Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: usakisa

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 05-03-09

Ultimo aggiornamento: 02-07-09

 

Commenti: 44 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: La montagne, la neige, une affaire.... un changement?

 

Disclaimer: Les personnages de "La montagne ça vous gagne" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La montagne, ça vous gagne!!

 

Capitolo 3 :: Départ pour la station

Pubblicato: 21-04-09 - Ultimo aggiornamento: 14-05-20

Commenti: Salut tout le monde! Je vous poste vite fait le chapitre 3, qui est un peu long. Je le dédicace à grisette, qui a l'air malade, en espérant qu'il te fasse un peu de bien. Merci à vous fidèles lectrices, qui me lisez et me laissez des reviews. Je vous laisse à votre lecture!

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

- Ryô !! Dépêche-toi ou on va louper le train ! S’écria Kaori.  

 

Les deux partenaires couraient dans la gare. Comme à son habitude Ryô avait eu du mal à se réveiller et Kaori avait dû user de sa force pour le faire tomber du lit. Après s’être préparé en quatrième vitesse et avoir saisi leurs bagages au vol, ils s’étaient précipités dans la mini et avaient foncé jusqu’à la gare, grillant au passage deux ou trois feux rouges.  

 

Ils traversaient maintenant le hall à toute vitesse, Kaori courant devant, suivit par Ryô qui portait les bagages. L’annonce du départ de leur train dans les hauts parleurs de la gare les fit accélérer. Ils eurent juste le temps de sauter dedans que déjà les portes se refermaient.  

 

- Et bien, on l’a eu ton train, y’avait pas de quoi s’affoler, lâcha Ryô, histoire de détendre l’atmosphère.  

- Pardon ? Il s’en est fallu d’un cheveu qu’on le loupe oui !  

- Il faut toujours que tu dramatises Kaori. On est dedans, c’est bon.  

- Non mais je rêve ?? Je dramatise ?? Et toi tu devrais prendre les choses un peu plus au sérieux oui !  

- Mais c’est ce que je fais.  

- Ah bon ? Parce qu’on ne dirait pas trop. Tu passes ton temps à …  

 

C’est en se chamaillant comme des chiffonniers que les deux partenaires se mirent à la recherche de places libres. Les gens déjà assis se retournaient sur leur passage, souriant de cette dispute anodine. Tandis qu’ils passaient de wagon en wagon une mamie se pencha vers sa petite fille assise à ses côtés et lui murmura :  

 

- Tu vois, Papy et moi étions comme ces deux là au début de notre mariage. Nous n’arrêtions pas de nous disputer pour des petites choses sans importance.  

- Vraiment mamie ?? Mais c’est bête !  

- Oh oui, mais vois-tu le plus intéressant dans une dispute c’est la réconciliation qui suit. Tu comprendras plus tard ma chérie.  

 

La petite fille regarda sa grand-mère qui semblait plongée dans ses souvenirs, puis reporta son attention sur sa poupée tout en haussant les épaules.  

 

Les deux partenaires continuaient à déambuler dans les allées du train, ne trouvant de la place nulle part. Ryô commençait sérieusement à s’agacer. Surtout que c’était lui qui devait porter tous les bagages. Kaori, qui marchait devant lui, s’énerva en l’entendant marmonner dans sa barbe. Elle se retourna pour lui faire face.  

 

- Qu’est-ce qui t’arrives encore ?  

- Pourquoi est-ce que c’est à moi de porter tous les bagages ?  

- Parce que c’est toi l’homme, un point c’est tout.  

- Tu pourrais au moins porter les tiens, ce sont les plus lourds.  

- Désolée mais non ! Et puis tu peux bien faire ça, ça ne va pas te tuer !  

- Ca t’en sait rien ! Et t’as pris quoi ? Ton armoire ?? On part que pour quelques jours tu sais !  

- Quoi, ce ne sont que quelques vêtements d’hiver !  

- Dis-moi, tu as pris beaucoup de pulls ?  

- Oui pourquoi ?  

- Bin parce qu’il va en falloir pour cacher tes bourrelets !  

- RYÔ !!! Cria la jeune femme.  

- Excusez-moi.  

 

Les deux partenaires sursautèrent en entendant la voix bourrue. Ils se tournèrent en même temps vers son origine. Un homme plutôt gros était sortit de son compartiment, attiré par les cris des deux partenaires.  

