Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: TOKRA

Beta-reader(s): Nodino

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 6 chapitres

Publiée: 31-10-09

Mise à jour: 02-01-10

 

Commentaires: 67 reviews

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RomanceHumour

 

Résumé: Quand Halloween rime avec confiserie, jalousie et fantaisie.....

 

Disclaimer: Les personnages de "Lovely Halloween" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Lovely Halloween

 

Chapitre 4 :: Une maison pas comme les autres

Publiée: 02-12-09 - Mise à jour: 02-12-09

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6


 

Lorsqu'il franchit la porte de la maison, Ryo constata que les autres l'attendaient dans l'entrée. Les enfants poussaient de petits cris de surprise devant une décoration angoissante à souhait. Malgré l'obscurité ambiante on apercevait d'immenses toiles d'araignées et des chauves-souris plus vraies que nature qui semblaient voleter dans toute la pièce. Rien n'avait été oublié, depuis les souris et autres rats dont on apercevait les yeux rouge sang jusqu'au bruit sourd et hypnotisant émis par le balancier de l'horloge qui trônait dans la pièce.  

 

L'ensemble dégageait une atmosphère inquiétante et digne d'un film d'épouvante, ce qui rendait l'endroit vraiment lugubre ! Pourtant, les enfants ne semblaient pas avoir peur et s'amusaient à tripoter tout ce qui se trouvait à leur portée, malgré les demandes répétées de Kaori de ne toucher à rien.  

 

- C'est trop cool ! s'exclama Yuki, en regardant fixement une citrouille au regard effrayant qui larmoyait quelque chose ressemblant à du sang.  

 

Tous les enfants, même les plus petits, semblaient fascinés par ce musée des horreurs. Kaori elle, au contraire, ne se sentait pas rassurée dans cet endroit qui ne lui plaisait guère. Si cela n'avait tenu qu'à elle, elle aurait juste pris les quelques bonbons disposés dans ce saladier posé sur cette petite table et serait partie en courant!  

 

Mais les orphelins voulaient poursuivre la découverte de cette maison qui, décidément, leur plaisait beaucoup et lorsqu'ils virent une flèche leur indiquant le chemin, ils s'engouffrèrent dans le couloir sans aucune hésitation, ne lui laissant d'autre choix que celui de les suivre.  

 

Le coeur de Kaori battait à cent à l'heure ! Les coups qu'elle ressentait dans la poitrine étaient si violents qu'elle avait l'impression qu'il tentait presque de sortir de son corps! Elle pesta contre sa couardise qui la faisait paniquer dès qu'il s'agissait d'un sujet touchant au surnaturel mais c'était plus fort qu'elle ; elle ne supportait pas tout ce qui était fantastique, voire même simplement étrange. Elle savait que toutes ces décorations étaient en plastique ou autres matériaux inoffensifs, mais cela l'effrayait quand même! Elle ne s'expliquait pas cette phobie alors que face à des truands lourdement armés, elle se sentait forte et plus que téméraire!  

 

Yûgo, lui, ne s'était rendu compte de rien. Il avançait, essayant même de faire peur aux petits en leur racontant des histoires effrayantes, ce qui les faisait plus rire qu'autre chose. Un peu en retrait, Kaori les suivait, le souffle court et sur ses gardes, s'attendant à tomber sur n'importe quelle horreur à tout moment. Engluée dans ses angoisses elle ne vit pas que le groupe s'éloignait d'elle rapidement et, bientôt, elle se retrouva seule.  

 

Soudain, elle sentit quelque chose frôler sa main ! Elle ne savait pas exactement ce que c'était, mais là, dans cette maison obscure, au milieu de tout ce qui constituait sa plus grande frayeur, elle ne maitrisait plus rien, alors elle se mit à hurler. Son cri fut rapidement contenu par une main qui se posa doucement mais fermement sur sa bouche. Une autre main se posa sur sa taille, la collant contre un corps tandis qu'un souffle chaud venait balayer sa nuque. Perdant toute notion de calme et complètement paniquée, Kaori se débattit de toutes ses forces. La pression des mains se fit alors plus forte et elle sentit le souffle se rapprocher de son oreille.  

 

- Sshhhht !!! murmura une voix.  

 

Elle savait qu'elle devait garder son calme si elle voulait avoir une chance de s'en sortir, mais c'était plus fort qu'elle! Elle tenta de plus belle de se libérer de cet étau, mais sans succès. Elle ne réussit qu'à faire tomber son chapeau alors que la pression des mains sur elle ne se relâchait pas d'un pouce. Son esprit commençait à s'embrumer... Elle ne parvenait pas à se ressaisir et elle se sentait de plus en plus mal, prête à défaillir. C'est pourquoi elle crut rêver quand elle entendit la voix chaude de son partenaire murmurer à son oreille :  

 

- Chhhhhut, calme-toi ! Ce n'est que moi ! Tu n'as rien à craindre!  

