Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Auteur: Lexine

Beta-reader(s): Chouchery, Nadraider

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 6 chapitres

Publiée: 03-02-05

Mise à jour: 26-04-05

 

Commentaires: 50 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Une balle et tout s'effondre...

 

Disclaimer: Les personnages de "Le secret d'une balle" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le secret d'une balle

 

Chapitre 5 :: Rien qu'une nuit.

Publiée: 22-03-05 - Mise à jour: 22-03-05

Commentaires: voilà le chapitre5 bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez. biz

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6


 

Kaori n’en revenait pas. Ryô se trouvait en face d’elle. Elle n’avait donc pas rêvé. C’était bien la mini rouge chargée à bloc qu’elle avait vu au dehors. Elle en avait presque lâchée ses sacs de courses tellement la surprise avait été grande. Elle avait cru halluciner mais d’après la position de son partenaire, il était bien présent, là, dans le salon, la petite dans ses bras. Celle-ci s’était précipitée à la rencontre de son nouvel ami alors que sa mère arrivait dans la pièce. Elle se trouvait désormais dans les bras de Ryô en train de jouer avec la peau du cou de celui-ci. Elle en profitait, en même temps, pour l’examiner de plus près et, d’après ses réactions, elle semblait le trouver à son goût. Ryô, lui, essayait tant bien que mal de garder calée contre lui ce petit ver de terre gesticulant qui servait de fille à sa délicieuse partenaire.  

 

Il était bien présent, là, dans le salon, la petite dans ses bras. Oui, il tenait Aiko dans se bras et ce détail fit accélérer les battements de cœur de la jeune femme. Un sentiment de joie et de tristesse l’envahi. Elle avait rêvé de cette scène des centaines de fois. Il était clair que cette scène : sa fille dans les bras de l’homme qu’elle aimait le plus au monde la toucha au plus profond de son âme.  

 

Tout les deux étaient vraiment surpris de se voir l’un l’autre. Un moment de flottement s’était installé entre eux deux, et ils se regardèrent dans les yeux se demandant s’ils ne rêvaient pas.  

Une fois le moment de surprise passé, ils se saluèrent comme il le faut et Kaori entama les présentations de sa petite famille.  

 

- Bonjour Ryô ! Contente de te voir en ces lieux ! Je pense que tu as déjà fait connaissance avec grand-mère !  

- Oui ! En t’attendant, on a discuté ensemble !  

- Ok ! Et le petit chameau que tu tiens entre tes bras c’est n… ma… ma fille Aiko. Voilà tu connais tout le monde. Dit-elle en venant récupérer son bout de chou.  

- Kaori tu ne nous le présentes pas ! ! ! S’esclaffa Chika. Tu en oublies les convenances ma chérie ! Fit-elle un merveilleux sourire aux lèvres et sur un ton de plaisanterie.  

- Tout à fait ! répondit Kaori avec le même sourire. Voici Ryô Saeba, mon ancien partenaire.  

- Dans tous les sens du terme j’espère ! ! ! Fit Chika amusée regardant tour à tour les deux partenaires.  

 

Les deux anciens partenaires rougirent à l’allusion plus que douteuses de la vieille femme.  

 

- Grand-mère ! ! ! Tu n’as pas honte à ton âge ! Et en plus devant Aiko ! ! ! Je vous jure pfiou ! ! ! Ryô est mon ancien partenaire de travail, rien de plus…  

- Mouais ! ! ! fit la grand mère peu convaincue mais souriant devant la gêne des deux plus jeunes.  

 

Sur ce, ils partirent tout trois d’un rire franc. Le rire étant contagieux la petite fit de même que ses aînés. C’est dans cette ambiance bon enfant que Chika, jetant un vif coup d’œil vers l’horloge, remarqua l’heure tardive. Il était précisément 17 heures 50. Elle le fit remarquer aux deux autres.  

 

- Déjà cette heure-là ! Ça passe vraiment vite quand on s’amuse !  

- Oui ! c’est bien vrai ! Dirent ensemble les deux anciens partenaires.  

- Ryô, voudriez-vous vous joindre à nous pour le dîner ? ? ? demanda la grand-mère malicieusement.  

- Heu… C’est que je ne voudrais pas déranger ! Répondit Ryô un peu gêné.  

 

- Ne lui dit pas non sinon elle te mettra un coup de poêle et te ligotera sur une chaise pour que tu manges ici ! Lui murmura gentiment Kaori.  

