Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: amarina

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 02-09-06

Ultimo aggiornamento: 08-10-06

 

Commenti: 54 reviews

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General

 

Riassunto: Non pas de résumé, faut bien conserver un peu de mystère, non?

 

Disclaimer: Les personnages de "Désirs troubles" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Désirs troubles

 

Capitolo 2 :: Chapitre 2

Pubblicato: 13-09-06 - Ultimo aggiornamento: 13-09-06

Commenti: Bonjour à tous !!! Après bien des péripéties informatiques et un week-end ensoleillé (qui ne donnait pas trop envie de rester planter devant mon ordinateur), voilà donc la suite. J’espère qu’elle vous plaira, même si elle ne répondra pas forcément encore à toutes vos interrogations ^_^ !!Un grand merci à vous tous pour toutes les review que vous m’avez laissé, vraiment ça fait très plaisir. En attendant les deux prochains chapitres, que je posterai normalement plus rapidement (enfin si mon internet ne m’en fait pas voir de toutes les couleurs !!!), bonne lecture et @+.

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

Bousculant les gens, évitant les voitures, Kaori courait sans se soucier des regards que les passants lui jetaient, surpris de voir cette étrange mariée filer à toute vitesse à travers les rues de Tokyo. Elle avait obéit à une folle impulsion, mais cette fuite lui donnait une incroyable sensation de liberté, et à la vue des rues familières de son ancien quartier, sa robe se fit plus légère, son jupon de tulle et de dentelle soulevé par le vent, volait derrière elle et semblait lui donner des ailes.  

 

Rien d’autre ne comptait à présent que de rentrer chez elle et de retrouver leur ancien appartement où elle ne pouvait plus vivre, mais qu’elle n’avait pourtant jamais pu se résoudre à vendre.  

 

Le jour commençait à décliner, lorsque Kaori arriva enfin au pied de l’immeuble. A bout de souffle, elle franchit les derniers mètres qui la séparaient encore de la porte d’entrée et monta les escaliers. Fébrilement, Kaori extirpa de leur cachette les clés de l’appartement qu’elle introduisit dans la serrure avant de pousser la porte et de pénétrer dans l’appartement silencieux.  

 

Les yeux clos, adossée à la porte qu’elle venait de refermer, Kaori attendit que les battements de son cœur ralentissent, goûtant simplement le plaisir d’être là.  

Puis ouvrant les yeux, elle s’avança lentement au milieu du salon faiblement éclairé par la lumière qui filtrait à travers les stores. L’obscurité qui régnait dans l’appartement jetait une ombre sur les meubles et dans les recoins, mais elle revenait si souvent en pensée dans ces lieux, qu’elle en connaissait par cœur la disposition. Kaori contourna la table sur laquelle ils avaient l’habitude de prendre leur petit déjeuner, fit glisser sa main sur le dossier du fauteuil où elle avait l’habitude de s’endormir en attendant qu’il rentre, promena ses doigts sur les objets qu’elle se rappelait lui avoir vu toucher.  

 

Prenant son temps, Kaori savourait le bonheur de revisiter ces lieux chers à son cœur. Rien n’avait changé depuis qu’elle était partie.  

 

Dans le silence de l’appartement, on entendait seulement le bruit de ses talons martelant le plancher et le léger froufrou que sa robe produisait lorsqu’elle frôlait les tapis sur lesquels ils avaient marché.  

 

Arrivée au pied de l’escalier, une légère appréhension étreignit son cœur. Marche après marche, une foule de souvenirs lui revenaient. La vie commune n’avait pas toujours été facile et beaucoup d’insomnies avaient rythmés les nuits qu’elle avait passé près de lui. Mais, avec le temps, les mauvais souvenirs s’étaient effacés, laissant la place aux jours heureux où Kaori montait le réveiller chaque matin, espérant secrètement l’entendre murmurer son prénom dans son sommeil.  

 

Sans s’arrêter devant les chambres, Kaori continua jusqu’à la porte qui ouvrait sur le toit. Une rafale de vent vint plaquer le léger tissu de sa robe contre ses jambes et dénouer ses cheveux, déjà décoiffés par sa course à travers les rues de Shinjuku, emportant au loin les dernières épingles et les petites fleurs que Miki avait fixés à son chignon quelques heures plus tôt.  

 

Elle respira très profondément l’air du soir. Puis s’approchant de la rambarde, Kaori s’y appuya. Les yeux pétillants, la jeune femme se mit à observer les lumières naissantes de la ville de Tokyo qui s’étendait à ses pieds.  