 

- Vous ne voudriez pas aller vous disputer plus loin ? Parce que là vous gênez tout le monde.  

- Ah heu pardon, s’excusa Kaori qui rougissait, mal à l’aise.  

 

Elle attrapa la manche de son partenaire et continua sa progression dans le train. Ils eurent bientôt traversé tous les wagons, sans aucun succès.  

 

- Ahh, mais où est-ce qu’on va bien pouvoir s’asseoir ? Gémit la nettoyeuse qui en avait marre d’arpenter le couloir.  

- Bin on a qu’à partager un compartiment avec quelqu’un, non ? Proposa Ryô.  

- Et tu pouvais pas dire ça avant imbécile ?  

- Et oh, c’est bon, je te propose une solution, pas besoin de me gueuler dessus !  

 

Kaori prit une profonde inspiration histoire de se calmer.  

 

- Ok, bon fais demi-tour.  

- Et comment petite maligne ?  

 

Kaori lança un regard par en-dessous à Ryô. Elle sentait la colère monter en elle petit à petit.  

 

- Et bien tu avances ton pied droit, tu positionnes le gauche, talon contre mur et tu fais une petite rotation sur toi-même. Et le tour est joué.  

- Idiote, je te demandais comment tu veux que je fasse avec toutes les valises ! Le couloir est trop étroit, je vais pas y arriver.  

- Ah !!  

 

En effet si Ryô tentait un demi-tour il allait rester coincé. Kaori évalua l’espace devant et derrière, réfléchissant à une manière pour Ryô de tourner facilement.  

 

- Tu n’as qu’à marcher à reculons.  

- Tu rigoles ?  

- Non.  

 

Le nettoyeur regardait sa partenaire qui semblait des plus sérieuses.  

 

- Ma pauvre, il t’arrive souvent d’avoir des idées stupides. Avance un peu au lieu de dire des âneries. Si on s’approche des portes de sortie j’aurais sûrement assez d’espace pour faire ma rotation comme tu dis.  

 

Kaori ne répondit rien et lui obéit. Ryô sourit en la voyant serrer les poings. La jeune femme se maudissait intérieurement de ne pas avoir pensé à ça avant lui car maintenant elle passait pour une pauvre cruche à ses yeux.  

Ryô avait en effet raison. Il eu assez de place pour se déplacer avec les bagages. Ils repartirent en sens inverse, regardant dans chaque compartiment s'il ne restait pas des sièges vacants, au bout de cinq minutes Kaori commença à se poser des questions. Ils venaient de dépasser quelques compartiments où deux voire trois sièges étaient inoccupés, mais Ryô ne s'y était pas arrêté. Elle finit par lui poser la question.  

 

- Dis-moi Ryô, j'ai vu qu'il y avait de la place, pourquoi est-ce que tu continues? On pourrait s'installer dans celui-là tiens!  

- Non Kaori, tu remarqueras que nos bagages n'y rentreront pas tous, rétorqua Ryô qui pressa alors le pas.  

 

La nettoyeuse fronça les sourcils. Elle eut l'impression soudaine qu'il lui mentait et qu'en fait il avait une destination précise. Elle se mit alors à repenser aux compartiments qu'ils avaient dépassés. A bien y réfléchir il n'y avait dedans que des hommes, des personnes âgées ou des couples. Tout ce que Ryô n'aimait pas en fait. Et tout à coup la lumière se fit dans son esprit. Elle se souvint alors qu'en montant dans le train ils étaient passés à côté d'un groupe de jeunes filles: tout à fait le genre de Ryô. Elle comprit immédiatement où son partenaire voulait en venir. Il voulait partager une petite pièce confinée avec ces jolies filles. « Le saligaud! » Pensa-t-elle. Il lui faisait retraverser tout le train uniquement pour pouvoir draguer à tout va. Ça n'allait pas se passer comme cela.  

Tandis qu'elle le suivait tout en réfléchissant à une façon de le contrer, la solution se présenta d'elle même. Elle aperçut une mamie assise seule avec sa petite fille. Elle s'arrêta et appela son partenaire qui continuait son chemin :  

 

- Ryô, j'ai trouvé de la place.  

- Hein? Demanda ce dernier,  

- Viens, nous allons partager ce compartiment avec cette vieille dame.  

- Quoi?? Mais non!!  

- Ah bon?? Et pourquoi ça s'il te plait??  

