Chapitre 1 :: Intro pour commenceer,-)

Publiée: 02-05-08 - Mise à jour: 02-05-08

Commentaires: Il y a quelque temps j'avais posté un one shot " L'ombre de ton souvenir". Au moment de l'écriture de cette histoire j'avais deux versions en tête. Je vous fais donc découvrir aujourd'ui la 2ème version que certaines mokkoriennes connaissent déjà ;-) Bonne lecture à tous!

Chapitre: 1 2 3 4 5 6

« C’est une nouvelle journée ensoleillée qui commence sur Phuket. Il était encore tôt ce matin, mais ça fait déjà des heures que je suis debout et que je marche le long de cette plage.  

A quelques kilomètres de là, se trouve ma maison. Une petite bicoque sans prétention qui abrite pourtant ce que j’ai de plus chers : ma femme et notre fille.  

Lorsque je les ai quitté, elles dormaient encore profondément, avec chacune ce même sourire craquant aux lèvres.  

Leurs songes devaient être paisibles, bien loin des mieux, plus tumultueux.  

Ces deux anges, qui sont tout pour moi, ne se doutent pas du tourment qui m’habite depuis quelques temps. Elles sont loin de se douter que mon passé vient de me rattraper, moi qui suit partie si loin pour l’oublier…  

Ici, en Thaïlande, je suis Ryo Saeba. Ryo Saeba tout court. Plus de City hunter ou d’étalon de Shinjuku. Le nettoyeur que j’étais à rangé son Python et l’étalon est devenu l’homme d’une seule femme…Une femme d’exception, un véritable ange qui ne sait rien de mon passé. Elle ignore que j’ai grandit dans la guérilla, que j’ai été tueur à gages aux States ou encore que je veillais sur la sécurité d’une grande ville comme Tokyo.  

Pour elle, Ryo Saeba est un homme comme les autres. Seulement un homme qui est venu s’installer dans ce pays pour démarrer une nouvelle vie…  

Une nouvelle vie, c’est ce que j’étais venue cherché ici. J’avais décidé de mettre fin à City hunter après que l’autre moitié du duo ait été grièvement blessé. Je me sentais responsable, tellement que j’ai décidé de fuir, comme un lâche...J’ai fait en sorte que City Hunter n’existe plus. Dans le milieu, on dit que je suis partie de Tokyo, ait travaillé quelques temps à Osaka puis qu’un dernier duel m’a été fatal. Mon corps doit gire quelque part au fond du fleuve Okawa…Ces idiots ignorent que c’est moi qui ai lancé ses rumeurs, que je suis bien en vie et qu’en fait j’avais pris le première bateau direction : la Thaïlande…  

En quittant le Japon, je ne savais pas vraiment où aller. J’avais lu quelques parts que les Thaïlandaises étaient fort jolies, je me suis donc dit qu’il serait intéressant de venir constater ça par moi-même ! Ca aurait quand même était dommage de priver ces beautés d’un corps d’Apollon comme le mien, non ?  

Voila donc pourquoi j’ai débarqué dans ce pays, sans trop savoir ce que j’allais y trouver…Sans savoir que j’allais y trouver l’amour…Ah, ben oui, j’avoue que ce coup je m’y attendais pas du tout. ! Je ne savais pas à ce qu’on mettrait sur mon chemin un ange…  

Un véritable ange tentateur qui a su apaiser la noirceur de mon cœur. Dans ces bras, j’ai enfin trouvé le repos de l’âme. Je commençais enfin à penser au lendemain et même plus, à un futur, un futur se conjuguant à trois : moi, elle et notre enfant…  

Mais j’aurai dû me rappeler que rien ne dure, que le bonheur n’est pas acquis. Je me souviens avoir lu quelque part qu’un homme qui fuit son passé est condamné à le revivre. Et c’est peut être vrai puisque le mien a fini par me rattraper…  

Et ce passé je le hais plus que jamais parce qu’il m’oblige à les quitter : aujourd’hui est la dernière journée que je passe à leurs côtés. C’est décidé, ce soir je devrais les quitter. Mon choix est fait : je rentre à Shinjuku… »  

Les mains enfoncées dans ses poches, Ryo continua sa marche encore un long moment avant de se rendre compte que ces pas l’avait ramené chez lui. Il fronça les sourcils : « avait-il fait demi tour sans s’en rendre compte ou alors il avait carrément fait le tour de la plage ? Enfin peu importe… »  

Il poussa la porte d’entrée et pénétra dans la maison sans faire de bruit. Il se dirigea ensuite à pas de loup vers sa chambre et s’arrêta sur le seuil pour admirer la magnifique silhouette de sa femme que seul un drap recouvrait. Il détailla avec avidité les formes généreuses et les jambes interminables de son amour.  

