Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 12 chapters

Published: 04-01-19

Last update: 17-01-19

 

Comments: 14 reviews

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DrameRomance

 

Summary: Comment trois mots peuvent changer une vie

 

Disclaimer: Les personnages de "L'annonce" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L''annonce

 

Chapter 7 :: Chapitre 7

Published: 12-01-19 - Last update: 12-01-19

Comments: Nouveau chapitre en ligne Bonne lecture Merci pour vos commentaires^^

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Chapitre 7  

 

Quatre semaines s’étaient déjà écoulées depuis la Saint-Valentin. Quatre semaines à profiter de l’instant présent, se forger des souvenirs aussi bien visuels que sensuels. Ils avaient pris le temps d’être à deux, n’acceptant que peu de mission et que des missions de courte durée. Kaori avait exprimé le souhait de revoir certains lieux avant son départ. Ils étaient ainsi partis se promener le long de la plage où elle allait en étant petite, voir le mont Fuji et faire une croisière en bateau sur le plus grand lac, profiter des cerisiers en fleurs dans différentes villes... De ce qui lui manquerait de la culture japonaise, rater cet évènement qui l’émerveillait depuis sa prime jeunesse était ce qui attristait le plus la jeune femme.  

 

Ryo prenait plaisir à voir sa compagne s’émerveiller de petits riens, à pouvoir se balader main dans la main, à s’embrasser en extérieur, choses qu’ils s’interdisaient à Tokyo. Il restait conscient du temps qu’il leur restait et suggéra à sa compagne de passer un peu de temps avec Miki. Il ne regretta pas sa suggestion : il en fut largement récompensé par l’éclat de son sourire et surtout la nuit qui suivit. Et c’est ainsi qu’il se retrouva ce matin-là, accompagnant sa chère et tendre au Cat’s eye où l’attendait Miki pour une journée shopping bébé. Kazumi et Kazué les accompagneraient également pour une journée entre filles.  

 

- Kaori, enfin tu es là ! Allez, on y va, on a une journée chargée.  

 

- Désolée : un léger contre-temps… fit-elle, les joues légèrement rosies. Elle repensa à l’embuscade qu’il lui avait tendu sous la douche. Elle piqua un fard.  

 

- Ok, on ne demandera pas plus d’explications…  

 

Kaori fut entraînée dehors par ses amies. Mick s’approcha de Ryo et, dans un air désespéré, posa sa tête contre son épaule :  

 

- Je suis un homme mort, Ryo. Kazué va me tanner pour avoir un môme. T’as de la chance d’en être qu’au début de ta relation avec Kaori…  

 

Falcon écoutait attentivement la conversation entre les deux hommes. Ryo dégagea le poids d’un coup d’épaules :  

 

- Arrête de dire des conneries, Angel !  

 

- Quoi ?! Tu me vois avec un bébé dans les bras ? Fini le mokkori pour moi.  

 

- Quand on a la chance d’avoir la femme de ses rêves et qu’elle veuille un enfant de soi, on la ferme et on la remercie.  

 

- Dis donc, mon pote, ça te monte à la tête cette relation avec Kaori ! Tu comptes la demander en mariage ?  

 

Ryo serra les dents et se retint d’envoyer son poing dans la figure de Mick.  

 

- Et toi Mick ? Tu comptes faire le joli coeur jusqu’à ce que Kazué se lasse de tes frasques et se tire ?  

 

- Tu connais le dicton : une de perdue…  

 

Ryo se leva d’un bond et le prit par le col.  

 

- Arrête de fanfaronner et réalise la chance que tu as. Elle mérite mieux que toi !  

 

- Commence par balayer à ta porte, Ryo ! Tu crois que tu es à la hauteur de Kaori. Ce n’est pas parce que tu t’es enfin décidé à la mettre dans ton lit que…  

 

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un poing s’abattit sur lui. Ryo était furieux. Falcon intervint :  

 

- Ca suffit vous deux. Mick, tu la fermes. Ryo, sors prendre l’air.  

 

Ryo écouta Falcon et se dirigea vers la sortie. Il s’arrêta la main sur la poignée.  

 

- Je sais que je ne la mérite pas, Mick. Mais tout ce qu’elle me demandera, je le lui donnerai, peu importe ce que ça me coûtera.  

 

Sur ce, Ryo sortit fumer une cigarette. Il ne fut pas étonné de voir Falcon le rejoindre dans l’allée.  