- Heu et bien, on risque de la déranger.  

- Je suis sûre que non.  

 

Et pour prouver ses dires elle ouvrit la porte et demanda à la vieille dame si cela la dérangerait qu'elle et son ami s'assoient ici. Pour le plus grand malheur de Ryô cette dernière répondit qu'elle n'y voyait aucun inconvénient. Kaori se tourna vers son partenaire, un sourire triomphant sur les lèvres.  

 

- Tu vois Ryô? Elle a dit que c'est bon. On a finalement fini par trouver de la place. Allez cher partenaire, recule pour pouvoir entrer.  

 

Ryô obéit, l'air grognon tout d'un coup. Il comprit que Kaori se doutait de quelque chose et qu'elle avait fait exprès de choisir ce compartiment là. Il pénétra à l'intérieur, à la suite de Kaori qui l'aida à ranger leurs bagages du mieux qu'elle put, puis ils s'assirent côte à côte.  

Ryô observa leurs compagnons de voyage assis en face d'eux: une mamie qui tricotait et une enfant de 6 ou 7 ans qui jouait avec une poupée. Rien de bien mokkori.  

Il poussa un soupire de dépit. Il voyait ses chances d'être entouré de magnifiques créatures s'envoler. Il jeta un coup d'œil à Kaori qui avait sorti un livre et qui commençait à lire. Lui aussi avait emmené de la lecture, mais pour l'instant il allait finir sa nuit qui avait été trop courte à son goût. Il se positionna tête contre vitre et s'endormit.  

 

La matinée s'écoula rapidement et midi sonna à la montre de la jeune femme. Ne voulant pas dépenser de l'argent inutilement Kaori avait préparé des en-cas.  

Elle les sortit de son sac, prépara une table improvisée sur le siège, entre elle et Ryô puis réveilla ce dernier, qui bougonna comme à son habitude. Mais à la vue du festin que sa partenaire avait préparé il se tut et se jeta sur la nourriture. On aurait dit qu'il n'avait pas mangé depuis des jours au vu de la vitesse à laquelle il engloutissait les mets, à tel point que des grains de riz volaient autour de lui. En face d'eux, la grand-mère et sa petite fille s'arrêtèrent de manger leurs sandwichs pour regarder cet énergumène. Kaori se sentit gênée: elle donna un coup de coude dans les côtes à Ryô pour qu'il stoppe son manège. Il la regarda, étonné, mais ne s'arrêta pas pour autant de dévorer.  

 

- Ryô, murmura Kaori, mange comme il faut.  

- Bin quoiche?? Postillonna-t-il.  

- Arrêtes ton cinéma, tu me fais honte.  

 

Ryô haussa simplement les épaules et reporta son attention sur son bol de riz. La petite fille se mit alors à rigoler. Elle trouvait ce monsieur vraiment très drôle. Les deux nettoyeurs la regardèrent. Ryô posa alors son bol de riz, puis se leva. Il se dirigea vers la porte qu'il ouvrit. Kaori l'interpella:  

 

- Ryô, tu vas où?  

- Me dégourdir les jambes et faire un gros caca.  

 

La nettoyeuse chuta à terre en entendant cette réponse.  

 

- Ryôooo, s'exclama-t-elle, honteuse.  

 

Mais il avait déjà disparut. Il avait les jambes ankylosées d'être resté assis toute la matinée. Il se mit à arpenter le couloir, à la recherche de toilettes qu'il finit par trouver. Après s'être soulagé, il se remit à vagabonder, les mains dans les poches.  

 

Soudain son mokkori se redressa, fière dans sa prison de jean.  

 

- Oh toi tu as sentie une miss mokkori, pas vrai ? Fiu fiu, et Kaori n’est pas là pour m’embêter !  

 

Il suivit la direction que son outil de l’amour lui indiquait d’un pas guilleret. Il parvint devant un compartiment remplit de belles jeunes filles. Le chauffage avait été allumé dans le train pour que durant ce long trajet les voyageurs se sentent le plus à l’aise possible. Il faisait donc particulièrement chaud, et les filles avaient par conséquences revêtues des tenues plus légères, pour le plus grand bonheur du nettoyeur. Il colla son faciès de pervers contre la vitre, profitant de la magnifique vue qu’une des étudiantes lui offrait sur ses fesses. Elle semblait avoir perdu quelque chose et s’était accroupie au sol pour chercher sous son siège. Ryô n’était pas en reste face à cette vision féerique. Son mokkori, déjà bien réveillé, se dressa un peu plus, perçant par là-même le bois de la porte. Le bruit fit se retourner la jeune fille agenouillée qui hurla de toutes ses forces en se retrouvant nez à nez avec l’appendice masculin, attirant l’attention de ses amies qui crièrent à leur tour. Le nettoyeur se dégagea du mieux qu’il pu et pénétra précipitamment dans la pièce, refermant la porte derrière lui.  