Il s’approcha du lit et finit par s’asseoir. Du bout des doigts il frôla la peau de sa douce appréciant son grain satiné. Guettant la réaction de sa femme, il finit par être récompenser : la belle soupira son prénom dans son sommeil. Mais ce doux murmura ne lui suffit pas.  

Hottant ses chaussures et sa veste, il finit par venir s’allonger près de sa femme. Repoussant ses boucles rousses rebelles qui cachaient une partie de son visage, il déposa un baiser sur sa joue. La jeune femme s’agita légèrement et vient se blottir contre lui. Mais il continua ses caresses et décida de s’attaquer au coup délicat qui s’offrait à lui.  

Un gémissement plaintif résonna dans la pièce et cette fois Ryo fut satisfait de cette réaction. Continuant son offensive, il déposa une nuée de baiser du cou à la naissance des seins.  

Lentement il fit glisser le drap et sa langue agile vint titiller ces douces collines d’amour dont les pointes se dressaient de désir pour lui.  

Sentant une main se perdre dans son épaisse chevelure brune, il sourit contre sa peau, sachant combien sa chère et tendre adorait être réveillée ainsi. Relevant la tête, il croisa deux prunelles noisette pétillantes de bonheur :  

- Bonjour toi, dit-il en frôlant les lèvres de sa femme d’un léger baiser. Bien dormie ?  

- Pour le peu que tu m’as laissé, oui, répliqua la jeune femme,  

- Dois-je en conclure que vous n’avez pas apprécié la nuit que je vous ai fait passer, madame Saeba ?  

- Non au contraire, répondit celle-ci en s’étirant comme un chat. D’ailleurs, je ne suis pas contre une petite prolongation, ajouta-t-elle un sourire mutin aux lèvres alors qu’elle commençait à redessiner les contours des abdominaux de son homme.  

Et lorsque sa main s’aventure plus bas, elle fut heureuse de constater l’effet de ses caresses :  

- Kaori ! lâcha Ryo d’une voix rauque.  

- Oui mon chéri, c’est bien mon nom ! répliqua-t-elle en souriant faussement ingénue.  

Ryo lui lança un regard plein de désir. Il était toujours aussi charmé par le mélange d’innocence et de provocation de son ange. Il avait connu bien des femmes mais aucune ne lui arrivait à la cheville.  

Il se laissa transporter par les divines caresses de sa belle, prêt à se laisser emporter par un tourbillon de plaisir quand soudain des pleurs se firent entendre. Kaori cessa aussitôt ses caresses, au grand dam de son amant, et sortit du lit précipitamment :  

- Kaori !!!! s’écria un Ryo dépité. Et mon câlin matinal alors ?  

Mais en voyant sa femme revenir, le « chagrin » de Ryo s’envola immédiatement. Kaori tenait dans ses bras une jolie poupée brune aux immenses yeux noirs. :  

- Je crois qu’Aï meure de faim….Elle a ton appétit d’ogre ! s’exclama la jeune maman.  

- Mais elle a aussi hérité de ma beauté ! répliqua Ryo pas peu fière de sa progéniture.  

- On a été deux pour la faire je te rappelle ! dit Kaori  

- Et je trouve qu’on a fait du très bon travail….Donne la moi, je vais aller préparer son biberon pendant que tu prends ta douche.  

Kaori déposa sa fille dans les bras de Ryo et fila dans la salle de bain. L’ex nettoyeur, son précieux fardeau dans les bras, se dirigea vers la cuisine. Il en profita pour allumer le poste de télévision. Déposant Aï dans son couffin, il prête une oreille attentive aux nouvelles du jour :  

> « Cette nuit encore le quartier de Shinjuku a été le témoin de violent affrontement entre la membre de force de l’ordre et des bandes de yakuzas. Les trafics d’armes et de drogues font de plus en plus de ravages dans la capitale nippone. Selon le préfet de police Nogami, une seule organisation criminelle est responsable de la terreur qui règne en ville : L’Union Teope… »  

A l’évocation de ce nom, le visage de Ryo se crispa. Il avait cru que l’Union Teope avait disparue avec la mort de Kaïbara mais il s’était trompé. L’organisation était revenue plus dangereuse et plus puissante que jamais. Il ne pouvait pas rester sans rien faire, c’était impossible. C’est pour cela qu’il devait rentrer à Tokyo. Même si son choix signifié abandonner sa femme et sa fille….  

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