Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Auteur: Lexine

Beta-reader(s): Chouchery, Nadraider

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 6 chapitres

Publiée: 03-02-05

Mise à jour: 26-04-05

 

Commentaires: 50 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Une balle et tout s'effondre...

 

Disclaimer: Les personnages de "Le secret d'une balle" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le secret d'une balle

 

Chapitre 3 :: Goût amer

Publiée: 17-02-05 - Mise à jour: 17-02-05

Commentaires: voilà la suite tant attendu. j'espère que ça vous plaira autant que les chapitres précédents. meci pour toutes vos reviews et à mes deux bétas. sur ce bonne lecture et laissez moi encore tout plein de review sioupléééééé lol biz bonne lecture Lex

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6


 

Cela faisait maintenant une semaine que Kaori était partie de cet appartement morbide et dénué dès lors d’intérêt. Une semaine, une longue et horrible semaine, qu’elle était sortie définitivement de sa vie. Sa vie, jadis si égaillée et jamais la même au fil des jours, était redevenue triste et monotone. Il était retombé dans un état de survie plus que de vie. Désormais toutes ses journées se ressemblaient. En une semaine, son existence était redevenue aussi sombre qu’avant l’entrée des Makimura. L’entrée de Kaori. Elle avait tout bouleversé sur son passage et maintenant qu’elle n’était plus là. L’homme affalé sur le canapé, un verre d’alcool dans sa main, avait sombré dans un état fantomatique. Il était mort le jour où il avait mis fin, lui-même, au partenariat entre la jeune femme et lui, le jour où il avait cessé de croire en eux. Avec cette rupture, il avait brisé ce bonheur qui avait un jour débarqué dans sa misérable existence et qu’il avait toujours voulu garder, égoïstement, pensait-il, pendant près de huit ans. Un bonheur nommé Kaori. Désormais tout était terminé. A cause de lui. A cause de quatre mots stupides.  

 

Depuis son départ, l’appartement avait tous les rideaux des fenêtres constamment fermés et les portes verrouillées. Il était dans le noir le plus complet. Un passant ne connaissant pas le quartier aurait pu croire que cet immeuble était inoccupé depuis des années. Pourtant une forme qu’on devinait plus ou moins vivante prouvait que ce bâtiment était encore habité par quelqu’un. Cette forme n’était autre que le propriétaire de cette bâtisse. Un nettoyeur craint de tout le monde. Ryô Saeba.  

 

Pourtant à cet instant, le nettoyeur plus connu sous le nom de City Hunter, n’était plus qu’un homme comme les autres, se saoulant pour oublier le chagrin qui l’envahissait et devenait de plus en plus dur à supporter au fil des jours qui passaient, essayant ainsi d’effacer de sa mémoire le grand vide de sa vie qui le hantait, essayant de l’oublier… Elle.  

 

Ryô essaya de se lever du canapé qu’il n’avait pas quitté depuis sept jours. Il décida d’arrêter de boire. Cela ne la ferait pas revenir de toute façon. Il prit son courage à deux mains et se mit sur ses pieds. Sa tête tourna et ses jambes tremblèrent mais il se fit violence. Il constata alors le carnage qui jonchait le sol. Des cadavres de bouteilles, de canettes et de verres le recouvraient. C’était arrivé à un point qu’il ne pouvait distinguer correctement le parquet de ce qui fut le salon avant le passage de la tempête Ryô.  

Contemplant le désastre, il décida de tout ranger et de faire un peu de ménage. Cela le calmerait peut-être. C’est ainsi qu’il prit un grand sac poubelle et qu’il ramassa tous les déchets qui traînaient. Il prit ensuite la peine d’ouvrir les fenêtres de tout l’appartement afin d’enlever l’odeur de renfermé et de fauve qui y régnait. La chose faite, il se dirigea vers la cuisine où il trouva un seau, un balai et du détergeant. Tout le matériel de la parfaite ménagère en main, il passa un tablier et fit un grand ménage digne de ce nom dans l’intégralité des lieux. Seule la chambre de Kaori fut épargnée. Alors qu’il balayait le couloir, il s’arrêta un moment devant sa porte. Trop de beaux souvenirs revenaient alors en mémoire.  

