Chapitre 8 :: ch 8 : une soirée qui promet!

Publiée: 04-02-05 - Mise à jour: 10-06-05

Commentaires: Salut tt le monde! j'espère que vous allez bien. Me voici avec un nouveau chapitre. J'aimerais émettre un petit avertissement pour les plus jeunes d'entre nous, même si j'ai essayé d'être "soft", je ne pouvais pas passer à côté de cette scène. Kaori-maki, j'ai encore la bave de ton bisou sur la joue! arrêtes enfin! bonne lecture. biz.

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Kaori avait pressé le pas, elle était quand même inquiète. "Où es-tu Ryo? C'est vrai que j'y suis allée un peu fort! Ryo, j'espère que tu ne m'en veux pas trop!"  

Elle se reprit à deux fois avant d'ouvrir la porte. Malgré l'obscurité de la pièce, elle sentit sa présence. Depuis qu'elle était la partenaire de Ryo, ses sens s'étaient aiguisés et même si elle était maladroite en ce qui concerne le tir, elle n'avait pas à rougir du reste.  

Elle alluma et le trouva affalé sur le canapé, le verre renversé, la bouteille de whisky vide à côté de lui. Elle se pencha vers lui mais ne pu contenir les larmes qui s'échappaient en cascade de ses yeux.  

" Ryo, c'est à cause de moi que tu es dans cet état!"  

Elle vit la marque laissée par ses doigts et ses pleurs redoublèrent. Des larmes tombèrent sur le visage de Ryo qui s'éveilla en sursaut.  

- Ka...Kaori?!  

Sa tête le faisait atrocement souffrir mais il se leva malgré tout. Ses yeux commençaient à s'habituer à la lumière, il lui fallu deux secondes pour remettre ses idées en place.  

- Tu es revenue...  

- Oh Ryo...  

Et Kaori se jeta dans ses bras.  

- Pardon Ryo, pardon!  

Il referma ses bras autour d'elle.  

- C'est moi qui devrais te demander pardon...  

Elle releva son visage ruisselant de larmes.  

- Non Ryo, je n'aurais pas dû réagir comme je l'ai fait, tu es en rien responsable.  

- Je comprends que ce soit dur pour toi d'apprendre que tu as une famille et qu'elle n'est pas celle que tu as toujours cru.  

Les deux partenaires se tenaient enlacés au milieu du salon.  

- J'aurais dû m'en douter, Sayuri était tellement douce avec moi, je sentais bien qu'elle voulait plus que de l'amitié entre nous.  

- C'est dans son tempérament, et puis tous ceux qui sont gentils avec toi ne sont pas de ta famille Kaori!  

- Tu as raison, comme d'habitude j'ai démarré au quart de tour, je ne t'ai même pas laissé le temps de t'expliquer!  

Cette remarque fit rire Ryo.  

- Ah mon Sugar Boy, tu ne changeras jamais!  

Il lui essuya le visage du bout des doigts. Il y eut soudain un silence dans la pièce.  

Cette proximité des corps troublaient nos deux partenaires. C'est à ce moment là qu'un grand bruit se fit entendre : c'était l'estomac de Ryo qui criait famine! (NDA : bonjour le romantisme!)  

- Oups, pardon! fit-il gêné.  

Kaori partit d'un grand éclat de rire, ce qui eut pour effet d'effacer toutes les tensions.  

- Je t'avoue que je n'ai rien mangé de la journée!  

- Ca tombe bien, moi non plus, je vais nous préparer quelque chose!  

- D'accord, je vais en profiter pour prendre une bonne douche.  

Chacun s'affaira à sa tâche, se demandant ce qui se passerait une fois qu'ils se retrouveraient au salon.  

C'est Ryo qui se posait le plus de questions. Il avait failli la perdre quelques heures plus tôt. Leur relation ne pouvait pas continuer ainsi. Il était maintenant sûr de ses sentiments pour elle mais de là à lui avouer...  

Si son ventre ne s'était pas déclaré, Dieu sait ce qui se serait passé! Il l'aurait sûrement embrassé, il en avait tellement envie...l'aurait-elle repoussé? elle était si vulnérable à ce moment, peut-être que non...  

Il finit de s'habiller quand la pendule sonna huit heures.  

- Bon, redescendons, je meurs de faim!  

Une bonne odeur emplissait le salon, kaori avait encore fait des prouesses aux fourneaux.  

Elle aussi se posait des questions quant à la situation avec Ryo. Est ce qu'il allait changer d'attitude envers elle? rien n'est moins sûr...pourtant, tout à l'heure quand ils se tenaient enlacés dans le salon, il était si tendre, si attentionné qu'elle s'imaginait déjà...non, il voulait juste la consoler!  

Elle soupira. " Oh Ryo, qu'est ce que tu es difficile à comprendre parfois!"  

Ryo entra dans la cuisine, chose qu'il faisait rarement, mais ce soir n'était-il pas particulier?  

- Kaori? tu veux que je t'aide à mettre la table?  

