Chapter 7 :: Entre dispute et boulot.

Published: 04-10-04 - Last update: 04-10-04

Comments: Bonjour tout le monde! Que de plaisir de vous retrouver. Bien, je souhaite embrasser toutes celles qui m'ont laiser une review, cela me va droit au coeur. Je tiens aussi à remercier Clo à qui je ne suis pas parvenue à envoyer un mail de remerciement, mais je ne sais pas pourquoi cela n'a pas voulu passer. Sinon, je ne vais pas m'étendre sur le commentaire, j'espère juste que ce nouveau chapitre vous plaîra et je tiens à remercier ma beta Life qui par un coup de baguette magique à réhausser mon texte. À bientôt chers lecteurs et lectrices.

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Après une vingtaine de minutes passées dans les méandres de la circulation de la capital japonaise, SG-1 et City hunter arrivèrent à Shinjuku. Une fois dans l'immeuble, Kaori s'empressa d'aller montrer à leurs invités l'appartement dans lequel ils résideraient. Toutefois, étant donné que l'appartement ne comportait que trois chambre, l'un des membres de SG-1 s'installa dans la chambre d'ami de City Hunter. Malheureusement, au plus grand damne de Ryo, il fut décidé que se serait Daniel qui viendrait loger avec eux. En effet, SG-1 avait préféré se diviser de la sorte de crainte que l'on ne découvre la véritable nature de Teal'c. Le petit scarabée, quant à lui, semblait ravi de cet arrangement. Kaori quant à elle, elle avait été soulagée de constater que Daniel avait été choisi plutôt que Sam. Non pas qu'elle n'appréciait pas la jeune femme, mais elle n'aurait pas à surveiller sans cesse son partenaire et elle pourrait ainsi dormir sur ses deux oreilles. Ryo, pour sa part, voyait d’un mauvais oeil cette répartition et cela pour deux raisons. Tout d'abord, adieu l'idée d'une visite nocturne, et ensuite il n'aimait pas vraiment le regard admiratif, mais surtout appréciateur que Daniel posait sur sa partenaire.  

Pendant que SG-1 en profitait pour se rafraîchir, Kaori préparait le déjeuner. Ryo, la mine boudeuse, aidait sa partenaire en mettant la table. Naturellement, l’attitude de son partenaire amusait Kaori qui ne se priva pas de le taquiner. Mais comme d’habitude la discution dégénéra en dispute.  

- Inutile de faire ta tête de chien battu. Soit un petit peu fair-play, lui dit-elle.  

- Oh oui, ça te va bien de dire ça. Rien ne t'empêchera de faire des visites nocturnes, toi.  

- Oui, c'est sur. Mais comme je ne suis pas du genre à en faire, cela ne changera pas grande chose. Si ce n'est, peut-être, que je pourrais dormir tranquillement.  

- Ah, ah ! Mais voilà ! C'est pour ça !  

- C'est pour ça quoi ?  

- Bien c'est pour ça que tu n'as personne ! Tu ne fais aucune visite nocturne et personne ne t'en fait !  

- Oui et alors ! s'écria Kaori qui sentait déjà la moutarde lui monter au nez.  

- Bah rien, c'était juste une constatation, répondit simplement ryo comme s'il venait de faire la découverte du siècle. Kaori faillit en tomber à la renverse.  

- N'importe quoi. Pfff, si c'est pour avoir ce genre d'illumination et bien arrête de réfléchir c'est vraiment mauvais pour ton cerveau.  

- Ouais, ouais. En tout cas ce n'est pas moi qui manque tellement de charme que personne ne vient me faire des visites nocturnes.  

- Ryo, à part toi et ton jumeaux américain, je ne connais personne d’autre qui fait des visites nocturnes. En tout cas, je suis ravie de constater que tu avoues enfin ton manque cruel de charme, puisque toi non plus tu n’as pas le droit à des visites nocturnes, se moqua Kaori.  

- Pfff… Si j’en ai pas, c’est juste que les femmes ont peur de mon cerbère travesti en femme qui vit avec moi. Au fait, inutile de faire une visite nocturne à notre invité pour me prouver combien tu peux être charmante dans ton vieux pyjama en coton et tes charentaises.  

Kaori qui avait tenté désespérément de garder son sang froid, ne put contenir d’avantage sa fureur face à la profonde bêtise de son crétin de partenaire. Il ne put donc pas échapper à une superbe massue de 100 mille tonnes estampillé «Je t'en donnerai moi des visites nocturnes en pyjama de coton et charentaise, Pauvre crétin universel ! Signé le cerbère travesti en femme !»  

