Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: TOKRA

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 7 chapitres

Publiée: 16-12-11

Mise à jour: 15-05-12

 

Commentaires: 20 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: A l'approche de Noël, tout ne se passe pas comme Ryo le voudrait...

 

Disclaimer: Les personnages de "A la recherche du gui perdu..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A la recherche du gui perdu...

 

Chapitre 6 :: Le pouvoir magique du gui...

Publiée: 04-05-12 - Mise à jour: 04-05-12

Commentaires: Coucou !!! En ces temps un peu frisquets... (enfin pour moi : lol ), je me suis dis quoi de mieux qu'un chapitre de Noel... Et voilà c'est chose faite. Merci à city et Nad pour leur review sur le chapitre précédent. Merci à Sky pour ses corrections ! Bonne lecture à tous!

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7


 

Stupéfaite, Kaori n’arrivait pas à fermer les yeux. Ryo, son Ryo était en train de l’embrasser et son baiser n’avait plus rien à voir avec le précédent. Elle sentait son corps brûlant se coller au sien et ses mains la plaquer contre lui.  

 

Elle marchait à reculons, poussée par son partenaire, jusqu’à ce que son dos touche un mur. Dans un état second, elle réalisa que c’était une des portes-fenêtres du salon. Le froid de la vitre contrastait avec la chaleur qui émanait du corps de Ryo.  

 

 

 

Le nettoyeur ne savait pas ce qui l’avait poussé à faire ce geste, mais il était sûr d’une chose, c’était que pour le moment, il ne le regrettait pas. Il sentait les seins de sa partenaire s’écraser sur son torse. Son cœur battait la chamade et il ressentait les battements aussi désordonnés de celui de Kaori.  

 

Il avait les yeux fixés sur ceux de la rouquine et voyait à travers son regard, toute une palette d’émotions. Il ferma les siens pour que la jeune femme n’arrive pas à lire ses sentiments.  

 

Alors qu’il faisait courir ses mains sur son dos, il sentit sa partenaire se mettre sur la pointe des pieds et passer ses fins doigts dans sa chevelure.  

 

 

 

Kaori était en plein rêve et ne voulait pas se réveiller. Sentir les lèvres brûlantes de Ryo sur les siennes la faisait frissonner. Pour continuer à vivre son rêve, elle ferma les yeux et elle glissa ses mains dans les cheveux de Ryo.  

 

Ils étaient aussi doux qu’elle se l’était imaginée. Elle prit quelques mèches qu’elle fit glisser entre ses doigts. Puis elle effleura de son index la nuque de son partenaire. Elle se mit à rougir quand elle entendit Ryo pousser un gémissement. Mais ce son en provenance de la bouche de son coéquipier la fit avoir une audace qu’elle ne se connaissait pas.  

 

Elle fit une pression sur la tête de Ryo pour rapprocher encore plus leurs lèvres.  

 

 

 

Le nettoyeur avait très bien compris le message et il s’éloigna un peu de cette bouche tentatrice pour mieux s’en rapprocher et se mettre à la mordiller sensuellement.  

 

Ryo sourit quand Kaori réagit exactement comme il l’attendait, en entrouvrant légèrement ses lèvres. Place suffisante pour permettre au brun d’y glisser sa langue pour un baiser encore plus fougueux.  

 

De sa langue, il effleura celle de la jeune femme, avant de l’enrouler sensuellement. Le baiser déjà brûlant, devint incendiaire. Les mains des deux partenaires couraient sur le corps de l’autre.  

 

A travers la fine étoffe de la robe, Ryo sentait les courbes de Kaori et ne se privait pas de les découvrir. Comment pouvait-il lui dire à longueur de journée qu’elle avait de nombreux bourrelets ? Il pouvait le constater sous ses doigts connaisseurs, le corps qu’il caressait ne présentait aucune imperfection. Elle avait tout ce qu’il fallait là où il fallait, et il ne se retint pas de parcourir cette silhouette divine.  

 

 

 

La jeune femme n’était pas en reste, et profitait de l’occasion unique qu’elle avait de toucher son partenaire. Ses mains délicates couraient sur le dos puissant. Kaori l’avait déjà soigné à de nombreuses reprises, mais cette fois-ci ça n’avait rien à voir !  

 

Ses mains audacieuses se glissèrent sous le tee-shirt de Ryo et elle put sentir la douceur de ce corps musclé.  

 

 

 

Ryo sentit un frémissement dans son bas ventre. Il devait à tout prix s’éloigner avant que Kaori ne se rende compte à quel point elle lui faisait de l’effet. Alors, à regret il s’éloigna d’elle.  

 

Elle était magnifique les yeux clos et les lèvres entrouvertes gonflées par ses baisers. Aussi il se maudit pour ce qu’il allait faire.  