 

C'est alors qu'elle réalisa que le corps qui se trouvait derrière elle et ces mains puissantes appartenaient à Ryo. Doucement, les battements de son coeur se calmèrent tandis que la pression des mains se faisait moins forte. Ryo ôta même celle qu'il avait posée sur la bouche de la jeune femme quand il fut certain qu'elle ne crierait plus. Il garda cependant ses doigts sur le ventre de Kaori pendant qu'elle laissait aller sa tête sur le torse de son partenaire ; elle était soulagée mais avait encore du mal à reprendre son souffle. Ryo le sentit et, doucement, lui chuchota des mots rassurants jusqu'à ce que, peu à peu, elle retrouve une respiration normale. Lorsqu'elle se sentit mieux, elle ne chercha pas pour autant à se défaire des bras réconfortants de Ryo. Elle se sentait bien, la main chaude de son partenaire sur son ventre lui procurait une douce sensation le long de son corps et elle ferma les yeux pour en goûter chaque frisson.  

 

Ils restèrent comme cela un long moment, inconscients du monde qui les entourait. Ils savouraient tous les deux cette douce étreinte, qui aurait pu durer des heures si les cris d'émerveillement des enfants ne les avaient pas fait revenir à la réalité. Presque à regret, ils se séparèrent l'un de l'autre. Ryo se baissa et ramassa le chapeau de sorcière qu'il tendit à Kaori, en lui disant :  

 

- Pardonne-moi de t'avoir fait peur ! Ce n'était pas mon intention !  

 

Kaori attrapa son chapeau et souffla avant de lui répondre :  

 

- C'est plutôt à moi de te présenter des excuses ! Ce n'est pas de ta faute si je suis aussi froussarde !  

 

- Tu n'y peux rien Kaori ! Je sais à quel point c'est dur de vaincre ses peurs! déclara Ryo.  

 

Ryo parlait en connaissance de cause - il avait beaucoup de mal à vaincre sa phobie des avions - et comprenait les réactions de la jeune femme.  

 

Il effleura délicatement du revers de ses doigts la joue de son Ange et murmura :  

 

- Et sache que tu n'es pas froussarde, au contraire, tu es courageuse ! Très courageuse même ! N'en doute pas un seul instant !  

 

Ce moment de tendresse si rare procura un nouveau frisson de plénitude à Kaori. Voyant le regard troublé de la jeune femme, Ryo lui sourit puis, lui ébouriffant affectueusement les cheveux, ajouta :  

 

- En route Sugar Boy !  

 

Kaori, enfin remise de ses émotions et beaucoup plus sereine depuis leur étreinte, avança dans le couloir, son partenaire sur les talons. Finalement ils retrouvèrent les enfants et Yûgo dans une immense pièce à la lumière tamisée, où trônait un miroir impressionnant qui faisait presque la taille du mur . Les enfants étaient subjugués par ce qu'ils voyaient et même Kaori se laissa prendre par le spectacle magique qui s'offrait à ses yeux. Epoustouflée par la beauté des effets spéciaux, elle en resta bouche bée : des spectres aux couleurs chatoyantes semblaient virevolter dans la pièce qui paraissait ne plus avoir de limites, grâce au jeu des miroirs dans lesquels elle se reflétait à l'infini. Bleu, rose, orange, jaune doré...Ces petits feux follets leur offraient un ballet féerique aux mille couleurs, une danse magnifique qui rappelait que la magie d'Halloween ne résidait pas seulement dans la frayeur et la terreur. Tous, petits et grands ouvraient de grands yeux émerveillés, sauf Yûgo bien sûr qui, lui, ne semblait pas goûter le spectacle. Il commençait à trouver le temps long et laissa échapper un long bâillement d'ennui. Ryo, de son côté souriait plus de voir sa tendre partenaire s'extasier devant ce spectacle qui semblait lui faire oublier ses tendances premières que devant la danse lumineuse des spectres.  

 

Elle était magnifique dans cette lumière... resplendissante ! Il n'arrivait à quitter ces yeux brillants d'une joie enfantine que pour poser son regard sur ces lèvres pulpeuses qui l'attiraient comme jamais. Il allait craquer avant de retourner à leur appartement, c'était sûr ! Il ne pouvait cependant laisser les enfants, ni écourter leur soirée pour rentrer chez lui ; il n'en avait pas le droit ! Il prendrait donc son mal en patience... Il savait qu'il en était capable ! Après tout il avait bien vécu six ans auprès d'elle sans rien tenter, il n'était plus à quelques heures près !  

