Capitolo 3 :: Epilogue

Pubblicato: 17-10-08 - Ultimo aggiornamento: 17-10-08

Commenti: Coucou !! Merci à Kaori62, Kelele, Lyly, Hitomy007, Indiana, Hélènaick, Michiko, Marie24, RKever, Zoe, Zabelle, Lauraw, Kaori4ever, Yuna, Didinebis, et Grifter pour avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Je sais qu'au départ je voulais faire un two shot, mais au vu de certaines reviews, j'ai décidé d'écrire un troisième chapitre. Et en écrivant ce troisième chapitre, j'ai eu une idée pour un quatrième, et dernier chapitre. Un grand merci à la nec plus ultra des bétas : Paty !!!! Merci pour tes coups de pouces précieux !!!! Un petit coucou aux lecteurs fantômes !!!! Bonne lecture à tous !!

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Je porte le petit ange jusque son lit. Le pauvre est fatigué par cette journée,si spéciale pour lui. Kazuo fête aujourd'hui ses deux ans. Mais pour l'heure, je le regarde, il ressemble beaucoup à sa mère, il a même hérité de cette dernière ses yeux noisettes, qui pour l'intant ne sont pas visible car il dort. Il a les cheveux bruns de son père et nul doute que lorsqu'il sera plus grand, il fera des ravages chez les jeunes filles. Ce petit bout n'imagine même pas à quel point son arrivée a chamboulé ma vie. Quand il sera plus grand, je lui raconterai comment sa naissance a fait de moi un nouvel homme, et que c'est un peu grâce à lui que ma vie est ce qu'elle est aujourd'hui.  

Voilà ce que je lui raconterai.... Tout avait commencé trois jours après que Kaori ait accouché. Ryo était avec elle à la clinique. Moi, j'étais chez eux avec Miki pour préparer leur arrivée. Nous avions décoré leur appartement pour souhaiter la bienvenue à Kazuo. Finalement, j'avais tenu ma promesse et je leur rendais visite assez souvent. Je m'étais fait à leur relation, et je savais que j'aurais toujours ma place dans le coeur de Kaori. Même si j'aurais préféré être le numéro un pour elle, j'étais heureux d'avoir quand même son amitié.  

Le téléphone sonna et je suis allé répondre, c'était Ryo. Lui et Kaori étaient bloqués à la maternité, et l'avion de Sayuri allait arriver. Il demandait si l'un de nous pouvait aller la chercher à l'aeroport. Je lui ai dit qu'il n'y avait aucun problème, que j'allais m'en charger. Ryo me remercia puis raccrocha. Je m'apprétais à partir quand soudain, je me rendis compte de quelque chose. J'ignorais à quoi Sayuri ressemblait. J'en fis part à Miki qui me dit que je n'avais qu'à écrire son nom sur un morceau de carton et qu'elle viendrait à moi. Heureusement qu'il y en avait plein dans l'appartement, alors je pris un gros feutre pour inscrire Sayuri dessus, car bien sûr je ne connaissais pas non plus son nom de famille. Puis je me dirigeais vers le sous sol où j'ai emprunté une voiture à Ryo.  

La route était horrible, des embouteillages monstres allaient sûrement me faire arriver en retard. Enfin, j'arrivais à l'aéroport, j'avais pu constaté que l'avion en partance de New York, venait juste de se poser. Je me positionnais à l'arrivée, attendant Sayuri. Soudain , je vis arriver une jeune femme et j'avais su que c'était elle, avant même qu'elle ne s'approche. Malgré une coupe de cheveux différente, j'avais eu l'impression de voir Kaori devant moi. C'est fou comme les deux soeurs se ressemblaient. Et je vis que je ne m'étais pas trompé de personne, quand la demoiselle s'arrêta devant moi. je lui ai demandé :  

- Vous êtes Sayuri, la soeur de Kaori ?  

- Oui, c'est moi. Mais vous qui êtes vous ?  

- Mick Angel, un ami de votre soeur.  

- Et qui me dit que vous êtes bien lui.  