Surprise, Kaori le regarda: mon Dieu, qu'il est beau avec ses cheveux mouillés, vêtu simplement d'une chemise et d'un jean!  

Elle se sentit rougir et se retourna vers la gazinière.  

- Euh non Ryo, merci, je vais le faire, va t'asseoir, c'est presque prêt...  

- Très bien...  

D'habitude, Ryo ne descendait que quand tout était prêt, là il s'était proposé de l'aider...qu'est ce qu'il lui prenait?  

Décidément, il était étrange...mais tellement séduisant! mais qu'est ce qui me prend? enfin Kaori, c'est Ryo, RYO tu te souviens? Ton partenaire qui ne te trouve pas une once de féminité! (NDA : oh, j'exagère peut-être un peu, pardon Kaori! non, pas la massue! Aïe! je l'ai bien mérité celle-là!)  

Ca ne va pas du tout...Kaori avait le coeur qui battait un peu plus fort que d'habitude. Elle ne comprenait pas ce qui se passait. Ca faisait huit ans qu'elle vivait avec Ryo, huit ans de coups de massue, d'engueulades, de fous rires mais jamais elle n'avait ressenti un tel trouble en sa présence. Peut-être que c'est cette soirée un peu spéciale qui voulait ça?  

Quand elle apporta les plats, Ryo avait déjà posé une bouteille de champagne sur la table.  

- Ryo?  

- Je crois que l'occasion s'y prête. C'est la bouteille que nous a laissé notre dernière cliente, tu te rappelles?  

- Oui...qu'est ce que nous fêtons?  

- Notre réconciliation.  

- Oh... c'est une délicate attention...  

Il la fit asseoir, déboucha la bouteille et la servit. Ils trinquèrent aussi à la vie et mangèrent en silence.  

Pendant tout le repas, Ryo ne quitta pas Kaori des yeux. Elle n'osait pas lever la tête, de peur de croiser le regard de son partenaire. Celui-ci se rendit compte de sa gêne, ce qui l'amusa beaucoup.  

Quand ils eurent finit,Ryo l'aida à faire la vaisselle.  

- Kaori?  

- Oui...  

- Tu peux me faire un café, s'il te plait?  

- ...Bien sûr...  

Ryo s'amusait de cette situation, car il adorait la faire rougir.  

Une fois au salon, Kaori posa les deux tasses de café fumant sur la table basse. Ryo qui l'attendait en regardant par la fenêtre, se retourna vers elle.Leurs regrads se croisèrent un instant. Celui de Kaori s'assombrit un peu : Ryo avait encore la marque de sa gifle, la rougeur était tenace. Ses yeux s'embuèrent; Ryo s'approcha d'elle.  

- Kaori, qu'est ce que tu as?  

Elle posa la main sur sa joue.  

- Tu as mal?  

- Mais non, ne t'inquiètes pas...ça disparaîtra demain.  

Il lui prit la main et y déposa un baiser. Kaori frissonna. Sans prêter attention à sa réaction, il lui embrassa le poignet.  

- Ryo...  

Il la serra un peu plus vers lui et continua sur le cou, la joue, le lobe de l'oreille qu'il mordilla gentiment. Il s'interrompit un instant pour la contempler : le visage légèrement rosi, elle était magnifique. N'en pouvant plus, il lui prit les lèvres avec passion. D'abord surprise, Kaori se laissa emporter dans ce tourbillon.  

Il caressa son dos de bas en haut et glissa ses mains sous le chemisier. Kaori gémit et se colla à lui. Encouragé par ce geste, il continua ses caresses. Ses mains se baladèrent sur les cuisses de la jeune femme et remontèrent sous la jupe. Le coeur de Kaori cognait fort dans sa poitrine.  

- Kaori...tu me rends fou!  

Il la regarda à nouveau, le souffle court, et ce qu'il lut dans ses yeux se passa de commentaires :amour, désir, passion, tendresse mêlés à de la timidité.  

Il l'emporta dans sa chambre et se mit sur elle. Son corps lui faisait mal, tellement il avait envie d'elle.  

Kaori de son côté n'avait jamais resssenti un tel sentiment. Ryo, son Ryo la désirait. Jamais au grand jamais, elle n'aurait pensé qu'un tel moment arriverait dans sa vie. Certes, elle avait espéré que Ryo ait un autre comportement avec elle mais ce qui se passait à l'instant était au delà de tout ce qu'elle aurait pu imaginer.  

Bientôt peau contre peau, lèvres contre lèvres, ils atteignirent le paroxysme du plaisir. Ryo était un amant formidable, pas de doute, c'est un domaine dans lequel il excellait! Kaori n'aurait pas pu trouver de meilleur professeur, d'ailleurs elle appréciait tout ce qu'il lui enseignait, elle en redemandait encore et encore. Ryo avait trouvé en elle une partenaire digne de lui. Ils étaient insatiables, chacun voulant explorer encore plus profondément le corps de l'autre.  

C'est seulement au petit matin que la fatigue eut raison d'eux et qu'ils s'endormirent d'un sommeil bienfaisant dans les bras l'un de l'autre...  

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