Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: usakisa

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 05-03-09

Ultimo aggiornamento: 02-07-09

 

Commenti: 44 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: La montagne, la neige, une affaire.... un changement?

 

Disclaimer: Les personnages de "La montagne ça vous gagne" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La montagne, ça vous gagne!!

 

Capitolo 4 :: City Hunter passe à l'action

Pubblicato: 02-07-09 - Ultimo aggiornamento: 14-05-20

Commenti: Bonjour tout le monde!! Ca y'est c'est les vacances pour moi, et ça signifie aussi la fin d'internet!! Ayant un petit sursis, j'en profite pour poster ce chapitre après près de deux mois d'absence. Je le dédicace à tous ceux et toutes celles qui prennent le train. J'espère qu'il vous plaira. Passez de très bonnes vacances et à bientôt.

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

Tandis que Ryô réfléchissait à un plan, Kaori s’approcha de la vieille dame et passa son bras autour de ses épaules afin de la rassurer. Elle eut un pincement au cœur en voyant des larmes couler sur ses joues ridées. La jeune femme pouvait sentir la détresse émaner de sa compagne de voyage. Elle lui sourit, de ce sourire réconfortant dont elle avait le secret et lui murmura doucement qu’elle ne devait pas s’en faire, que sa petite fille ne risquait rien.  

 

- Mais comment pouvez vous en être sûre ? sanglota la vieille dame.  

- Tout simplement parce que nous allons nous occuper personnellement de ces types, répondit Ryô.  

- Qu…quoi ?  

- Oui, la rassura Kaori. Vous pouvez nous faire confiance, nous allons vous ramenez votre petite fille.  

- Mais comment ? Vous l’avez entendu ? Si quelqu’un tente quoique ce soit, il tuera ma Koyuki !!  

- Ne vous inquiétez pas pour elle, je vous promets que personne ne touchera à elle.  

- Comment ????  

- Nous sommes des professionnels, des détectives privés si vous préférez, et nous avons l’habitude de ce genre de situation. Vous devez nous faire confiance, lui expliqua calmement Kaori.  

 

La mamie était perdue. Elle regardait tour à tour l’homme qui lui faisait face et la jeune femme assise à côté d’elle. Ses mains tremblaient tellement elle avait peur pour sa petite fille. Sa raison lui criait d’empêcher ces deux personnes de tenter un sauvetage, mais son cœur, lui, lui dictait qu’elle pouvait les croire, se reposer sur eux. Il suffisait de voir le regard que lançait la jeune femme à son ami : on pouvait y lire une confiance aveugle, une détermination sans borne. Et cet homme ! De par son attitude et sa prestance elle comprit que c’était un homme hors du commun. Elle choisit donc de se fier à son cœur et à son intuition.  

 

- Très bien, je suis peut être folle mais je vais vous faire confiance. S’il vous plait, ramenez moi ma petit Koyuki, je n’ai plus qu’elle comme famille.  

- Je vous le promets, lui déclara Kaori en souriant.  

 

Kaori se leva et s’approcha de sa valise. En tant que professionnelle elle avait emmené avec elle un stock d’armes, ‘au cas où’, comme elle aimait le répéter. Alors qu’elle levait son bras pour se saisit de sa valise Ryô lui emprisonna son poignet dans sa main, l’empêchant ainsi d’accomplir son geste. Kaori lui jeta un coup d’œil étonné. La seule réponse de son partenaire fut un petit sourire en coin. A ce moment là la porte du compartiment s’ouvrit et un homme armé pénétra à l’intérieur. La mamie sursauta à l’entrée de cet homme.  

 

- Que…que voulez vous ?  

- Venez, fut la seule réponse.  

- Je crois qu’on vous a posé une question, répliqua Ryô, le ton serein.  

 

Le type tourna son visage vers cet homme qui ne semblait pas le moins du monde effrayé.  

 

- J’tai pas sonné toi ! cracha l’homme d’un air dédaigneux.  

 

Comme pour prouver sa position de force, il pointa son arme sur le nettoyeur qui n’eut pour seule réaction que de hausser les sourcils. Apparemment ce minus n’avait aucune idée de qui il avait en face, ce qui l’amusa grandement.  

