Chapitre 4 :: Révélations

Publiée: 01-03-05 - Mise à jour: 01-03-05

Commentaires: voilà enfin la suite que beaucoup de monde me demande depuis la dernière fois. merci à mes super bétas y vous aime moa et je vais essayer de faire vite pour écrire le chap5 mes puces, donc pas de grève hein??? en tout cas, pour tout le monde là^^, je suis désolée de ne pas avoir majé jeudi dernier mais je me rattrape aujourd'hui alors bonne lecture et j'attends vos reviews gros poutoux big max Lex

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Ryô était scié. S’il ne se trouvait pas déjà assis sur le canapé, il serait tombé à la renverse. Ses jambes s’étaient coupées à cette nouvelle révélation de la part de cette inconnue qui l’accueillait si chaleureusement. Cette femme n’était autre que la grand-mère de Kaori. Mais ce n’était pas possible. Il connaissait bien l’histoire des Makimura. Elle ne pouvait pas être véritablement sa grand-mère. Il osa lui poser la question.  

- Sa grand-mère, vous dites ?  

- Oui, sa grand-mère ! Ou plutôt sa grand-mère de cœur ! »  

- Sa grand-mère de cœur ?  

- Oui. Comme vous vous en doutez sûrement, je ne suis pas la grand-mère biologique de Kaori. En fait, je suis la grand-mère du père de la petite. Mais ça, je ne l’ai appris que bien plus tard.  

- Mais comment avez-vous rencontré ma partenaire Madame… ?  

- Chika Sakafuji. J’ai rencontré Kaori à son neuvième mois de grossesse. Vous savez votre partenaire était vraiment très jolie avec son ventre de future mère. (Ndla B : On craque toutes devant une femme enceinte) Mais bon, elle n’a pas changé. Elle a juste les kilos en moins ! Enfin bref, comme je vous le disais, je l’ai vu pour la première fois à son neuvième mois dans la salle d’attente d’un hôpital. J’étais bénévole dans le service pédiatrie à cette époque et je m’occupais des enfants quand je l’ai vu. Elle était assise dans la petite pièce mal éclairée et attendait patiemment son tour. Elle était toute seule et semblait à bout de force. Cela se voyait sur son visage. Elle avait les traits tirés et on voyait bien qu’elle luttait afin de rester éveillée. Pourtant elle attendait patiemment son tour et le gynécologue n’avait l’air d’être pressé. Je suis donc allée la voir afin de lui faire la causette pour ainsi éviter qu’elle ne s’endorme. Nous avons discuté pendant au moins une bonne heure. Puis, le gynécologue a daigné montrer le bout de son nez. Avant qu’elle ne parte en consultation, je lui aie demandé si elle avait un endroit où dormir. Elle m’a répondu qu’elle cherchait encore une chambre d’hôtel et elle a disparu dans l’antre du médecin. Ne pouvant l’abandonner ainsi, je l’ai attendu. Quand elle est sortie, elle avait un merveilleux sourire sur les lèvres. Elle savait enfin le sexe de son enfant après énormément de temps de réflexion. Je n’oublierais jamais ce sourire empreint de tendresse et d’amour pour le petit être qu’elle portait en elle. C’est ce qui m’a poussée encore plus à lui proposer de l’héberger et malgré sa faible résistance, elle a accepté. Nous sommes sorties de l’hôpital et elle m’a montré sa voiture. Je lui ai dit qu’il n’était pas conseillé de conduire à ce stade de la grossesse et sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, je me suis installée au volant……  

Elle fit une pause pour reprendre son souffle et poursuivit son récit.  

- La pauvre petite…… Elle s’est endormie dans la voiture après seulement quelques minutes de voyage. J’ai eu tout juste le temps de savoir pourquoi elle souriait comme cela. Et c’est là qu’elle m’a mis dans la confidence en m’apprenant que c’était une petite fille. Les yeux de la vieille dame s’illuminèrent au souvenir de ces instants.  

- Arrivées ici, je l’ai réveillé à contre cœur et je lui ai montré la chambre qu’elle pouvait occuper tout le temps qu’elle désirait. Ce soir là je ne la revis pas. Elle s’était profondément endormie. Elle est restée ici jusqu’à son accouchement. Ça a été les deux plus merveilleuses semaines de toute mon existence. Elle a égaillé la maison comme personne ne l’avait plus fait depuis bien longtemps déjà. C’est pendant cette période que cette belle amitié est née entre Kaori et moi. On se confiait tout. Elle m’a tout raconté d’elle et j’ai fait pareil. Désormais nous sommes incollable l’une sur l’autre ! dit Chika en riant. Ensuite, les premières contractions sont arrivées, mais pour ne pas m’inquiéter, elle n’a rien dit. Mais, c’est au moment où elle perdit les eaux devant moi que je me rendis compte que le travail avait commencé. Elle m’avait alors avoué qu’elle n’avait pas voulu m’embêter avec cela. Elle était sur le point d’accoucher quand je lui ai passé un savon. On en rigole encore aujourd’hui. Le sourire de la grand-mère ne la quittait plus. Je revois la scène comme si c’était hier. Je l’avais mise sur un des lits de la maison et en apportant de l’eau chaude, je continuais de l’engueuler alors qu’elle devait souffrir le martyre. J’ai enlevé doucement ses habits et j’ai pu voir où le bébé en était. Dans ma jeunesse, j’avais était sage-femme donc je savais ce qu’il fallait faire dans ces cas-là. La petite était pressée de sortir en tout cas même si le travail dura bien huit bonnes heures. ( Chika émit un léger rire qui toucha Ryô au plus profond de son être comme si il avait été présent aux côtés de sa partenaire.) Une fois sortie, j’ai coupée son cordon et lavé le bébé. Kaori était épuisée mais elle continuait de lutter rien que pour voir sa petite fille. J’ai déposé sa fille sur sa poitrine afin qu’elle puisse établir un contact très fort avec sa chair et son sang. C’est ainsi que la mère et la fille s’endormirent toutes les deux pour la première fois. ( N de la Bêta :C’est trop craquant, moi aussi je veux un bébé de … NDA : non mais c’est pas possible ! je suis entourée d’obsédés c’est pas possible lol) Je suis bien restée une demi-heure à les contempler. C’est alors que j’ai couru hors de la chambre et je suis allée chercher un appareil photo pour immortaliser la scène.  