Je reconnais tout de suite en elle la journaliste qui se méfiait de tout. Et comme je n'étais pas d'humeur à plaisanter, je lui lançais :  

- Si vous n'avez pas confiance et bien prenez un taxi. Et bonne journée !  

Puis mon regard se posa sur de splendides jeunes femmes. La journée n'était donc pas si mauvaise que cela. Je n'approchais de ces ravissantes demoiselles et commencais à leur faire la cour. Malheureusement pour moi, j'avais pris mon visage de pervers et les beautés face à moi prirent peur et poussèrent des hurlements. Je n'avais pas compris sur le coup ce qui se passait. Je m'étais brusquement retrouvé sous une massue. Je me relevais sans difficulté, après tout j'avais l'habitude des massues, et me mis à chercher après Kaori. Quand je vis Sayuri éclater de rire. C'est à ce moment-là que j'ai compris que les massues étaient une histoire de famille. Elle s'approcha de moi et me dit :  

- Enchantée de faire votre connaissance, M. Angel.  

Je fus étonné, et surtout en colère, sur ce que Kaori avait bien pu dire sur moi pour que sa soeur me reconnaisse. Alors pour ne pas être dans le doute, je lui posais directement la question. Et elle me répondit :  

- Ma soeur m'a dit qu'elle avait la chance de connaître les deux hommes les plus pervers au monde. Le premier étant Ryo et le deuxième, son ami Mick Angel, alors quand j'ai vu votre comportement avec les jeunes femmes, j'ai su que vous ne m'aviez pas menti et que vous étiez celui que vous disiez être.  

Les présentations finis, nous sommes allés chercher ses bagages, et moi tout gentleman que je suis, je me suis proposé de les porter. Les valises dans le coffre, nous nous sommes rendus au domicile de Ryo et Kaori, et j'ai monté ses bagages jusqu'à l'appartement. Ryo et Kaori n'étaient toujours pas rentrés. Mais Miki n'était plus seule, le reste de la bande l'avait rejoint. Alors comme tout était prêt, nous avons entendus patiemment leur retour.  

Finalement le héros du jour fit son arrivée accompagné de ses parents. Moi bien sûr j'ai voulu sauter sur sa mère, mais une massue me stoppa dans mon élan. Mais cette dernière ne provenait pas de Kaori mais de sa soeur, qui était toute aussi douée qu'elle pour le lancé de massue. Et mon frère de beuverie me dit :  

- Si tu veux te rendre utile, va donc chercher le reste des bagages qui sont dans la voiture.  

Chercher les bagages, mais il semblerait que je m'étais recyclé, je n'étais plus un nettoyeur, j'étais devenu un porteur de valises ! Je commençais à bougonner, disant que le monde était vraiment injuste, mon ami m'envoyait au garage, alors qu'il y avait tant de Miss Mokkori dans l'appartement.  

- Si vous voulez, je peux venir avec vous.  

Je me tourne, étonné, vers la personne qui vient de m'adresser la parole. Sayuri me faisait face toute souriante. Et là, je commençais à réaliser que les deux soeurs avaient beaucoup de points en commun, elles étaient aussi serviables, douces et charmantes l'une que l'autre. Je ne pouvais pas refuser une telle proposition.  

- Bien, si vous voulez, votre charmante compagnie ne sera pas de refus.  

Mais Kaori ne semblait pas être heureuse de la tournure des évènements et elle le fit savoir.  

- Sayuri méfies-toi, Mick est un véritable pervers.  

- Je sais j'ai déjà vu l'étendue de ses actes quand il est venu me chercher à l'aéroport.  

Je sentis la colère monter dans le corps de Kaori, et j'ai très vite compris que cette colère ne m'était pas destinée.  

Et quand j'ai refermé la porte de l'appartement derrière moi, j'ai entendu la voix de Kaori qui hurlait :  

- Ryo , comment as-tu pu oser demander à Mick d'aller chercher ma soeur à l'aéroport !!!  

