Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Auteur: Lexine

Beta-reader(s): Chouchery, Nadraider

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 6 chapitres

Publiée: 03-02-05

Mise à jour: 26-04-05

 

Commentaires: 50 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Une balle et tout s'effondre...

 

Disclaimer: Les personnages de "Le secret d'une balle" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Qu'est-ce que les ratings veulent dire?

 

La classification des fanfictions repose sur le système américain utilisé pour le cinéma et par simplicité ce système est repris pour le classement des fanfictions. Les classifications les plus courantes sont: - G : pas de violence, pas de situation ou de référence à caractère sexuel (pas de nudité, pas de sexe, pas de drogue, ...) - Tout public - PG: Accord parental souhaitable - Abscence de scènes de sexe ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Le secret d'une balle

 

Chapitre 2 :: Annonce

Publiée: 10-02-05 - Mise à jour: 15-02-05

Commentaires: Voilà la suite de ma fic. J'espère que ça vous plaira autant que le premier chapitre pour lequel j'ai eu un record de reviews lol Je vous adore et je vous remercie tous. Merci aussi à ma béta Chéry et à maikinou (qui se reconnaitra mdr chalut ma belle) En tout cas, merci et je vous laisse découvrir la suite qui n'est pas mieux que le début. Je dirais même que c'est pire. Hé hé hé! Allez, je vous laisse et bonne lecture à toutes et à tous (faut po les oublier kou même lol) Vous adore moa Lexine

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6


 

Une semaine était passée maintenant depuis la tragédie. Ryô avait pris sa décision et ne voulait pas y revenir. Et ce, même si Kaori s’était réveillée juste après qu’il l’ait prise et qu’il ait eu du mal à tenir sa promesse. Pourtant, cela lui ferait trop mal de revivre l’enfer qu’il avait vécu pendant plus de quarante-huit heures. Pour ne pas changer d’avis, il s’était enfermé dans un mutisme sans égal. Et cela, Kaori l’avait remarqué, depuis une semaine qu’elle était réveillée. Au début, elle s’était sentie bizarre et pensait que c’était à cause du milieu hospitalier que Ryô s’était replié sur lui-même. Mais, plus le temps passait, plus il se renfermait et plus elle se sentait mal à l’aise. Elle avait un mauvais pressentiment, quelque chose allait changer, elle s’en doutait. Son instinct le lui disait. Jusqu’à sa sortie, l’ambiance était pesante et le devenait encore plus au fil des jours.  

 

L’heure du départ sonna. Kaori s’habilla chaudement et attendit que Ryô arrive. Celui-ci vint la chercher et la ramena à l’appartement. Dans la voiture, l’ambiance était très lourde. Le silence qui s’était installé en début de route devenait pesant et lourd de sens.  

Après un quart d’heure, ils arrivèrent enfin à l’appartement. Ryô alla garer la mini et prit les bagages de Kaori. Il monta, suivi de près par sa partenaire, et ouvrit la porte. Il y déposa les valises à l’entrée, se dirigea vers la cuisine et but un grand verre d’eau. Sa décision était prise et il devait l’assumer jusqu’au bout ... Il allait tout lui dire aujourd’hui.  

 

Kaori prit ses affaires et monta dans sa chambre où elle les déposa sur le lit. Elle commença à les déballer et à les ranger quand elle sentit Ryô derrière elle. Elle ressentit aussitôt son trouble, mais aussi la détermination de celui-ci. Elle eut soudain une peur qui lui prit au ventre et resta dans sa gorge. Elle osa tout de même, avec appréhension, le regarder.  

 

C’est dans les yeux de Kaori que Ryô commença à annoncer cette nouvelle qui allait lui coûter énormément.  

 

- "Comment va ta blessure?"  

- "Ça peut aller ! Ça va mieux en tout cas !", lui répondit Kaori dans un sourire.  

 

En réponse à cela, elle se retourna, laissant le temps à Ryô d’admirer son superbe dos, mais aussi le temps de trouver ses mots.  

 

Kaori finit de ranger ses affaires et retourna près de Ryô pour lui demander ce qui n’allait pas. En effet, il restait dans cette position statique depuis plus de dix minutes déjà.  

 

- "Ryô ? Tu vas bien ?"  

- "Oui ! Pourquoi ?"  

- "Je ne sais pas. Tu restes planté là ! Ça ne te ressemble pas. Dis-moi ce qu’il y a, s’il te plaît !"  

 

Ryô prit une profonde inspiration et se lança.  

 

- "Kaori ? Tu as raison ! Ça ne va pas ! Il faut qu’on parle !"  

- "De quoi ? Tu me fais peur là !"  

- "Assieds-toi !"  

- "D’accord !"  

 

Kaori s’assit sur son lit et le regarda sérieusement, le cœur et l’esprit remplis de peur et de doute. Elle n’aimait pas ce qu’elle voyait. Les yeux de Ryô reflétaient de la tristesse et de la détermination comme elle l’avait senti quelques minutes auparavant. Elle l’entendait souffler. On aurait dit qu’il suffoquait. Mais, ces soupirs étaient bien pires pour la jeune femme. C’était une blessure du cœur, quelque chose que l’on brise en mille morceaux. Il prit enfin la parole au prix d’énormes efforts pour essayer de rester calme.  

 

- "Kaori ! On ne peut pas continuer comme ça ! Ce qui s’est passé en est la preuve ! Ce que je vais te demander me coûte beaucoup plus que je l’aurais imaginé …"  

- "Qu’est-ce que c’est ?"  

