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Chapitre 19 :: Les bagues Publiée: 03-11-05 - Mise à jour: 03-11-05 Commentaires: Bonjour à tous! Bon, je sais que ça faisait longtemops que je n'avais pas majé cette fic. Mais je sais que vous avez un grand coeur et que vous me pardonnerez! Bon trève de blabla. Merci à tous les reviewers et à mon chat pour ses corrections. Bonne lecture et biz de votre star intergalactique
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A Nippon Cyber…
- Patron, on a échoué !
- Bandes d’incapables ! elle a dû voir vos visages…
- Oui, en plus elle n’était pas seule… y avait sa fille avec elle.
- Sa fille ?
- Oui, une vraie furie ! elle a voulu défendre sa mère et j’ai été obligé de riposter…
- Quoi ?!
- Oui, je l’ai blessé à l’épaule mais un homme s’en est mêlé, il nous a frappé et menacé avec son arme !
- Bizarre…vous le connaissez ?
- Non, jamais vu.
- Hmm…il faut que je change de tactique. Ils doivent être sur la défensive maintenant. Essayez de vous renseigner sur ce type.
- Ok patron.
- Bon il faut que j’aille voir Kaori.
- Qui est Kaori ?
- Quand est ce que tu apprendras à ne pas te mêler de mes affaires ?! C’est ma nouvelle secrétaire, quelqu’un l’a agressé…attends voir…mais bien sûr ! dis-moi, la fille que t’as blessé, elle avait les cheveux courts ?
- Ouais patron, un beau brin de fille…mais une furie quand même !
- Donc c’est sa fille…
- Qu’est ce qui a patron ?
- Rien…faites ce que je vous dis et essayez de ne pas vous montrer ici, il ne faut pas éveiller les soupçons ! Au fait, la livraison s’est bien passée ?
- Oui patron, l’américain l’a récupéré.
- Parfait, le deuxième chargement doit être prêt pour demain, vous vous en occuperez après avoir trouvé les renseignements sur le type qui vous a agressé.
Comme promis, Kenji Oshiba alla voir Kaori.
- Alors Kaori, comment allez-vous ?
- Bonjour Monsieur Oshiba, asseyez vous je vous prie.
- Mais qu’est ce qui s’est passé ?
- Je ne sais pas…des individus en noirs s’en sont pris à ma mère et j’ai dû intervenir et voilà le résultat !
- Kaori, vous auriez pu être tuée ! Avez-vous vu vos agresseurs ?
- Vaguement, ils portaient des lunettes…
Entre temps, Ryo arriva avec Sakura. Cette dernière se figea en voyant Oshiba, mais se ressaisit quand Ryo posa une main sur son épaule. « C’est vrai, il ne faut pas que je montre mon antipathie à ce type dès le départ ! »
Oshiba de son côté reconnu Sakura mais ne dit rien : « c’est bien elle que je cherchais depuis si longtemps, comme quoi, tout vient à point à qui sait attendre ! »
- Ryo, je te présente Monsieur Oshiba, mon patron, Monsieur Oshiba, je vous présente Ryo Saeba, un ami, sans lui je serais déjà morte !
Oshiba pâlit : Saeba, mais c’est un redoutable tueur ! City Hunter en personne ! Ainsi donc c’est lui….ses hommes l’avaient échappé belle ! Il aurait pu les réduire tous en bouillie !
Il reprit son sang-froid et serra la main de Ryo qui fit comme si de rien n’était.
- Enchanté Monsieur Saeba, heureusement que vous étiez là !
- Oui, il s’en est fallu de peu !
« Quel regard ! Il aurait pu me fusiller sur place ! »
- Monsieur Oshiba, voici ma mère, maman voici monsieur Oshiba mon patron.
- Enchantée Madame.
- Moi de même monsieur Oshiba.
- Vous avez une fille formidable !
- Je le sais monsieur Oshiba !