 

Peu à peu, un sentiment de paix l’envahit et le poids qui écrasait sa poitrine sembla avoir enfin disparu. Kaori ne se sentait plus seule, elle avait même la vague impression que quelqu’un se tenait près d’elle.  

 

Le refuge de Ryo était finalement devenu le sien.  

 

« Maintenant, je suis chez moi. » Murmura –t-elle.  

 

Kaori resta un long moment à regarder les milliers de néons qui parcouraient les rues de l’immense mégapole et qui faisait penser à autant d’étoiles. L’intensité lumineuse était si forte, qu’elle empêchait d’apercevoir les vraies qui brillaient là haut, dans ce ciel où il n’y avait peut être rien, ni personne.  

Ryo, lui, préférait admirer les étoiles artificielles qui animaient le quartier de Shinjuku, les autres lui semblaient trop lointaines et inaccessibles. Il disait souvent qu’elles le remettaient à sa véritable place, en bas dans les rues avec les autres hommes. Comme eux, il devait continuer à se débattre dans ce monde qui n’avait ni queue ni tête.  

 

Kaori comprit enfin ce qu’il avait voulu dire. Aujourd’hui, elle comprenait le mal de vivre qui le rongeait, l’empêchant d’être heureux, et cette découverte avait un goût de cendre. Il ne lui restait plus rien à construire sur les ruines de sa vie. Il y avait trop de fatigue dans ses journées, trop de dégoûts dans ses nuits. Sa lutte avait assez durée.  

 

S’arrachant au fascinant spectacle de la ville, Kaori redescendit les escaliers et se retrouva à nouveau sur le pallier où se trouvait les chambres. L’appartement était à présent complètement obscur et elle dû allumer la lumière du couloir.  

 

Lorsqu’elle ouvrit la première porte, Kaori eut un pincement au cœur en revoyant son ancienne chambre. Elle alluma et jeta un bref coup d’œil. Mais il n’y avait plus rien à voir. Quand ils avaient déménagés, elle l’avait entièrement vidée.  

Finalement, elle éteignit et referma la porte.  

 

Plus difficile fut pour elle d’ouvrir la porte de la chambre de Ryo. Avec d’infinies précautions, comme si elle avait craint d’en réveiller l’occupant, Kaori tourna la poignée et poussa la porte qui pivota lentement sur ses gonds.  

Il y avait une éternité qu’elle n’avait pas mit les pieds dans cette pièce. Elle recelait trop de souvenirs et Kaori eut soudain l’irrésistible envie de refermer cette porte et de fuir loin de cet endroit le plus rapidement possible.  

Pourtant elle demeura là, immobile comme une statue, à contempler les jeux d’ombres irréels, presque fantomatiques, que la lumière du couloir dessinait sur les murs de la chambre.  

 

Kaori s’avança au milieu de la pièce, presque vide. Sur les murs s’étalaient encore les posters de mauvais goût que Ryo affectionnait tant, mais les couleurs avaient passés au soleil, et les belles filles en maillots de bain, avaient finalement perdus leur superbe bronzage, et n’affichaient désormais qu’un pâle sourire. Les seuls meubles, à part le lit, étaient une armoire et une étagère, sur laquelle des livres essayaient tant bien que mal de se faire une place au milieu des piles de revues coquines. Un bureau, toujours vide, et une chaise presque bancale complétaient le mobilier.  

 

Le dépouillement de cette pièce donnait l’impression de n’être qu’un lieu de passage, comme si son propriétaire n’avait pas eu l’intention de s’attarder longtemps entre ces murs.  

 

Tout était resté dans le même état que la dernière fois. Kaori avait défendu qu’on y fasse le ménage ou qu’on dérange les affaires laissées là par leur propriétaire. Seul le lit avait été refait.  

 

Malgré elle, Kaori sourit en ouvrant l’armoire et en revoyant l’étonnante manière de ranger, ou plutôt l’habituel désordre, de celui qui avait dormi dans cette chambre. Roulés en boule, plutôt que pliés, les t-shirt, les pantalons et les caleçons, se mélangeaient pêle-mêle sur les étagères. Quelques vestes étaient suspendues sur des cintres tordus, tandis qu’au fond de l’armoire, plusieurs objets posés à même le sol, formaient un amoncellement hétéroclite.  