 

C’est ainsi qu’il se rappela qu’il restait encore quelques affaires de sa partenaire et qu’il avait promis de lui rapporter à l’adresse indiquée sur le petit bout de papier qu’elle lui avait laissé avant de partir à tout jamais de sa vie, de leur vie. Se souvenant de ce détail, il fouilla dans une des poches de son pantalon à la recherche du fameux bout de papier. Après quelques secondes de recherches infructueuses, il le trouva enfin, froissé et vieilli au fond de l’une d’entre elles. Il essaya alors de le déplier et essaya lire l’adresse indiquée dessus. L’écriture s’était déjà partiellement effacée à cause de son petit séjour dans les profondeurs du pantalon du nettoyeur. Après avoir réussi à déchiffrer les caractères avec certitude, celle-ci indiquait un ancien dojo se trouvant à une centaine de kilomètres de Tokyo près de la mer. Sa délicieuse ancienne partenaire avait pris soin de dessiner également le plan pour se rendre à cette résidence. Cela fit naître un léger sourire sur les lèvres de Ryô. Elle pensait toujours à lui, même dans ces cas-là. Il fallait qu’il s’y rende. Il savait malgré tout au fond de lui que cela n’allait pas être facile de la revoir, même qu’une seule fois. Une fois où il ne serait que des amis de longue date et non plus des partenaires de travail dans un milieu noir et obscur. Mais avant cela, il devait récupérer les affaires de la jeune femme et donc, par la même occasion, entrer dans son ancienne chambre pour les prendre. Ryô posa sa main tremblante d’émotion sur la poignée de la porte. Le geste était pourtant facile mais il eut toutes les peines du monde à faire tourner le petit cylindre de cuivre. Il respira alors un bon coup et entra, doucement mais sûrement.  

Un étrange malaise s’installa au plus profond de son être. Le parfum de Kaori était encore présent dans la pièce. Cela allait être dur mais il ne devait y arriver. Il fouilla dans différents meubles de la chambre afin d’y trouver de quoi mettre les vêtements. Il tomba sur quatre gros sacs. Il les sortit et se dirigea vers la première armoire. Il la vida entièrement dans les deux premiers sacs. Il les ferma et alla chercher les autres pour faire de même avec les différentes armoires, commodes et la table de chevet qui se trouvaient dans la chambre. Les quatre sacs furent vite remplis. Il ne restait plus qu’à mettre, dans une grande trousse, tous les produits de toilette que Kaori avait oubliés.  

 

Une fois son ouvrage terminé, Ryô referma délicatement la porte de la chambre et se dirigea, avec les quatre sacs sur le dos, vers les portes de l’ascenseur. Cela irait plus vite que de les descendre à pied.  

 

Il se retrouva vite au garage et mit toutes les affaires dans son coffre. Puis, il remonta quelques minutes plus tard afin de prendre une bonne douche qui lui enlèverait l’odeur d’alcool sur lui, de se raser d’une barbe naissante de sept jours tout de même et de préparer un sac pour lui. En effet, le dojo se trouvant à une centaine de kilomètres, il dormirait dans un hôtel, sachant qu’il ne serait certainement pas capable de conduire après avoir vu son ange. Il prit quelques vêtements de rechanges, pantalon, tee-shirt, pull, caleçon et de quoi se laver et se raser (Note de la Béta : t'as oublié les chaussettes et les préservatifs lexine ! ! Note de la seconde Béta : C’est vrai ça on parle quand même de Ryô, l’étalon de Shinjuku). Une fois tout ça dans le sac, il redescendit à la voiture, grimpa à l’intérieur et démarra vers l’adresse indiquée par son amour secret, la peur au ventre et le cœur battant la chamade.  

 

*****************************************************  

 

Cela faisait maintenant quatre heures que Ryô roulait en direction du dojo dans sa petite mini chargée à bloc. Il avait quitté les embouteillages de Tokyo deux heures auparavant et se retrouvait désormais à parcourir ce si long chemin sur des routes sinueuses et tournantes à l’extrême. Quatre heures à s’ennuyer dans sa petite voiture. Quatre heures à se morfondre sur son sort. Mais aussi quatre heures à douter et à trembler à trembler et à revivre le jour où elle était sortie de sa vie. Il avait une boule au ventre depuis le début et celle-ci ne faisait qu’augmenter au fil des kilomètres. Il vit soudain le fameux dojo. C’était un dojo de l’ancien temps japonais. Tout en bois, il se dissimulait parfaitement dans le paysage constitué d’arbres et d’une rivière. Inconsciemment, son pied se pressa plus sur la pédale et accéléra l’allure de la voiture. Une fois arrivé, il se gara sur ce qui devait être un parking. Il ne vit aucune voiture. Il pensa que la Fiat de Kaori devait certainement être dans un garage adjacent au dojo mais il ne vit aucun bâtiment. Il descendit et alla sonner à l’imposante porte d’entrée en bois massif pour voir s’il ne s’était pas trompé d’endroit. Pourtant, c’était bien l’adresse indiquée, aucun doute possible. Il réitéra son geste ne voyant personne arriver. La porte s’ouvrit enfin sur une petite fille de trois ans environ. Ils se dévisagèrent. La petite fille avait les yeux de couleur noire électrique. En effet, des reflets bleus venaient rehausser leur beauté au soleil. Elle avait un très beau visage, enfantin certes, mais d’une beauté à couper le souffle. Elle ressemblait beaucoup à Kaori en y pensant bien, sauf les cheveux qu’elle avait, aussi, d’un noir profond et intense. Il comprit le sens du regard de la petite fille. Un regard teinté de surprise et d’étonnement. Qui pouvait bien être cet inconnu ?  