« 20 ans de recherches viennent d’aboutir, quel soulagement ! Maintenant Sakura Hisaichi, tu es à ma merci ! »
Il ne vit pas que Ryo l’observait, quand il croisa son regard, un frisson lui parcourut l’échine.
- Kaori, viens ma chérie, il faut que tu te prépares, nous allons rentrer, fit Sakura, que la présence d’Oshiba commençait sérieusement à agacer.
« Heureusement qu’elle ne me connaît pas sinon j’aurais eu des problèmes ! »pensa Oshiba.
- Bon, il faut que j’y aille, le travail m’attend !
- Merci d’être passé Monsieur Oshiba. Je suis désolée je ne pourrais pas venir travailler avant une semaine…
- Ne vous en faites pas Kaori, reposez vous bien, on verra le travail plus tard !
- Merci Monsieur Oshiba.
- A bientôt Kaori.
« Ouf, une minute de plus et j’aurais craqué, il m’aurait envoyé six pieds sous terre avec un regard aussi perçant ! »
Ryo raccompagna Kaori et sa mère. Sakura ne posa aucune question au sujet de la relation de sa fille avec Ryo. « Ce sont des adultes, ils peuvent se débrouiller seuls ! » pensa t-elle.
Comme promis, Kaori montra sa bague à Ryo qui l’examina sous toutes les coutures.
- Qu’est ce qui se passe Ryo ? demanda Sakura.
- Je ne sais pas encore…Kaori, tu aurais une loupe ?
- Oui, je crois que j’ai ça.
- Attends ma chérie, je vais la chercher, fit Sakura.
- Hmm, on dirait que les griffes ont été tordues…
- Ah bon ? je n’y avais jamais fait attention…
- Oui, il y a des traces…tu permets que je la casse ?
- Quoi, mais…
Elle regarda sa mère.
- Si vous pensez que cela résoudra cette affaire, allez-y Ryo…je t’en rachèterai une autre ma chérie.
A l’aide d’un couteau, Ryo écarta doucement les griffes, il détacha le rubis et vit une sorte de film à l’intérieur.
- Bingo, c’est un microfilm, enfin juste un bout, c’est sûrement ça que les truands cherchaient !
- Mais comment se trouvait-il dedans ? demanda Sakura.
- Je pense que c’est votre mari qui a dû le cacher là.
- Toshio ? Mais pourquoi ?
- A mon avis, il doit y avoir des renseignements compromettants sur ces hommes ou leur patron…
- Tu crois que papa a voulu se racheter avant sa mort ?
Sakura regarda Kaori ; c’est la première fois qu’elle utilisait le mot « papa » devant elle.
- Je ne sais pas Kaori, pour le moment, il nous faut l’autre bout du microfilm qui est sûrement dans la bague de Sayuri. Je vais lui téléphoner tout de suite.
Quelques minutes plus tard, Sayuri lui dit qu’elle prenait l’avion dans la journée et qu’elle serait là le lendemain.
- Parfait, comme ça nous allons savoir ce que contient ce microfilm…je vais prévenir Mick et Falcon et je vous tiens au courant, à plus tard.
Il regarda Kaori mais n’osa pas faire un geste vers elle devant sa mère, par contre ses yeux parlaient pour lui : « prends soin de toi mon ange ! »
Pendant ce temps à Nippon Cyber…
- Vous deux, vous allez me surveiller l’appartement de Kaori, mais discrètement !
- Vous autres, essayez de voir si City Hunter a du renfort.
- Bien patron.
Malheureusement pour eux, Mick et Falcon, ne firent qu’une bouchée de tout ce menu fretin.
Ryo de son côté attendit un coup de fil qui vint quelques minutes plus tard.
- Ryo, on a neutralisé des types, le même genre que ceux que tu m’as décrits et qui ont agressé Kaori, dit Mick
- Bon travail les amis, j’arrive !
Ryo ne fit pas de quartier, ils s’en étaient quand même pris à sa Kaori ! Il les tortura jusqu’à ce que l’un d’entre eux crache le morceau.