 

- Voilà ! Tu as eu ton cadeau de Noël Kaori ! Maintenant je vais aller me servir de mon cadeau pour faire plaisir à toutes les filles de Tokyo !  

 

Quand Kaori ouvrit les yeux, il en profita pour ramasser le gui au sol et après avoir attrapé sa veste au passage, il quitta l’appartement.  

 

 

 

La jeune femme était encore sur un petit nuage malgré ce que Ryo venait de faire. Il était parti comme cela, mais Kaori avait bien senti que le baiser qu’ils avaient échangé ne l’avait pas laissé indifférent. Elle n’avait pas rêvé ce gémissement qu’il avait poussé quand elle avait glissé ses mains dans ses cheveux.  

 

Même s’il n’avait rien dit, ce soir, il avait fait un pas de géant. Ce baiser était ce qu’elle attendait. Maintenant, elle allait laisser tomber sa timidité et montrer à Ryo à quel point elle tenait à lui, espérant qu’il finirait par baisser sa garde.  

 

Ses nouvelles résolutions prises. Elle alla dans la cuisine se préparer un plateau repas. Elle allait passer Noël seule, mais bizarrement ça ne l’attristait pas. Elle savait que Ryo avait besoin de réfléchir à ce qui venait de se passer et qu’il fallait le laisser seul.  

 

Tout en fredonnant des chants de Noël, elle se mit à préparer son repas.  

 

 

 

Pendant ce temps, Ryo arpentait les rues de Shinjuku, sans prêter attention aux passants. Le baiser qu’il avait échangé avec Kaori lui avait retourné le cerveau. Il devait faire quelque chose pour ne plus y penser.  

 

- Oh mais c’est une branche de gui !  

 

Ryo regarda la personne qui venait de lui dire ces mots. La demoiselle était ravissante, tout à fait à son goût. Il se mit à avoir un rictus et de la bave se mit à couler de sa bouche. Décidément le gui avait toujours son effet. Il sauta sur la jeune femme en criant :  

 

- Oui et vous avez le droit à un baiser de Ryo-chou !  

 

La demoiselle, au lieu de prendre peur et de hurler, dit en l’enlaçant :  

 

- Oui ! Donnez-moi un baiser.  

 

Le nettoyeur vit les lèvres voluptueuses s’approcher des siennes. Il avait hâte de goûter cette bouche si prometteuse… Quand soudain se superposa au visage de la fille celui de sa partenaire, alors il recula brusquement et s’éloigna en courant et en criant :  

 

- Ce n’est pas du gui ! C’est du romarin !  

 

Quand il fut à plusieurs mètres de la jeune femme, il s’adossa à un mur et regarda le gui en tissu qu’il avait toujours à la main. Il parvint rapidement à la conclusion que même artificiel, le gui avait toujours le même pouvoir.  

 

Cependant, il ne comprenait pas pourquoi il n’avait pas accepté un baiser d’une ravissante demoiselle… Mais il allait y remédier en acceptant toutes les autres attentions que les jeunes femmes pourraient lui offrir.  

 

 

 

Kaori avait regardé plusieurs programmes sans vraiment s’y intéresser, tout en picorant dans son assiette. Elle repensait sans arrêt au baiser qu’elle avait échangé avec Ryo. Elle repassait dans sa tête toujours ce même instant, quand la porte de l’appartement s’ouvrit.  

 

Elle jeta un regard à la pendule et constata qu’il était très tôt. Ce ne pouvait pas être Ryo !  

 

Mais elle dut se rendre à l’évidence que c’était bien lui, quand il s’installa à ses côtés dans le canapé.  

 

- Roh chouette ! A manger ! dit-il en prenant l’assiette de Kaori sur la table.  

 

La jeune femme eut un petit sourire. Décidément son partenaire était vraiment un estomac sur pattes. Elle se leva et alla chercher le reste du repas dans la cuisine.  

 

Ryo se précipita sur les plats, plus appétissants les uns que les autres. Kaori le regardait d’un œil en tentant de fixer l’écran. Mais elle avait beau essayer de résister, elle ne pouvait pas quitter du regard la bouche de son partenaire. Elle se rappelait de sa douceur et de sa chaleur.  

 

Quand Ryo regarda dans sa direction et la surprit en train de fixer ses lèvres, il eut un petit sourire, surtout quand la jeune femme se mit à rougir et à tourner la tête vers la télévision.  

 

Kaori sentait le regard de Ryo sur elle et elle ne savait pas quoi faire. Pour reprendre contenance, elle se releva brusquement et débarrassa la table. Elle resta un moment dans la cuisine.  