 

- Ne laisse pas ce crétin t’atteindre, Ryo.  

 

- Je sais, Falcon, mais c’est dur quand une part de ce qu’il dit est vrai.  

 

- Et avec Kaori, ça va ?  

 

- Oui. Je… je ne pensais pas que ça pouvait être aussi agréable.  

 

- Tu vas toujours la laisser partir ?  

 

Ryo réfléchit un instant.  

 

- Je ne sais pas…  

 

Ils furent interrompus par les cris de Kasumi et Kazué qui revenaient à bout de souffle. Ils rentrèrent dans le café. Elles expliquèrent que Miki et Kaori avaient été enlevées, qu’elles n’avaient rien pu faire. Kasumi était blessée : elle avait pris un coup de crosse à la tempe. Kazué fut chargée de l’emmener chez le Doc pour se faire examiner et soigner. Les hommes se mirent ensuite en mode opération. Malgré la situation, ils gardaient la tête froide. Ils avaient trois personnes à sauver : Miki et son bébé et Kaori. Ryo partit à la mini pour localiser sa chère et tendre. Elle était retenue sur les docks.  

 

Ne pouvant agir sans connaître leur adversaire, les trois hommes mirent leurs indics sur le coup et réussirent à obtenir les informations souhaitées. La principale personne visée était Ryo -encore-, Kaori servait d’appât -encore-. Le hasard ayant fait que les deux femmes soient ensembles avait constitué une opportunité car le dirigeant avait également un compte à régler avec Falcon. Ils avaient réussi à récupérer les plans des lieux et s’en imprégnaient lorsque le téléphone sonna au cat’s. Falcon décrocha, ne dit un mot et écouta. Il raccrocha.  

 

- 22h sur le port, entrepôt 129.  

 

- Les renseignements étaient bons. Pour moi, il ne faut pas attendre l’heure du rendez-vous. Ce serait trop dangereux pour Miki.  

 

- Que fait-on alors ?  

 

Ryo leur exposa son plan et tous furent d’accord. Ne leur restaient plus qu’à se préparer et attendre.  

 

Kaori se réveilla, groggy. Elle avait mal à la tête et aux bras. Elle s’aperçut rapidement que ses membres étaient entravés par des liens. Elle gisait à même le sol. Elle se remémora les faits et réagit soudain :  

 

- Miki ? Miki, tu m’entends ?  

 

Un grognement lui répondit. Ses yeux s’adaptant à l’obscurité, elle vit son amie à quelques mètres d’elle et, tant bien que mal, réussit à s’approcher d’elle. Miki était visiblement blessée, les traits crispés, mais Kaori ne voyait rien sur elle :  

 

- Miki, où tu as mal ?  

 

- Kao, j’ai des contractions. J’ai peur, souffla-t-elle en se mettant à pleurer.  

 

Kaori réfléchit un instant, gardant étonnamment son sang-froid.  

 

- Miki, reste calme et respire profondément. Il faut essayer de calmer les contractions. Concentre-toi. Pense au bébé. Allez, inspire profondément, maintenant expire doucement. Ferme les yeux et visualise ton enfant. Continue, occulte tout le reste et ne pense qu’à ça : inspirer, expirer et ton bébé. D’accord ?  

 

Miki plongea son regard dans le sien pour y puiser du réconfort et du courage et elle acquiesça. Kaori resta à côté d’elle à la coacher, l’encourager et doucement cela fit son effet. Les contractions ne s’arrêtèrent pas mais leur accélération cessa. Soudain, la porte s’ouvrit et deux hommes entrèrent :  

 

- Alors c’est elle ?  

 

- Oui, c’est elle la moitié de City Hunter, c’est son point faible. Et elle, dit-il en désignant Miki, c’est la femme de Falcon. T’as vu en prime, elle est enceinte.  

 

Kaori les vit partir vers Miki et, craignant pour elle, elle leur cria :  

 

- Bande de lâches, vous allez vous attaquer à deux femmes attachées. Vous avez tellement peur de nous que vous ne voulez pas nous attaquer à armes égales.  

 

- Mais c’est qu’elle a de la gueule, la petite dame. Tu veux en découdre, ma jolie ?  

