Chapter 4 :: Téléphone

Published: 20-05-04 - Last update: 20-05-04

Comments: Bonjour tout le monde! Je suis désolée de tant tarder à mette la suite, mais j'espère que ce nouveau chapitre vous plaîra malgré tout. Je tiens à remercier toutes mes revieweuses. Ainsi que ma chérie Leeloo, ma petite Miyuki adorable et ma gentille Lifetree qui m'a éclairé encore de ses lumières face à mes mauvaises formulations. Un petit coucou aussi à ma petite Antarès, cela fait bien longtemps... Bien je ne vous ennuie plus et vous laisse à votre lecture. Bien voici

Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Tokyo, immeuble de City Hunter, 21h 30.  

La nuit était tombée depuis peu. Il s’agissait d’une soirée tranquille. Ryo était sur le toit en train de boire un café et Kaori profitait des vertus apaisantes d’un bon bain.  

La dernière affaire n’avait pas été de tout repos et cela pour diverses raisons. Tout d’abord, l’affaire était délicate. Ils avaient dû protéger une jeune femme qui subissait des menaces de mort d’un fou. Après quelques jours, Ryo avait découvert que le fou en question était le voisin de la jeune femme et qu’il s’agissait d’un psychopathe en cavale. L’homme était vraiment dangereux et très instable. Il était recherché pour divers viols, tortures innommables et meurtres de jeunes femmes en Europe. L’affaire s’était corsée lorsque l’homme changea de cible et s’intéressa à Kaori. Ce fût là sa plus grave erreur. Ainsi, lorsqu’il s’en prit à celle-ci, ce fût à l’ouragan dénommé Kaori et au cataclysme Ryo Saeba auquel il eût à faire. Une fois de plus la belle Kaori l’avait échappé belle. Cette affaire l’avait donc beaucoup fatiguée aussi bien psychologiquement, moralement que physiquement. De plus, elle avait dû calmer les ardeurs toujours plus débordantes de son partenaire envers la cliente. Il devenait impossible. Il lui semblait qu’il était devenu encore pire qu’avant. Depuis le mariage de Micky et sa déclaration au général, la routine s’était réinstallée bien vite et cela même si Ryo avait eu plus souvent des marques de tendresses à son égard. Toutefois, s’il lui démontrait plus souvent son affection, ses mokkoris attaques en revanche envers tout ce qui portait une jupe avait augmenté exponentiellement. Kaori ne savait plus quoi penser ni comment réagir. Tout ceci la fatiguait plus que de raison et ce soir elle avait décidé de prendre un bon bain bien chaud, aux diverses senteurs de fleurs. Elle se prélassait donc, depuis quelques minutes déjà lorsqu’elle entendit le téléphone sonner.  

Elle dû alors se résoudre à quitter son havre de paix pour répondre au téléphone. Elle sortit donc en toute hâte de l’eau, s’enroula vite fait dans une serviette, enfila ses pantoufles et courut jusqu’au téléphone. Ce fût le moment que choisit Ryo pour revenir à l’appartement.  

Kaori se trouvait à quelques pas du téléphone, lorsqu’elle trébucha. La chute fût inévitable. Sa tête vint heurter de plein fouet le torse musclé de Ryo. Le torse de Ryo ? En effet, ce dernier était parvenu, comme par miracle, à s’interposer in extremis entre sa partenaire et le meuble. Il recueillit alors la jeune femme dans ses bras. Puis, retenant tout contre lui sa douce Kaori d’un bras, il en profita pour répondre au téléphone.  

- Allô ?  

- Good evening, do you speak english ?  

- Yes, I do.  

- Can (May) I speak with Ryo Saeba ?  

- Yes, of course. Who shall I announce? ?  

- My name is Jack O’Neill and I’m….  

- Jack ! Comment vas-tu vieille branche ? C’est Ryo.  

(Bon, pas la peine de me sonner les cloches…. Je sais… je commence en anglais et je continue en français… Non, je n’ai pas recommencé à faire des overdoses de sirop d’Érable, ni de poutine ou de toute autre spécialité québécoise. Mais comme cette histoire est en français à la base et étant donné que mon anglais est nul, je me suis dit qu’il vaudrait mieux que l’on revienne au français. Tout ceci dans un souci de meilleure compréhension du texte et au moins en français, on remarque moins que je suis nulle comme auteur… lol !  

- Beautiful ?  

- Oui ma belle ?  

- hmmm, hmmm… Comment te dire cela gentiment ?  

- Me dire quoi ?  

- Bien on se fout de tes explications, ce que l’on veut c’est la suite de l’histoire. Et tu nous casses les pieds, pour ne pas dire autre chose, avec tes histoires de sirop d’érable et compagnie.  

- Ok, je reviens à mon histoire. Mais permet-moi de te dire que tu repasseras pour ton gentiment, parce que tu n’es pas gentille avec moi.  

- Oui, je sais. Je suis une horreur, une mégère et tout le tintouin, mais je ne fais qu’exprimer tout haut ce que l’on pense tout bas. Alors sois pas chiante et balances la sauce !  