- Not’ patron recherche des preuves que Mme Hisaichi possède.
- Quelles preuves ?
- Son mari a pris des clichés compromettants sur le trafic d’opium que mon patron dirigeait il y a une vingtaine d’années pour son ancien patron. Monsieur Hisaichi s’est enfui avec des photos des différentes étapes du trafic avec les visages des protagonistes. En fait, il avait gagné la confiance du patron mais il nous espionnait pour le compte de la police ! malheureusement pour lui, certains policiers n’étaient pas au courant de son petit manège et il s’est fait tuer alors qu’il essayait de se racheter, quel idiot !
Ryo lui décocha un coup de poing, personne n’avait le droit de parler du père de Kaori comme ça !
- Pourquoi ton patron cherche t-il des preuves après plus de vingt ans ?
- Je sais pas…en tout cas il veut ce film !
- Au fait, j’ai oublié une question importante, qui est ton patron ?
- Monsieur Oshiba.
- Tout se recoupe Ryo, Kaori va être en danger si elle retravaille pour ce type ! dit Mick.
- Je l’en empêcherai…
- Je ne lui ai pas encore dit que son patron est un trafiquant…
- Ryo, faut pas laisser Kaori et sa mère seules, grogna Falcon.
- Tu as raison, je vais y aller !
- On t’accompagne, firent les deux hommes.
Malheureusement, nos deux acolytes arrivèrent trop tard. La porte de l’appartement avait été défoncée et les meubles étaient sens dessus dessous.
- Mais quel idiot je fais ! Je n’aurais jamais dû les laisser seules !! grogna Ryo.
- Arrête, tu veux, tu ne peux pas penser à tout ! essaya de le rassurer Mick.
- Allons voir ce Kenji Oshiba, fit Falcon.
- Oui, pas de temps à perdre, renchérit Mick.
Le cœur de Ryo battait fort. « J’espère qu’ils ne les ont pas maltraitées, il n’y avait pas de traces de sang mais on ne sait jamais ! «
Mais il n’y avait plus personne à Nippon Cyber ; c’était comme si tout avait été déménagé en quelques heures.
- J’aurais dû m’en douter ! bon sang où peuvent-ils être ?
« Kaori, tu es encore fragile avec ta blessure…j’espère que tu n’en fais pas qu’à ta tête ! »
C’est qu’il la connaissait bien sa Kaori !
Au même moment, dans un entrepôt désaffecté du nord de la ville…
- Alors comme on se retrouve ma belle !
- Mais c’est vous qui m’avez agressée !
- Exact ma belle !
- Sale individu ! cria Sakura.
- Toi la vieille, t’as intérêt à te calmer ! le patron ne va pas tarder à arriver !
En effet, Kenji Oshiba arriva avec ses deux gardes du corps.
- Bonjour Kaori.
- Comment, c’est vous qui êtes derrière tout ça ?!
- Eh oui, plus de vingt ans à chercher votre mère et voilà que je suis récompensé !
- Que me voulez-vous à la fin ?
- Les clichés que votre mari a pris à mon insu ! Vous devez bien savoir où ils sont !
- Je ne sais pas de quoi vous parlez !
- Allons, ne jouez pas à la plus maligne avec moi !
Il pressa sa main sur l’épaule blessée de Kaori qui hurla de douleur.
- Arrêtez espèce de monstre ! hurla Sakura.
- Alors dites moi où sont les photos !
- Ne dis rien maman.
- Vous êtes très courageuse Kaori, mais vu votre situation, c’est plutôt de la bêtise ! Saeba et ses compères ne peuvent rien pour vous, ils ne savent même pas où vous êtes !
- Ryo nous retrouvera où que nous soyons !
- Quelle confiance vous avez ! Mais n’y comptez pas trop !
Un affreux rictus déformait sa bouche et Kaori en fut effrayée…
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