Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: katiadelage

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 15 capitoli

Pubblicato: 24-08-08

Ultimo aggiornamento: 09-10-08

 

Commenti: 80 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: Avant d’entamer cette histoire, je vous demanderai pour celles et ceux qui ne m’ont jamais lu, de lire absolument le Tome 40 « Ne me quitte pas… » Avant de lire celui-ci. Merci et bonne lecture.

 

Disclaimer: Les personnages de "Tome 41 "Ne Me Quitte Pas... Suite"" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Tome 41 "Ne Me Quitte Pas... Suite"

 

Capitolo 13 :: Chapitre XIII

Pubblicato: 30-09-08 - Ultimo aggiornamento: 30-09-08

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

 

Chapitre XIII  

 

- (Président) Pour faire simple et pour résumer… Comme nous avons une lourde fonction de mener à bien nos pays respectif, le Premier Ministre et moi-même, avons en quelque sorte laissé les pleins pouvoir au Général, en ce qui concerne l’avancement des expériences dans l’institut Homoto. Pendant notre réunion secrète qui portait au final sur l’institut, le Général nous a fait part des dernières découvertes sur le clonage, les gènes du crime et le projet RC et à soumit l’idée qu’avec ses nouvelles données nous pourrions gérer la natalité, mais le Premier Ministre et moi-même avons refusés de commercialiser nos découvertes.  

 

- (Kaori) Qu’est ce que vous voulez dire ? Et que signifient toutes ses découvertes ? Et c’est quoi, ce projet RC ?  

 

- (Président) RC pour ReCréation. Un programme d’expériences grandeur nature, dont le but est de mettre au monde des enfants génétiquement améliorés, un futur marché des enfants transgéniques en somme.  

 

- (Umi) J’ai déjà entendu parler de ce programme. C’est l’ajout, le retrait ou la transformation de gènes déterminant le physique ou le mental des futurs individus, n’est ce pas ?  

 

- (Président) Oui, c’est bien cela.  

 

- (Kaori) Qu’est ce que vous appelez le marché des enfants transgéniques ?  

 

- (Président) Vous êtes au courant, je suppose que ça fait maintenant près de quatre ans que le génome humain a été entièrement décrypté.  

 

- (Kaori) Euh !!!... Oui.  

 

- (Président) Et depuis, l’enjeu a été de découvrir la fonction précise de chaque gène et on est maintenant parvenu à identifier ceux qui déterminent chez l’être humain la couleur des yeux, des cheveux et de la peau mais aussi et surtout ceux qui conditionnent une partie de l’intelligence.  

 

- (Doc) A cause de ça, l’homme est devenu aujourd’hui objet de brevet.  

 

- (Président) C’est vrai. Et grâce au clonage et à la thérapie des gènes, on pourra bientôt créer des bébés sur mesure, en modifiant génétiquement les embryons humains.  

 

Kaori fronça les sourcils…  

 

- (Kaori) Je croyais pourtant que le clonage consistait à reproduire des cellules identiques à partir d’une cellule unique.  

 

- (Président) Ce n’est pas faux, mais l’intérêt économique du clonage ne réside pas dans la possibilité de fabriquer des copies conformes de certains individus mais dans celle de cibler des transferts de gènes.  

 

- (Kaori) C'est-à-dire ?  

 

- (Doc) Imagine Kaori que, pour améliorer l’intelligence de ton futur bébé, tu décides de remplacer dans son embryon l’un de ses gènes par un gène extérieur, par exemple le gène de l’intelligence d’un prix Nobel ou d’un esprit supérieur.  

 

- (Kaori) Mais je ne ferai jamais une chose pareille…  

 

- (Président) Vous non Kaori, mais les autres femmes certainement. Le problème c’est qu’en l’état actuel des techniques la substitution ne va pouvoir s’opérer qu’une fois sur un million.  

 

- (Doc) C’est là, que le clonage intervient ?  

 

- (Président) Oui, tout à fait. On va multiplier par plusieurs millions les cellules de l’embryon avant de tenter la substitution du gène. Au bout du compte, ce dernier aura pris sur quelques cellules et on aboutira ainsi à un être humain doté du nouveau gène à la bonne place. Fascinant, non ?  

 

- (Kaori) Terrifiant, plutôt !!!  

 

- (Doc) Mais dites-nous Mr le Président, a-t-on déjà expérimenté cela dans la réalité ? Je veux dire, sur des êtres humains ?  

 

- (Président) En fait, oui, quelques laboratoires privés le font déjà clandestinement pour certaines personnes fortunées.  

 

- (Kaori) Mais…  

 

- (Doc) Mais… C’est encore illégal !!!  

 

- (Président) C’est justement cette illégalité que le Général Sato voudrait voir levé pour pouvoir enfin rentabiliser ses investissements en ce domaine.  

 

- (Umi) Et en ce qui concerne les gènes du crime ?  

