Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: amarina

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 02-09-06

Ultimo aggiornamento: 08-10-06

 

Commenti: 54 reviews

» Scrivere una review

 

General

 

Riassunto: Non pas de résumé, faut bien conserver un peu de mystère, non?

 

Disclaimer: Les personnages de "Désirs troubles" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I become a Beta Reader?

 

Just log in and change your Beta reader's profile, by agreeing to become one. Fill in the form to give some pieces of informations, like your strengthes (eg: grammar, spelling,...) or weaknesses (eg: continuity,...). Indicate if you accept all kinds of fics or refuse some, like NC-17 fics. You can also put what languages you are confortable with (eg: French, English, ...)

 

 

   Fanfiction :: Désirs troubles

 

Capitolo 3 :: Chapitre 3

Pubblicato: 30-09-06 - Ultimo aggiornamento: 30-09-06

Commenti: Salut tout le monde !!! Contente de pouvoir vous majer la suite. Je pensais le faire plus tôt, mais la rentrée a été plus mouvementée que prévu, enfin bon, j’ai réussi à finir ce chapitre et j’ai bien avancé sur le suivant, qui sera aussi le dernier. J’espère que celui-ci vous plaira, ça n’a pas été facile de l’écrire, j’voulais pas que ça soit trop fleur bleue, enfin vous verrez bien… Bonne lecture et un grand merci à tous ceux qui me laisse des comm’, c’est très sympa tous vos encouragements et vos réactions, alors si vous voulez la suite, il va falloir me convaincre que ma fic vous plaît !!! Alors à vos reviews !!

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

Etendue sur le lit, Kaori reprenait lentement conscience. Peu à peu le brouillard de son esprit se dissipa et les derniers événements lui revinrent en mémoire. Le mariage, l’irrésistible envie de revenir à l’appartement, sa fuite de chez Miki, le toit, enfin, la chambre de Ryo.  

 

Ryo…  

 

Ce nom évoquait tant de souvenirs. Après tant d’années, ils avaient finalement réussi à vaincre leurs peurs et leur timidité. Une intimité nouvelle les avait rapprochés. Ces moments de partages et de complicité avaient été les plus beaux de sa vie, mais ils avaient été aussi les derniers.  

 

La disparition de Ryo avait été si soudaine, si brutale, que Kaori s’était sentie dépouillée, abandonnée, anéantie. En quelques instants son univers avait basculé. Pour combattre la douleur de cette absence, la jeune femme avait cherché l’oubli dans un travail où tout la ramenait à Ryo. L’agence formait entre eux un lien qui la retenait près de lui, l’enfermant dans son univers, et Kaori espérait le retrouver dans chaque nouvelles affaires, le voir derrière chaque nouveaux visages.  

Depuis quatre ans, elle attendait un impossible retour.  

 

En vain.  

 

En proie à une étrange sensation, Kaori ouvrit soudain les yeux et se redressa sur le lit, tout en regardant autour d’elle. Quelque chose dans la chambre avait changé, sans qu’elle puisse en déterminer l’origine. Encore un peu étourdie, elle porta une main à son front et grimaça sous la douleur. Elle avait dû se faire une belle bosse en tombant.  

 

D’un coup, tout lui revint en mémoire. L’armoire, le t-shirt, ses larmes, ses cris…Dans la pénombre, Kaori distingua le t-shirt qui était resté sur le sol, à l’endroit même où elle était tombée.  

Mais alors, que faisait-elle allongée sur le lit ? Et pourquoi la lumière du couloir était-elle éteinte ?  

Kaori ne se souvenait pas non plus d’avoir allumé la lampe de chevet, posée à côté du lit, et qui émettait une lueur si faible, qu’elle permettait à peine de dissiper les ténèbres environnantes.  

 

La jeune femme réfléchissait à toute vitesse, cherchant à comprendre ce qui avait pu se passer, mais aucune explication ne la satisfaisait. Autour d’elle tout paraissait calme et silencieux.  

 

La jeune femme se moqua d’elle-même. Il n’y avait tout simplement rien à comprendre, elle s’était cognée un peu plus fort qu’elle ne l’avait cru et fatiguée, elle s’était juste endormie. Avec un haussement d’épaule, Kaori décida finalement de se lever.  

