Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: nanou

Beta-reader(s): Cat

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 23 chapitres

Publiée: 21-01-05

Mise à jour: 14-11-05

 

Commentaires: 99 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Et si Kaori retrouvait un autre membre de sa famille, je vous laisse deviner qui! je vais essayer de relever le défi de Naomy. Comme il faut qu'on me pousse pour que j'avance (un peu comme un âne qui n'a pas eu sa carotte!), je ne sais pas si je vais majer régulièrement...

 

Disclaimer: Les personnages de "Ah famille, quand tu nous tiens!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Ah famille, quand tu nous tiens!

 

Chapitre 16 :: Ch 16 : Danger à l'horizon

Publiée: 04-05-05 - Mise à jour: 04-05-05

Commentaires: Salut à tous, je sais, vous allez me dire que je n'avais pas majé cette fic depuis longtemps mais il faut être patient si vous voulez quelque chose de qualité! Je voulais tout d'abord remercier ma beta, Cat qui fait vraiment du travail minutieux, vu les fautes qu'il y a! je n'oublie pas les revieweuses et revieweurs sans qui je n'existerais pas...surtout Angel et Sabi, les deux harceleuses de choc et de charme! Il y aussi mes puces Maiki et lovely, Myriam, Kaori-Maki, Chibi et j'en passe. Désolée, j'ai un trou! bonne lecture et bizzzzz

 


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Le lendemain, Kaori se rendit à son travail. Le patron l’avait immédiatement adopté, de plus elle mettait beaucoup de conscience professionnelle à effectuer les tâches demandées.  

La veille, elle avait fait la connaissance de ses collègues. « Ça fait tout drôle d’exercer un métier comme celui là, surtout après avoir fait équipe avec Ryo toutes ces années… »  

Ryo…pourquoi tout la ramenait-il à lui ?  

 

Ce matin, elle eut encore cette impression d’être suivie.  

 

Maintenant, Ryo savait où son ange habitait. Il l’avait suivie jusqu’à son lieu de travail. « Hum…faudra que je me renseigne sur cette boîte… »  

 

Il obtint toutes les informations grâce à Falcon et à ses indics.  

Cette société existait depuis des années en Europe, mais n’était présente que depuis quelques semaines au Japon. On y dénombrait déjà cent cinquante employés dont Kaori. Le patron n’était pas connu des milieux mafieux mais Falcon était sûr de l’avoir vu quelque part.  

 

Ryo demanda aussitôt au colosse de garder un œil sur le dirigeant, craignant qu’une fois de plus sa partenaire ne se soit fourrée dans le pétrin.  

 

Pendant ce temps, Sakura avait décidé de faire une surprise à Kaori en allant la chercher sur son lieu de travail.  

« - Maman ?  

- Oui ma chérie, je voulais te faire une surprise !  

- C’est gentil…  

- Que dirais-tu d’aller au restaurant pour fêter ton travail et le mien?  

- Bonne idée maman !  

- Bon, alors allons-y. »  

 

Kaori prit le bras de sa mère et toute les deux se dirigèrent vers le centre-ville. Durant le trajet, l’assistante de City Hunter fut parcouru à plusieurs reprises d’un frisson, elle se retourna par deux fois mais ne vit personne. « Bizarre… »  

« - Qu’y a-t-il, ma chérie ?  

- Non rien Maman… »  

 

Un homme vêtu de noir les observait, caché derrière un pilier. Il sortit une photo et son téléphone portable de la poche.  

 

« - Patron ? Je crois que je l’ai trouvé !  

- T’en es sûr abruti ?  

- Oui oui quasiment, elle a vieilli mais c’est elle.  

- Il faut que t’en sois sûr à 100%.  

- Ok, patron… »  

Il remit la photo dans sa poche mais perdit la trace des deux femmes.  

Zut, le patron va me tuer ! Où est ce que je vais les trouver moi maintenant, c’est pas vrai !  

 

Au restaurant…  

« - Ce n’est pas mal du tout ici…  

- C’est vrai maman et puis c’est bon !  

- Dis-moi Kaori, maintenant que tu as un foyer, un vrai métier, pourquoi n’envisagerais-tu pas de te marier ? »  

 

La jeune femme failli s’étouffer alors qu’elle avalait un morceau de crevette.  

 

« - Maman !!  

