Chapitre 2 :: Renaissance

Publiée: 09-11-07 - Mise à jour: 31-10-08

Commentaires: Bonjour Je suis contente cette fic vous plait tout autant que ce collier vous intrigue. Je n'ai donc pas perdu la main. On avance donc un peu dans l'histoire avec un Ryo sur la fin qui a des envies de meurtre et deviner contre qui????? vous le verrez à la fin de ce chapitre. Merci pour vos reviews je sais je me répète mais ça m'éclate de les lire et ça me donne surtout envie de poursuivre. Voilà bonne lecture et à bientôt. Bisous.

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_A l'aide se mit alors à crier Miki afin d'attirer l'attention du vendeur pour qu'il vienne l'aider. Elle soutenait Kaori par les épaules, elle ne voulait surtout pas l'allonger sur le sol. Alerté par ses cris, le vendeur se précipita sur les deux femmes.  

_Que s'est-il passé? demanda-til d'une voix anxieuse.  

_Mon amie a fait un malaise.  

_Allongeons là sur le canapé qui se trouve dans mon bureau. Il souleva délicatement Kaori et la déposa avec autant de douceur sur le canapé.  

_Auriez vous de l'eau s'il vous plaît lui demanda Miki quelque peu affolée.  

_Bien sûr.  

Miki se positionna face à Kaori et elle se mit à lui donner de petites gifles afin de la réveiller.  

_Merci fit-elle à l'homme qui lui tendit un verre d'eau. Elle y trempa son mouchoir et le passa sur tout le visage de son amie.  

_A-t elle repris concience?  

_Non et cela m'inquiète. La voix de Miki tremblait légèrement. Elle tentait de masquer son inquiétude mais c'était plus fort qu'elle.  

_Que s'est-il passé?  

_Je ne sais pas. Je l'ai laissée face au miroir à se contempler et je suis allée voir un petit pistolet que j'avais vu dans la vitrine de l'autre allée. Le bruit de verre brisé m'a intrigué alors je suis retournée la voir. C'est là que je l'ai vue en train de suffoquer, elle s'étouffait. Je crois qu'elle reprend concience.  

Quelques secondes s'écoulèrent avant que Kaori ne commence à bouger et à reprendre conscience. C'est alors qu'elle se leva brusquement en portant ses mains à son cou et en respirant fortement comme si elle revenait à la vie.  

_Calme-toi tout va bien lui dit Miki pour la rassurer.  

Miki put voir que des larmes firent leur apparition au coin de chaque oeil ce qui montrait réellement sa peur. Le fait de regarder Miki droit drans les yeux mêlé à son doux sourire calma Kaori. Elle se mit alors à inspirer et expirer profondement et calmement plusieurs fois aprés s'être de nouveau rallongée pour retrouver ses esprits. Elle ferma les yeux puis laissa ses larmes s'écouler. Miki voulait s'enquérir de son état mais elle préféra lui laisser un peu de temps pour se remettre avant de l'intérroger.  

_Tu te sens mieux. Son regard et sa voix traduisaient toute son appréhension.  

D'un hochement de la tête Kaori lui répondit oui.  

_Tu peux te lever.  

_Oui. Le son faible de sa voix ne rassura pas Miki. Kaori était toujours aussi pâle et son visage exprimait une grande fatigue. Je suis désolée pour tout se dérangement Mr fit-elle à l'attention du vendeur dont elle sentait le regard pesant posé sur elle. Elle se sentait réellement coupable.  

_Ne vous excusez pas, l'essentiel est que vous n'ayez rien.  

_Que s'est-il passé Kaori?  

_Je ne sais pas, je m'admirais dans le miroir lorsque tout s'est mis à tourner autour de moi. C'est alors que j'ai commencé à manquer d'air. Ayant du mal à me tenir debout je me suis appuyée sur l'étagère. J' éprouvais de réelles difficultés à respirer. Je me suis appuyée sur toi et plus rien aprés. J'ai d'ailleur cassée une de vos poteries, je suis sincèrement désolée. Je vais vous la rembourser.  

_Il en est hors de question. Vous ne l'avez pas fait exprés.  

_Le collier fit Miki qui venait de se rappeler l'avoir jeter violemment à même le sol comme une vieille chaussette. Elle sortit du bureau et alla le récuperer.  

_Tenez. Elle le tendit au vendeur qui le prit dans ses mains puis le remit dans son coffret.  

