Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: TOKRA

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 7 chapitres

Publiée: 16-12-11

Mise à jour: 15-05-12

 

Commentaires: 20 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: A l'approche de Noël, tout ne se passe pas comme Ryo le voudrait...

 

Disclaimer: Les personnages de "A la recherche du gui perdu..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A la recherche du gui perdu...

 

Chapitre 3 :: Enfin du gui ?

Publiée: 24-02-12 - Mise à jour: 24-02-12

Commentaires: Coucou !!! Non je vous rassure je n'avais pas oublié cette fic ! Voilà donc un petit chapitre ! Je vous rassure je n'avais pas abusé d'une boisson alcoolisée en écrivant ce chapitre( je ne suis pas sure que cela vous rassure). Merci à ceux qui m'ont laissé une review pour le chapitre précédent. Merci à ma béta Sky ! Bonne lecture à tous !

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7


 

Kaori regardait dans quel guêpier s’était fourré son partenaire. Elle l’observa un moment avant d’éclater de rire. Il fallait dire que la situation était d’un comique incroyable. Elle n’avait jamais vu autant de vieilles femmes autour de Ryo. Il fallait dire qu’il l’avait cherché !  

 

Mais pourquoi était-il rentré dans une maison de retraite, elle n’en avait aucune idée. A moins que leur cliente ne soit une femme du personnel soignant… Oui c’était sûrement pour cela qu’il était venu ici.  

 

Ça ne plaisait pas vraiment à Kaori. Cependant, elle savait qu’elle ne pouvait pas laisser son partenaire dans une telle situation. Alors elle se mit à braver la horde de mamies surexcitées et parvint jusqu’à Ryo.  

 

Celui-ci, heureux d’avoir de l’aide, se précipita derrière la jeune femme en se collant à elle.  

 

- Kaoriiiiiiiiiiii, elles vont me tuer.  

 

La jeune femme éclata de rire, mais il mourut dans sa gorge quand elle prit conscience de la position de son partenaire. Ses mains sur son ventre, il la collait à lui et elle ne pouvait pas ignorer la puissance de son corps contre le sien. Elle sentait son souffle contre sa nuque et cela la fit frissonner. A cet instant, elle ne faisait même plus attention à la cohorte de mamies qui pourtant commençaient à rugir.  

 

Ryo, lui, était heureux que sa partenaire soit là. Jamais il n’aurait imaginé une telle situation quand il avait pénétré dans cette maison de retraite. Il pensait rentrer tranquillement sans se faire remarquer, subtiliser le gui et prendre rapidement la fuite avant que sa présence ne soit remarquée.  

 

Mais rien ne s’était passé comme il l’avait prévu. Les vieilles femmes s’étaient jetées sur lui comme un seul homme, et pas moyen pour lui de se frayer un chemin entre elles. Il ne voulait pas leur faire mal ! Après tout ce n’étaient que d’innocentes grands-mères…  

 

Miraculeusement, la présence de Kaori semblait les avoir calmées. Mais elles ne semblaient pas vouloir s’écarter pour autant. Alors Ryo décida de frapper fort. Il approcha son visage du cou de Kaori. Puis il fixa un moment les vieilles dames avant de baisser son regard et de déposer un léger baiser dans le cou de sa partenaire.  

 

Il la sentit frissonner et il se sut pas pourquoi, il resserra son étreinte et déposa un nouveau baiser, mais cette fois-ci plus haut, derrière l’oreille de la jeune femme.  

 

Il aurait bien déposé encore de nombreux baisers sur le corps de Kaori, tant il avait apprécié la douceur de la peau qu’il avait sentie sur ses lèvres. Mais pour l’instant sa priorité, c’était de faire fuir les mamies, alors il dit suffisamment fort pour que les vieilles dames l’entende :  

 

- Je suis content que tu sois déjà là ma chérie. Tu as réussi à confier les enfants à Miki finalement. Tante Saeko va être contente de nous voir tous les deux !  