J'ai laissé mes amis à leur scène de ménage, et suivit de Sayuri, je descendis au garage chercher le reste des affaires. Durant le temps où nous nous sommes retrouvés à deux, je n'ai rien tenté contre elle, car je savais qu'elle n'aurait pas hésité à m'assommer, et si Kaori aurait été au courant de ce qui s'était passé, j'aurais eu le droit au même traitement de faveur de sa part.  

Quand nous sommes remontés, nous nous aperçumes tout de suite que Ryo et Kaori s'étaient réconciliés. Ils étaient assis côte à côte dans le canapé, le petit Kazuo dans les bras de son papa, ça faisait un peu cliché mais c'était tellement émouvant de les voir tous les trois. Si un an plus tôt quelqu'un m'avait raconté la scène que j'avais à l'instant même sous mes yeux, je lui aurais ri au nez.  

Nous avons commencé à discuter de tout et de rien. J'appris avec surprise que Sayuri comptait rester trois mois chez mes amis. Elle avait pris un long congé pour profiter de sa famille.  

Les jours passèrent et j'apprenais à connaître Sayuri, très vite nous nous sommes mis à nous tutoyer, il m'arrivait souvent de lui tenir compagnie. Parfois, nous avions en garde le petit Kazuo, ses parents prétextant l'envie de se faire un bon restaurant. Mais comme à chaque fois qu'ils revenaient, ils faisaient toujours un détour par la case frigo, j'ai très vite compris que ce n'était pas au restaurant qu'ils se rendaient.  

Le temps passa très vite et les trois mois étaient presque écoulés. Sayuri était devenue une véritable confidente pour moi, j'avais l'impression de retrouver les moments que je partageais autrefois avec Kaori. Un soir, alors que Ryo et Kaori étaient partis au « restaurant », je me retrouvais dans le salon avec Sayuri. Nous étions installés côte à côte dans le canapé, discutant de choses sans grande importance. Je fut étonné quand elle me posa la question :  

- Dis-moi Mick, tu es amoureux de ma soeur?  

Je savais qu'il était inutile de lui mentir, comme Kaori, Sayuri sentait quand je lui racontais des mensonges, alors je lui ai dit la vérité, que si Ryo n'avait pas été amoureux d'elle j'aurais tenté ma chance mais je n'ai jamais voulu me mettre entre eux. Et je conclus en lui disant :  

- Tu sais, je n'ai jamais eu de chance en amour. Kaori en aime un autre, et Kazue est morte.  

A ce moment, elle s'approcha de moi, et me dit:  

- Je vais te dire Mick, un jour la chance peut tourner en ta faveur, et tu trouveras peut être une place pour une nouvelle femme dans ton coeur.  

A cet instant, j'étais pessimiste et le lui fit savoir.  

- Et dis-moi quelle femme sensée voudrait d'un homme comme moi, un pervers sans travail, qui ne pense qu'à boire et à faire la fête.  

Elle eut une réaction que je n'aurais même pas imaginer en rêve, elle s'approcha encore plus de moi et me dit :  

- Moi.  

Et avant que je n'ai pu faire un seule geste, elle posa ses lèvres sur les miennes.  

Doucement je la repoussais, et elle quitta brusquement la pièce. Je savais que je lui avait fait de la peine, mais je ne m'entendais pas à une telle réaction de sa part. Quelques instant après, Ryo et Kaori firent leur apparition. Je pris congé de mes amis, et rentrais chez moi.  

A partir de ce jour là, les choses changèrent entre Sayuri et moi. Moi je ne savais pas comment me comporter avec elle, et elle, elle faisait tout pour m'éviter. Je repensais sans cesse à la discussion que nous avions eu durant cette soirée. Et puis à ce doux baiser que nous avions échangé. J'ignorais qu'elle éprouvait de tels sentiments pour moi et ça me faisait un peu peur. Car ce rapprochement ne m'avait pas laissé insensible, mais je me disais que Sayuri méritait mieux que moi, que je n'avais rien à lui apporter. Pourtant au fond de mon coeur, je ressentais quelque chose de plus fort que de l'amitié pour elle.  

