Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: usakisa

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 05-03-09

Ultimo aggiornamento: 02-07-09

 

Commenti: 44 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: La montagne, la neige, une affaire.... un changement?

 

Disclaimer: Les personnages de "La montagne ça vous gagne" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La montagne, ça vous gagne!!

 

Capitolo 2 :: On se prépare

Pubblicato: 12-03-09 - Ultimo aggiornamento: 14-05-20

Commenti: Coucou tout le monde!! J'ai décidé de vous posté quand même la suite avant de moi-même rejoindre les montagnes. Donc voila les préparatifs pour le départ. Bonne lecture kiss

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

Kaori se trouvait dans sa chambre, une valise ouverte sur son lit. La jeune femme farfouillait dans son armoire à la recherche de vêtements chauds. Elle les sortait, les examinait avant de les balancer dans la pièce tout en hochant la tête de mécontentement. Rien n’allait pour partir à la montagne. Elle poussa un soupir en s’asseyant sur le bord de son lit. Il lui semblait bien qu’il lui restait des vêtements d’hiver quelque part. Elle se rappelait parfaitement de sa virée avec des amis au début de son partenariat avec Ryô. D’ailleurs à l’époque elle n’arrêtait pas se faire du soucis à cause du comportement pervers de ce dernier, comportement qui était toujours le même aujourd’hui. Ses affaires devaient être quelque part, mais où ?  

Elle se gratta le menton tout en s’allongeant sur le dos, tentant de se remémorer cette époque qui lui semblait être à des kilomètres à cet instant précis. En ce temps là elle voyait encore un peu ses amis. Maintenant elle n’avait plus de contacts avec qui que ce soit des ses anciennes connaissances, à l’exception peut être d’Eriko. Les seules personnes qu’elle voyait au quotidien était bien entendu son obsédé de partenaire, ses voisins, Mick l’américain tout aussi pervers que son homologue japonais et son amie infirmière Kazue, puis ses amis mercenaires et patrons du Cat’s Eye, Miki et Falcon. On ne pouvait pas dire que son réseau d’amis était très étendu. Mais bon, elle ne changerait pour rien au monde sa situation. C’est vrai que devenir la partenaire de Ryô l’avait faite basculer dans un monde qu’elle ne connaissait pas du tout. Mais elle avait appris à y vivre, à y connaître les astuces pour se débrouiller et surtout survivre. Tout ça grâce à Ryô. Tout était lié à lui. Elle poussa à nouveau un profond soupir. Elle devenait un peu mélancolique ces derniers temps quand elle pensait à lui et elle ne comprenait pas vraiment pourquoi.  

Elle se redressa soudain, secoua fortement la tête. Ce n’était pas le moment de penser à lui, elle avait d’autres choses à faire comme sa valise puis aller acheter les billets. Elle se rappela alors que quelques temps plus tôt elle avait aperçut des cartons au sous-sol. Elle avait probablement dû ranger ses habits là-dedans. Elle sortit de la chambre avec la ferme intention de descendre. Elle fit un crochet par le salon pour demander de l’aide à Ryô car il lui semblait que les cartons étaient trop haut pour qu’elle puisse les saisir. Elle ouvrit la porte et eut la désagréable surprise de voir son partenaire affalé de tout son long sur le divan, la tête sur un coussin, une revue pornographique dans la main gauche et la main droite passée sous son jean déboutonné. La jeune femme pinça du nez devant cette vision. Quel pervers quand même. Elle toussota pour le prévenir de sa présence. Ryô releva la tête et la regarda longuement. Elle avait l’impression de passer aux rayons X.  

 

- Heu je voulais savoir si tu pouvais m’aider avec des cartons en bas.  

- Pourquoi, t’arrives pas à les porter ? Ca m’étonne avec la force que t’as.  

 

Kaori inspira une bonne bouffée d’oxygène pour rester calme. Elle ne devait pas s’énerver.  

 

- Ils sont trop haut pour moi. Alors tu m’aides ?  

- Bah t’as cas prendre un tabouret, lui répondit-il, replongeant dans son magazine.  

 

La jeune femme serra les poings très fort. Rester zen surtout, ne pas lui lancer de massue.  

 

- Très bien, merci pour ton aide.  

 

Elle tourna les talons et claqua la porte qu’elle rouvrit immédiatement.  