A la vue du collier le regard de Kaori s'affola et son coeur se mit à battre de grands coups dans sa poitrine? C'était comme si tout allait recommencer. Elle ferma alors les yeux puis prit une profonde inspiration avant de les ouvrir de nouveau et de s'asseoir sur le canapé.  

_Tu te sens capable de rentrer.  

_Oui. Elle se leva alors suivie de prés par Miki qui ne la lâcha pas du regard.  

_Tu es sûre que tu vas bien, tu es toujours aussi pâle.  

_J'ai besoin d'air frais Miki, une fois dehors ça ira beaucoup mieux et puis je veux sortir d'ici.  

Une fois à l'extérieur de la boutique, les deux femmes s'en éloignèrent et Kaori prit place sur un banc d'arrêt de bus.  

_Je vais appeler à la maison pour que l'on vienne nous chercher.  

_Ce n'est pas utile je vais mieux, je t'assure Miki je peux marcher.  

_Je ferais peut être bien de te conduire chez doc pour un examen.  

_Miki, je vais bien, je te jure. C'est cette boutique et ce collier dit-elle en atténuant le son de sa voix sur la fin de sa phrase.  

_Comment ça?  

_Dés qu'on est rentrées je me suis sentie bizarre, et ce collier avait quelque chose de malsain. Je ne pourrais pas te l'expliquer mais lorsque je l'ai senti autour de mon cou... Là Kaori s'arrêta n'osant pas terminer sa phrase de peur que son amie ne la juge complètement folle.  

_Continue, ne t'arrête pas ainsi. Elle lui sourit pour la rassurer et lui redonner confiance en elle afin qu'elle termine sa phrase. Elle prit alors place face à elle sur le banc et posa sa main sur la sienne. Autour d'eux les rues étaient animées et les gens vaccaient à leurs occupations mais pour Kaori depuis ce collier il n'y avait plus rien, plus rien mise à part cette sensation bizarre qui recouvrait tout son corps.  

_Tu crois que les objets ont âme?  

_Je ne sais pas, je ne me suis jamais réellement posé la question. Mais pour moi qui suis une ancienne mercenaire je pense que certain des objets que l'on possède sont emplis de notre essence. Vois Ryo avec son python, Falcon avec son bazooka, Saeko avec ses couteaux et toi avec ta bague ou tes massues. Je pense que cela dépend des objets mais surtout des personnes. Où veux-tu en venir exactement?  

_Tu vas te moquer de moi et me prendre pour une folle. Là Kaori détourna son regard sur le côté et fixa les voitures qui défilaient devant elle sans réellement les regarder. Son esprit était encore bien trop préoccupé par ce qu'elle avait vécu plus tôt.  

_Je te jure que non. Tu es ma meilleure amie et jamais je ne me moquerai de toi. Je t'écoute Kaori, tu peux avoir confiance en moi.  

_Ce collier avait..... enfin son âme est noire. Il était plein de colère et de noirceur. C'est ce qu'il m'inspirait en tout cas. Je ne sais pas à qui il a appartenu mais sa propriétaire était une personne à l'âme toumentée. J'ai cru l'espace d'un instant qu'il allait aspirer ma vie. C'est stupide ce que je dis.  

_Non, tu es juste encore sous le choc de l'émotion. Rentrons à présent.  

Malgré le refus de Kaori, Miki appela un taxi qui les déposa au Cat's. Celui-ci était vide, seul Falcon tout comme à son habitude était derrière le bar entrain d'essuyer les verres et assiettes.  

_Vous avez passé une bonne journée.  

_Oui chéri, c'était bien. Tu nous sers deux cafés s'il te plaît. Le temps que je monte cela au premier.  

Dés l'instant où elle avait franchi le seuil du café Falcon avait ressenti l'aura faible de Kaori qui depuis le départ de Miki n'avait pas fait le moindre geste. Elle ne cessait de repenser à son malaise et à ce collier qu'elle espérait ne plus jamais revoir. Il lui faisait une peur farouche et cela elle ne l'aurait jamais avoué à Miki.  

_Kaori, ça va lui demanda alors Falcon pour rompre ce lourd silence et la ramener parmi leur monde.  

_Oui, juste fatiguée. Elle avait parlé ou plutôt murmuré cela ce qui confirma la pensée de Falcon sur son état d'extrème fatigue et de grande fragilité.  

_Voilà qui est fait. Merci chéri. Kaori, on se met à une table fit Miki en prenant les deux tasses.  

