Capitolo 4 :: Epilogue suite et fin

Pubblicato: 16-11-08 - Ultimo aggiornamento: 16-11-08

Commenti: Coucou !! Merci à Kaori62, RKever, Tennad, Kelele, Indiana, Zoe, Hitomi007, Yuna, Nanou, Paty et Grifter, d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Désolée d'avoir été aussi longue pour ce dernier chapitre. Bonne lecture à tous !!!

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Je regarde le nouveau né endormi dans son berceau. C'est fou ce qu'il ressemble à son père, la même chevelure blonde qui contraste avec les yeux noisettes de sa mère. Mon frère de coeur a vraiment fait du beau travail et dans une vingtaine d'années la concurrence va être rude, surtout si nos fils nous ressemblent.  

Alors je repense aux huit mois qui viennent de s'écouler, et surtout au moment où Sayuri nous a annoncé sa grossesse.  

C'était le jour des deux ans de Kazuo. Mon fils avait supplié son parrain de venir le coucher, ce que Mick avait accepté de bon coeur. Kazuo juché sur ses épaules, Mick le grimpa jusqu'à sa chambre.  

En deux ans beaucoup de choses avaient changé dans notre vie. Falcon, Mick et moi étions devenus associés. City Hunter n'existait plus, mais les yakuzas ne faisaient pas la loi dans le quartier pour autant, car mes amis et moi avions lancé une école de détectives privés. Après des débuts difficiles, très vite nous étions devenus très reconnus, et nous étions obligés de refuser des élèves. Nous organisions également des stages commando pour les entreprises. Miki tenait toujours le Cat's Eyes, et Kaori et Sayuri nous aidaient à l'école. Sayuri avait demandé à sa direction de pouvoir être mutée à Tokyo pour reprendre son ancien poste, mais cette dernière avait refusé sa demande, alors Sayuri avait préféré démissionner, et maintenant, elle travaillait à plein temps à l'école. Reika venait même donner des cours, essayant de séduire toutes nos jeunes recrues masculines. Moi et Mick, on avait bien essayé de faire la même chose avec les jolies femmes qui étaient inscrites dans nos cours, mais nos douces compagnes eurent une manière bien à elles de nous faire comprendre de ne pas approcher les charmantes demoiselles. Pour Mick et moi, même traitement de faveur, massue et abstinence, donc nous avions très rapidement abandonné l'idée de flirter avec nos élèves.  

Les jours s'écoulèrent tranquillement jusqu'aux deux ans de Kazuo. Sayuri était montée chercher Mick qui tardait à descendre. Et quelques minutes plus tard, nous les vîmes descendre main dans la main. Nous-même étions enlacés assis dans le canapé. Sayuri semblait radieuse, et je vis dans les yeux de mon ami, une lueur que je n'avais jamais vu brillé auparavant. Et avant qu'ils ne prononcent un seul mot, je savais ce qu'ils allaient nous annoncer.  

Mick regarda Sayuri, qui lui fit un signe de tête, pour lui dire qu'elle le laissait parler. Alors Mick se racla la gorge, respira un grand coup, et se lança :  

- Ryo, Kaori, je...., nous.... Sayuri .....  

Voyant que Mick n'y arrivait pas, elle se lança à son tour :  

- Ce que Mick essaie de vous dire c'est que je suis enceinte. Nous allons avoir un bébé dans huit mois.  

Kaori se leva et se jeta dans les bras de sa soeur, tandis que moi, j'empoignais la main de Mick de façon énergique. Puis elle alla féliciter Mick, tandis que moi j'en fis autant avec Sayuri.  

Kaori me regarda, un petit sourire sur les lèvres, et elle se rapprocha de moi. Je m'empressais de l'enlacer. Et Kaori dit timidement :  

- Je suis enceinte, et la naissance est prévue pour dans 8 mois.  

Et ce fut au tour de Mick et de Sayuri de venir nous féliciter.  

La grossesse de Kaori et de Sayuri se passa idylliquement. Les deux soeurs étaient toujours l'une avec l'autre, toujours à deux en train de faire du shopping. Kaori discutait souvent avec elle, lui parlant de sa première expérience de grossesse. Mick et moi étions au petit soin pour nos femmes respectives.  

Moi, je discutais très souvent avec Mick, lui disant que la paternité allait le changer. Bien qu'il ne voulait pas le montrer, je savais qu'il avait une trouille bleu de ne pas être à la hauteur, le jour venu.  

Alors, mine de rien, je lui disais qu'il n'y avait pas plus beau métier que celui de parents, qu'il saurait quoi faire en temps voulu et qu'il pouvait toujours compter sur moi en cas de problème.  

Les jours passèrent et les grossesses de Sayuri et de Kaori arrivèrent à terme. Nos amis avaient pris les paris, et se demandèrent qui de Kaori ou de Sayuri allait accoucher la première.  

Et aujourd'hui, nous avons eu les résultats.  

Nous étions tranquillement installés dans la canapé Kaori et moi, tandis que Kazuo était en train de jouer sagement à nos pieds, quand le téléphone se mit à sonner. Je m'empressais de me lever pour aller répondre. C'était Mick qui me disait que le travail avait commencé et que Sayuri et lui allaient se rendre à la clinique. Il n'était pas peu fier au bout de fil, et il ajouta qu'il avait gagné le pari et que c'était leur enfant qui allait naître en premier. J'entendis derrière lui la voix de Sayuri qui lui demandait de se dépêcher, s'il ne voulait pas que leur enfant naisse dans le salon de leur appartement. Alors sans me dire au revoir, il raccrocha le combiné, et je fis la même chose quand j'entendis que mon correspondant n'était plus au bout du fil.  