- Gloups ! ! ! Mais ça me rappelle étrangement quelqu’un, ça…  

 

Kaori lui lança un regard furieux en comprenant l’allusion.  

 

- C’est d’accord grand-mère !  

- A la bonne heure ! ! Je vais préparer le repas ! Et quatre gloutons, quatre ! ! ! Fit- elle en riant de plus belle.  

- Je viens t’aider chika !  

- Moi ’ssi mémé !  

- Non ! Toi tu vas rester là, avec le monsieur. D’accord mon cœur ? Et je te promets de te rapporter une surprise si tu es bien sage !  

- Oui, maman…  

 

Kaori se rendit à la cuisine laissant Ryô et Aiko tout seuls au monde.  

 

- La surprise c’est le gâteau au chocolat ! ! ! Souffla la petite Aiko à l’oreille du nettoyeur.  

- Je m’en doute, répondit-il tout sourire devant la perspicacité de cette adorable gamine.  

 

Sur ce, ils se mirent à jouer comme des enfants jusqu’au moment du repas, qu’ils attendaient tout deux avec impatience. Ryô, avec cette petite fille, venait d’oublier tout l’enfer qu’il venait de vivre. Elle était comme Kaori mais avait quelque chose en plus qu’il n’arrivait pas vraiment à cerner. Elle l’illuminait. C’était un rayon de soleil tout comme sa mère. Pourtant il ne ressentait pas les mêmes sensations qu’avec Kaori. Il se sentait heureux et vivant avec cette petite fille. C’était comme si un lien les soudait l’un à l’autre, il se sentait extrêmement bien avec cette petite boule de nerfs et de feu qu’était cette petite puce. Bizarrement, il la considérait déjà comme sa propre fille, c’était peut-être pour cela qu’il se sentait si bien……. Sa fille…...  

Cette pensée résonna dans sa tête. Un sentiment étrange de bonheur mêlé de tristesse l’envahit. Quelle merveilleuse pensée, mais elle n’était pas sa fille……. Pas sa fille……La fille de Kaori et d’un autre. Cette pensée lui fit mal. Il soupira pour évacuer ce sentiment.  

 

Pendant ce temps- là, dans la cuisine, Kaori et Chika étaient aux fourneaux et préparaient un repas digne des anciens empereurs du Japon. De plus, l’amour avec lequel il était fait lui donnait un goût merveilleux et une senteur délicieuse. Elles en profitèrent pour également discuter du nouveau sujet préféré de grand-mère, Ryô.  

Une fois la confection du repas terminée, elles arrivèrent et mirent la table pour les quatre personnes présentes. Tout le monde aida en donnant un coup de main. Même la petite s’y était mise en aidant fièrement sa maman et sa mémé.  

 

Le repas bien chaud et la table mise, ils dînèrent. C’était une très belle table ronde. Elle devait avoir déjà pas mal d’années derrière elle mais était joliment ornée d’un bouquet de fleurs, qui effaçait les années.  

 

Désormais installés, les discussions allèrent bon train.  

 

- Alors Ryô ? Qu’est-ce qui t’as décidé à venir aujourd’hui ?  

- Je devais t’apporter des affaires, donc vu que je n’avais rien à faire aujourd’hui, je suis venu.  

- Tu es surbooké à ce point-là ?  

- Pire ! Je n’arrête pas ! Même plus une seconde pour draguer les jupons de Tokyo ! Répondit Ryô toujours fidèle à lui-même. (NDLB : On apprend pas à un singe à faire la grimace alors Ryô les jupons c’est son dada lol)  

 

Ryô ne pouvait tout de même pas lui dire qu’il venait de sortir d’une dépression due au départ de sa partenaire. Alors, voyant le malaise de Ryô face aux questions de Kaori, Chika comprit bien vite qu’il fallait essayer de détourner la conversation.  

 

- C’est vrai qu’avec votre métier, cela ne doit pas être évident tous les jours.  

- Tout à fait ! Fit difficilement Ryô. Cela le mettait dans l’embarras de parler de son métier.  

- Ne soyez pas embarrassé, Kaori m’a tout raconté sur votre vie et c’est aussi pour ça qu’elle a laissé sa fille ici, avec moi, à l’abri de tous dangers.  

- Ah oui. Etre nettoyeur n’est pas chose facile tous les jours grand-mère ! Mais quand on connaît que ça, on s’y fait.  