Les femmes parlèrent de tout et de rien sans reparler de la boutique et de ce qui s'y était passé. C'était plus Miki qui parlait, Kaori se contentait de réponse courte et concise ainsi que de hochement de la tête ou encore de sourire pour toute réponse. Miki préféra alors porter le sujet sur Ryo et elle et sur le fait qu'elle ait mis un certain temps à lui ouvrir la porte.  

_Au faite, que faisais-tu avec Ryo avant que j'arrive?  

Kaori qui avait la tête baissé et le regard plongé dans sa tasse la releva aussitôt. Miki sut à cet instant qu'elle avait capté toute son attention.  

_Mais rien du tout lui dit-elle en bégayant légèrement.  

_Alors pourquoi rougis-tu ainsi?  

_Je ne rougis pas, c'est que j'ai chaud. Trés bien lui dit-elle résignée. Elle savait Miki tenace et elle ne lâcherait pas le morceau temps qu'elle n'aurait pas obtenu des aveux. On s'est percutés et l'espace de quelques secondes je me suis retrouvée dans ses bras. C'est tout rien d'extraordinaire. Et il s'est excusé de m'avoir percutée.  

_Ryo s'est excusé demanda-t-elle surprise avec des yeux ronds en agrippant la table.  

_Oui, j'ai eu la même réaction que toi sur le moment. Faut dire que depuis quelque temps il est gentil avec moi.  

_Peut-être qu'il s'est enfin décidé?  

_On verra, mais c'est Ryo donc je préfère voir venir au jour le jour sans me faire d'illusion.  

_Tu devrais mettre le déshabillé blanc que tu as acheté, là je peux te dire qu'il n'hésitera pas une seule seconde. Le sourire mutin qu'elle lui lança fit rougir Kaori  

_Je ne pourrais jamais, je suis bien trop timide pour porter ce genre de chose lui répondit-elle en baissant la tête gênée.  

_Pourquoi tu l'as acheté alors?  

_Mais pour que tu cesses de me harceler. Si tu le veux pour Falcon je te le donne.  

En entendant son nom celui-ci vira au rouge et de la fumée sortie de ses oreilles, il avait tout entendu de leur conversation et savoir qu'elle pouvait parler de lui sur un sujet aussi personnel que celui-ci le mit plus que mal à l'aise.  

_Je suis certaine qu'il adorerait dit Miki en lui adressant un clin d'oeil complisse, mais on l'a acheté pour toi et pas pour nounours. Miki prit les tasses vides de café et les déposa sur le comptoir. Kaori la suivit et prit place sur un siège. Je vais bien Miki cesse de me regarder ainsi.  

_C'est plus fort que moi. Je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter. Je ne comprends toujours pas ce qui s'est passé.  

La porte du café s'ouvrit sur un missile volant qui prit la trajectoir de Miki.  

_Miki, mon amour dans mes bras cria Ryo dont l'entrée théâtrale fut stoppée par un plateau envoyé par Falcon. Celui-ci s'écrasa aux pieds de Miki qui ne daigna pas lui accorder le moindre regard.  

_En plein dedans chéri. Face à son sourire plein de gratitude, il se contenta de baisser la tête.  

_Tête de poule cesse de t'interposer entre mon amoureuse de Miki et moi.  

_Cesse donc de dire n'importe quoi. Je mets ce plateau cassé sur ton compte.  

_Mais je ne suis pas d'accord, c'est toi qui l'a envoyé.  

_Peut être mais il s'est cassé à cause de toi, au contact de ta face de mulet qui s'est écrasée dessus.  

_Qui s'est que tu traites de mulet? Là, il se tourna vers Miki outré. Miki il est hors de question que je paie pour un objet qu'il a cassé. Tiens Kaori tu es là je ne t'avais pas vue, faut dire que mon regard ne s'arrête que sur les vraies femmes.  

Pour toute réponse elle se contenta d'un petit signe de la main. Il arrêta alors son regard sur elle et la dévisagea plus longuement. Elle était pâle et semblait fatiguée. A cette remarque elle se força à lui sourire mais il vit bien dans son regard toute sa déception et son incompréhension. Pourquoi l'attaquait-il ainsi alors qu'elle ne lui avait rien dit et là, il aurait bien mérité une massue? Elle se sentait si lasse qu'elle n'avait pas la force de lui en faire la remarque ou encore de le corriger pour ses paroles blessantes. Elle qui commencait justement à se sentir plus confiante vis à vis de lui et de leur relation éprouva subitement une grande solitude et un grand abandon. Elle savait se contenter de bribes de tendresses qu'il daignait lui accorder et là une fois de plus il venait de tout détruire, de lui prouver qu'il restait lui, l'homme capable de vous terrasser par de simples mots.  