 

Un cri collectif d'admiration l'arracha à sa contemplation. Il tourna alors son regard vers le miroir d'où une sorte de spectre lumineux semblait vouloir sortir. Tout à coup, il se libéra de sa prison de verre et se matérialisa dans la pièce. Il se mit alors à voler sous les cris de joie des enfants et frôla à plusieurs reprises Yûgo qui devint subitement aussi pâle qu'un cadavre. Ryo se retint de rire quand il le vit réussir à blêmir encore plus et finalement se cacher derrière le petit Toshio, en espérant qu'il change de cible. La lueur fantasmagorique se détourna alors de lui et fit un tour complet de la salle en passant à proximité des petites filles qui perdirent, elles aussi, leur sourire pour se mettre à trembler. Yuki et Arima, les deux plus grands, s'en rendirent compte immédiatement et ils vinrent aussitôt se placer devant elles pour faire barrage au fantôme de leur corps. Ayumi, Amako et Sakura se collèrent rapidement à leurs aînés et les entourèrent de leurs petits bras en fermant les yeux. Mais le « spectre » ne semblait pas vouloir les attaquer ; il continua de virevolter dans la pièce, avant de se poster face à Yûgo puis de se mettre à tourner autour de lui à une vitesse folle. Perdant jusqu'à la dernière miette de sa superbe, l'homme poussa soudain un hurlement terrifié et s'enfuit en courant le plus vite qu'il put en hurlant :  

 

- Au secouuuuuuuurs !!!!! Un fantôôôôôme !!!!  

 

Les enfants éclatèrent de rire tandis que Kaori, voyant le spectre s'approcher d'elle, hurlait à son tour et sautait toute tremblante dans les bras de Ryo. Mais le halo de lumière se contenta de danser une dernière fois autour d'eux avant de disparaître dans le miroir.  

 

Blottie dans les bras de son partenaire, la tête cachée dans son cou, Kaori ne bougeait plus et tentait de vaincre sa peur en se serrant contre ce corps qui lui offrait le refuge de sa force. Ryo ne se moqua pas. Il sentait bien qu'elle tremblait de tous ses membres alors il fit glisser ses doigts le long de son dos pour tenter de la réconforter.  

 

Un grand sourire éclairant son visage malicieux, la petite Ayumi dit d'un ton complice aux autres enfants :  

 

- Je le savais ! Ryo, c'est le namoureux de Kaori !  

 

Kaori releva brusquement la tête et les deux nettoyeurs se mirent à rougir. Ne dit-on pas que la vérité sort de la bouche des enfants ? Entendre ce qu'ils essayaient de se cacher depuis tant d'années sortir comme cela, tout naturellement, de la bouche d'une petite fille d'à peine 3 ans revêtait quelque chose de solennel. Kaori se détacha brusquement de Ryo, réalisant soudain que sa position l'empêchait de nier quoi que ce soit et il la laissa doucement glisser à terre, se séparant à regret de la chaleur de son corps.  

 

Ce n'est qu'une fois que ses pieds eurent touché terre qu'elle repensa à Yûgo et réalisa qu'il avait disparu.  

 

Mais elle n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit que la pièce se trouva soudainement éclairée et qu'apparut sur le seuil un vieil homme déguisé en vampire, les bras chargés de friandises.  

 

Comprenant qu'il s'agissait du propriétaire de la maison, les enfants se précipitèrent pour le féliciter de cet endroit insolite qui leur avait tellement plu.  

 

Les exclamations enthousiastes des enfants amenèrent un large sourire sur les lèvres du vieil homme. Les deux grands surtout l'abreuvèrent de questions en tout genre. L'homme avait beau leur dire que c'était un secret et qu'il n'avait pas le droit de leur révéler quoi que ce soit, leur curiosité demeurait insatiable. Ils insistèrent d'autant plus lorsqu'il leur apprit qu'il était un spécialiste des effets spéciaux à la retraite, qu'il avait travaillé toute sa vie dans le milieu du cinéma et qu'il avait travaillé avec les plus grands réalisateurs japonais ainsi que plusieurs réalisateurs étrangers sur de grands films de science-fiction.  

 

Constatant l'intérêt grandissant des enfants pour sa profession et ravi de voir sa maison aussi animée, il invita Ryo et Kaori à venir prendre un verre avec lui au salon. Devant les mines réjouies des enfants, les deux nettoyeurs ne purent décliner l'invitation.  