 

- (Président) Et bien, c’est encore, une autre histoire…  

 

- (Ryo) Et si vous nous en disiez plus !!! Tout à l’heure vous aviez commencé à me parler de la validité de vos travaux à l’institut de recherche et que depuis quelques mois un sujet d’étude un peu particulier vous préoccupait… Quelqu’un dont les agissements singuliers dans le domaine du crime rendraient intéressant toute étude approfondie de ses gènes. Un prisonnier ?  

 

Avait hasardé Ryo en pensant que les maisons d’arrêts étaient remplies de criminels dont on pouvait à loisir étudier le patrimoine génétique, tout comme on étudiait déjà la psychologie de certains détraqués.  

 

- (Président) Je parlais de quelqu’un de vraiment exceptionnel, quelqu’un de presque… inhumain.  

 

Ryo venait une fois de plus de se matérialiser, et au grand étonnement de tout le monde mais aussi à leur grande joie…  

 

- (Doc) Ah !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ryo, tu y es arrivé, tu as réussis à apparaître !!!  

 

- (Ryo) C’est vrai ?? !!! Vous me voyez ? Oupi !!!!!!  

 

- (Umi) Je suis content de te savoir parmi nous Ryo, mais ne perdons pas le fil de notre histoire, tant que le Président se décide à parler.  

 

- (Ryo) Tu as raison, alors ? Qu’est ce que vous entendez par presque… inhumain ?  

 

- (Président) Et bien connaissez vous celui que l’on appelle Preston ?  

 

- (Ryo/Umi) C’est une plaisanterie ???  

 

John Preston était le tueur en série le plus recherché d’Amérique.  

Depuis dix ans, près d’une trentaine de crimes lui avaient déjà été imputés par le FBI et il déconcertait tous les profilers qui se cassaient les dents à essayer de déterminer son profil psychologique.  

Il échappait totalement à l’analyse et n’entrait dans aucune des classifications élaborées par les spécialistes du meurtre, son cas semblait en effet relever à la fois du « criminel psychopathe organisé » et du « tueur psychotique et chaotique ». Ses crimes n’obéissaient à aucun mode opératoire récurrent et ses signatures étaient multiples, victimes mutilées, décapitées, cannibalisme, nécrophagie…  

Mais ce qui laissait les experts perplexes, c’est que le passé de Preston ne présentait aucun trait commun avec les itinéraires habituels des serial-killers.  

Il avait eu une enfance apparemment sans histoire et plus tard avait même été marié à deux reprises, sans que les femmes qui avaient partagé sa vie ne remarquent chez lui de comportement pathologique.  

Plus intriguant encore, Preston avait été, pendant plus de 15 ans, un brillant professeur de littérature américaine à Harvard, ou il était très apprécié de ses étudiants et de ses confrères.  

Seulement, voilà, 10 ans auparavant, par une chaude après midi d’été, l’honorable Professeur John H. Preston, spécialiste d’Emily Dickinson et de Virginia Woolf, avait étranglé un de ses collègues qui ne cessait de se plaindre de la chaleur, avant de l’enfermer dans le congélateur de l’université pour lui offrir enfin la fraicheur qu’il réclamait.  

Et depuis ce jour, la spirale infernale ne s’était jamais arrêtée.  

 

- (Kaori) J’ai déjà entendu parler de se tueur, il est d’ailleurs mondialement connu. Je me rappelle qu’une jeune psychologue de la célèbre unité spéciale du FBI de Quantico (le Behavioral Science Unit) était devenue le Profiler le plus célèbre d’Amérique. C’est au moment des arrestations presque simultanées de Bobby Clarton « Le Buveur de sang du Tennessee » et de Georgia Attyllis « la mante religieuse du Texas » qu’avait commencé à se construire une légende autour de se profiler, comment s’appelait elle déjà ?  

 

- (Ryo) Rita Muller.  

 

- (Kaori) Ah ! oui, c’est ça… Donc, cette femme s’était mit un point d’honneur à essayer de comprendre ce qui avait bien pu arriver à un si prestigieux Professeur. Elle était donc remonté dans le passé de Preston, avait rencontré ses parents à plusieurs reprises, un couple d’enseignant, je crois, et ensuite avait interrogé ses deux femmes. Et comme elle ne trouva rien du coté familiale, elle s’était intéressée à l’itinéraire intellectuel de Preston. A la fin de ses recherches, elle avait réussi à établir le portrait d’un homme d’une grande culture, polyglotte, professeur aux universités de Harvard et de Genève, qui avait passé sa vie à étudier la littérature, la musique et la peinture. Il a écrit une passionnante Histoire de la littérature américaine et avait une connaissance approfondie de Bach et de Gustav Klimt, à qui il a consacré des ouvrages et donnait autrefois des conférences dans les plus prestigieuses institutions. Et un jour, alors qu’elle n’avait toujours pas comprit le fonctionnement de Preston, elle décida de se rendre chez lui, comme il s’était enfuit, la maison avait été réquisitionné par l’état, et elle pu donc y pénétrer sans problème. Et je crois, enfin d’après ce que j’ai pu lire sur toute cette affaire, que Rita, à l’ instant où elle avait pénétré la maison, elle avait su qu’elle ne comprendrait jamais comment cet homme avait pu écouter Schubert et lire Camus pendant des années pour basculer ensuite dans une boulimie de meurtres et de torture. Au fond elle-même, elle s’avait déjà que rien ne l’aiderait à saisir cela, ni la psychanalyse, ni la criminologie, ni la sociologie. C’était un peu comme si toute cette violence trouvait sa source dans la culture. Comme si toutes les années d’étude et de recherche, au lieu d’apporter sagesse, plénitude et rayonnement, avaient fourni à John Preston une justification pour se lancer dans un tourbillon de meurtres atroces.  