_Décidement quel lâche je fais se dit-il à lui même. Voilà plusieurs jours que je me comporte bien avec elle, que je fais attention à elle et là une fois de plus je fais un pas en arrière en l'insultant publiquement. Corrige-moi Kaori je l'ai bien mérité. Allez, sors une massue et aplatit moi dessous, je t'en prie. Mais rien, pas l'ombre d'une petite massue ne se profila à l'horizon.  

_Pourquoi agis-tu ainsi en public Ryo, pourquoi? gémit-elle d'une voix inaudible en serrant ses dents.  

_Heureusement pour moi fit Kaori en se tournant vers Miki. Aucune femme normale n'a envie d'être harcelée par un pervers comme toi  

Miki lui sourit alors et le regard que Ryo surprit l'intrigua. Il se mit alors à détailler les deux femmes et quelque choses le gena. Elles se parlaient par le biais de leur seul regard, il avait l'impression d'assister à une discussion muette entre elles deux, discussion qu'elles seules comprenaient. Alors Miki lui sourit. Kaori le lui rendit mais malgré ses lèvres ouvertes son sourire n'avait rien de vrai, il était plutôt forcé et il sonnait faux. Il s'arrêta alors sur leur regard, c'était une chose qu'il savait parfaitement déchiffrer. Dans l'un il y lut une immense mélancolie, de la tristesse mêlée à ce qui serait peut être du regret et dans l'autre il vit de l'inquiétude. Du côté de kaori il en comprenait parfaiement les raisons mais pour Miki il ne s'expliquait pas cette peur et cette inquiétude ressentie.  

_Tu insinues que les femmes que je courtise ne sont pas normales.  

_Que tu courtises, j'aurais plutôt dis que tu harcèles. Et non elles sont tout a fait normales, c'est toi qui ne l'est pas.  

_Allons faire un tour dans un love hôtel et je vais te montrer si je ne suis pas normal lui dit-il sur un ton de défi aprés s'être relevé de son siège pour taper du poing sur le comptoir et ensuite sur son torse d'homme viril . Mais c'est peut-être ce que tu attendais, c'est pour cela que tu as dis cela?  

_Je suis fatiguée, cette matinée ma épuisée. Je préfère donc rentrer plutôt que d'entendre des inepties pareilles et là elle se tourna vers Ryo afin qu'il comprenne qu'elle ne s'adressait qu'à lui. Elle se leva alors de son siège et ramassa ses paquets.  

La clochette du café retentit une nouvelle fois sur l'arrivée de Mick.  

_Bonjour tout le monde. Miki mon amour il s'apprêta à se jeter sur elle mais la vue de l'énorme massue le stoppa dans sa course à hauteur du comptoir. Je l'ai échappé belle se dit-il à la vue de la taille de cet engin. Je crois que j'aurais pu y laisser ma vie sur ce coup là.  

En entendant cette voix Kaori se figea sur place. Son corps ressentit cette voix comme une douce caresse. Son coeur se mit à battre la chamade et un long frisson lui parcourut tout le dos. Elle lâcha ses paquets qui tombèrent au sol attirant ainsi l'attention des autres sur elle. Lentement, elle se tourna vers Mick et le fixa longuement au rythme saccadé des battements de son coeur. Elle le détailla de la tête aux pieds en s'arrêtant sur chaque parties de son corps. Ce sentant observé avec intéret Mick fit un pas dans la direction de Kaori puis il prit son air le plus charmeur, le plus séducteur pour lui sourire.  

_Bonjour, ma Kaori d'amour.  

_Mickael prononça Kaori d'une voix douce et sensuelle presque comme un murmurr susurré à l'oreille de son amant.  