 

Tout le petit groupe le suivit et ils arrivèrent dans une pièce où Kaori se sentit soudain beaucoup plus à l'aise. Ici, nulle trace de toiles d'araignées ni d'autre horreur d'Halloween, mais une décoration un peu vieillotte qui dégageait un certain charme chaleureux et rassurant.  

 

Ryo et Kaori s'installèrent dans le canapé et furent vite rejoints par les plus jeunes. Amako et Ayumi grimpèrent sur les genoux de Kaori, tandis que Sakura et Toshio s'asseyaient sur ceux de Ryo. Arima et Yuki, eux, prirent place dans un fauteuil face au vieil homme.  

 

Avant de s'asseoir, le propriétaire prit un air mystérieux et posa un petit boîtier sur la table. Les enfants étaient littéralement suspendus à ses lèvres et attendaient, une explication. Seule la petite Ayumi, vu son jeune âge, ne semblait pas trop comprendre pourquoi ils étaient là, mais comme elle se trouvait sur les genoux de Kaori, le reste n'avait pas vraiment d'importance.  

 

L'homme leur servit d'abord de grands verres d'orangeade puis, sous le regard émerveillé des enfants, expliqua le fonctionnement du petit boîtier :  

 

- C'est grâce à ce petit boîtier que j'ai eu connaissance de votre présence dans la salle du miroir. Il est relié à des cellules infrarouges sensibles au mouvement. Vous êtes les premiers à y avoir pénétré ce soir et, dès que quelqu'un d'autre y entrera, une petite lumière rouge s'allumera et je n'aurai plus alors qu'à appuyer sur ce petit bouton pour que le spectacle commence !  

 

- Trop cool ! s'exclama Yuki.  

 

De fil en aiguille, l'homme se mit à raconter plusieurs histoires sur son métier, quelques anecdotes sur des acteurs mondialement célèbres et sur des tournages plutôt épiques... Mais peu à peu son public se trouva un peu clairsemé car la petite Ayumi et le petit Toshio tombèrent doucement dans les bras de Morphée. Le vieil homme prenait un plaisir évident à leur parler de son passé mais, après une dernière anecdote, Kaori décréta qu'il était temps pour eux de rentrer. Yuki et Arima protestèrent bien un peu, mais c'était juste pour la forme car leurs bâillements étaient la preuve qu'eux aussi n'étaient pas loin de s'assoupir.  

 

Ils prirent alors congé du vieil homme qui remplit les sacs des enfants, déjà bien garnis, de friandises multicolores. Les enfants prirent la direction de la sortie, suivis par Kaori qui tenait toujours la petite Ayumi, endormie, et Ryo qui portait Toshio.  

 

Kaori remercia l'homme pour son accueil et il lui répondit d'un ton jovial :  

 

- C'est avec une grande joie que je vous ai accueillis chez moi ! Je suis désolé d'avoir effrayé votre ami, j'espère qu'il ne m'en voudra pas !  

 

Ce fut à cet instant que Kaori se rappela de Yûgo... Elle l'avait totalement oublié ! Il devait mourir de froid à les attendre quelque part dehors! Mais la jeune femme ne voulait pas que leur hôte s'en veuille et lui répondit :  

 

- Je ne pense pas, ne vous inquiétez pas! Mais c'est vrai....Vos effets spéciaux étaient si réalistes que moi-même je m'y suis laissée prendre. Ce spectre volant dans la pièce et autour de nous, c'était tout bonnement incroyable !  

 

- Mais de quoi parlez-vous ? demanda le vieil homme surpris.  

 

- De ce spectre qui est sorti du miroir ! Il était très réussi !  

 

L'homme grommela un merci, mais il se demandait de quel spectre la jeune femme pouvait bien parler. Il n'avait pas le souvenir d'avoir créé une telle chose et il se dit qu'il allait devoir vérifier son installation.  

 

 

Nos amis se retrouvèrent dans la rue et cherchèrent d'abord Yûgo aux alentours. Mais il durent se rendre à l'évidence qu'il avait dû rentrer sans eux, ce qui n'étonna guère Ryo. Sans dire un mot, Yuki et Arima prirent alors Sakura et Amako par la main sous le regard bienveillant de Ryo et, après un dernier salut en direction de leur hôte, ils prirent tous la direction de l'orphelinat.  

 

- Quel charmante petite famille ! pensa l'homme tandis qu'il rentrait chez lui.  

 

La porte se referma doucement derrière lui et, alors que le silence revenait dans la rue, un petit spectre lumineux se matérialisa à la fenêtre de la maison ; il fit un petit clin d'oeil malicieux au petit groupe qui s'éloignait dans la nuit, avant de disparaître dans une dernière étincelle luminescente.  

 

 

 

 


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