- Oui… Je veux bien vous croire…Vous savez, j’ai connu un homme qui avait fait le même métier que vous. Sauf qu’il était papa et avait tout plaqué quand il l’avait appris. Un homme formidable. Je me souviendrais toujours de lui. En plus, il était mignon ce qui ne gâchait rien héhéhé ! En tout cas, il était incroyable. Il venait de se faire blesser par un tueur de la pire espèce et avait frappé à ma porte. A l’époque, j’étais infirmière ce qui m’a permis de lui sauver la vie.  

- Excusez–moi, mais quand je vous entends parler, j’ai l’impression que vous tenez à séparer les deux termes, tuer et nettoyeur. Alors, que pour moi, c’est la même chose ? Demanda Ryô surpris.  

- Oh non jeune homme ! Un nettoyeur est un tueur peut-être pour certain mais il a des principes et un grand respect des autres. Il protège ceux qu’il aime. Tandis qu’un tueur pourrait assassiner sa mère ou même la chair de sa chair pour de l’argent. Un nettoyeur ne travaille pas forcément pour cela.  

- Je vois...  

 

- Au fait Kaori… Enchaîna-t-il.  

- Oui ?  

- Tes affaires sont toujours dans la mini… Je les descendrais après dîner si ça ne te dérange pas.  

- Pas le moins du monde. Je t’aiderais comme ça je te montrerais le chemin de ma chambre où on les mettra. D’accord ?  

- Ça marche !  

 

Le repas continua de la même manière et l’heure du dessert arriva bien vite. Chika débarrassa et Kaori alla chercher le gâteau préféré de sa fille. La petite Aiko fut aux anges à l’entrée de son dessert. Elle dévora sa part et essaya par tous les moyens d’en subtiliser une autre de ce si délicieux gâteau au chocolat. Elle fut grondée gentiment par sa grand-mère et sa mère qui lui dirent que si elle en mangeait une autre part elle tomberait malade. Se rangeant du coté de la raison, elle se rassit tranquillement et n’essaya plus aucune tentative. Ryô sourit en regardant la petite famille, il se sentait bien voire reposé, en sécurité avec elles, loin des tumultes de sa vie de nettoyeur.  

 

*************************************************  

 

La vaisselle faîte par Chika, Kaori alla coucher sa turbulente progéniture. Celle-ci s’était déjà endormie sur Ryô alors que la petite famille profitait de la télévision. L’homme souleva alors Aiko le plus doucement du monde pour de ne pas la réveiller pour la prendre dans ses bras et suivit Kaori jusqu’à la chambre de la petite. Arrivés à destination, celle-ci reprit son bout de chou de ses bras et la coucha dans le lit. Kaori se pencha sur le petit corps endormi et la couvrit, en profitant ainsi pour lui voler un baiser sur le front.  

Ryô observait la scène qui se jouait devant lui et en fut attendri. Jamais il n’avait vu sa partenaire ainsi…… aussi émouvante et tendre. C’est vrai qu’il ne lui avait jamais laissé le temps de l’être. Elle était vraiment magnifique. Il remarqua une autre lueur dans ses yeux. Une flamme d’amour y brillait en ce moment. Elle était heureuse et aimait son enfant. C’était tout simplement beau. Voilà ce qui était le plus beau selon le nettoyeur, l’amour d’une mère à son enfant. Il était subjugué par cette image et admirait Kaori et son bébé de maintenant deux ans et demi.  

Tout à leurs contemplations, Kaori brisa le doux silence qui imprégnait la chambre de Aiko depuis le coucher de celle-ci.  

 

- Ryô !  

- Oui ?  

- On descendra mes affaires demain ! Il fait nuit noire !  

- C’est d’accord ! Je reviendrais demain alors ?  

- Reste là si tu veux ! Il y a assez de chambre pour loger une équipe de foot ! de plus, tu ne trouveras plus de chambre libre à cette heure !  

- Comment en es-tu si sûre ?  

- Ça m’est arrivé ! C’est tout simple ! Tu as des affaires pour toi ? ?  

- Euh… oui dans la voiture !  

- D’accord ! Il fait un froid de canard à cette heure, vaut mieux pas que tu sortes ! Tu risquerais de tomber malade ! Je vais te passer quelques vêtements d’homme que tu mettras et aussi ce qu’il te faut pour te doucher et te raser ! Tout ça doit être dans la chambre que je te destine je crois ! Mais avant cela je te montre la maison. Comme ça tu ne te perdras pas !  

- Tu as raison !  

- Bon alors allons-y pour la visite !  