Ryo se retrouva ainsi profondément encastré dans le mur du salon. Kaori avait fait preuve d'une rare violence.  

Daniel, alerté par tout ce vacarme, se précipita hors de la salle de bain. Il apparut une serviette sur la tête, la chemise débraillée à peine boutonnée et sortant du pantalon. Il en avait même oublié de mettre ses lunettes. Il fut très surpris, même abasourdi de voir un Ryo pris en sandwich entre une massue gigantesque et le mur, quand il entra dans le salon. Toutefois, ce qui le surprit le plus fut de voir un corbeau et une libellule passés avec un écriteau où il y avait inscrit : «Faut pas s'inquiéter ! C'est juste une dispute d'amoureux !».  

Daniel cligna des yeux plusieurs fois pensant être victime d’hallucination, lorsqu’il se souvint qu’il y verrait peut-être plus clair s'il mettait ses lunettes. Kaori et Ryo furent eux aussi surpris de l'arrivée de Daniel. Ils l’avaient presque oublié avec tout ça. Toutefois, ils se ressaisirent très rapidement. Durant les quelques secondes nécessaire à Daniel pour mettre ses lunettes, Ryo s'extirpa du mur et feint de remettre en place un tableau qui était tombé lors de son embrassade avec celui-ci. Ce fut donc ce que vit Daniel. C’est-à-dire un Ryo un marteau à la main replaçant un tableau. Massue, Corbeau, Libellule, et Ryo encastré dans le mur avait totalement disparu. Son esprit lui avait joué un mauvais tour. Décontenancé, il en sursauta même lorsque Kaori s'adressa à lui.  

- Daniel ça va ? Il y a un problème ?  

- Euh... Non, non, j'ai juste entendu du bruit et je me demandais ce qu'il se passait, répondit-il un peu hésitant.  

- Oh ! Ce n'est rien. C'est juste un clou qui a cédé et qui a fait tombé le tableau, répondit Ryo toujours tourner vers le mur. Ce dernier n'avait pas eu le temps de se recomposer un visage normal.  

- Ah ! d'accord. Bien, alors je vais finir de me préparer.  

- Oui, allez-y Daniel. Reposez-vous un peu aussi, je viendrais vous chercher lorsque le déjeuner sera prêt, lui dit Kaori un grand sourire aux lèvres.  

- Oui, merci Kaori, répondit Daniel avant de se diriger vers sa chambre.  

- Pfff.... Je viendrais vous chercher pour le déjeuner, imita Ryo.  

- Quoi ! Qu'est-ce qu'il y a ? Le mur te manque déjà, rétorqua sèchement Kaori.  

Kaori, malgré les apparences, ne s’était pas calmée. Ryo l’avait plus que jamais blessée avec ses propos plus que désobligeant. Certes elle avait cherché à le taquiner, mais sûrement pas à être insultée de la sorte. Alors sans plus de cérémonie, elle tourna les talons et repartit à ses fourneaux. La jeune femme accentua le malaise induit par cette altercation en refermant la porte de la cuisine. Il fallait qu’elle évacue toute cette douleur déclanchée par les propos de son crétin de partenaire. Des larmes firent très vite leurs apparition dans les yeux de Kaori et cela même si elle tenta vainement de les contenir.  

Ryo, à présent seul dans le salon, se recomposa un visage, fit quelques étirements et bientôt il ne resta plus aucune trace de sa rencontre en tête à tête avec le mur. Rien ? Pas tout a fait. Il lui restait une séquelle et l’une des plus profondes qu’il pouvait avoir. Une fois de plus, grâce à sa légendaire bêtise, il avait blessé sa douce Kaori. La taquinerie était allée vraiment trop loin cette fois-ci. Avait-il eu franchement besoin de la comparer à un cerbère travesti, sans parler de cette idée de tenue aussi ridicule que lui. Pourquoi l’aimait-il tant et pourquoi s’acharnait-il à la faire souffrir, à la première occasion ? Il était rarement allé aussi loin dans ses vacheries, mais là c’était trop. Il ne pouvait pas, franchement, nier qu’il avait pousser le bouchon trop loin. Il fallait qu’il trouve une façon de se faire pardonner. Mais comment ? Ce n’était pas très facile de se faire pardonner après ça. De plus, il entendit bientôt les sanglots étouffés de Kaori au travers de la porte. Il ne réfléchit pas d’avantage. Ainsi, le plus doucement possible, il ouvrit la porte de la cuisine. Kaori tournée vers la gazinière et l’esprit trop embrouillée par tout ceci, ne remarqua pas l’entrée de Ryo. Elle fut donc très surprise lorsque deux bras puissants vinrent l’enserrer et qu’une douce voix pleine de regrets lui susurra à l’oreille :  

- Excuse-moi Kaori. Je ne voulais pas être aussi blessant.  