Elle marcha vers lui et s'arrêta devant lui. Supris par ce subit rapprochement Mick regarda ses amis. La lueur qui brillait au fond du regard de Kaori jamais il ne l'avait vue briller ainsi en tout cas jamais pour lui. Elle se hissa à sa hauteur en se mettant sur la pointe des pieds et se colla alors à lui en passant ses bras autour de son cou sans le quitter du regard . Elle le regarda longuement sans détourné ou baisser ses yeux. Oui elle le soutient de longues secondes, puis rapprocha son visage du sien afin de déposer ses lèvres sur les siennes. Elle se pressa alors tout contre lui et poussa le baiser. Surpris, Mick ne fit pas le moindre geste, il resta figé face à ce baiser et à cette femme entreprenante les bras ballants le long de son corps et regarda du coin de l'oeil Ryo qui semblait bouillir de jalouisie et d'incompréhension. Face aux assauts de la langue de Kaori, Mick ouvrit sa bouche et sa langue se mêla alors à celle de Kaori dans un ballet des plus langoureux. Le baiser qui au début était léger, et qui se voulait presque platonique devient subitement plus sensuel, plus voluptueux et plus passionné.  

Oui, il s'agissait bel et bien d'un vrai baiser, un baiser dont la signification allait bien au dela d'un amour passionnel. Pris par la fougue du moment, Mick passa ses bras autour de la taille de Kaori et la pressa à son tour tout contre lui en fermant les yeux afin de profiter de cet instant magique. Il ne savait pas et ne comprenait pas ce qui se passait mais il se dit qu'il aurait bien le temps de le comprendre plus tard. Il ne voulait qu'une chose profiter et apprécier cet instant de pure offrande et de pur bonheur qu'il partageait avec la première femme qui lui avait ravi son coeur. Plus rien n'avait d'importance à cet instant plus rien sauf cette femme qu'il tenait amoureusement entre ses bras et ce baiser passionné d'une femme amoureuse à son homme car c'est ce qu'elle était à cet instant, une femme amoureuse et tous purent le remarquer tous même Ryo. Même dans ses rêves les plus beaux et les plus fous jamais Mick n'aurait cru pouvoir vivre un tel bonheur, un tel moment d'abandon de soi et de l'autre. Leur deux coeurs battaient à l'unisson, et ce ne fut que le manque d'oxygène qui les poussa à se détacher l'un de l'autre et à quitter les lèvres de l'autre. Essoufflés, souriants, la respiration saccadée et bruyante,Kaori colla son front à celui de Mick sans ouvrir les yeux, ce ne fut qu'aprés avoir retrouvé son calme intérieur qu'elle releva la tête. Ils se regardèrent de longues secondes qui parurent une éternité aux autres sans bailler d'un cils, sans gêne avec désir et envie. Kaori lui caressa alors la joue, son regard pétillait de bonheur de ce feu brûlant que l'on nomme désir tout en lui souriant amoureusement. Ils étaient seuls au monde, plus rien autour d'eux n'existait et n'avait d'importance.  

Ryo qui observait la scène avec intérêt, en éprouva une douloureuse jalousie et des envies de meurtres envers son homologue américain. Comment avait-il osé l'embrasser? Passer ses mains autour de sa taille pour la carésser, la presser tout contre lui. Et Kaori, que lui était-il passé par la tête pour l'embrasser de la sorte? Il avait toujours secrètement espéré qu'un jour elle l'embrasserait lui ainsi et il venait d'assister impuissant à son pire cauchemar. Mick l'avait devancé. A cet instant il lui sembla que son coeur s'arrêta de battre et qu'un froid immense le pénétra. Jamais il n'aurait cru connaître paraille douleur à cause d'une femme mais Kaori n'était pas n'importe quelle femme, elle était celle que son coeur avait choisi entre toute, et celle qui a cette instant venait de lui infliger sa première vraie bléssure de coeur.  

Elle était dans les bras d'un autre et l'embrassait amoureusement avec envie et passion. L'air qui flottait ldans a salle était empli de désir et de passion Ce n'était pas possible, il devait faire un cauchemar, comment cela était-il possible? Qu'est ce qui se passait? Pourquoi son ange s'était-elle jetée sur Mick de la sorte? Et cette lueur qu'elle avait au fond du regard il ne la connaissait que trop bien, c'était la même lueur qui brillait dans son regard à lui lorsqu'il avait envie de la prendre dans ses bras pour la faire sienne. Non, c'était impossible elle ne pouvait tout de même pas être tombée amoureuse de Mick. Elle ne pouvait pas le désirer comme lui la désirait elle.  

_Mickael lui susurra-Kaori une nouvelle fois d'une voix sensuelle sans le quitter du regard avant de s'évanouir dans les bras de Mick.  

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