- "Ne me coupe pas, s’il te plaît, sinon je ne vais pas y arriver. Voilà, ma décision est prise. Tu quittes ce métier. Désormais, je ne veux plus de toi comme partenaire ! Notre partenariat est terminé."  

 

Dans ces quatre mots, le cœur de Ryô se brisa. Il l’aimait, mais ne voulait pas revivre l’enfer de cet univers blanc qu’est l’hôpital. Toutes ces machines branchées à son ange et le cardiographe lui avaient planté un couteau dans la poitrine, en lui faisant réaliser combien la jeune femme était importante pour lui. Il osa jeter un coup d’œil vers celle qui serait désormais, son ancienne partenaire. Ce qu’il vit le figea. Kaori se trouvait, là, assise à côté de lui, sur son lit et le regardait intensément un sourire au coin des lèvres. Cela renforça et remua le couteau dans la plaie, déjà bien profonde. Il vit Kaori se lever et aller préparer ses affaires, qu’elle venait tout juste de ranger. Il la vit s’agiter dans tous les sens afin de réunir, pour l’instant, le strict nécessaire. Elle reviendrait chercher le reste plus tard sûrement. Pendant qu’elle allait et venait d’une pièce à une autre, d’un sens à un autre, lui, restait là comme coller avec de la super glue au sol de l’ancienne chambre de Kaori redevenue la triste chambre d’amis. Il s’était attendu à des larmes ou, au moins, une crise de nerfs suivie d’une dispute, mais de tout ça, rien ne s’était produit. Au lieu de cela, Kaori avait le sourire aux lèvres comme si la fin de ce partenariat était une délivrance. Lui était anéanti, elle, elle souriait.  

Tout à coup, il sentit un bras l’attirer vers un corps, ce qui le fit sortir de sa torpeur. Kaori le prenait dans ses bras et l’enlaçait.  

 

- "Tu ne pensais pas que j’allais partir comme ça sans t’avoir pris dans mes bras ? Depuis le temps que je le veux !"  

- "Pourquoi ? ? ?", fit Ryô complètement perdu.  

- "Pourquoi quoi ? ? ?"  

- "Pourquoi n’as-tu pas pleuré ? Pourquoi ne t'es-tupas mise en colère ? ? ?"  

- "Ecoute ! C’est ta décision ! Ce n’est pas un drame ! Mais, j’ai une dernière chose à te demander !"  

- "C’est quoi ?"  

- "Laisse-moi quelque chose de toi au moins ?"  

- "Je ne peux pas, Kaori !"  

- "Tu le fais à chaque fois qu’on se quitte ! Tu me laisses toujours quelque chose de toi et là, tu ne veux pas ! Pourquoi ?"  

- "Parce que ... si ... si je te donne ce que je veux te laisser, je ne pourrais plus te laisser partir. Je suis désolé.", dit-il d’une voix presque éteinte.  

 

Ryô avait du mal à retenir les larmes qui lui torturaient le cœur. Celles-ci ne demandaient qu’à couler. C’était la première fois que son cœur pleurait. Cela le rendait très fragile. Il n’osait y croire. Son cœur, organe qu’il pensait ne pas avoir, se mettait à pleurer et à réclamer sa partenaire quand celle-ci partait. Celui-ci se manifestait seulement maintenant alors que sa décision était prise et ne pouvait être changée. Il voulait mourir à cet instant. Cela serait moins douloureux que cet organe qui vit et bat à tout rompre. Il entendit Kaori prendre la parole.  

 

- "Tant pis ! Je partirais sans ! Ce n’est pas grave, c’est ton choix !"  

 

Il vit sa partenaire prendre ses maigres bagages et sortir de cette chambre.  

 

- "Ryô ? Tu viens ?"  

- "J’arrive !"  

 

Il sortit de cette chambre et ferma la porte derrière lui.  

 

- "Tiens !", fit Kaori en lui tendant un bout de papier où une adresse y était écrite.  

- "C’est quoi ?"  

- "C’est l’adresse où tu pourras venir si tu as besoin de moi, et où tu pourras déposer le reste de mes affaires ! Surtout les vêtements car, pour les meubles, il y a déjà ce qu’il faut !"  

- "Tu ne pourras pas revenir les chercher toi-même ?"  

- "Non ! Je serais trop occupée cette semaine donc, en clair, tu n’as pas le choix !", fit-elle en riant. "Tu peux m’aider à les descendre s’il te plaît, la deuxième valise est trop lourde !"  

- "D’accord."  

 

Ils descendirent et mirent les affaires dans le coffre de la voiture de Kaori. Une fois le coffre refermé, Kaori s’approcha de Ryô et lui fit ses adieux.  

 

- "Bon ben voilà ! Au revoir, Ryô !", dit-elle en lui faisant la bise comme si elle venait de quitter un ami chez qui elle venait de passer de merveilleuses vacances.  

- "Au revoir, Kaori."  

 

Il la vit s’éloigner et grimper dans sa voiture. Il alla ouvrir la porte du garage. Il vit passer la voiture avec Kaori, à l’intérieur, qui lui faisait un signe d’adieu de sa main.  

Une fois la voiture disparue, il referma la porte en quatrième vitesse et s’écroula à terre, brisé et en larmes. C’était la première fois qu’il pleurait autant. Il ne pouvait plus retenir ce flot de larmes qui ne demandait qu’à couler. Il réalisa alors une chose. Une page de sa vie venait de se tourner.  

 

 


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