Capitolo 5 :: Miguel

Pubblicato: 09-03-13 - Ultimo aggiornamento: 09-03-13

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La deuxième journée commença sous un ciel chargé, les nuages d’un gris sombre avaient pris place et semblaient ne plus vouloir en bouger. Ryo accompagnait Kaori jusqu’à la gare afin de vérifier les messages, mais sans grande surprise aucun mot ne trônait sur l’ardoise noire de la gare, ils décidèrent d’aller se promener un peu dans la grande galerie marchande de la ville.  

Le duo sorti d’un énième magasin, les mains prisent par quelques paquets, Kaori en avait profité pour racheter des vêtements pour eux deux, l’argent n’allait pas manquer ce mois-ci et ça serait bête de ne pas en profiter. Ils allaient continuer leur chemin quand une voix les interpella.  

- Ryo !  

- Miguel !  

L’homme se trouvait en terrasse d’un café qui jouait sur le thème de la brasserie parisienne, il était accompagné de trois hommes beaucoup plus jeunes que lui.  

- Je t’offre un café et à ton amie aussi. Enchanté mademoiselle.  

- Enchantée de vous rencontrer. Répondit poliment Kaori.  

Miguel leur indiqua deux chaises et fit signe à une serveuse pour faire une nouvelle commande.  

- Alors on se promène en amoureux ? demanda l’ancien camarade le regard plein de sous entendu.  

- Comment tu as deviné. Lui répondit Ryo avec un grand sourire enfantin sur le visage.  

- Voilà votre commande.  

La serveuse déposa les cafés sur la table puis repartit en salle.  

- Tu sais le programme pour la journée ?  

- Non le jeunot, je sais juste qu’un rendez-vous à été fixer demain à dix sept heures.  

- Bizarre, enfin tant qu’il y a pas de dérapage.  

- Oui, sinon je voudrais savoir comment tu as rencontré cette jolie demoiselle. Demanda encore une fois Miguel.  

- Une longue histoire. Lui répondit Ryo qui n’avait pas trop envie de s’épancher devant les autres hommes présents.  

- Aller, tu me dois bien ça, après tous les services que je t’ai rendu. Le supplia Miguel.  

- Kaori tu racontes les grandes lignes.  

Elle comprit rapidement qu’elle devait éviter la partie partenariat de l’histoire.  

- L’histoire est simple, mon frère était le précédant partenaire de Ryo, on s’est rencontré par le biais ce celui-ci pour son plus grand malheur. Les débuts ont été compliqués. Puis mon frère est décédé et Ryo s’est occupé de moi, il m’a accueillit chez lui.  

- Vous êtes sa partenaire si je comprends bien.  

- Non, je m’occupe de la partie logistique, je le nourris, lui lave son linge, nettoie l’appartement et je fais les courses. Répondit Kaori un peu gênée.  

- Kaori sachez que si un jour vous voulez devenir une professionnelle je vous accueille avec plaisir. Je ne résiste pas aux jolies femmes comme vous.  

- Miguel toi non plus tu ne vas pas t’y mettre. Rumina Ryo.  

- Quoi ? tu sais que je ne résiste pas à un si joli regard.  

- Depuis hier vous lui courrez tous après. J’en ai marre.  

- Mais c’est qu’il boude le petit Ryo. T’inquiètes pas je ne vais pas te la voler ta chérie. Lui lança Miguel avec un immense sourire.  

Kaori qui n’avait pas l’habitude d’être le centre de la conversation, rougit de plus belle quand Miguel se mit à charrier son partenaire.  

Puis vint l’heure de la séparation, le petit groupe de professionnels était attendu pour une partie de poker dans une salle de jeux clandestine.  

Le duo continua donc la séance shopping pour finalement finir dans la boutique de vêtement d’Eriko, la styliste les accueillit avec plaisir et les emmena dans un des bureaux de la boutique. Elle leur offrit du thé et leur présenta ses dernières créations sous le regard dubitatif de Ryo.  

- Ryo tu dois le savoir toi pourquoi toute la ville semble au point mort ? demanda Eriko.  

- Tu n’as pas regardé la télévision ?  

- Non, je n’ai pas le temps en ce moment avec la collection.  

- Tu devrais. Lui répondit Ryo d’un ton neutre.  

- Les journaux ne parlent que de ça, il y a une réunion de tueur à gage en ville. Continua Kaori.  

- Une quoi ! tu plaisantes Kaori, la ville est envahie de tueurs plus dangereux les uns que les autres. Mais la police ne fait rien ?  

- Comment le pourrait-elle ? la grande majorité des gens présents sont venus de l’étranger et n’ont rien à se reprocher sur le territoire japonais. A part surveiller ce qui se passe, la police a les mains liées.  

Eriko avala difficilement sa gorgée de thé, la ville prit d’assaut par des tueurs qui veulent discuter du bon vieux temps.  

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