 

- Ca te fait sourire ? Tu dois être un grand malade pour pas pisser dans ton froc alors que je te braque avec mon flingue.  

- Ce n’est pas une petite frappe dans ton genre qui va me faire peur.  

- Qu’est ce que t’as dit ?  

- Hum ??! Rien, désolé c’est sortit tout seul.  

- Mouais, y’a intérêt pour toi. Maintenant vous allez être gentil, et vous allez bougez !  

- Et pourquoi on vous obéirait ?  

- Parce que je te le dis, et que c’est moi qui suis armé.  

- Et alors ?  

 

L’homme commençait à perdre son sang-froid. Il détestait qu’on le prenne de haut, et ce sale voyageur était en train de se payer sa tête. Excédé, et parce qu’il avait des ordres à suivre, il finit par se rapprocher de la mamie et lui colla son arme sur la tempe.  

 

- Bon, j’en ai marre de perdre du temps, alors soit vous me suivez sans faire d’histoire, soit j’offre un nouveau visage à cette grand-mère.  

- Ok, très bien, on vous suit, dit Ryô.  

 

Et sous la menace du revolver, les trois passagers sortirent de leur compartiment et prirent la direction du wagon restaurant. Kaori regarda son partenaire avec des yeux ronds. Il pouvait se débarrasser de ce minus sans problème, alors pourquoi acceptait-il de le suivre ??  

Elle se rapprocha de lui et lui chuchota à l’oreille :  

 

- Pourquoi est-ce que tu ne t’es pas débarrassé de lui tout de suite ? Pourquoi doit-on le suivre ?  

- Parce que je veux d’abord savoir pourquoi ils ont pris notre train en otage, ce qu’ils veulent ou ce qu’ils cherchent. Et puis ils doivent regrouper tous les passagers dans un seul et même wagon afin de pouvoir les surveiller. De cette façon, je serais en mesure de connaître leur nombre exact, et il me sera plus facile de les neutraliser, lui murmura-t-il.  

- Nous. Oui, tu veux dire que se sera plus facile pour NOUS de les neutraliser, rajouta Kaori en réponse au regard interrogateur de son partenaire.  

 

Ryô ne dit rien mais cela lui fit plaisir. Elle aimait lui rappeler qu’ils étaient une équipe, et le fait qu’elle emploie le nous lui montrait à quel point leur collaboration comptait à ses yeux, tout comme lui. Ce simple mot leur montrait simplement à quel point ils étaient liés.  

 

Ils finirent par arriver au wagon. La plupart des voyageurs s’y trouvaient déjà, les derniers les rejoignirent peu de temps après. Ce qui rassura le nettoyeur fut de constater que la plupart des gens qui étaient dans le train à leur départ de Tokyo étaient descendus en cours de route. Le nombre de voyageurs étaient donc réduits, ce qui faciliterait la mission sauvetage.  

Ryô repéra mentalement la disposition des gardes, leurs armes, la position de chaque voyageur ainsi que la disposition du wagon. Il réfléchissait rapidement à une solution : ce fut une famille assise non loin d’eux qui lui donna une idée.  

Il se pencha vers Kaori et lui glissa à l’oreille :  

 

- On va sortir du wagon et s’occuper du chef en premier. On s’occupera d’eux après, ok ?  

- Et comment comptes-tu faire ? Tu crois qu’ils vont gentiment te laisser sortir et aller à la recherche de leur patron ? Et puis d’ailleurs, tu ne sais même pas où il se cache !  

- Ah, Kaori chérie, tu devrais me connaître avec le temps.  

 

Cette réplique ne plut pas à la jeune femme. Bien sûr qu’elle le connaissait, au point même de lui faire une confiance aveugle. Elle lui jeta un regard vexé, blessé par cette remarque.  

En réponse Ryô lui fit un clin d’œil.  

 

- Excusez-moi messieurs, mais ma femme ne se sent pas bien. Elle est enceinte et est facilement sujette à des nausées. Il faudrait qu’elle puisse aller aux toilettes.  

 

Kaori avait rougi en entendant son partenaire la désigner comme sa femme. Mais elle se reprit bien vite. C’était le moyen qu’il avait trouvé pour les faire sortir du wagon.  