 

- Et ce soir tu te prépareras à manger tout seul, égoïste !  

 

Elle descendit au sous-sol en maugréant contre son partenaire qui ne l’aidait jamais alors qu’elle lui faisait tout : la lessive, le ménage, la bouffe. C’est en pestant contre lui qu’elle se mit à la recherche des cartons et les trouva, comme elle l’avait soupçonné, en hauteur. Elle farfouilla dans la pièce afin de trouver un escabeau et finit par en trouver un qui avait l’air vieux. Et en effet, lorsqu’elle monta dessus elle put se rendre compte qu’il était bancale. Kaori se trouvait dans une position précaire. Elle tenta de faire le moins de gestes possibles. Tout doucement elle leva les bras et se saisit d’un carton, mais alors qu’elle le prenait dans ses mains l’escabeau cassa et Kaori se sentit partir à la renverse. Elle lâcha son carton et brassa l’air avec ses bras, tentant vainement de se rattraper à quelque chose.  

Alors qu’elle s’attendait à tomber sur le sol dur et froid du sous-sol, elle sentit plutôt deux larges bras l’entourer et l’empêcher de chuter. Son cœur se mit à battre la chamade. Elle venait d’avoir une petite frayeur et Ryô, comme toujours était arrivé à temps. Elle ne bougea plus et resta quelques secondes serrée contre lui, profitant de ce rare moment où elle pouvait être dans ses bras. Ryô finit par desserrer son étreinte et recula d’un pas.  

 

- Et bien, on joue les équilibristes ? Demanda-t-il sur un ton taquin.  

- Ah Ryô.  

 

Elle lui fit face, les pommettes un peu rougies, ce qui amusa encore plus le nettoyeur.  

 

- Alala, heureusement que j’étais là, sinon tu te faisais mal.  

- Oui… merci… mais d’ailleurs qu’est-ce tu fais là ? Je croyais que tu ne voulais pas m’aider !  

- Mais c’est le cas, j’étais juste descendu pour te dire que je n’avais pas de tenue de ski et que j’allais devoir aller en acheter, c’est tout.  

- Ah bon.  

 

Kaori était déçue, mais ne le montra pas. Ryô pointa du doigt le sol. Le carton s’était ouvert dans la chute. Un habit jaune fluo s’en était échappé.  

 

- C’est ta combinaison, ça ?  

- Bin oui, pourquoi ?  

- Ahahah, au moins on est sûr de pas te perdre. Tu vas flashouiller sur les pistes. Par contre je préfère te prévenir, si tu comptes draguer dans cette tenue tu n’auras aucune chance. Tu vas plutôt ressembler à un canard !  

- Argh !! Tu m’énerves à toujours te moquer !!  

 

Et sans prévenir elle saisit l'escabeau qu’elle lui balança en pleine tête. Elle prit sa combinaison et remonta dans sa chambre. Elle claqua la porte furieusement derrière elle.  

 

- Espèce d’imbécile, je ne suis pas comme toi, marmonna-t-elle.  

 

Elle déplia sa combi et la détailla longuement.  

 

- C’est vrai qu’il n’a pas tort le bougre. Ce jaune est trop voyant. Bon tant pis. Essayons-là quand même.  

 

C’est sans grande conviction que la jeune femme enfila le vêtement. Il lui allait toujours. Sauf qu’au moment où elle remonta la fermeture éclair celle-ci se coinça. En effet Kaori avait pris de la poitrine et ne pouvait plus fermer sa combinaison. Elle soupira. C’était bien sa veine. Elle l’enleva et se rhabilla. Elle n’avait plus qu’à accompagner son partenaire dans ses achats.  

Elle retourna au salon au moment même où Ryô endossait son éternel pardessus.  

 

- J’allais t’appeler . On va acheter les billets de train ?  

- Oui, par contre je dois, moi aussi, acheter une nouvelle combinaison, l’ancienne ne me va plus.  

- Ah bon ? C’est bizarre mais ça ne m’étonne pas trop. Vu comme t’as grossi… Faudrait peut-être que tu songes à manger moins et à faire plus de sport, tu crois pas ?  