 

« Tu es donc si pressée de me quitter ? »  

 

Surprise, Kaori poussa un petit cri perçant et se mit précipitamment debout.  

 

« Je vois que je te fais toujours autant d’effet ! » Reprit la voix, toujours moqueuse.  

 

Le cœur de Kaori manqua un battement. Cette voix, elle l’aurait reconnue entre mille. Retenant son souffle, elle se retourna vers l’armoire. C’est alors qu’elle vit se découper de plus en plus nettement une silhouette qui, sortant de l’ombre, se matérialisa sous ses yeux.  

 

Face à elle, debout de l’autre côté du lit, Ryo lui adressait un sourire amusé.  

 

«Bonsoir Kaori. »  

 

Malgré la faible intensité de l’ampoule, Kaori le reconnu immédiatement.  

 

« Ryo. » Souffla-t-elle.  

 

Incapable de bouger, Kaori le fixait de ses grands yeux étonnés. Elle scrutait les traits de ce visage pourtant si familier, cherchant à comprendre par quel étrange phénomène Ryo pouvait se tenir devant elle et lui parler.  

Elle avait tellement souhaité le revoir, que son imagination lui jouait des tours, et elle était probablement en train de devenir folle.  

 

Contournant le lit, Ryo chercha à s’approcher de Kaori. Mais, à chaque pas qu’il faisait dans sa direction, Kaori reculait. Il lui semblait qu’en la touchant, l’ombre allait s’évanouir dans l’air, et qu’en disparaissant, elle emporterait tous ses espoirs. A regret, Ryo s’immobilisa à quelques centimètres de Kaori et esquissa un petit sourire.  

 

« Et moi qui pensais que tu serais heureuse de me revoir ! » Dit-il d’une voix douce, non dénuée de malice.  

 

Sans le quitter des yeux, Kaori leva une main hésitante en direction de Ryo. Elle désirait tellement le toucher, le sentir vivant sous ses doigts. Mais elle n’osait pas encore avancer sa main et elle suspendit son geste.  

 

« Mon Dieu, si c’est un rêve, faîtes que je ne me réveille plus jamais. » Pria intérieurement Kaori, tandis que ses yeux s’embuaient de larmes.  

 

De nouveau, Ryo se rapprocha de Kaori, puis, levant une main vers son visage, il essuya tendrement les larmes qui commençaient à s’échapper de ses yeux.  

 

« Ne pleure pas, Kaori. Je suis là maintenant. »  

 

C’est alors qu’elle sentit la main de Ryo venir se poser sur la sienne et l’appuyer contre sa poitrine. Puis avec une infinie douceur, il ramena la tête de Kaori contre lui et la serra dans ses bras.  

 

De peur qu’il ne lui échappe à nouveau, Kaori referma convulsivement ses doigts sur le t-shirt de Ryo, et s’accrocha à sa veste. Non, ce n’était pas un rêve, elle pouvait sentir son odeur, percevoir la chaleur de son corps à travers les vêtements. Et surtout, Kaori entendait les battements du cœur de Ryo. Folle de joie, elle noua ses bras autour de son cou, le couvrant de baisers.  

 

Tout en répétant inlassablement le nom de Ryo, les lèvres de Kaori se firent plus entreprenantes et, délaissant la peau du cou, commencèrent à remonter le long des joues, des tempes et de ses yeux. Ryo se laissait faire avec une délicieuse complaisance. Enfin les lèvres de la jeune femme trouvèrent celles de Ryo. Frémissante, Kaori s’abandonna complètement, laissant Ryo redessiner les contours de sa bouche et en explorer les saveurs.  

 

Sans cesser de caresser le cou délicat et les épaules de Kaori, Ryo quitta à contre coeur les lèvres de sa bien-aimée pour lui laisser reprendre son souffle. Elle était encore plus belle, plus douce que dans ses souvenirs. Elle avait laissé pousser ses cheveux. Il trouva que cela lui allait bien.  

 

« Tu es si belle, Kaori. Et tu m’as tellement manqué. »Murmura-t-il à son oreille.  

 

« Oh Ryo, à moi aussi tu m’as manqué. Mais tu es là maintenant, et tu vas rester près de moi, n’est-ce pas ? Je t’en prie Ryo, dis-moi que tu ne me quitteras plus jamais. » Supplia Kaori d’une voix voilée par l’émotion, redoutant déjà d’entendre la réponse.  