 

- Voyons, du calme les filles ! Ne criez pas ainsi où vous allez attirer l’attention sur nous !  

- Kyaaaaaaaaahhhhhhhhhhhh, sale pervers !!! Hurla une petite brune qui lui lança une serviette au visage. Ne vous approchez pas de nous !  

- Mais je ne vous veux aucun mal !  

- Et c’est quoi ça ? Lui demanda la fille en pointant son doigt vers l’entrejambe de l’homme.  

- De quoi, ça ? C’est mon compagnon de l’amour. N’ayez pas peur, il ne vous fera pas de mal. Au contraire, il rend toutes les femmes qu’il croise folles de joie, de désir et d’amour. Il sème le bonheur partout où il va.  

 

Loin de rassurer les filles, ce discours les effraya un peu plus. Le visage de Ryô n’arrangeait rien. Ses yeux brillaient d’une lueur étrange, presque bestiale, ses lèvres s’étiraient en un rictus pervers, laissant de la bave couler sur son menton. La lueur dans ses yeux s’intensifia quand son regard se posa sur la jeune fille qui un instant auparavant lui présentait ses fesses et qui à présent se tenaient sur ces dernières. Elle frissonna quand elle croisa ce regard de fou, et inconsciemment elle se mit à reculer, s’aidant de ses mains, vers le fond du compartiment.  

 

- Mais pourquoi vous reculez ? Demanda le nettoyeur, étonné.  

- Vous êtes fou balbutia-t-elle.  

- Non, juste amoureux, déclara Ryô.  

 

L’étonnement se peignit sur le visage des voyageuses. C’était bien la première fois qu’elles entendaient dire qu’un pervers puisse être amoureux.  

 

- Oui, amoureux de votre si joli popotin, qui ne demande qu’à être caressé, et croyez-moi, je suis le plus grand expert en la matière.  

 

Et sans qu’aucune ne s’en rende compte l’homme se trouvait déjà accroupie, tâtant les jolies formes d’une des filles qui lui brisa les tympans en s’époumonant « à l’aide ». Un courant d’air s’infiltra dans le compartiment quand la porte s’ouvrit. Une personne alpagua l’homme par son col, l’étranglant au passage. Ryô ne comprit absolument pas ce qu’il se passa, mais il sentit soudain le souffle chaud du nouvel arrivant sur son visage. Une voix bien trop familière à son goût s’éleva :  

 

- Te voilà espèce de satyre. Je ne peux même pas te laisser aller aux toilettes sans que tu agresses les passagères.  

 

Kaori le laissa tomber à terre pour pouvoir se saisir d’une de ses massues.  

 

- Tu voulais savoir pourquoi mes valises étaient aussi lourdes ??  

- Non, tu as emporté tes massues avec toi ?  

- Ta perversité ne part jamais en vacances hélas. Il faut bien que je sois prévoyante, tu ne crois pas ?  

- S’il te plait Kaori chérie, aies pitié, implora-t-il en joignant les deux mains, tentant d’amadouer sa partenaire. Je resterais sage jusqu’à la fin du voyage, promis, mais pas la massue.  

 

La seule réponse qu’il eut fut la vision d’une massue qui fondit sur lui.  

Sa besogne faite, Kaori se tourna vers les jeunes filles qui s’étaient toutes recroquevillées dans un coin.  

 

- Et voilà, il ne vous embêtera plus, je vous le promets.  

- Merci madame !!! Vous venez de nous sauver. Comment peut-on vous remercier ?  

- Il n’y pas de quoi ; c’est un peu mon travail de protéger les filles comme vous de lui.  

- Ahhh, s’exclamèrent les filles en chœur.  

- Bon, on va vous laisser.  