 

Il s’approcha d’elle, le regard narquois. Il lui prit le visage et le tourna vers lui. Kaori soutint son regard sans ciller. Il défit les liens de ses pieds et la força à se relever. Il la plaqua contre le mur, un bras sous son menton. Il commença à tâter sa poitrine de manière assez appuyée. Kaori en eut la nausée mais se contrôla. Elle attendit patiemment le bon moment et, lorsque ce vicieux déboutonna son chemisier et jeta un œil à son soutien-gorge, elle lui balança un bon coup de genou dans l’entre-jambe. L’homme resta plié en deux sous le coup de la douleur. Son collègue colla un direct dans le ventre de Kaori, la laissant le souffle coupé, s’écroulant par terre. Lorsque son collègue se releva, il se dirigea furieux vers elle et lui asséna des coups de pieds dans le ventre et dans le dos. Les coups ne cessèrent que lorsqu’ils furent rappelés à l’ordre par leur chef.  

 

Lorsqu’ils furent sortis, Miki appela Kaori, inquiète. La rouquine fit le maximum pour lui répondre d’une voix normale.  

 

- Je vais bien, Miki. Concentre-toi.  

 

En réalité, elle souffrait le martyr. Son dos et son ventre lui faisaient mal. Le point positif était qu’ils avaient oublié de lui lier à nouveau les pieds. Elle était un peu plus libre de ses mouvements. Elle s’approcha de Miki et se mit dos à elle. Elle détacha les liens de ses poignets et Miki en fit autant pour elle. Une fois totalement déliées, Kaori aida Miki à s’asseoir contre le mur. Elle posa la main sur son ventre et sentit le bébé bouger. C’était bon signe. Elle posa la main de son amie sur son enfant.  

 

- Concentre-toi sur ça, d’accord ?  

 

- D’accord. Kaori, tu es blessée à la tête. Tu es sure que tu vas bien ?  

 

- Oui, ne t’inquiète pas.  

 

Kaori se posta près de la porte pour essayer d’évaluer leur situation. Elles ne pourraient rien faire seules, la sortie de la pièce était trop exposée. Elles devraient attendre du renfort. Celui-ci arriva quelques temps plus tard. Plusieurs tirs de bazookas explosèrent contre la paroi latérale du bâtiment créant une brèche dans le mur. Les hommes s’y précipitèrent et des dizaines de coups de feu retentirent. Un homme entra dans la pièce et Kaori, qui s’était bien améliorée en combat rapproché au grand étonnement de son amie, n’en fit qu’une bouchée. Elle prit son arme, même si elle n’aimait pas cela : elle devait défendre deux personnes.  

 

Elle entendit Miki gémir sous le coup d’une nouvelle contraction. Les coups de feu retentissaient toujours dans l’entrepôt. Un autre homme arriva dans la pièce et Kaori l’assomma avec la crosse de l’arme. Elle tentait de rester lucide mais sa vue commençait à se brouiller. Elle devait tenir le coup. Ryo allait arriver. Un autre homme arriva mais, voyant le corps inanimé de son collègue, il se méfia et, avant qu’elle ait pu réagir, elle se retrouva avec une arme pointer sur elle. Soudain, un coup de feu plus proche que les autres résonna et l’homme lâcha son pistolet, la main en sang.  

 

Kaori vit Ryo entrer dans la pièce. Il s’assura que la pièce était sécurisée et se tourna vers les femmes. Il alla voir Miki qui se calmait maintenant que Ryo était là : ça signifiait que Falcon n’était pas loin. Les coups de feu en bas se raréfièrent jusqu’à cesser. Après s’être assuré de son état, il se tourna vers Kaori. Elle semblait hypnotisée. Elle était poussiéreuse, son chemisier était ouvert, ce qui provoqua un accès de colère chez Ryo, des ecchymoses apparaissaient sur son ventre… Lorsqu’il observa son visage, son coeur se serra : elle avait une entaille au niveau de la tempe, du sang avait séché sur ses traits délicats. Il croisa son regard qui soudain se brouilla.  

 

- Ryo, murmura-t-elle en tendant la main vers lui.  

 

Il n’eut que le temps de la rattraper alors qu’elle sombrait dans l’inconscience.  

 

Elle se réveilla quelques heures plus tard dans la clinique du Doc. Elle avait l’impression de flotter dans un épais brouillard. La pression d’une main sur la sienne la tira doucement vers la réalité. Ryo était à côté d’elle, assis sur une chaise. Doucement, les images des dernières heures lui revinrent en mémoire.  