 

Kaori passait une main sur les étagères, touchant les vêtements, quand un t-shirt glissa et tomba à ses pieds. Elle se baissa pour le ramasser. A son contact, une foule d’émotions et de souvenirs crevèrent la surface fragile de son esprit. De grosses larmes se formèrent et Kaori éclata en profonds sanglots.  

Serrant convulsivement le t-shirt contre sa poitrine, Kaori se mit à appeler et à crier le nom de celui à qui il appartenait avant de s’effondrer sur le sol, évanouie.  

 

 

 

Au Cat’s Eye, Miki attendait près du téléphone d’avoir des nouvelles de son amie. L’annonce de la disparition de Kaori avait provoqué un véritable choc. Umi et Mick s’étaient précipités dans la chambre, Miki sur leur talon.  

 

Avec angoisse, Mick avait commencé à faire le tour de la chambre à la recherche d’un indice ou d’une explication. Mais il n’y avait aucune traces de luttes, ni messages. Son regard était finalement tombé sur un morceau de papier blanc. Il avait glissé sous le bureau quand Kaori avait ouvert la fenêtre. Mick l’avait alors retourné et ce qu’il y avait vu lui avait fait l’effet de recevoir un violent coup de poing dans l’estomac.  

 

C’était une photo de Kaori et de Ryo.  

 

Assis sur la chaise que Kaori avait occupée quelques minutes plus tôt, Mick avait passé une main tremblante dans ses cheveux blonds. La tête entre les mains, il fut bien obligé de faire la seule constatation possible : elle aimait encore Ryo.  

 

Miki s’était alors doucement approchée et avait ramassé la photo que Mick venait de laisser tomber sur le sol.  

Et à son tour, la jeune femme comprit ce qui s’était passé.  

 

Cette photo, Miki s’en souvenait bien. C’était elle qui l’avait prise quelques semaines avant la disparition de Ryo, un jour qu’ils étaient partis faire un tour à la montagne.  

Ce jour-là, Kaori rayonnait de bonheur et, pendu au bras de Ryo, elle avait offert son plus beau sourire à l’objectif.  

 

Une peine immense envahit Miki. Elle n’avait pas deviné à quel point son amie souffrait. Ils n’avaient rien vu venir, préférant croire qu’elle était heureuse. Finalement, ils n’avaient pas su l’aider à supporter sa douleur.  

 

Cela aurait-il seulement été possible ?  

Miki secoua la tête. En réalité, cela les avaient bien arrangés d’imaginer que Kaori avait trouvé le bonheur. Ils s’étaient sentis tellement démuni face à cette perte, qu’ils avaient tout simplement préféré ignorer son chagrin.  

 

La jeune femme avait gentiment posé une main sur l’épaule de Mick.  

 

« Il faut la retrouver Mick. Tu dois la ramener. »  

 

Mais il avait tristement secoué la tête.  

 

« A quoi bon ? Ce n’est pas moi qu’elle veut. J’ai été fou de croire que je pourrai la rendre heureuse. »  

 

« Ne dis pas ça Mick, il lui est peut être arrivé quelque chose de grave. Tu dois la retrouver ! » Insista Miki, en lui secouant l’épaule un peu plus fort.  

 

« Très bien, très bien, on va aller la chercher. » Avait-il répondu sans grande conviction, en se relevant péniblement.  

 

« Umi, toi, tu t’occupes du port et des gares. Peut être qu’elle cherche à quitter la ville, mais j’en doute. Miki tu restes ici au cas où elle rentrerait. Et puis préviens la mairie et les invités que la fête est finie. Moi, j’vais voir à l’appart’, c’est sûrement là qu’elle est allée.»  

 

Il y avait tant de dépit dans sa voix, tant d’amertume et de résignation dans son regard, que Miki eu pitié de lui. Même si elle comprenait la réaction de Kaori, elle aimait bien Mick. Il aurait vraiment pu rendre son amie heureuse.  

 

Finalement, il semblait que Kaori en avait décidé autrement.  

 

Mais tout n’était pas encore perdu. Si Mick retrouvait Kaori, celle-ci accepterait peut être de l’épouser. Et Miki, qui ne pouvait pas s’empêcher d’être une incorrigible romantique, espéra de tout son cœur que cette histoire se termine par un mariage.  

 

Mick regarda Umi sauter dans sa voiture et filer vers la gare. Puis, il ôta son nœud papillon et, les mains enfoncées dans les poches, pris lentement le chemin du quartier de Shinjuku.  

 

 


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