- Grrrr…  

 

Kaori serra les poings mais ne put se contenir bien longtemps. En une fraction de seconde elle avait fait disparaître son partenaire sous une de ses massues. Enervée, elle lui jeta même :  

 

- Pour ta gouverne c’est à cause de ma poitrine ! Elle a grossi depuis que je suis arrivée ici !! Mais ça tu ne le remarques pas !  

 

Elle passa à côté de lui et descendit la première. Ryô repoussa la massue sur le côté.  

 

- Sa poitrine a grossi ?? Et je l’ai pas vu ?? Nan, c’est pas possible… Va falloir que je vérifie...  

 

Et il se releva pour rejoindre sa partenaire qui l’attendait déjà dans la mini. Ils se rendirent à la gare et prirent leurs billets. S’ils voulaient arriver à la station le plus tôt possible ils devaient prendre le train le lendemain matin, puis passer la nuit dans la ville d’Aomori et reprendre encore une fois le train avec plusieurs arrêts durant le trajet. Cela allait être le voyage le plus long qu’ils aient jamais fait ensemble. Kaori eut le mauvais pressentiment que ça n’allait pas être de tout repos.  

Ils finirent par aller au centre commercial. A peine étaient-ils arrivés dans le magasin de sport que Ryô courait déjà vers les cabines d’essayage en vue de reluquer quelques belles miss mokkori en maillot de bain. Kaori le rattrapa avant qu’il n’ait atteint son but. Elle le chopa par l’oreille et se mit à le traîner derrière elle vers la section sport d’hiver.  

 

- On est ici pour s’habiller, pas pour draguer et je te préviens que tu as intérêt à te tenir tranquille sinon tu passeras la nuit attaché. Je me suis bien faite comprendre ?  

- Oui maîtresse.  

 

Elle le lâcha et lui jeta un regard suspicieux. Il s’était relevé et avait enfoui ses mains dans ses poches. Il regardait à présent les combinaisons qui s’offraient devant lui. Ils étaient au rayon homme, celui des femmes se trouvait derrière.  

 

- Je peux te faire confiance ?  

- Bien sur voyons.  

- Mouais. J’ai quand même pas confiance.  

- Pourquoi tu dis ça? Tu sais que je peux être sage et sérieux quand il le faut.  

- Oui, je le sais mais je sais aussi que ton mokkori est tout content là parce que tu viens de voir passer une belle femme.  

 

Ryô baissa la tête. En effet, son outil de l’amour s’était redressé car une magnifique vendeuse venait tout juste de passer à côté du nettoyeur. Il se gratta la tête, riant jaune, un corbeau volant derrière lui.  

 

- Puisque c’est comme ça je reste avec toi et je vais t’aider à choisir.  

- C’est bon Kaori, j’ai pas besoin de toi.  

 

Le regard que lui lança la jeune femme ne laissait pas de place à un quelconque compromis. Ryô le compris parfaitement et pour éviter le châtiment il se jeta sur les modèles de combinaisons présentées. Ils en trouvèrent une bien vite au nettoyeur, de couleur bleu ciel qui faisait ressortir ses yeux sombres. Ils se dirigèrent ensuite vers le rayon femme pour Kaori. Le choix était vaste et la jeune femme ne savait que choisir. Elle détailla plusieurs modèles, les prit de leurs cintres, les reposa. Son hésitation commençait à peser sur les nerfs de son partenaire qui commençait à taper du pied. Les miss mokkori déambulaient pas très loin de lui et il était bloqué avec un monstre assoiffée de massues. Il trépigna puis lança :  

 

- Bon, tu choisis ? On va pas rester des heures ici, je commence à en avoir marre.  

- C’est bon, ça va, laisse-moi le temps de choisir une combi qui m’ira bien.  

- T’as qu’à prendre celle-là et puis c’est bon, lui dit-il en lui tendant une combinaison super large rose bonbon.  

- Ca va pas ?? Tu crois que je vais porter un truc pareil ?  

- Bin quoi ? Elle ou une autre c’est pareil, une fois sur toi ça sera moche.  

 

Kaori s’énerva, mais au moment où elle allait le frapper un vendeur apparut à ses côtés.  

 

- Je peux vous aider mademoiselle ?  