Kaori pétrifiée, en resta sans voix. Elle ne pouvait y croire. Ryo, cet imbécile profond, son débile de partenaire, ce crétin universel, cet idiot intersidéral se trouvait derrière elle. Et, miracle, lui présentait ses excuses. De plus, il semblait vraiment regretter son attitude. Elle ne savait franchement plus quoi penser et elle ne parvenait toujours pas à réagir.  

Ryo était pendu à ses lèvres. Il espérait vraiment que la grandeur d’âme de sa partenaire lui accorde sa rédemption. Mais pourquoi l’avait-il blessé une fois de plus ? Cette question tournait en boucle dans sa tête. Il avait dû atteindre les limites de la jeune femme. Il fallait qu’il se résigne. Il était allé trop loin. Puis soudain, la voix de Kaori s’éleva dans la pièce, brisant ce silence pesant.  

- Je ne devrais pas t’accorder mon pardon, parce que tu es allé trop loin. Mais…  

- Mais ?...  

- Mais, comme tu as fait l’effort surhumain, pour toi, de venir t’excuser, je ne peux que te pardonner. Toutefois, je te serais reconnaissante que tu ranges au placard tes remarques blessantes. Je ne pense franchement pas les mériter, malgré ce que tu pourrais penser. Puis, surtout je les trouve de moins en moins drôle.  

Le verdict et la sanction étaient tombés, une véritable sentence qui voulait tout dire. Il s’en sortait comme toujours, mais de justesse et il était prévenu de ne plus aller aussi loin la prochaine fois. De plus, elle lui avait pardonné, mais semblait encore en colère. Alors, timidement, il la remercia et déposa un léger baiser sur la joue de son ange. Il retourna ensuite au salon, afin de finir de disposer les couverts. Kaori les joues rouges sentit sa colère fondre comme neige au soleil. Il avait un don certain pour tout se faire pardonner. Il serait plus simple de le détester, mais il était assurément plus agréable de l’aimer. Ce fut ensuite avec le sourire qu’elle finit de préparer le déjeuner.  

Kaori, son repas fin prêt à être dégusté, disposa les plats sur la table. Puis, elle en avertit Daniel qui descendit tout de suite, tandis que Ryo en fit de même avec le reste de l’équipe. Ainsi, une demi heure plus tard, tous mangeaient allégrement les bons plats concoctés par la maîtresse de maison. Les discutions se faisaient en anglais, à part quelques remarques que Daniel fit en japonais. La conversation allait bon train, anecdotes et éclats de rire étaient de la partie. Tous semblaient détendus. Ils profitaient de cet interlude avant d’en venir au sujet qui les préoccupait. Ryo, content de ces retrouvailles avec son vieil ami, se demandait toutefois ce qui les amenaient exactement ici et en quoi City Hunter allait pouvoir leur êtres utiles. Kaori discutait allégrement avec tous ses convives et surtout avec Sam. Elle l’appréciait de plus en plus et surtout elle l’admirait, car il n’était pas simple d’être une femme dans l’armée. Teal’c, quant à lui, goûtait et dégustait la nourriture japonaise. Il trouvait cela très bon. Le petit scarabée qui prenait vivement part à la discussion eût le malheur d’aborder la question houleuse des liens très forts qui unissaient le colonel à son major. Le couple City Hunter se reconnut immédiatement dans ces propos. Un rapide regard fût échangé pour être tout de suite détourné. Jack qui n’appréciait pas que l’on parle de sa vie et surtout de sa relation avec Sam, qu’il niait, commença à se chamailler avec Daniel. Sam soupira, rouge de confusion. Teal’c resta impassible comme à son habitude. Ryo et Kaori éclatèrent de rire face à ce spectacle. Kaori avait même l’impression de voir une dispute entre Mick et Ryo ou même avec Falcon. La chamaillerie dura jusqu’à la fin du repas. Sam tentait désespérément de les calmer, mais sans succès. Après le dessert, Kaori invita tout le monde à s’installer dans le salon, pendant qu’elle préparait le café.  

Bientôt Kaori revint avec des tasses et du bon café fumant. Elle servit tout le monde et s’installa au côté de son partenaire. Ryo se décida enfin à poser la question qui lui brûlait les lèvres, depuis le coup de fil de Jack.  

- Bien Jack, j’aimerais savoir ce qui vous amène véritablement au Japon et qu’est-ce que City Hunter peut faire pour vous.  