 

Et Kaori attrapa son partenaire et le traîna tout le long de chemin jusqu’à leur compartiment, marmonnant des choses comme « tu ne changeras jamais », « tu es la honte des hommes », « pervers ambulant » tandis que les passagers qui étaient sortit pour voir d’où provenaient tous ces hurlements retournaient à leurs occupations. Arrivés devant leur porte, elle le fit se relever et s’approcha de son visage.  

 

- Tu as intérêt à te tenir à carreaux maintenant, je ne vais pas te courir après dans tout le train, tu m’as comprise ?  

- Oui, parfaitement, lui répondit son partenaire en déglutissant.  

 

Ils retournèrent s’asseoir, faisant semblant de rien. La mamie leur sourit, de ce sourire qui signifie je sais ce que vous avez fait. Ryô décida de retourner à sa sieste. Il se repositionna du mieux qu’il pu et s’en retourna à ses rêves osés. Kaori pour sa part replongea dans sa lecture, jusqu’à ce que sa compagne de voyage se mette à lui parler. Elles entamèrent la conversation qui dura une bonne partie de l’après midi. La curiosité de la vieille dame fut récompensée. Elle apprit que Kaori et son compagnon n’était en fait que des partenaires de travail. D’ailleurs ils se rendaient dans une station de ski pour une de leurs affaires. La conversation pivota ensuite sur des sujets plus féminins.  

Dans son coin Ryô était réveillé depuis un petit moment. Il sentait un regard posé sur lui, qui le fixait. Il fit semblant de se réveiller, s’étirant, bayant à s’en décrocher les mâchoires. Il se rendit alors compte que ce n’était autre que la petite fille assise en face de lui qui ne cessait de le regarder. Cela commençait fortement à agacer le nettoyeur, qui avait l’impression d’être passé aux rayons X. La petite se leva tout à coup et s’approcha de lui. Elle posa sa petite main sur le genou du nettoyeur, tout en continuant à le dévisager.  

 

- Moi, c’est Koyuki, et toi tu t’appelles comment ??  

- Heu, moi c’est Ryô, répondit ce dernier, un peu déconcerté.  

- Dis, tu veux bien jouer avec moi ? Lui demanda-t-elle, le sourire aux lèvres.  

- Désolé, mais j’ai autre chose à faire.  

- Ryô, le gronda Kaori.  

 

Elle et la grand-mère s’étaient tues en voyant l’enfant se lever et s’avancer vers l’homme qui venait de se réveiller. Son partenaire se pencha vers elle et lui murmura à l’oreille :  

 

- Kaori, tu sais bien que je déteste les mioches. Il est hors de question que je joue avec elle.  

- Ryô, tu vois bien qu’elle est petite, tu peux faire ça quand même, ça ne va pas te tuer.  

- Non non et non.  

 

Le nettoyeur se tourna vers la petite fille et lui dit :  

 

- Ecoutes, tu n’as qu’à jouer avec la dame assise à côté de moi, elle adore les enfants. Moi je suis trop occupé.  

- Mais c’est avec toi que je veux jouer !  

- Désolé.  

 

Et Ryô se cala confortablement contre son siège, renversant la tête contre le dossier et refermant ses yeux. Il sentit alors une légère pression contre son avant-bras. Il rouvrit les yeux, baissa la tête et pu alors constater que l’enfant s’était assise entre lui et sa partenaire et qu’elle avait contre toute attente posé sa tête sur son bras. Il poussa un profond soupir.  

 

- Allez Ryô.  

 

Il se tourna vers sa partenaire qui lui souriait, de ce magnifique sourire qui le faisait fondre. Puisque cela avait l’air de lui faire plaisir, il ferait un effort.  

 

- Koyuki, c’est ça ?  

 

L’enfant releva son visage vers son interlocuteur et acquiesça.  

 

- C’est un joli prénom. Alors, à quoi veux-tu jouer ??  

- J’ai ma poupée Cindy, regarde, elle est belle non ?  

- Heu, oui très jolie.  

 

C’est ainsi que la fin de l’après midi se déroula. Kaori observait son partenaire et cette vision l’attendrit. Elle se dit que Ryô, malgré ce qu’il disait, ferait un très bon père. La tendresse émanait de ses gestes, il avait même l’air attentionné envers la petite Koyuki. Elle fut sortie de ses pensées par sa compagne, qui l’apostropha gentiment.  

 

- Dites moi, n’aurions nous dû pas déjà avoir atteint la ville d’Aomori ?  

- C’est vrai maintenant que vous en parlez.  