- Ouais… pfff…  

- Bien chers lectrices et lecteurs, suite à cette interruption indépendante de notre volonté, nous allons reprendre le cours de notre histoire.)  

- Ryo ! Je vais bien merci ! Cela fait un bail et heureusement pour moi que tu n’as pas changé de numéro depuis tout ce temps, d’ailleurs.  

- Ouais… Mais dis-moi que me vaut ton coup de fil, après tout ce temps ?  

- Bien voilà, je viens au Japon pour quelques temps et je me demandais si l’on pouvait se voir ?  

- Bah… Tu sais que je préfère les filles…  

- Ryo…, dit Jack d’un air désespéré.  

- Mais je veux bien faire une exception pour toi bien sûr, répondit ironiquement Ryo.  

- C’est trop gentil. Cela me va droit au cœur, répondit tout aussi ironiquement Jack.  

- Et pourquoi viens-tu au Japon ? Je suppose que ce n’est pas pour des vacances ?  

- Et bien, pas tout à fait. Mais je préfèrerai t’en parler quand je serais là.  

- Très bien et quand arrives-tu ?  

- Après demain.  

- Tu viens seul ?  

- Non, je viens avec mon équipe.  

- Ok. Et vous êtes combien ?  

- On est quatre, pourquoi ?  

- Est-ce que vous avez déjà pris une chambre d’hôtel ?  

- Non, pas encore.  

- Alors cela ne sera pas utile. Il y a un appartement vide dans mon immeuble et si cela vous gêne pas de le partager, je vous le laisse.  

- Ok. Affaire conclue. Mais il faudra que tu me donnes ton adresse.  

- Pas la peine, je viendrais vous chercher à l’aéroport.  

- C’est sympa ça. Je te rappellerai demain pour te donner l’heure de notre arrivée.  

- D’accord, pas de problème.  

- Bien, je te dis à demain, Ryo.  

- Oui, à demain Jack, répondit Ryo avant de reposer le combiné.  

Une fois sa conversation terminée, Ryo reporta toute son attention sur sa partenaire qui se trouvait contre lui à demi nue. Cette dernière était encore choquée de s’être retrouvée entre les bras de son partenaire. Elle avait été surprise de se heurter à son torse, ce qui en soit était tout de même plus agréable que le meuble, mais elle était restée pétrifiée de voir qu’il resserrait son étreinte au lieu de la relâcher pour répondre au téléphone. Elle avait pensé se défaire de cette douce torture, pendant qu’il parlait, mais lorsqu’elle entendit que son interlocuteur était Anglais ou Américain ou autre, la curiosité fût la plus forte. Ainsi, elle resta collé contre Ryo tentant de suivre le fil de la conversation et tentant surtout de faire abstraction du fait qu’elle se trouvait entre ses bras.  

- Ça va Kaori, demanda Ryo.  

- Oui merci. Heureusement que tu étais là, dit-elle en lui adressant un petit sourire.  

- Fais attention la prochaine fois et si le téléphone sonne, laisse-le sonner, le répondeur est là pour ça, lui dit-il d’une voix tendre.  

- Ok. C’est gentil de t’inquiéter, mais il aurait été dommage d’avoir rater ce coup de fil, non ?  

- Il aurait été surtout dommage que tu te blesses. Pour le téléphone, il aurait rappelé ou laissé un message.  

- Merci, répondit-elle timidement à cette marque de gentillesse. Puis-je savoir à qui tu parlais ?  

- Oui, bien entendu, mais je crois qu’il vaudrait mieux que tu ailles t’habiller avant, répondit Ryo un sourire moqueur aux coins des lèvres.  

Kaori se souvenant de sa tenue, plus que légère, piqua un phare et se défit vivement de l’étreinte de Ryo. Elle partait s’habiller quand celui-ci la retint un instant, et lui déposa un petit baiser sur le front. Kaori, encore plus rouge, partit en courant se changer dans sa chambre. Ryo, pour sa part, était parti s’installer sur le canapé. Il regrettait un peu de s’être laisser aller de la sorte. Mais lorsqu’il avait vu qu’elle allait gravement se blesser, il avait eu une peur bleue et tout ce qu’il avait désiré alors, c’était de la tenir dans ses bras et la protéger. D’ailleurs, il gardait encore en mémoire cette douce sensation de ce corps contre le sien. Il l’aimait et il lui était de plus en plus difficile de jouer la carte de l’indifférence. Il s’abandonnait alors à des petits moments de tendresse, pour s’en vouloir ensuite et redoubler d’effort à jouer les pervers de service. Il n’y avait rien à faire, il ne parvenait pas à s’ouvrir totalement à ses sentiments et à elle surtout. Ryo plongé dans ses réflexions métaphysiques, n’entendit pas sa partenaire revenir. Il ne se rendit compte de sa présence qu’après qu’elle se soit installée à ses côtés. Il entreprit alors de lui rapporter toute la conversation.  

Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15