Mais mon ami, mon frère m' a fait changé d'avis. Un jour, je suis allé chez lui et il était seul avec Kazuo. Je lui ai demandé où était Kaori, il me répondit qu'elle venait de partir pour l'aéroport conduire Sayuri qui retournait aux Etats unis. Et il ajouta :  

- Dis-moi Mick, qu'est ce qui s'est passé entre Sayuri et toi, vous étiez inséparables, et du jour au lendemain, vous vous comportiez comme deux étrangers.  

Alors je lui racontais ce qui s'était passé, et ce que je ressentais, et sa réaction me surpris.  

- Fonces ! Vas la retrouver, tu as de la chance, Sayuri est une fille bien. Pourquoi t'arrêter à des choses aussi futiles ? Tout ce que tu vas gagner, c'est perdre du temps. Tu me fais penser à moi quand je faisais tout pour m'éloigner de Kaori. Tu n'as rien à y perdre dans cette histoire, bien au contraire. Alors dépêche toi, son avion va bientôt décoller.  

Je me rendis compte que Ryo avait raison, et sans même le remercier pour son aide, je me précipitais vers ma voiture et fonçais jusqu'à l'aéroport. Arrivé sur les lieux, je demandais où se trouvait la salle d'embarquement de l'avion en partance pour New York, et là l'hôtesse m'apprit que l'avion venait de décoller.  

Je n'avais plus qu'une seule solution, alors je me dirigea vers un guichet et demanda une place pour le prochain vol en partance pour New York. L'hôtesse me fit savoir que tous les vols étaient complets et qu'il n'y avait aucune place de disponible avant le lendemain. Alors je m'énerva et me mis à hurler:  

- Il me faut une place aujourd'hui !! Il faut que je la retrouve.  

L'hôtesse ne savait plus quoi faire face à moi, elle essaya de me calmer mais en vain. Je continuais sans cesse de l'harceler.  

- Vous ne comprenez pas que c'est une question de vie ou de mort. Il faut que je rejoigne Sayuri à New York. Il faut que je lui parle, il faut qu'elle sache.  

- Et qu'est ce que tu veux lui dire, Mick?  

Je me retourna et la vis.... Sayuri était là devant moi. Rapidement, je me rapprochais d'elle et la serrais dans mes bras.  

- Je veux lui dire que je suis le plus grand des idiots.  

- Ça, je le savais.  

Et la regardant dans les yeux, je lui dis :  

- Et je veux lui aussi dire que je l'aime. Je t'aime Sayuri.  

Et au milieu de la foule, nous échangeâmes un baiser passionné. Puis je la regarda tendrement, et lui demanda :  

- Tu n'as pas pris ton avion ?  

- Je n'ai pas pu, il fallait que je te parle avant de rentrer à New York...  

Un bruissement me fait sortir de mes pensées. Et je vois dans l'encadrement de la porte, la femme que j'aime. Elle s'approche doucement de moi et me murmure à l'oreille:  

- Tu en mets du temps pour coucher un enfant.  

Je l'enlace, et chuchote à son oreille :  

- Je repensais à notre rencontre, et je me disais que tout cela c'est un peu grâce à ce petit bout.  

Elle me regarde tendrement, et se met à caresser ma joue.  

- Tu sais quoi Mick, tu feras un bon père.  

- Tu crois ?  

- J'en suis sûre, d'ailleurs tu pourras le prouver dans huit mois.  

- Pourquoi huit mois ?  

- Tu sais que tu es un peu long à la détente, mon chéri !  

Soudain je réalise enfin ce qu'elle vient de me dire. La femme que j'aime porte mon enfant, et trop ému pour parler je l'enlace encore plus puis je lui murmure à l'oreille :  

- Je t'aime Sayuri.  

Et la regardant amoureusement, je lui dis :  

- Et si nous allions l'annoncer à ta soeur ?  

Et main dans la main nous quittons la chambre de Kazuo pour aller rejoindre ses parents. Finalement Sayuri avait raison, la chance avait enfin tournée en ma faveur, et une femme et un futur enfant font de moi le plus heureux des hommes.  

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