- Tiens, je l’attendais plus celle-là, répondit Jack sarcastique. Mais je constate que tu as toujours le don d’aller droit au but.  

- Et toi de toujours détourner maladroitement les conversations, répliqua Ryo tout aussi sarcastique.  

- Et bien, par où commencer ?....  

- Par le début, c’est toujours plus simple comme ça, répondit Ryo.  

- Pffff…. Bien comme tu t’en doutes, nous ne sommes pas en vacances. Tout du moins officieusement.  

- Oui ça pour m’en douter, je m’en doute. Car je me demanderais sinon qui serait assez fou, pour partir en vacance avec toi, taquina-t-il.  

- Toujours aussi drôle, en plus. Bon, si tu permets je vais continuer.  

- Oh mais vas-y, je suis toute ouïe.  

- Alors, arrêtes de l’interrompre sans cesse, le gronda Kaori.  

- Pas la peine de t’énerver, je me tais et j’écoute.  

- C’est bizarre, j’ai comme une impression de déjà vu, murmura Daniel à Teal’c et Sam.  

- Un problème Daniel ? demanda Jack.  

- Non.  

- Alors la ferme. Bon ! Comme je disais mon équipe et moi nous ne sommes pas en vacance. Nous sommes ici en mission secrète.  

Ryo et Kaori s’installèrent plus confortablement dans le canapé et écoutèrent avec beaucoup d’attention ce que disait Jack.  

- Je fais partis avec mes équipiers, d’une branche secrète de l’armée. Dans notre complexe, nous étudions des technologies, qui mal utilisées, pourraient causer pas mal de problèmes et de dégâts. Or, une organisation scientifique, secrète, nommée le NID, considère que ce n’est pas aux militaires de gérer cela, mais aux scientifiques.  

- Hmmm… Et je suppose que ce NID a dû vous voler l’un de vos joujou. Mais quel est le lien avec le Japon ? demanda Ryo.  

- Le lien est assez simple. Afin que l’on ne se rende pas compte trop vite du vol de cet appareil, ils l’ont envoyé ici, chez l’un de leur contact japonais. Nous sommes donc venus récupérer notre joujou, officieusement. Toutefois, nous avons reçu carte blanche de la part de notre gouvernement et de celui du Japon, pour mettre la main sur les voleurs et notre appareil.  

- Très bien, mais je ne vois pas en quoi, Ryo et moi pouvons vous aider. Puis, si vous avez pris contact avec Ryo, ce n’est pas juste parce qu’il vous manquait, je suppose.  

- Vous supposez bien Kaori. Notre principal problème est que l’on ignore où ce contact japonais a caché notre appareil. J’espérais que Ryo pourrait nous aider à le trouver.  

- Mais bien entendu. Est-ce que tu sais quelque chose sur ce contact ? Son nom peut-être ? interrogea Ryo.  

- Il semble que cela soit un homme d’affaire, travaillant et résidant à Tokyo. Et son nom est Katichi?.... Hachaki ?... Katachihi ?....  

- Kitahachy, peut-être ? proposa Kaori.  

- Ouais, tout a fait ! J’ai un petit problème avec les noms étrangers.  

- Et cela peut être très gênant parfois, ajouta Sam malicieusement.  

- Absolument pas, Carter, répondit Jack désinvolte et offrant un tendre sourire à son second.  

- Ok. Bien, tu as vraiment de la chance, car je connais justement une personne qui pourra nous fournir les informations qu’il nous faut.  

- C’est génial, mais je souhaiterais que tu restes le plus discret possible.  

- Ne t’inquiète pas, je pense appeler une amie inspectrice qui me trouvera les informations nécessaire en toute discrétion. Mais au fait, je suppose que l’on ne peut pas savoir de quel style d’appareil il s’agit.  

- En effet, tu supposes bien. Je ne peux t’en dire plus, malheureusement.  

- Je m’en doutais de toute façon. De toute manière ce n’est pas gênant, car City Hunter accepte de vous aider. N'est-ce pas Kaori ? demanda-t-il à sa partenaire en lui offrant un sourire chaleureux.  

- Oui, mais bien sûr ! acquiesça-t-elle vivement en rougissant légèrement.  

- Alors voilà, affaire conclue, affirma Ryo.  

- Oui affaire conclue, répondit Jack.  

Ryo se leva alors et partit téléphoner à Saeko, pour que cette dernière lui trouve tout ce qui était possible sur Kitahachy. Kaori et les autres, quant à eux, reprirent une conversation à teneur plus personnelle.  

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