- Heu…  

 

Coupée dans son élan, ne s’attendant pas à ça Kaori ne sut que répondre. Ryô soupira en son fort intérieur en voyant le jeune homme qui lançait un coup d’œil appréciateur sur sa partenaire. « Les jeunes d’aujourd’hui ont vraiment mauvais goût » pensa-t-il. Kaori se reprit et ne s’aperçut de rien.  

 

- Heu, oui, je veux bien s’il vous plait.  

- Très bien alors, avez-vous une idée…… ?  

 

Ryô se mit à bailler en regardant sa partenaire qui discutait avec l’autre nain. Il n’avait qu’une hâte, partir et se retrouver à la montagne avec sa belle cliente. Des images défilaient dans son cerveau, il imaginait ce qu’il allait pouvait faire avec Haruka. Il fut tiré de ses pensées par Kaori qui venait enfin de choisir un ensemble pantalon à bretelles et veste rouge.  

Ils se rendirent donc aux cabines d’essayage, escortés par le vendeur qui ne cessait de reluquer Kaori. Ryô fut changé en moins de deux secondes. Kaori elle, se rappela qu’elle n’avait pas de gros pulls pour mettre avec son pantalon de ski. Elle partit vite en chercher un. Quand elle revint elle vit Ryô qui s’inspectait dans la glace. Il était sublime. Son ensemble faisait bien ressortir ses muscles fermes. Elle se reprit au moment où il se retourna vers elle et où leurs regards se croisèrent. Il avait sentit que Kaori l’observait.  

Il lui déclara :  

 

- T’es pas encore changée ?  

- Non, désolée, je me dépêche, lui répondit-elle en bafouillant un peu.  

 

Et elle rentra vite dans sa cabine, le rouge aux joues, ce qui amusa Ryô. Il l’attendait sagement quand soudain son mokkori se redressa fièrement. Une jeune femme en maillot de bain venait d’apparaître dans son champs de vision. Il se précipita à sa suite pour lui faire la cour.  

Quand Kaori sortit de sa cabine cinq minutes plus tard, elle ne trouva pas son partenaire. Elle voulait lui demander son avis mais il avait disparu.  

En la voyant, le vendeur qui était resté dans les parages, s’approcha d’elle. Cette jeune femme était vraiment magnifique. Cet ensemble qu’elle avait choisit moulait parfaitement son corps. La veste semblait lui coller à la peau et moulait sa poitrine généreuse. Le jeune homme déglutit face à cette vision.  

 

- Vous… vous êtes vraiment très belle, cafouilla-t-il.  

 

Kaori leva les yeux vers lui, surprise. Le vendeur lui souriait timidement et avait les joues rouges. Elle rougit elle aussi, n’étant pas habituée à ce qu’on lui fasse des compliments.  

 

- Merci, murmura-t-elle.  

- C’est…c’est la vérité.  

 

Elle se mit à se triturer les doigts. Un silence s’imposa entre eux.  

 

- Heu… vous devriez prendre cette combinaison, elle vous va très bien.  

- D’accord.  

- Excusez-moi, mais seriez-vous libre ce soir ? J’aimerais vous inviter à boire un café avec moi… si ça ne vous dérange pas bien sur… ?  

 

Kaori ouvrit grand la bouche. C’était la première fois qu’un homme l’invitait à sortir avec lui. Elle ne savait pas quoi répondre. Elle fut « sauvée » par un grand cri suivit d’un brouhaha au fond du magasin. Une personne passa à grands pas près d’eux, rouspétant contre ces clients satyres et pervers qui osaient dérangeaient les braves gens. En une fraction de seconde la jeune femme comprit ce qui se passait. Ce satyre ne pouvait être que Ryô. Une aura noire se mit à se détacher d’elle. Le vendeur prit peur soudainement. Ce n’était plus la même jeune femme qu’il avait sous les yeux. Il recula d’un pas quand il vit tout à coup une massue de 100 tonnes apparaître dans ses mains puis il la vit courir vers l’endroit d’où semblait provenir le bruit.  

Kaori se retrouva au rayon maillots de bain. Elle aurait dû s’en douter. Ce pervers ne pouvait se trouver que dans ce rayon. Elle remarqua vite qu’il avait fait tomber les maillots par terre et qu’il s’en était coiffé. Pour le moment il essayait de draguer une jeune femme qui venait d’enfiler un maillot deux pièces. Il tentait de l’embrasser alors que la fille faisait tout pour le repousser, sans succès.  