 

Kaori et Ryô visitèrent tout le dojo. Ryô était émerveillé de tant de beauté. Ils arrivèrent enfin à la chambre de celui-ci mais une question vint à la tête de Ryô.  

 

- Kaori ? Où est ta chambre ? Tu ne me l’as pas montré que je sache !  

- Oui c’est vrai ! Tu as raison ! mais une chambre de demoiselle ne doit pas être vu d’un homme ! dit-elle en riant.  

- Ouais c’est pas faux ! Mais tu n’es plus demoiselle vu que tu as une petite fille héhéhé ! ! !  

- Ma chambre est adjacente à la tienne.  

 

Ryô n’avait pas reconnu le timbre de voix avec lequel sa bien-aimée venait de parler. C’était un mélange de froideur, d’amertume mais aussi de tristesse et d’amour. Pourquoi ? ? ? Il se demandait bien pourquoi le ton avait autant changé tout d’un coup.  

 

Ils se trouvaient désormais devant la chambre qui allait accueillir ce cher Ryô pour la nuit. Kaori tourna la poignée et ils pénétrèrent dans la pièce. Cette dernière était splendide et très grande. Elle comprenait un lit de deux personnes disposé au centre. Ryô vit Kaori se diriger vers une armoire et y sortir des vêtements de nuit puis elle alla vers une autre porte et demanda à son ancien partenaire de la suivre. Ils arrivèrent alors dans une immense salle de bain composé simplement mais avec goût. Kaori lui montra les différents endroits de ce paradis et le laissa se mettre à son aise.  

 

Ryô se déshabilla et se glissa sous la douche. Celle-ci se révéla apaisante et réparatrice. Elle dénoua les nœuds de son corps. Il ferma les yeux et mit son visage sous l’eau relaxante. En le retirant, il remarqua la présence d’une autre porte dans la salle de bain mais n’y prêta plus attention, trop préoccupé par l’eau qui coulait contre ce corps d’athlète et dont la chaleur pénétrait chaque muscle afin de les détendre. Parfaitement dé stressé, il passa une serviette sur son corps d’apollon en n’oubliant d’éponger aucune partie et mit la serviette autour de sa taille. Refermant l’armoire à glace, il vit son reflet dans le miroir : son visage était fatigué et il avait des cernes sous les yeux. En faite, il faisait peur à voir. Aucune fille n’aurait voulu sortir avec lui si elle l’avait vu dans cet état. Il s’habilla puis se dirigea vers la chambre de Kaori à la recherche d'un oreiller.  

 

Il arriva devant la porte de celle-ci et frappa.  

 

- Kaori, tu dors ?... Désolée de te déranger mais... euh... tu n’aurais pas un oreiller à me passer?  

- voilà ! répondit-elle en lui en tendant un.  

- Merci, mais … euh …  

- Oui, Ryô ? Tu veux autre chose ?  

- … Non rien… Bonne nuit Kaori.  

- Bonne nuit Ryô, dors bien ...  

 

La jeune femme était sur le point de refermer sa porte.  

 

- Kaori ?  

- Oui, Ryô ?  

- … Ecoute… en fait… je voulais savoir pourquoi tu étais si froide tout à l’heure… j’ai dit quelque chose de mal ?  

- Euh…Non, ce n’est rien je suis juste fatiguée c’est tout…Je t’assure…  

- Kaori ? est-ce qu’on pourrait se parler un peu tous les deux ? Tu sais, je dois t’avouer que j’ai pas mal de questions qui me trottent dans la tête.  

- D'accord ! ça ne te dérange pas si on marche un peu pendant cette discussion ? Je n’ai pas vraiment sommeil moi non plus.  

- Ok… je…. Euh… je …  

- Je t’ai connu plus loquace Ryô, c’est moi qui te faire perdre tes moyens. Je ne me croyais pas aussi impressionnante.  

- Toi ?! Me faire peur ?! Tu rêves ma fille !! Euh… sauf quand tu fais apparaître cette monstruosité, on dirait une furie. Tu traumatises tous ceux qui t’entourent !!  

- Qui est ce que tu traites de furie ?!! Dit-elle en faisant apparaître son objet fétiche prêt à s’abattre sur la tête du pauvre nettoyeur.  

- Ben tu vois !!! C’est cette tête là.  

 

Sur ce, ils partirent d’un rire franc tous les deux. Evacuant ainsi le trouble qu’il y avait entre eux l’instant d’avant. Et la conversation reprit dans une atmosphère détendue. Ils se retrouvèrent dans le salon.  