- Cela fait un bon moment que le train à ralentit, annonça Ryô.  

 

Les deux femmes lui lancèrent un coup d’œil surpris.  

 

- Oui, ça a l’air de s’agiter. Nous avons pris beaucoup de retard à mon avis.  

- Comment tu peux savoir ça toi ?  

- C’est parce qu’il est très fort, déclara Koyuki.  

- C’est parce qu’il y a eu de l’agitation dans le couloir, et puis le paysage défile beaucoup moins vite.  

 

Kaori due admettre que son partenaire avait raison, comme d’habitude. Elle s’étonna de n’avoir rien remarqué alors que lui avait bien entendu noté le moindre mouvement et cela même en s’amusant.  

Tout à coup un bruit indistinct se fit entendre au loin dehors. Ryô se releva d’un bond et porta sa main machinalement vers son holster à l’intérieur de sa veste.  

 

- Qu’est-ce…  

 

Kaori fut interrompue par l’arrêt brutal du train. Elle bascula à l’avant et percuta son partenaire, qui, déséquilibré tomba à la renverse.  

 

- Mais qu’est-ce qui se passe ?? Grogna-t-elle.  

 

Ryô la repoussa gentiment afin de pouvoir se redresser. Il jeta un rapide coup d’œil à Koyuki et sa grand-mère afin de s’assurer qu’elles allaient bien. Puis il se dirigea vers le couloir où déjà les gens se pressaient afin de comprendre le pourquoi de cet arrêt brutal. Il réussit à se frayer un chemin jusqu’à l’avant où un contrôleur tentait tant bien que mal de contenir la foule. On finit par annoncer aux passagers qu’un problème sur la voie contraignait le train à s’arrêter, et qu’on ne savait pour combien de temps cela durerait. Un pressentiment gagna le nettoyeur. Quelque chose ne tournait pas rond. Il fit demi-tour et tenta de rejoindre son compartiment alors que les gens faisaient la même chose. En chemin il percuta sa partenaire qui venait à sa rencontre.  

 

- Kaori !  

- Ryô, qu’est ce qui se passe ?? Pourquoi est-ce qu’on s’est arrêté ??  

- Apparemment il y quelque chose sur la voie qui empêche le train de passer.  

- Tu crois qu’on va rester bloqué longtemps ?  

- Je ne sais pas mais…  

 

La jeune femme détailla son partenaire qui arborait son visage sérieux. Elle comprit que quelque chose n’allait pas.  

 

- Ryô ??  

 

Il l’examina durant quelques secondes.  

 

- J’ai la mauvaise impression que quelque chose va se passer. Je pense que le train n’a pas été arrêté par hasard.  

- Comment ça ?  

- C’est juste une intuition. Mais vois-tu j’ai ressenti une aura dangereuse à l’avant et je n’ai pas eu le temps de localiser la personne.  

- Tu penses que l’on va attaquer le train ?  

- Je ne sais pas. Mais il va y avoir du grabuge à mon avis. Viens, retournons à notre place et préparons-nous au cas où.  

- D’accord.  

 

La jeune femme obéit. Elle connaissait assez son partenaire pour savoir que son impression devait être juste.  

Ils furent accueillis par la mamie qui avait l’air inquiète.  

 

- Koyuki n’est pas avec vous ? Demanda-t-elle.  

- Non, elle n’est pas restée ici ?  

- Non, je n’ai pas réussi à la retenir et elle est partie à votre suite.  

 

Tout à coup une voix se fit entendre dans les hauts parleurs du train.  

 

- Bonsoir à tous. Je me présente, je suis votre nouveau comandant de bord. Je suis hélas dans l’obligation de vous annoncer que votre train n’arrivera pas à destination. Nous venons d’en prendre le contrôle total. Pour les plus téméraires d’entre vous je préfère vous avertir que nous tenons un otage avec nous. Le premier qui tente quoique ce soit devra vivre avec la mort d’une enfant sur la conscience. Viens ma petite, dis nous comment tu t’appelles.  

- Ko…Koyuki.  

- Vous êtes prévenus. Ah, j’allais oublier : toutes les sorties ont été piégées. Je vous conseille fortement de rester dans vos compartiments.  

 

Tandis que la vieille dame s’effondrait sur son siège City Hunter échangeait un regard où la détermination se lisait. Le devoir les appelait une fois encore.  

 

 

 

A suivre…… 

 


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