 

Une mamie soupira avant de dire :  

 

- Pfff, on aurait dû s’en douter ! Un homme pareil ne pouvait pas être célibataire ! Venez les filles ! On va se préparer ! N’oubliez pas qu’un spectacle nous attend ce soir.  

 

La troupe de grand-mère s’éloigna à plus ou moins grande vitesse, et bientôt les deux partenaires se retrouvèrent seuls.  

 

- Tu peux me lâcher maintenant tu sais Ryo ! Tu ne crains plus rien.  

 

C’est alors que le nettoyeur réalisa qu’il tenait toujours fermement la jeune femme. Et il devait se l’avouer, il aimait particulièrement cette situation. Mais ne voulant pas abuser de sa gentillesse, et surtout parce que maintenant les furies avaient disparues, il s’écarta d’elle.  

 

Puis soudain il réalisa une chose : Pourquoi Kaori était-elle là ? L’avait-elle suivi ? Il fallait qu’il en ait le cœur net, alors il lui demanda :  

 

- Comment ça se fait que tu sois là ? Tu m’as suivi ?  

 

- Oui et c’est de ta faute ! Je suis ta partenaire Ryo ! Et une fois de plus tu allais me cacher une nouvelle mission. Je me demandais pourquoi mais maintenant je sais ! C’est à cause de Saeko c’est ça ? Et qu’est-ce qu’elle t’a promis cette fois-ci hein ?  

 

Le nettoyeur resta muet. Il n’avait pas perdu la tête tout à l’heure quand il avait senti une présence ! Sa partenaire l’avait bien suivi. Il dut arriver à la conclusion qu’elle avait vraiment fait des progrès. Elle était digne d’être sa partenaire.  

 

Mais la jeune femme se méprit sur son silence :  

 

- Ca t’étonne ! Hein ? Et bien je vais te dire Ryo, il est hors de question que je te laisse une fois de plus tomber dans les filets de cette inspectrice ! Alors tu viens avec moi et on rentre à la maison ! Et que je…  

 

- Un souci madame ? On vous entend dans toute la maison de retraite.  

 

Kaori regarda d’un air glacial, celui qui avait osé les interrompre.  

 

Il s’agissait d’un homme d’une cinquantaine d’années, petit mais qui semblait avoir du caractère. Il fallait dire que s’il devait s’occuper des furies qui avaient entouré Ryo, cette dernière comprenait très bien pourquoi il était comme cela. Sa colère retomba et elle tenta de justifier leur présence.  

 

- Excusez-nous. Mais mon partenaire… commença Kaori.  

 

Mais la jeune femme cessa brusquement. Elle ignorait pourquoi Ryo était entré dans la maison de retraite. Elle avait juste quelques soupçons mais c’était tout.  

 

- Je suis à la recherche de gui ! On m’a dit qu’ici j’en trouverai !  

 

- Mais il n’est pas encore arrivé ! C’est pour ça que mes pensionnaires sont toutes énervées. Depuis le temps qu’elles attendent ce moment…  

 

Ryo fut soulagé. Son indic ne s’était pas trompé ! Il y avait bien du gui dans cette maison de retraite. Ou plus précisément, il n’allait pas tarder à y en avoir. Le nettoyeur jubila ! Il avait bien fait d’affronter les mamies en furie ! Le précieux Graal allait enfin être à lui. Enfin avant, il fallait qu’il en parle au directeur.  

 

- Dites-moi. Il serait possible d’en avoir un bout de ce gui.  

 

L’homme le regarda interloqué. Il se mit à pâlir sans que Ryo ne sache pourquoi. Il avait l’impression qu’il venait de dire une chose horrible et ne comprenait pas pourquoi.  

 

- Mais qu’est-ce qui vous arrive ? Vous savez, je peux vous donner de l’argent ! Beaucoup d’argent ! Pour moi, avoir un bout de gui serait la chose la plus merveilleuse qui puisse m’arriver.  

 

A cet instant Kaori comprit le but de la recherche de Ryo. Il avait fait tout cela pour avoir une simple branche de gui. C’était vraiment qu’il voulait en avoir. Jamais elle ne l’avait vu aussi sérieux en dehors du travail.  