Un des hommes s’approcha d’eux lentement, les jaugeant du regard.  

 

- Elle a pas trop l’air enceinte.  

- C’est parce que ce n’est que le début, mais je vous assure qu’elle l’est.  

 

Ryô prit une mine de petit garçon tristounet et rajouta :  

 

- Si vous saviez ce qu’elle peut me faire endurer ! Elle me réveille au milieu de la nuit pour aller lui chercher de la glace aux noix de pécan, qu’elle mélange avec de la banane, du coulis de framboise et du chocolat. Et je ne vous parle pas de ses envies de chips à la mayonnaise. Et les nausées le matin ! Avant elle me réveillait par un doux câlin, mais maintenant je l’entends vomir dans les toilettes. Mais s’il n’y avait que ça ! Elle a des sautes d’humeur, je vous dis pas, c’est terrible ! Si vous voulez un conseil, faites gaffe avec votre femme !  

 

La tirade du nettoyeur avait fait mouche. Le pirate de train scrutait Kaori comme si elle était le diable en personne. Il acquiesça aux dires de Ryô, et d’un mouvement de canon appela un de ses acolytes.  

 

- Oichiri, accompagne-la aux toilettes !  

- Heu, est-ce que je peux venir aussi ? Vous savez, dans l’état de ma femme, il vaut mieux que je reste à ses côtés, murmura Ryô.  

- Très bien.  

 

C’est donc sous l’escorte de cet Oichiri que les deux nettoyeurs sortirent et se rendirent aux toilettes. Alors qu’ils arrivaient à destination Ryô se débarrassa de son geôlier d’un bon uppercut dans l’estomac qui lui coupa le souffle. Puis il l’attacha avec ses propres habits et le cacha dans un des compartiments. Les deux partenaires allaient continuer leur route quand Ryô sentit une présence arriver. Ni une ni deux il précipita Kaori dans la pièce la plus proche : les toilettes. L’endroit était vraiment exigu, et les deux partenaires se retrouvèrent collés l’un à l’autre. En voulant écouter par la porte ce qui se passait dans le couloir Ryô donna un coup malencontreux dans l’estomac de Kaori qui ne put s’empêcher de pousser un petit cri. Cri qui ne passa pas inaperçu.  

Un tambourinement se fit entendre sur la porte et une voix bourrue dit :  

 

- Sortez d’ici doucement, et les mains en l’air.  

 

Ryô lança un regard courroucé à sa pauvre partenaire qui grimaçait en se tenant le ventre.  

 

- Pour la discrétion tu repasseras lui chuchota-t-il. Heureusement que Ryô chou à de la ressource.  

 

Et avant qu’elle n’ait pu s’en rendre compte Ryô avait placé ses mains autour de sa taille et l’avait hissé sur le rebord du lavabo. D’un geste expert il lui écarta les jambes et fit exploser les boutons de son chemisier sous son regard médusé qui ne croyait pas à ce qui se passait. Quand elle réalisa qu’une des mains du nettoyeur était posée sur sa poitrine, la colère de la jeune femme se fit ressentir. Mais Ryô avait déjà ouvert la porte afin de prévenir sa sortie de massue, et devant le regard interdit de l’homme qui leur faisait face, la fureur de la jeune femme disparut aussitôt.  

Le mercenaire ne s’attendait pas vraiment à découvrir un couple en pleine action dans les toilettes du train, et il faut dire que la vision de la jeune femme à moitié dénudée lui fit oublier l’homme qui se trouvait avec elle dans cette petite pièce. C’est une voix froide qui le ramena sur terre tandis qu’il ne pouvait détacher ses yeux de la poitrine de Kaori.  

 

- La vue est belle ?? demanda Ryô qui commençait à ne pas supporter le regard ardent de l’homme.  

- Hein ?? heu… oui, magnifique, répondit ce dernier tout en se mettant à baver.  

 

Ce fut le déclic chez les deux partenaires. Kaori s’énerva d’être ainsi mise à nue et s’extirpa de la main de Ryô, prête à balancer une de ses armes favorites. Mais Ryô fut plus rapide qu’elle : d’un geste brusque il saisit l’homme par le canon de son arme et lui explosa le nez contre la porte des toilettes. D’un autre coup sur la nuque il l’endormit, puis se frotta les mains.  

