendre les autres, tu veux les aider… Tu es merveilleuse ! »  

A ces mots, Kaori ne savait plus trop ou se mettre ou plutôt comment réagir. Entendre cet enchaînement de compliments alors que pendant des années elle n’entendait que moqueries et méchancetés la perturba. Le regardant les yeux biens ouverts, ces derniers se remplirent d’eau et des larmes coulèrent les unes derrières les autres sans s’arrêter.  

Elle considéra presque ce jour comme le plus beau jour de sa vie. L’homme qu’elle aime se dévoilait enfin. Elle se doutait bien que ça ne devait pas être facile pour lui ; un homme agit plus par des actes qu’avec des mots.  

Elle en était toute retournée et ne savait plus quoi dire. Mais elle devait dire quelque chose. Il le lui avait demander –implicitement- mais elle l’avait bien compris quand il a dit je ne sais pas quoi faire. Cette phrase en disait long. Même s’il ne lui avait pas dit –du moins pour l’instant- s’il l’aime ou pas (nda : bon on s’en doute quand même…), ou éprouvait du moins une profonde affection à son égard. De plus, il semblait qu’il avait déjà plusieurs fois réfléchit à la question.  

Le silence se prolongeait. C’était comme si aucun des deux n’avait plus rien à dire alors qu’ils venaient à peine de commencer à discuter sérieusement après toutes ces années. A ce moment là, Ryô, encore hésitant et sentant son cœur battre à tout rompre (nda : pas autant que celui de Kaori^^), sortit de sa poche le fameux objet qu’il avait acheté lorsqu’il était entré dans ce magasin il y a quelques heures. C’était une petite boîte carrée toute simple. Avec son autre main, il prit celle de Kaori, et y posa délicatement l’objet, puis l’ouvrit. Elle vit alors une magnifique bague, un bijou rien de plus normal, simple. Elle était en or et avait juste une toute petite pierre blanche incrustée. Ryô capta alors le regard de Kaori, qui était plus qu’étonnée et avait du mal à se rendre compte de ce qui se passait.  

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*  

Kaori se réveilla les larmes aux yeux comme si elle venait de faire un cauchemar. Elle se leva et alla dans la salle de bains.  

«Ce rêve avait l’air si vrai !dit-elle en se regardant dans le miroir. Si au moins ça pouvait un jour arriver… »  

Ce n’était pas vraiment dans ses habitudes de faire de tels rêves. En cela elle resta plus que déçue. Ainsi, elle s’habilla, et se dirigea vers la cuisine pour préparer le petit déjeuner.  

Au même moment, Ryô se réveilla également. Il avait également fait un rêve assez étrange. Pourtant, ce n’était pas dans ses habitudes…Mais il se rendit vite compte que son rêve était encore plus bizarre qu’il ne pourrait être. Lorsqu’il s’assit au bord de son lit, il trouva un objet sur sa table de chevet. Cet objet, il ne l’avait jamais vu auparavant –dans sa chambre- mais il lui paraissait familier. Après qu’il se soit rapidement habillé, il prit cet objet et descendit.  

Il pensait à ce rêve. C’était la première fois qu’il réagissait de la sorte. Toutefois, il eu une illumination. Ce rêve l’a fait réaliser quelque chose. Ainsi, il se dit qu’il devait faire quelque chose. Sur de lui et de ce qu’il avait l’intention de faire, il se dirigea vers la cuisine, se doutant que sa partenaire y soit pour préparer le petit déjeuner.  

En effet, quand il y pénétra, il l’a vit qui s’apprêtait à découper un légume. Mais avant qu’elle n’ait pu faire quoique ce soit, il l’interrompit dans son mouvement et sans dire un mot, il l’entraîna dans le salon.  

« -Mais Ryô…j’était occupée…, dit-elle.  

-Plus tard, je doit te parler », répondit-il.  

Ils s’essayèrent sur le canapé. Kaori, inquiète, de demandait qu’est-ce qu’il avait de si important à lui demander pour qu’elle arrête de faire à manger. Y aurait-il un rapport avec leur nouveau travail ?  

«- Tu n’es pas heureuse ici Kaori ?  

-Hein ?  

Elle avait l’impression d’avoir déjà vécu ce moment. Mais pourquoi soudainement il lui posait cette question ?  

-Désolé. Je me doute bien de la réponse, ajouta-il tristement.  

-Ryô ça ne va pas aujourd’hui ?  

Son cœur avait commencé à battre plus fort quand Ryô avait posé cette question. C’était exactement la question que Ryô lui avait posée dans son rêve et elle avait pensé qu’elle allait vivre les mêmes instants que dans son rêve. Mais elle ne voulait absolument pas se faire d’illusions. Après tout un rêve n’est qu’un rêve.  