Alors doucement, je m'approchais de mes deux amours, et ma femme me regarda toute souriante.  

- C'était qui ?, me demanda-t-elle.  

Je lui répondis que c'était Mick, que le travail de Sayuri avait commencé, et qu'ils se rendaient à la clinique. Et j'ai conclu en lui disant que ceux qui avaient parié sur nous avaient misé sur le mauvais cheval. Kaori avait eu à ce moment un sourire énigmatique, et elle m'avait dit :  

- Mick et Sayuri n'ont pas encore gagnés !  

Sur le coup, je n'avais pas bien compris ce qu'elle venait de me dire. Quand soudain, je réalisa. Mais ce n'était pas possible! Kaori était bien trop calme. Elle ne pouvait quand même pas être sur le point d'accoucher !  

Mais j'ai bien vite compris qu'elle ne plaisantait pas quand elle se mit soudain à grimacer. Je commençais à paniquer, et Kaori, elle, restait d'un calme olympien. Elle me demanda de me charger de Kazuo, tandis qu'elle s'emparait de la valise, qu'elle avait posé dans un coin de l'appartement  

Nous quittèrent tous les trois l'appartement, et après avoir déposé Kazuo chez Miki et Falcon, je conduisis le plus rapidement possible Kaori à la clinique. Arrivés au service de maternité, je vis dans le couloir mon frère de coeur, qui faisait les cent pas. Je le hélais, un grand sourire sur mes lèvres, et je lui ai dit d'un ton amusé :  

- Tu n'as pas encore gagné ton pari Angel.  

Pendant que les médecins examinaient Kaori, j'attendais impatiemment dans le couloir, avec Mick. Puis vint le moment où je puis enfin rejoindre ma femme.  

Sayuri était juste dans la pièce à côté, et je pouvais entendre ses cris et les encouragements de Mick. Moi j'en faisais autant de mon côté....  

Puis un cri .... Hideyuki Saeba venait de pointer son nez. J'embrassais tendrement mon épouse, et ne put retenir une larme devant ce petit bout qui venait d'agrandir la petite famille Saeba.  

Et quelques minutes plus tard, les pleurs d'un bébé se firent entendre dans la chambre d'à côté.  

Le médecin me tendit les ciseaux pour couper le cordon ombilical, et c'est ému que j'accomplis pour la deuxième fois de ma vie ce geste.  

J'avais à peine coupé le cordon, quand dans la pièce d'à côté, j'entendis un grand boum. Et une infirmière se mit à crier:  

- Monsieur Angel, réveillez vous !!  

Alors je partis dans un grand fou rire, suivi de peu par Kaori, qui bien que fatiguée, ne put s'empêcher de se moquer de Mick.  

Mon regard se pose sur le berceau se trouvant à côté de celui du petit Toshio Angel, mon petit Hideyuki y dort tranquillement. Puis mon regard se tourne vers ma femme, un regard remplit d'amour. Alors je me dirige vers elle, m'assis à côté et l'enlace. Mick est dans le lit d'à coté. Il tient dans ses bras sa femme, et je ne peux m'empêcher de le narguer.  

- Alors cher beau frère, tu as perdu ton pari.  

- Oui, mais mon fils est beaucoup plus beau que le tien.  

Et nous continuons à nous chipoter durant de longues minutes sous le regard attendri de nos femmes.  

Soudain on frappe à la porte de la chambre. C'est Miki, avec Falcon et notre petit Kazuo. Notre fils se précipite dans les bras de sa maman, sans un regard pour son petit frère. Alors, je l'attrape et me dirige vers le berceau pour présenter à Kazuo son petit frère et son cousin.  

Puis en plaisantant, je regarde Falcon, et lui demande quand il pense s'y mettre, et quand nous aurons la joie de voir un petit Umi-chou jouer avec nos enfants. Mais au lieu de bondir sur moi, Falcon se mit à rougir, et me réponds :  

- Dans très peu de temps.  

Alors à ce moment je comprends que Miki est enceinte.  

Alors j'imagine quelques années plus tard, une ribambelle d'enfants jouant ensemble. Les enfants de Mick, Falcon, et les miens se disputant comme le font si souvent leurs parents. J'imagine une petite fille aux yeux noisettes maniant la massue aussi bien que sa maman. Mon regard se porte sur Kaori, et je sais qu'Hideyuki ne sera pas notre dernier enfant. Il faudra juste que je persuade la maman, mais je sais que la tache sera facile et très agréable.  

Une main qui tire sur mon pantalon me fait sortir de mes pensées. Je vois mon fils qui se tortille sur ses jambes. Je comprends l'urgence de la situation et j'enlève alors mon fils et vais accomplir une de mes taches de père.  

De tueur de sang froid, je suis devenu un papa gâteau, ne vivant que pour sa femme et ses enfants, et je ne regrette nullement ce que ma vie est devenue. Mon passé est derrière moi, et je ne pense plus qu'à une chose mon avenir.... Vieillir tranquillement auprès de ma femme et de mes enfants.  

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