 

- Bonjour…  

- Bonjour petite puce ! Est-ce que tu saurais si une certaine Kaori Makimura est là s’il te plaît ?  

- Non … Maman est pas là ! Elle est partie pour me faire un gâteau au chocolat …  

 

« Maman ? Qu’est-ce que ?.... Elle n’a pas dû comprendre… Ce n’est pas grave » Pensa t-il.  

 

- Est-ce qu’il y a quelqu’un autre avec toi ? Tu ne dois pas être toute seule.  

- Vi. Y’a mémé !  

 

La petite fille quitta l’inconnu pour courir chercher la personne qui était chargée de la surveiller.  

 

IL regarda la petite s’éloigner. Mais quelque chose le chiffonnait. Sa réponse. Bizarrement, il avait imaginé que Kaori était sa maman. Mais ce n’était pas possible, il l’aurait su si une telle chose était arrivée. Il n’avait jamais quitté Kaori… enfin presque, il restait quelques mois de sa vie qui restaient un mystère, l’année où elle l’avait quittait pour revenir ensuite. Il ne lui avait posé aucune question, il était trop ravi de son retour, elle lui avait trop manqué. Une rage soudaine envahit le cœur et le corps de Ryô. Et si c’était vraiment sa fille ? Pourquoi avoir caché cette enfant ? Peut-être pour la garder hors de danger du monde dans lequel elle vivait jusqu’à il y a une semaine. Qui pouvait bien être le père de la gamine ? Voilà ce qui lui fit le plus de mal. Penser qu’un autre homme l’avait touché, lui était impossible à supporter. Pourtant, il ne pouvait s’empêcher de penser que celui-ci devait être bel homme puisque la gamine était vraiment très belle. Pas étonnant que Kaori soit tombée dans ses bras.  

Mais il fut très vite interrompu dans sa profonde réflexion quand il entendit la voix mélodieuse de la petite héler sa grand-mère. La voix cessa. Il vit s’approcher une dame d’environ soixante-dix ans. Malgré son âge, elle aussi était d’une beauté à couper le souffle. Elle était de taille moyenne et ses yeux d’un noir intense le firent frissonner. Elle s’approcha de Ryô et lui offrit un magnifique sourire.  

 

- Bonjour Madame ! Excusez-moi de vous déranger mais pourrais-je parler à Kaori s’il vous plaît ?  

- Bonjour monsieur ! Excusez mon arrière-petite-fille de vous avoir fait attendre dehors. Kaori sera là dans une petite demi-heure normalement. Entrez ! Ne restez pas là, vous allez prendre froid !  

 

Il entra dans le somptueux dojo. Il se sentait bien dans cette maison. Elle était très chaleureuse tout comme les hôtes que l’on venait de convier d’entrer. Cette vieille femme dégageait tellement de douceur et de chaleur que cela en était troublant. Ils arrivèrent dans une pièce qui devait sûrement être le salon. Cette pièce était très grande et décorée avec goût et simplicité. Elle contenait trois canapés disposés en arc de cercle autour d’une table basse en bois. Tout ce mobilier se tenait devant une magnifique et grandiose cheminée dans laquelle un feu faisait crépiter le bois sec qui venait d’être ajouter par la grand-mère. Ils s’installèrent sur le canapé pendant que la vieille femme alla chercher un chocolat chaud pour sa toute petite-fille et deux cafés pour son invité et elle. Puis, la grand-mère s’assit à coté de Ryô et lui donna une tasse qu’il accepta volontiers. Elle entama alors la discussion pour faire connaissance avec ce si beau jeune homme qui se trouvait à ses cotés.  

 

- J’espère que ce café vous réchauffera !  

- Merci beaucoup !  

- De rien jeune homme ! Désolée, cette question va vous paraître déplacée mais qui êtes-vous ?  

- Oh, pardonnez-moi. C’est moi qui devrais être désolé Madame ! Je ne me suis pas présenté. Ryô Saeba ! Je suis l’ancien partenaire de Kaori. Vous paraissez bien la connaître.  

- En effet ! Je la connais autant que vous je pense, d’après ce qu’elle m’a dit. En tout cas je suis enchanté de pouvoir enfin vous connaître et vous rencontrer. Je suis la grand-mère de Kaori.  

 

 


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