Mais pour toute réponse, Ryô sortit de sa poche la boîte qui lui a donné la force d’avancer. Cela dit, il ne savait toujours pas d’où elle provenait. Il pris la main de Kaori et le posa sur sa main. En même temps, il dit :  

« Kaori. Tu dois certainement te douter de ce que cet objet représente, et je ne veux pas te décevoir. Je te l’ai caché pendant tout ce temps (pas la bague…^^), mais c’était parce que j’avait peur, et j’ai toujours peur de ce qui peut arriver. Mais je crois que maintenant je ne peux plus le cacher et je veux que tu sois heureuse comme tu le mérites. J’ai compris que jamais tu ne voudras partir et je te mentirai si je te dis que je veux que tu partes. Je n’imagine pas un instant ma vie sans toi à mes côtés. Et c’est pour ça que ces mots je vais te les dire mais je te les dirai qu’à toi et à personne d’autre –il marqua une petite pause- je t’aime. »  

Ryô sentit soudainement comme un grand soulagement au fond de lui. Mais il n’avait pas encore terminé.  

Quant à elle, Kaori ne se rendait pas compte non plus de ce qu’il lui arrivait. Elle ouvrit la petite boîte et y découvrit une bague. Mais étrangement elle ne l’avait pas vue pour la première fois.  

Cependant elle n’y prêta pas tout de suite attention tant elle était bouleversée. A peine avait-il finit de dire ces mots que sans réfléchir elle se jeta à son coup et commença à pleurer mais pour une fois c’était des larmes de bonheur.  

« Oh Ryô… ! »  

Celui-ci mit ses bras autour de la taille de Kaori. Il était tellement bien comme ça, avec la femme qu’il aime. Tous deux ne désiraient qu’une chose, que le temps s’arrête pour enfin profiter de toutes ces années perdues.  

« C’est pour cela que je t’offres cette bague murmura-t-il dans l’oreille de Kaori. Je ne peux pas t’épouser Kaori ; l’état japonais ne sait même pas que j’existe. Mais cette bague est la preuve de ce que je ressens pour toi.  

Kaori desserra son étreinte et regarda Ryô droit dans les yeux.  

« Je m’en moque ! Ryô ; je n’ai pas besoin de signer un papier pour prouver au monde entier combien je t’aime ! Tout ce que je souhaite c’est rester avec toi (Nda&Kaori : et aussi que tu ne sois plus pervers mais ça…c’est utopique) ! Merci ! Merci !  

-Pourquoi… ?  

-J’ai tant attendu ce moment Ryô…Je pensais que jamais tu ne me dirai ces mots…Merci. »  

Pour toute réponse, et comme pour seller leur accord, Ryô et Kaori s’embrassèrent enfin pour la première fois (nda : heu je ne compte pas dans l’anime ou dans l’épisode « chantage atomique »Ryô embrasse Kaori. Cela dit, dans le manga…ché pas), sans qu’il ait de barrière entre eux.  

-Je t’aime Ryô…Je peux enfin le crier haut et fort !  

Kaori contempla quelques instants la bague. Elle ne l’avait pas vu pour la première fois.  

-C’est comme dans mon rêve…dit-elle.  

-Ton rêve ?demanda Ryô étonné.  

Kaori rougit légèrement.  

-Tu vas te moquer de moi, finit-elle par dire mais dans mon rêve, tu m’offrais aussi une bague et elle était identique à celle là…  

-Non c’est pas vrai…J’ai rêvé que je l’achetais et aussi que je te l’offrais…mais après je me suis réveillé »  

Chacun ne voulais plus rien dire. Ce n’était pas possible qu’ils aient fait le même rêve…Pourtant,  

-Est-ce que par hasard dans ton rêve tu…t’était coupé en préparant le déjeuner…demanda finalement Ryô.  

-Oui ! Mais comment ça se fait ! On a eu le même rêve ?!  

-Apparemment…  

Les grands esprits se rencontrent comme on dit. Il existe bien des choses inexplicables et inexpliquées dans ce monde. Mais il y a une chose que tout le monde peut comprendre, c’est le pouvoir de l’amour.  

« Le hasard n’existe pas c’est la nécessité en puissance ».Ces deux là, qu’ils le veuillent ou non, resterons ensemble pour l’éternité. Ryô, qui a toujours eu une vie sombre et triste a eu l’occasion de trouver enfin le bonheur, son bonheur. Si ce dernier est apparu, c’est bien parce qu’il le méritait, parce qu’il en avait besoin. L’unique problème est qu’il ne voulait l’admettre.  

Pour eux, la vie est peut-être plus courte que celle des autres mais ce n’est pas une raison pour la vivre pleinement. Rien ne pourra les empêcher de s’aimer.  

FIN(^^) 

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