 

- Miki ? s’inquiéta-t-elle. Il posa une main sur son épaule, la forçant à rester allongée.  

 

- Elle va bien. Doc a réussi à arrêter le travail. Miki et le bébé sont hors de danger, grâce à toi en grande partie.  

 

- Je n’ai rien fait.  

 

- Si, tu l’as aidée à garder son calme et reprendre le dessus. Le Doc a dit que ça avait été juste.  

 

- Tant mieux. Je veux la voir.  

 

Elle tenta de se lever mais le mouvement lui arracha un gémissement de douleur.  

 

- Tout doux… Tu as des ecchymoses dans le dos et le ventre. Tu vas souffrir pendant quelques jours.  

 

- Et à en croire le bandage, j’ai une blessure à la tête.  

 

- Oui. J’ai eu peur, Kaori.  

 

Elle le dévisagea, surprise de son aveu. Elle lui ouvrit ses bras et il vint à côté d’elle, l’enlaçant délicatement.  

 

- Moi aussi, j’étais terrifiée. J’avais peur que vous n’arriviez pas assez vite.  

 

- Ton chemisier était ouvert, Kao. Ils t’ont… Il fut incapable de finir sa phrase. Elle prit son visage entre ses mains.  

 

- Regarde-moi, Ryo. L’un d’eux m’a caressé la poitrine. C’était écoeurant mais c’est tout ce qui s’est passé. Je peux te jurer que sa virilité en a souffert et c’est ce qui m’a valu ce maquillage abdominal, dit-elle avec un léger sourire.  

 

Comment pouvait-elle plaisanter à un moment pareil, se demanda-t-il. Il l’embrassa du plus profond de son être, cherchant à lui apporter un réconfort amplement mérité, puis la tint dans ses bras, savourant sa chaleur pendant quelques minutes encore. Puis elle s’éloigna de lui à regrets.  

 

- Je veux voir Miki, insista-t-elle, le regard décidé.  

 

Il soupira et capitula. Il alla chercher un fauteuil roulant et l’emmena voir son amie. Miki pleura de joie en la voyant. Elles se tinrent par la main, émues. Falcon posa la main sur l’épaule de Kaori, la pressant légèrement en guise de remerciement. Miki regarda son mari et se lança :  

 

- On a un service à vous demander à tous les deux. On voudrait que vous soyez les parrain et marraine de notre enfant et qu’au cas où il nous arriverait quelque chose, vous le preniez en charge.  

 

Kaori porta la main à sa bouche. Elle était touchée par la confiance de son amie, de leurs amis. Dans le même temps, elle se savait en partance. Mais elle n’hésita pas lorsqu’elle répondit :  

 

- J’en serai honorée.  

 

Ryo la regarda, à la fois surpris et quelque part rassuré. Kaori ne s’engageait jamais si elle ne pouvait tenir sa promesse. Il se mit à ses côtés et vit sa pâleur.  

 

- Moi aussi. Mais pour le moment, vous devez toutes les deux vous reposer.  

 

Il emmena Kaori dans sa chambre et la laissa après qu’elle se soit rapidement endormie. Puis il sortit dans le jardin de la clinique. Comme il s’y attendait, Falcon l’avait rejoint.  

 

- Tu ne peux plus me quitter, Umi ?, fit-il d’un ton jovial pour alléger la tension qui régnait dans l’air.  

 

- Pourquoi elle a accepté si elle s’en va ?, lui demanda le géant d’une voix où perçait une pointe de colère.  

 

- Elle serait prête à revenir s’il le fallait. Tu connais Kaori : elle ferait tout pour sa famille.  

 

- Oui mais elle n’aurait pas à revenir si elle ne partait pas, répondit-il d’une voix plus calme.  

 

- Falcon, ce qui vient d’arriver… Kaori va partir. Elle doit partir. Je l’ai encore mise en danger. Elle m’a tout donné. C’est à mon tour.  

 

Ryo serra les poings de rage. Depuis quelques jours, il s’était pris à rêver de la faire changer d’avis, d’accéder à ses deux rêves en en faisant partie intégrante. Cet évènement avait tout changé et l’avait remis sur le droit chemin. Il lui restait trois semaines pour profiter d’eux. Après il la laisserait partir rejoindre Sayuri. Elle serait en sécurité et pourrait mener une vie normale. Elle lui manquerait mais il lui devait cela et il respecterait enfin la promesse qu’il avait faite à son frère. 

 


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