 

Elle posa ses deux mains sur l’évier et ferma les yeux pour réfléchir. Soit elle allait finir la soirée dans sa chambre, soit elle s’asseyait à côté de Ryo dans le canapé sans rien dire, ou alors elle faisait avancer les choses entre eux, en se jetant à l’eau.  

 

La jeune femme réfléchit un long moment avant de se dire que ça ne servait à rien de tirer des plans sur la comète. Elle allait rejoindre Ryo et aviserait quand elle serait avec lui. Et puis elle n’avait pas songé à une solution : Ryo pouvait avoir quitté le salon et même l’appartement…  

 

Elle n’avait qu’une seule façon de le savoir. Elle retourna dans le salon où elle constata que Ryo était toujours devant la télévision.  

 

Kaori vit avec stupeur que son partenaire n’était pas devant un de ses programmes favoris mais devant les informations. Elle s’installa à ses côtés et essaya de se concentrer sur le programme.  

 

Le présentateur sérieux annonça d’un ton grave :  

 

- Les scientifiques ont peut être trouvés un remède au virus qui a décimé le gui cette année. Je peux également vous dire qu’ils ont tellement confiance en eux qu’ils peuvent affirmer que ce Noël sera le seul Noël sans ce branchage.  

 

Kaori jeta un discret coup d’œil à son partenaire, mais fut étonnée de n’y voir aucune lueur de plaisir. Il gardait un sérieux suspect. Ne cherchant pas à comprendre, la jeune femme tourna à nouveau la tête en direction du téléviseur.  

 

L’homme enchaîna avec un autre fait divers :  

 

- Un grand chanteur français : Guy Marchand a enfin été libéré après de nombreuses tractations des autorités. Les vieilles dames d’une maison de retraite de Tokyo ont enfin consenti à libérer l’homme, non sans qu’il leur fasse un nouveau concert. Le chanteur a déclaré qu’il n’avait jamais eu peur mais qu’il était très heureux d’avoir retrouvé la liberté et que maintenant il allait rentrer chez lui pour retrouver sa famille.  

 

Ryo vit le visage de ce fameux Guy à la télévision, et parvint à la conclusion que les vieilles dames avaient besoin d’un oculiste. Il n’avait rien à voir avec cet homme. Il était vraiment plus beau que cet homme qui n’allait pas tarder à rejoindre lui-même la maison de retraite…  

 

 

 

- Ainsi s’achève cette édition. Je vous souhaite à tous un joyeux Noël et je vous dis à demain soir.  

 

Le journal était fini, pourtant les deux partenaires restaient dans le canapé, n’ayant visiblement pas envie de bouger.  

 

Un autre programme se mit en route et ils se mirent à le regarder. Soudain Ryo sentit un poids sur son épaule. Il tourna légèrement la tête et vit que c’était Kaori. Il ne dit rien, et se contenta d’enlacer la jeune femme, la rapprochant encore plus de lui.  

 

Blottis l’un contre l’autre et en silence, ils regardèrent encore la télévision. Puis, Ryo entendit le souffle plus régulier de sa partenaire et comprit qu’elle s’était endormie.  

 

Pour ne pas la réveiller, il bougea avec douceur et se releva. Il la prit dans ses bras et la porta jusqu’à sa chambre.  

 

Endormie, Kaori se pelotonna contre lui, nichant sa tête dans le cou du brun. Sentir le souffle chaud de sa partenaire dans son cou le fit frissonner, pourtant il continua à avancer.  

 

Il parvint jusqu’au lit de la jeune femme et l’y déposa délicatement. Elle poussa un gémissement de bien-être qui fit sourire le nettoyeur. Luttant pour ne pas la rejoindre, il se contenta d’ôter à Kaori ses chaussures, avant de remonter la couette sur elle.  

 

Cependant avant de quitter la chambre, il se pencha sur sa partenaire et posa doucement ses lèvres sur les siennes. Décidément, il aimait embrasser Kaori.  

 

Il se redressa avant de quitter la pièce. Il referma la porte avant de s’y adosser, repensant à tout ce qui s’était passé au cours de cette soirée. Puis avec un sourire, il se remémora ces filles qui voulaient toutes l’embrasser parce qu’il avait une branche de gui. Et lui qui avait attendu cet instant des jours durant n’avait plus du tout envie d’embrasser d’autres filles que Kaori. Alors il avait fait ce qu’il avait de mieux à faire : il était rentré chez lui.  

 

A cet instant, il pouvait dire qu’il ne regrettait pas sa décision. Il avait passé une superbe soirée comme il en avait toujours rêvé et savait qu’il serait heureux d’en vivre d’autres comme cela.  

 

Mais pour le moment, il allait rejoindre son lit pour passer une nuit tranquille. Du moins, il l’espérait.  

 

 

 

 


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