- Je n’aime pas trop la façon qu’ont les jeunes d’aujourd’hui de vivre ensemble sans être mariés mais vu que c’est devenu une mode, je commence peu à peu à m’y habituer. Je ne serais pas contre si tu trouves quelqu’un, ce serait encore mieux si vous vous engagiez plus tard…  

- Maman, mais je n’y ai jamais pensé, je ne sais pas…  

- Allons chérie, ce n’est pas les garçons qui manquent ici !  

- On ne tombe pas amoureux comme ça !  

- Ca peut arriver n’importe quand ma fille et puis j’ai envie d’être grand-mère ! Sayuri n’a pas l’air décidé dons je me rabats sur toi ! Tiens regarde ce garçon, qu’est ce que tu en penses ?  

- Maman ! »  

 

Un homme d’une trentaine d’années, les cheveux bruns, les yeux clairs passa devant elle. Kaori pensa aussitôt à Ryo et son regard s’assombrit. Décidément, tout la ramenait irrémédiablement à lui…  

 

« - Maman, il n’est pas du tout mon type…  

- Dommage, bah tu trouveras mieux, tu verras ! »  

 

Et elles quittèrent le restaurant.  

 

Le soir, Kaori prétexta une migraine pour aller se coucher de bonne heure. Elle serra son oreiller contre elle : « Oh Ryo, mon amour, tu me manques tellement ! »  

Elle étouffa ses sanglots pour ne pas alerter sa mère.  

 

 

Chez Ryo…  

« - Alors Falcon ? Du nouveau ?  

- Je t’avais bien dit que ce type me disait quelque chose, et en effet : il s’appelle Kenji Oshiba. Il travaillait pour un grand ponte de la Mafia européenne. Quand le groupe a été démantelé et le patron abattu il y a une dizaine d’années, il a du quitter l’Europe pour le Japon à ce moment. En tout cas, il est à la tête d’un formidable pactole qu’il n’a pas du amasser avec cette seule boîte d’informatique !  

- Kaori est peut-être en danger…nota Ryo, pensif.  

- Ne t’affoles pas Ryo, elle ne risque pas grand-chose pour le moment, Oshiba a l’air satisfait de son travail et tant qu’elle ne fourre pas son nez dans ses affaires…  

- T’as peut-être raison. »  

Mais on parle de Kaori, celle qui a la fâcheuse habitude de fourrer son nez partout…songea-t-il d’un air dubitatif.  

L’ex-mercenaire, qui avait saisi son inquiétude, le rassura.  

- Je vais garder un œil sur lui, fais moi confiance.  

- Sois prudent.  

- Tu me connais !  

- Justement ! »  

 

Dans les jours qui suivirent, Mick se joignit à eux et les trois nettoyeurs se relayèrent à la fois pour suivre Kaori et surveiller Oshiba. Au bout du troisième jour, Falcon remarqua quelque chose d’anormal et avisa aussitôt ses deux compères.  

 

« - Ryo, Mick, j’ai vu un camion remorque devant la société. Il y avait des centaines de cartons de matériel informatique mais le problème est que ces cartons étaient déformés comme si on y avait mis des choses qui n’auraient pas dû y être !  

- Hum, donc ce Oshiba a dû reprendre les affaires de son ancien patron et son trafic se fait sous le couvert de cette société…  

- Ben mon vieux, je crois qu’on va avoir du pain sur la planche ! » rajouta Mick.  

« - Tu ne crois pas qu’il faudrait prévenir Kaori ? » s’inquiéta Falcon.  

- Non, pas pour l’instant…telle que je la connais, elle va vouloir nous aider et risquerait d’éveiller les soupçons de ces criminels !  

- D’accord, comme tu veux. » grogna Falcon.  

« - Quelle est la suite des opérations, Ryo. » demanda Mick.  

« - Rien pour le moment, on a pas assez de preuves pour prévenir la police…il faut juste continuer de les surveiller. Mick, surtout, évites les flashs avec ton vieil appareil photo !  

- Je t’interdis de te moquer de mon super appareil numérique dernier cri ! » bouda le pervers blond.  

 

Le week-end suivant sa première semaine de travail, Kaori décida d’aller sur la tombe de son frère.  

 

« - Je t’accompagne ma chérie, j’aimerais le remercier d’avoir pris soin de toi durant ces années.  

- Je suis sûre qu’il va apprécier, Maman…  

 

 

Entre temps, l’homme au costume noir retrouva la trace des deux femmes. Il reprit sa photo et fixa Sakura.  

« Pas de doute, c’est elle le patron va être content ! »  

Cette fois-ci, il préféra attendre avant de téléphoner pour repérer l’endroit où se rendaient Kaori et sa mère.  