 

- Bon, continuons maintenant.  

- Ryô….. la voix était froide. Tu n’oublies pas quelque chose ?  

 

Et Kaori brandit une massue qu’elle lâcha sur son partenaire.  

 

- C’est pour avoir osé me toucher, sale pervers !  

 

Le mouvement fit ouvrir les pans de sa chemise en grand, découvrant encore plus un soutien-gorge en dentelle blanche.  

 

- Hum…tes dessous sont pas mal Kaori chérie.  

- Hein ?  

 

Kaori releva la tête et resta stupéfaite. Ryô avait esquivé son attaque et se tenait sur la massue, lui souriant de toutes ses dents. Elle resta interdite quelques secondes jusqu’à ce que Ryô l’interpelle :  

 

- Je ne crois pas que ce soit le moment de jouer à me taper dessus, on a autre chose à faire, non ? Allez, continuons.  

 

Et sans laisser le temps à sa partenaire de réagir Ryô la fit sortir des toilettes et referma la porte sur le type totalement ensuqué. Puis il reprit sa route, direction la locomotive à l’avant, suivit de près par une Kaori qui ruminait dans son coin, énervée de s’être fait avoir. Soudain, le train s’ébranla, prenant les deux partenaires au dépourvu. Ils se retrouvèrent allongés par terre dans un wagon, Kaori sur Ryô. C’était la seconde fois de la journée que cela se produisait, et au fond, ce n’était pas pour déplaire au beau brun qui avait la poitrine de sa partenaire juste sous son nez.  

Elle n’avait pas eu tort en lui disant que ses seins avaient grossi. Vu sous cet angle, il ne pouvait que constater qu’elle avait dit la vérité. Une sensation au niveau de son meilleur ami le fit réagir.  

 

- Tu comptes rester sur moi encore longtemps ? Je sais que mon corps est le meilleur des matelas, mais je te rappelle qu’on a un train à sauver ! Pour la sieste crapuleuse, tu repasseras.  

- Pardon ?? Non mais tu crois peut être que je suis contente d’être sur toi ?  

- Ohh, mais bien sûr ! N’importe qui serait ravi d’être à ta place ! En attendant….  

 

D’un mouvement ferme mais délicat, il l’agrippa par les épaules et la poussa en arrière afin de se relever.  

 

- Nous devons arrêter ce train. Je doute que ces types nous conduisent à notre destination initiale.  

- Peut-être, mais je te préviens Ryô, tu ne perds rien pour attendre. Je te jure que quand cette histoire sera terminée, je te ferais tâter de ma massue.  

- Mais c’est pas vrai, t’es vraiment grave toi ! Le train se fait pirater, et toi tu penses qu’à me frapper ! T’es givrée ma pauvre Kaori.  

- De quoi ?? s’étrangla la jeune femme. C’est qui, qui vient d’arracher ma chemise et qui m’a tripotée ? Et puis je t’ai vu reluquer ma poitrine !  

- Pff, si j’ai fait ça c’était pour tromper l’ennemi et non, j’ai pas reluqué tes seins. D’ailleurs, on peut pas appeler ça des seins, vu qu’il y a rien à reluquer.  

- Sale fumier, comment oses-tu…..  

- Chut !  

 

Ryô l’interrompit en mettant sa main sur la bouche de sa partenaire. Ils se tenaient à présent devant la cabine de la locomotive. Un rapide coup d’œil lui confirma qu’il lui était impossible d’entrer dans la pièce sans mettre en danger la petite Koyuki. Malgré tout une idée germa dans son esprit. Il en fit part à Kaori qui acquiesça vivement de la tête.  

Puis aussi vif qu’une gazelle il disparut dans le premier compartiment qui se trouvait derrière lui. Kaori se positionna sur le côté de la porte, compta jusqu’à 10 puis poussa un cri terrible.  

La porte s’ouvrit soudain en grand et un type de haute taille et balafré fit son apparition, une arme à la main. A peine avait-il fait deux pas qu’un extincteur s’abattit sur son crâne. Kaori n’eut pas le temps de faire un geste de plus qu’elle sentit le canon d’un pistolet se coller à sa nuque.  

 

 

A suivre…  

 

 


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