 

Tout l’auditoire était sans voie… Kaori venait dénoncer avec force et passion la vie de cette jeune psychologue qui s’était suicidé après avoir enquêté sur le portrait psychologique de John Preston.  

Elle était sortit de l’appartement ce fameux soir d’hiver et s’était logé une balle dans la tête sous les yeux du policier qui l’accompagnait.  

Ce soir là, Rita Muller avait comprit… elle avait tourné fiévreusement les pages d’un des ouvrages de Preston sur Klimt, lu ce qu’il écrivait sur « ces corps impudiques à la fois raides et pleins de grâce, emprisonnés dans des écrins dorés et qui donnent l’impression d’avoir été démembrés à force de prouesses inavouables ».  

Tout était là dans cette bibliothèque.  

Elle avait eu soudain le sentiment que chacun de ces classiques de la littérature portait en lui quelques gouttes d’un océan de meurtres.  

Depuis les chants de l’Enfer de Dante, jusqu’aux comportements nécrophiles décrits dans les pages de Sade, en passant par le cannibalisme des sociétés primitives dont parle Lévi-Strauss, jusqu’aux épopées sanglantes de Gilles de Rais qui hantent les livres d’histoire.  

 

 

- (Président) Le Général Sato tenait absolument à mettre la main sur Preston avant le FBI, sans quoi toute possibilité d’analyser ses gènes nous aurait été interdite. Pour arriver à ses fins, il a mis sur pied une sorte de police privée qui a traqué le psychopathe pendant plusieurs mois avec, à l’arrivée, plus de succès que le FBI.  

 

- (Miki) Ce n’est pas possible, une milice privée ne peut pas rivaliser avec les forces de l’ordre d’un Etat, tel que les Etats-Unis.  

 

- (Président) C’est faisable pour une affaire précise. Le Général a concentré tous ses hommes sur la piste de Preston, vingt-quatre heures sur vingt-quatre.  

 

- (Kaori) Ils ont vraiment fini par lui mettre la main dessus ?  

 

- (Président) Oui, ils l’ont arrêté et nous avons prélevé quelques échantillons de cellules de sa peau pour les analyses.  

 

- (Ryo) Et ensuite ? Qu’ont-ils fait de lui ?  

 

- (Président) On ne m’en a pas tenu informé  

 

- (Umi) Il n’a pas du le livrer aux flics, ça aurait été bien trop compromettant pour lui.  

 

- (Ryo) Il ne pouvait pas non plus le relâcher.  

 

- (Président) Non… Il a du hésiter entre le supprimer ou l’intégrer à son équipe de « déménageurs ».  

 

- (Kaori) Déménageurs ?  

 

- (Ryo) Tueur à gage.  

 

- (Kaori) Ah ! d’accord !!!  

 

- (Ryo) Ils auraient passé un marché avec lui ? Ca parait risqué avec un personnage aussi incontrôlable…  

 

- - (Président) Je ne sais pas. Sans doute continuent-ils à se livrer sur lui à des expériences scientifiques. Preston ne possède peut être plus tout son libre arbitre.  

 

- (Ryo) Ca me parait assez incroyable !!!  

 

- (Kaori) Et tous les employés de l’Institut sont au courant ?  

 

- (Président) Non, personne n’est au courant. Il n’y a que le Général, le Premier Ministre et moi.  

 

- (Miki) Et ses déménageurs !  

 

- (Président) Et ses déménageurs, oui.  

 

- (Kaori) Ryo, on ne peut pas laisser continuer le Général.  

 

- (Ryo) Je ne vois, qu’une seule chose à faire, pour stopper le Général, et pour nous discréditer auprès des médias…  

 

- (Kaori) Qu’est ce que tu as en tête ?  

 

- (Ryo) Il va falloir retourner à l’institut.  

 

- (Kaori) Quoi ??????? Pas question, la dernière fois, j’ai failli y laisser ma peau !!!!  

 

- (Ryo) Ne t’inquiète pas, cette fois ci je serai là.  

 

 

 


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