 

« - Je t’envoie du renfort. En attendant, essaies de savoir où elle l’a mis !  

- Ok chef ! »  

 

 

Kaori s’agenouilla devant la tombe de son frère et alluma un bâton d’encens. Sakura regarda les dates en lettres dorées sur la stèle : 1959-1987.  

 

« - Mourir si jeune, quelle tragédie !  

- Oui, mais pour moi c’est comme si il était toujours à mes côtés…  

- Je te comprends ma chérie... »  

 

Elles prièrent toutes les deux, les mains jointes.  

 

« Monsieur Makimura, je vous remercierais jamais assez de tout ce que vous avez fait pour ma Kaori. Si elle est devenue la jeune femme qu’elle est, c’est grâce à vous et à votre famille. Faites qu’elle s’épanouisse dans sa nouvelle vie… »  

 

« Hide, en me quittant tu m’as laissé un trésor, ce trésor c’est Ryo…veille sur lui s’il te plaît, fais qu’il ne se mette pas en danger inutilement. Je ne supporterais pas qu’il lui arrive quelque chose. La vie nous a peut-être séparé pour le moment mais je sais que nous retrouverons un jour, et je vis dans cet espoir…notre amour traversera tous les obstacles, j’en suis sûre ! »  

 

Elles sortaient du cimetière quand une dizaine d’hommes en noirs les encerclèrent.  

 

« - Alors les p’tites dames, on vient choisir sa place au cimetière ?  

- Qui êtes vous et que nous voulez vous ?! » cria Sakura.  

« - Je crois que vous avez quelque chose qui appartient à notre chef !  

-Qu’est ce vous racontez ? Je ne le connais même pas votre chef ! » continua Sakura, nullement effrayé.  

« - Laissez ma mère tranquille ! » fit Kaori en se mettant devant Sakura.  

« - Hé ma jolie, calme-toi ! »  

 

Celui qui semblait être le chef des hommes en noir sortit un couteau à cran d’arrêt de sa poche.  

« - Tu fais un geste et je te plante ! »  

 

Le sang de Kaori de fit qu’un tour (On ne menace pas la partenaire de City Hunter comme ça !). Elle sortit une massue 100t sous les yeux ébahis de sa mère et mit k.o trois truands. Malheureusement le chef l’esquiva et lui planta son couteau dans l’épaule.  

« - Kaori !!! » hurla sa mère.  

 

Un poing vint s’abattre sur le visage du malfrat qui tomba, le nez en sang.  

« - Haow !!mais qui… »  

Il n’eut pas le temps de finir car Ryo lui asséna un autre coup qui l’assomma pour un moment. De même les autres hommes goûtèrent aux poings de Ryo. Leur chef se releva avec difficulté mais Ryo mit son Python devant son nez endolori.  

 

« - Alors, dis-moi qui t’envoie !!  

- Ryo ! » cria Sakura.  

 

Le temps que Ryo se retourne, les hommes en noir avaient filé.  

Kaori s’était évanouie sous la violence du coup qu’elle avait reçu. Le nettoyeur se précipita vers la jeune femme que sa mère avait prise dans les bras. Trop choquée, Sakura ne protesta pas quand Ryo prit délicatement Kaori dans ses bras.  

 

« - Où l’emmenez-vous ?  

- Chez le Doc, c’est un ami…  

-Kaori, ma chérie… » pleura Sakura.  

 

Ryo installa sa bien-aimée à l’arrière de la mini, sur les genoux de sa mère. L’inquiétude se lisait dans son regard.  

« Que voulaient ces hommes ? Pourquoi s’en être pris à Sakura et à Kaori ? Etait-ce les hommes d’Oshiba ? Les réponses viendront plus tard, Kaori a perdu beaucoup de sang, j’espère qu’aucun organe vital n’a été touché ! »  

 

 

Chez le Doc…  

 

« - Qu’est-il arrivé à Kaori, Ryo ? » demanda le Doc.  

« - Elle a reçu un coup de couteau, elle a perdu beaucoup de sang ! »  

 

Kazue accouru.  

 

« - Mon Dieu, Kaori ! »  

 

Elle jeta un coup d’œil vers Ryo qui évita son regard.  

« - Hum, elle a été salement amochée mais à vu d’œil, aucun organe n’a été touché. Kazue, préparez la salle pour la recoudre. Ryo et vous, Madame, allez dans la salle d’attente, de toute façon elle va passer la nuit ici.  

 

Pour Ryo et Sakura, les minutes furent interminables…  

 

 

 


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