 

- Dis moi Kaori, je….. Je ….  

- Qu’est ce que tu veux savoir Ryô ? Pourquoi tu hésites ?  

 

Kaori lui posa cette question en sachant très bien où il voulait en venir mais elle ne sentait pas capable de l’affronter pour le moment.  

 

- Je voulais savoir pourquoi tu ne m’as jamais parlé de Aiko… je sais que notre monde est sombre mais je croyais que …  

- …que nous étions partenaires et qu’on se disait tout… mais …pour tout te dire…on ne s’est jamais tout dit…  

 

Kaori fit une pose comme pour reprendre son souffle, puis elle reprit.  

 

- …Je ne savais pas comment te le dire…  

- Tu aurais dû me le dire… que tu avais une fille et donc, des responsabilités…  

- Je ne vois pas pourquoi… Après tout, mes responsabilités et ma vie ne te regardent pas puisque mes sentiments ne t’ont jamais vraiment intéressé » S’emporta Kaori, elle se leva et se dirigea vers sa chambre.  

- Non, Kaori ! Attends ! Il lui attrapa le poignet et l’attira à lui. Je suis désolé……Je ne voulais pas… Tu as raison, c’est ta vie …… Mais je ne voudrais pas que cette petite fille se retrouve seule à cause de moi. Kaori, où … où est son père ? Est-ce qu’il sait que tu …  

- Elle n’a pas de père ! Le coupa Kaori.  

- Attends ! Je sais très bien comment on fait les bébés. Elle doit bien avoir un père ?!  

- Oui ! En ce sens, elle en a un ! Mais il ne sait pas qu’il a une fille de toute façon…  

 

Sa voix se fit murmure sur ces derniers mots. Un voile de tristesse se peignit dans ces yeux, Ryô l’observa, il savait qu’elle ne lui disait pas tout. Mais ce n’était pas le bon moment pour le lui faire remarquer. Son ange, était tellement triste à cet instant. Il ne voulait qu’une chose au profond de son âme mais allait-il oser ? Il l’attira encore plus près de lui et la serra dans ces bras. Kaori, la tête contre le torse du nettoyeur, pouvait entendre battre le cœur de Ryô. Si calme, si serein, si rassurant. Des battements si reposant qu’elle se laissa aller à cette douce mélodie.  

 

« Pourquoi maintenant, Ryô, pourquoi ? » Pensa Kaori  

 

Se rendant compte de la situation, elle voulut se détacher de lui mais son regard croisa celui du nettoyeur, si sombre et envoûtant, et y plongea. Involontairement leurs visages se rapprochèrent, leurs lèvres étaient si proches.  

- Non, je ne peux pas… Souffla Kaori dans un murmure.  

- Sugar boy…  

- Désolée … Je ne peux pas Ryô, je …je …. Je suis fatiguée, je vais me coucher. Bonne nuit. Sur ce, elle s’en alla laissant un Ryô quelque peu perplexe.  

 

Il resta là, le regard dans le vide se demandant ce qu’il avait pu faire de mal. Puis il se dirigea vers sa chambre. Une bonne nuit de sommeil ne pourrait que lui faire du bien, demain serait un autre jour.  

 

« Peut être que … » Pensa t-il avant de se glisser dans les draps mais, il ne trouva pas le sommeil. Quelque chose ou quelqu’un l’empêchait de dormir. Il ne cessait de penser à son ange, à cette petite fille avec laquelle il avait joué, à ce sentiment qu’il avait éprouvé avec elle. Il se retournait sans cesse dans son lit. Cette pensée ne voulait le quitter. Sa fille…..  

 

« …Ma fille ….. Quelle idée stupide mon pauvre vieux, comment pourrais-je être son père ? De toute façon, je ne peux pas avoir d’enfants, je n’en ai pas le droit. Je vis dans un monde à part. Je comprends pourquoi elle ne me l’a pas dit …Kaori… Mon ange si tu savais… Si tu savais comme je suis désolé, je t’ai éloigné de ta fille, je t’ai volé ta vie….. Mais…. Je ne suis qu’un idiot. A avoir trop voulu t’éloigner de moi, je t’ai perdu… Il y a tellement de question sans réponse. Je veux savoir pourquoi tu ne m’as rien dit, pourquoi tu me mens sur son père ? Qu’est ce qu’est ce que tu me caches mon ange ? »  

 

Puis sur ces dernières pensées, il sombra dans un sommeil sans rêve.  

 

 


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