Ryô était hypnotisé par le récit de Chika. Il ne s’attendait pas à tous ces détails mais il était heureux de les savoir. Cette grand-mère l’avait charmé de part cette histoire. Quand celle-ci arrêta son récit et se leva, il se sentait déçu. Il aurait voulu connaître la suite.  

- Que s’est-il passé ensuite madame Sakafuji ?  

La grand-mère fixa son invité un moment. Puis alla chercher quelque chose dans une sorte de livre sur une étagère et revint.  

- Je pense que ce n’est pas à moi de te raconter la suite mon petit mais à ta partenaire. Tiens voilà la photo dont je te parlais…  

La vieille femme tendit une photo à Ryô. Celui-ci fut soufflé par la beauté du cliché. Mais ce qui l’émut le plus fut tout l’amour, la tendresse et le bonheur d’enfanter qui se dégageait de cette simple photographie. En effet, on pouvait clairement y voir Kaori et sa fille, roulée en boule sur la poitrine de la jeune femme. Celle-ci avait resserré ses bras autour de ce petit être qui venait de naître.  

- Cette photo est vraiment magnifique…  

Chika venait de lui confirmer ses soupçons. Kaori était bel et bien la maman de cette très belle petite fille. De plus en plus de questions vinrent envahir l’esprit déjà tourmenté du nettoyeur. Il savait maintenant ce qui s’était passé quand Kaori avait disparu de son existence pendant un an. Elle attendait un enfant. Mais il ne comprenait toujours pas pourquoi Kaori lui avait caché ça ? Pourquoi ne pas lui en avoir juste parlé ? Et surtout, qui était le père de cette magnifique petite fille ? Des tas de pourquoi se bousculaient dans sa tête. Il ne voulait pas y penser. Kaori lui donnerait sûrement les réponses à ses questions et pour cela il devait s’armer de patience.  

Malgré cela, une idée vint le titiller. Il n’osa pas l’exprimer à la vieille femme. Mais devant le sourire si charmant de celle-ci, il lui posa la question qui lui brûlait les lèvres.  

- Est-ce que…est-ce que je peux… garder cette photo s’il vous plait ??  

- Bien sûr ! J’en ai encore une de ce moment magique. Prenez là ! Je vous la donne. Ça vous fera un souvenir.  

- Merci beaucoup.  

- De rien jeune homme !  

- Appelez moi, Ryô.  

- D’accord mais à condition que vous m’appeliez Chika ou bien grand-mère ou encore mémé !  

- Bon, si vous y tenez vraiment … lui répondit Ryô tout sourire.  

Sur ces élucubrations de surnom, ils partirent d’un franc rire. C’est alors qu’ils virent la petite passer son visage d’ange derrière la porte qui menait au salon. Elle dévisagea une fois de plus l’homme qui accompagnait sa grand-mère. Ce dernier ne manqua pas d’en faire autant. Soudain, ils virent la petite se lever et détaler vers la porte d’entrée tel un animal sauvage. Ryô était surpris de la voir ainsi. Elle lui faisait un peu penser à lui-même. Il fut coupé dans cette contemplation par Chika.  

- Je crois que Kaori est de retour…  

Ils entendirent alors un « MAMAN !!! » retentissant venir de la gamine. Elle n’avait que deux ans et demi mais elle avait déjà beaucoup de voix.  

- Je suis de retour grand-mère !  

Ryô regarda la grand-mère se lever de la place où elle se trouvait. Il voulut l’aider mais elle l’arrêta.  

- Non, restez ici. Ça lui fera une surprise quand elle viendra au salon.  

Il laissa alors la vieille femme sortir. Celle-ci revint quelques minutes plus tard seule.  

- Kaori va arriver ! Elle est chargée avec son bout de chou !  

- Je n’en doute pas un seul instant.  

Kaori arriva quelques minutes plus tard, sa fille dans les bras.  

- Bonjour monsieur ! Grand-mère j’ai rangé les courses mais maintenant va falloir faire sa surprise. Et c’est ça le plus dure.  

- Oui c’est sûr ! mais ne t’inquiète pas, elle ne viendra pas dans la cuisine ! Elle sera bien trop occupée à jouer devant ce monsieur.  

- Au fait Chika ! Qui est-ce ?  

- Tu devrais le savoir ! Tu le connais quand même mieux que moi !  

- …  

Kaori réfléchit quelque instants. Tout devint clair lorsque l’homme en question se leva et plongea son regard dans le sien.  

- Ryô ? ? ?  

- Bonjour Kaori !  

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