 

- RYÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔ !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Qu’est-ce que je t’avais dit ??????  

 

L’homme lâcha la femme qu’il tenait pour se retourner. Kaori avait l’air furieux, il ne vit que de la fumée noire puis une massue avant de sombrer dans une semi-inconscience. Kaori souffla. Elle prit son partenaire par le col de sa combinaison qu’il portait toujours et le ramena vers les cabines.  

Elle le jeta dans la sienne en lui criant de se changer puis fit de même. En ressortant elle lui jeta un regard noir.  

 

- Tu ne peux pas arrêter tes bêtises de temps en temps ?  

- J’ai rien fait moi.  

- Ne commence pas, parce que je suis énervée là. Allons payer et rentrons.  

 

Ryô acquiesça silencieusement. Il ne voulait pas se prendre une autre massue. Il passa devant sa partenaire. Cette dernière stoppa au niveau du vendeur qui n’avait pas bougé d’un poil.  

 

- Heu… pour ce soir ça ne va pas être possible je dois partir pour mon travail. Mais si vous voulez, après mon retour dans deux semaines ça me ferait très plaisir.  

- Ah ! Ah ! Heu… je ne sais pas, bafouilla le jeune homme, mal à l’aise.  

 

Il avait d’abord cru que cette femme était une sorte d’ange mais elle s’était révélée être un démon assoiffé de sang. Il ne voulait pas mourir sous le coup d’un de ces engins, il était trop jeune et avait encore beaucoup de choses à vivre.  

Kaori comprit qu’il ne voulait plus. Elle soupira. C’était la faute de Ryô tout ça. Elle remercia le vendeur et alla payer. Puis nos deux nettoyeurs regagnèrent leur voiture avec leurs nouveaux achats. Dans la voiture Ryô demanda à sa partenaire :  

 

- Dis-moi Kaori, c’était quoi cette histoire de ce soir avec le vendeur ?  

- Ah et bien figures-toi qu’il m’a invité à aller boire un café avec lui.  

- Nooon !!  

 

La voiture tressauta sous l’effet du brusque coup de volant. Ryô ne regardait plus la route mais Kaori, la mâchoire pendante, les yeux exorbités par la surprise.  

 

- Regarde la route imbécile, hurla Kaori en se penchant pour prendre le volant et le tourner pour qu’ils ne percutent pas une autre voiture.  

 

Ryô se reprit et redressa la mini. Il n’en croyait pas ses oreilles. Kaori s’était faite draguer ?? Mais comment c’était possible ? Il lui jeta un rapide coup d’œil. Ouais, elle était pas mal mais quand même.  

 

- Et tu lui as répondu quoi ?  

- Ca ne te regarde pas, marmonna la jeune femme, mal à l’aise.  

 

Elle ne voulait pas lui révéler qu’elle avait accepté et qu’ensuite lui avait refusé. Et tout ça parce que Ryô l’avait énervée.  

 

- Tu as refusé ? C’est ça ? Trop intimidée ! C’est pour ça que tu es encore seule à ton âge Kaori-chérie.  

- Non. Pour ta gouverne, j’ai dit oui et on se voit après notre affaire, répliqua-t-elle.  

 

La mini fit d’autres embardées, faisant hurler de peur la nettoyeuse. Ryô, sous le choc, ne tenait plus le volant, il semblait comme tétanisé par la nouvelle. Un cri de Kaori le sortit de sa torpeur. Il freina juste à temps, avant que la voiture ne fonce dans un mur.  

 

- Mais c’est va pas la tête ?? Qu’est ce qui t’arrives ??  

- Ahaha, excuses-moi, mais on a pas idée de lâcher ça dans un moment pareil ! Kaori, c’est un miracle qui vient de s’accomplir ! Je suis heureux pour toi !  

 

Il lança des confettis sortis de nulle part sur la tête déconfite de sa partenaire.  

 

- Va falloir fêter ça Kaori-chérie, ton premier rendez-vous !!  

- Heu oui…, murmura cette dernière, perdue.  

 

Et la mini redémarra puis repartit vers l’immeuble de City Hunter, avec son chauffeur qui souriait bêtement et sa passagère qui se demandait dans quelle galère elle s’était encore fourrée.  

 

 

A suivre… 

 


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