 

Ryo posa un doigt sur les lèvres tremblantes.  

 

« Pourquoi parler de ces choses ? Je suis là, non ? Et c’est tout ce qui compte mon ange. » Et avec avidité, Ryo embrassa Kaori, l’empêchant d’ajouter un mot.  

 

Docilement, Kaori se laissa caresser par Ryo, qui devenait de plus en plus audacieux. Ecartant les dentelles, repoussant les broderies qui ornaient le décolleté de la robe, Ryo déposait une pluie de baisers sur les épaules de Kaori, sur sa poitrine à moitié découverte, puis, remontant le long de sa gorge, Ryo reprenait avec toujours plus de fougue les lèvres de sa bien-aimé.  

A demi renversée dans les bras de Ryo, le corps Kaori se faisait plus lourd à mesure que grandissait son désir. Les yeux clos, Kaori goûtait avec délice les plaisirs autrefois partagés, redécouvrait les sensations qu’elle n’avait jamais oubliées. De son côté, Ryo contemplait sans retenu les formes harmonieuses de sa trop belle partenaire. Cette vision enflamma ses sens et un désir trouble s’empara de lui.  

 

Le temps lui était compté…  

 

Avec emportement, il empoigna Kaori et la renversa sur le lit. Abandonnant un moment les jolies lèvres de Kaori, il souleva ses jupons de dentelles et de tulles et, retirant un à un ses bas de soie, il les fit glisser le long des jambes fines et musclées de Kaori. Il en profita pour les caresser, regrettant de n’avoir pas plus souvent saisit l’occasion de les regarder de plus près.  

 

Ryo se redressa et regarda Kaori étendue sous lui. Elle était magnifique dans cette robe qui soulignait avantageusement ses formes épanouies. Jamais il ne l’avait vu plus belle.  

Evidemment, Ryo connaissait les raisons qui faisaient que Kaori était habillée de cette manière, mais le sentiment de jalousie qu’il éprouva envers Mick ne dura qu’un instant. Kaori était à lui, rien qu’à lui. Et ce soir, mariage ou pas, la nuit de noce serait la sienne. Les baisers de Kaori, ses caresses, ses soupirs, Ryo ne voulait les partager avec personne.  

Et surtout pas avec Mick.  

 

Souriante, Kaori tendit une main vers lui, l’invitant à la rejoindre. Mais, Ryo resta immobile, comme hypnotisé par la beauté de Kaori. Alors, elle se releva à son tour et emprisonna le visage de Ryo entre ses mains, avant de plonger son regard dans le sien. Ryo fut ébloui par l’intense luminosité qui émanait des prunelles de Kaori, comme si, connaissant le pouvoir de son regard, elle voulait s’en servir pour l’ensorceler et l’emprisonner pour toujours.  

 

« Je ne laisserai rien ni personne nous séparer. Jamais. » Chuchota ardemment Kaori, avant de l’embrasser passionnément.  

 

Cette troublante promesse que venait de formuler Kaori, d’une voix où perçait une telle ferveur, témoignant d’un engagement si absolu, remplit Ryo d’une joie sauvage. Se libérant de l’étreinte de Kaori, Ryo souleva le menton de la jeune femme et, à son tour, plongea ses yeux dans les siens.  

Subjuguée par le sombre éclat des yeux de Ryo et leur magnétisme, la jeune femme rougit.  

 

L’étrange envoûtement que cette communion exerçait sur leurs cœurs amoureux, se mua en une irrésistible attirance qui s’empara de leur corps, les jetant brutalement l’un vers l’autre.  

Leurs mains et leurs lèvres se cherchaient avec une fureur possessive, réveillant les appétits secrets et inassouvis. Dans la violence de leur désir, ils s’arrachèrent leurs vêtements, se griffant dans l’affolement de leur sens. Débarrassée de ses dentelles, nue et offerte, Kaori sentit la douceur du corps nu de Ryo contre sa peau. Quand il pénétra enfin son beau corps, un long frémissement parcouru Kaori. La jouissance et le plaisir les emportèrent vers des rivages inconnus.  

Liés dans une même étreinte, les mains jointes, front contre front, ils s’endormirent l’un contre l’autre.  

 

Alors les heures n’existèrent plus, les minutes coulèrent, le temps fut aboli…  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de