 

- Je vais appeler la police ! hurla le directeur. Vous êtes un monstre ! Comment pouvez-vous me demander une chose pareille ! Un malade ! Vous êtes un malade ! Me demander un morceau d’homme ! C’est dans un asile qu’est votre place !  

 

Ryo et Kaori regardaient l’homme avec des yeux ronds. Pourquoi parlait-il d’homme ? C’est lui qui devait aller dans un asile psychiatrique. Le directeur toujours dans son délire poursuivit  

 

- Comment pouvez-vous vouloir un morceau de Guy Marchand ?  

 

- Qui ça ? demandèrent les deux nettoyeurs en cœur.  

 

Cette fois-ci c’est le directeur qui les regarda bizarrement avant de répondre :  

 

- Mais Guy Marchand ! Un chanteur français super connu qu’adorent mes pensionnaires. J’ai enfin réussi à le persuader de venir chanter ici. Alors je ne vous le laisserai pas le toucher !  

 

- Mais le gui… Vous allez bien avoir du gui ? On m’a dit que vous en attendiez ! demanda Ryo.  

 

- Vous voulez parler de ce petit branchage aux boules blanches ? interrogea le nettoyeur.  

 

- Oui ! Oui ! affirma Ryo.  

 

A la grande surprise des partenaires, l’homme se mit à rire fortement, et se tordit en deux.  

 

- Du gui ! Vous voulez du gui ! Oh mon dieu c’est trop drôle ! Mais mon pauvre gars ! Jamais vous n’en trouverez !  

 

Les laissant seuls dans le couloir, l’homme s’éloigna en continuant de rire !  

 

Comprenant qu’il n’arriverait pas à trouver la moindre branche de gui dans cet endroit, Ryo décida de quitter les lieux et naturellement Kaori le suivit.  

 

Ils marchèrent dans les rues, côte à côte, et sans s’en rendre compte, leurs pas les menèrent vers un parc.  

 

Ryo s’installa sur un banc et Kaori s’assit à ses côtés. Il posa sa tête entre ses mains, complètement abattu.  

 

- C’était trop beau ! Je n’aurai jamais la moindre branche de gui cette année ! Ce Noël va être le pire que j’ai vécu…  

 

- Mais de quoi tu parles Ryo ? C’est juste un petit bout de verdure. Je ne comprends pas comment il pourrait gâcher ton Noël.  

 

- Tu ne peux pas comprendre. Tu ignores à quel point ce petit bout de verdure, comme tu dis si bien, a un grand pouvoir. Avec lui aucune fille ne résiste ! Elles veulent toutes un baiser de moi ! Sans ce gui, personne ne voudra m’embrasser…  

 

Le reste de sa phrase se perdit dans un murmure incompréhensible mais ce n’était pas le principal, Kaori avait compris pourquoi Ryo recherchait ce gui. Elle savait également qu’il se trompait. Elle serait capable de l’embrasser sans même ce branchage… Voir Ryo dans cet état ne la laissait pas indifférente. Elle n’aimait pas voir les gens souffrir. C’est pourquoi elle tenta de le consoler.  

 

Elle posa sa main sur son épaule et la secoua. Ryo releva la tête et avant qu’il n’ait eu le temps de dire quoi que se soit, la jeune femme posa ses lèvres sur sa joue, pour un léger baiser. Quand elle s’écarta, elle lui dit :  

 

- Ne pense pas cela. Regarde ! Même sans gui je veux bien t’embrasser.  

 

Mais la réaction de son partenaire fut à l’opposé de ce qu’elle avait espéré. Son regard fut encore plus décomposé.  

 

- C’est encore pire que ce que je croyais ! Sans gui, se sont les travelos qui m’embrassent ! Je veux mourirrrrrrrrrr !  

 

La fureur envahie Kaori. Elle brandit la plus grande de ses massues sur laquelle était marquée « De la part du travelo », et elle encastra son partenaire dans le sol.  

 

Puis le laissant seul dans le parc, elle prit la direction de leur appartement.  

 

 

 


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