Chapter 5 :: Souvenir de la jungle

Published: 22-06-04 - Last update: 22-06-04

Comments: Bonjour tous et toutes ! Je m'excuse d'avoir tant tarder pour poster un nouveau chapitre, mais études obligent... J'espère que ce chapitre vous plaîra, car je commence tout doucement à lier les deux univers de Star gate et de City hunter. Je remercie mes fidèles revieweuses et les embrassent. Puis, j'embrasse tout particulièrement ma petite puce de Leeloo, ma petite Miyuki (l'anglais cela ne sera qu'une partie de rigolade) et aussi un coucou spécial à Lifetree qui prend le temps de toujours jeter un coup d'oeil sur mes chapitres avant envoi. PS : Lifetreee, je te laisse pas beaucoup de review, mais je souhaite que tu saches que j'adore tous tes chapitres sans exceptions... Bien, je vais arrêtez-là car on est pas à la remise des oscars, mais je vous embrasse tous et toutes et vous souhaite une bonne lecture.

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Sg-c / immeuble de city hunter, 30 minutes plus tard.  

Dès qu’il eut raccroché, Jack se rendit au bureau de son supérieur afin de l’informer des dispositions qu'il avait prises avec Ryo. Il partit ensuite avertir son équipe. Ces derniers, curieux d’en apprendre d'avantage sur ce mystérieux ami japonais, interrogèrent Jack. Il serait plus juste de dire que Jack subissait, surtout, les assauts de la sempiternelle curiosité de son cher ami Daniel. Évidemment celui-ci voulait tout savoir du pourquoi du comment de sa rencontre avec Ryo. Jack consentit à répondre aux interrogations de ses amis, sans trop se faire prier. Toutefois, il ne se priva pas pour taquiner Daniel sur salégendaire curiosité lui rappelant au passage que celle-ci était un vilain défaut.  

Ryo, quant à lui, s'était installé au salon avec Kaori, pour lui raconter sa rencontre avec Jack. Il ne souhaitait plus lui cacher quoique ce soit. Il avait fini par comprendre que cela ne servait à rien de le faire. Tout d’abord, cette rencontre était l’un des moments importants de sa vie. De plus, elle finirait par le découvrir d’une manière ou d’une autre. Ainsi, même si l’histoire de sa rencontre avec Jack était moins dramatique que les révélations qu’elle avait eues sur sa vie grâce à Bloody Mary, il n’avait pas envie de se prendre une autre gifle magistrale de la part de sa si douce partenaire. En effet, ses gifles étaient bien plus redoutables que ses coups de massues. Certes, la puissance du coup était largement réduite, mais ce genre de manifestation était la marque d’une profonde tristesse et souffrance. Or s’il la faisait souffrir encore bien souvent, une chose était sûre, il ne lui cacherait plus rien de son passé. Puis, les deux hommes débutèrent leur récit en quasi synchronie.  

-Bien, ma rencontre avec Ryo remonte à l’époque où je faisais parti des Black Ops. Mes hommes et moi, nous nous étions vus assignés la mission de nous rendre dans un petit État d’Amérique centrale. Le pays était en pleine guerria et le gouvernement a demandé, officieusement, de l’aide aux États-unis. Nous devions ainsi prêter main forte aux troupes gouvernementales. Nous nous sommes alors retrouvé en pleine jungle, traquant les guerrieros. Cela était loin d’être simple et ce n’était franchement pas une sinécure. En réalité, quand nous y sommes arrivés j’ai eu plutôt l’impression d’être en enfer. La jungle était magnifique certes, mais il était difficile d’y progresser quand on n'était pas du coin. Chaque pas dans cette jungle pouvait être le dernier. La végétation était une ennemie redoutable, car elle favorisait les pièges en tout genre. La jungle est un endroit idéal pour les embuscades. Un jour, après déjà plusieurs durs combats contre les rebelles, on s’est retrouvé nez à nez avec un groupe de guerrieros un peu plus coriaces. Il s’agissait d’un groupe d’une dizaine d’hommes environ, parmi lesquels s’y trouvait un gamin d’une quinzaine d’années à tout casser.  

(-…) C’était avant que mon père ne joue les savants fous et qu’il me prenne pour cobaye. Puis, je me suis retrouver face à l’unité de Jack. Il étaitun jeune capitaine de l’armée américaine d’une trentaine d’années environs, à l’époque. On pouvait voir tout de suite par sa prestance qu’il était un adversaire redoutable. J’ai rapidement découvert aussi qu’il était un sacré meneur d’hommes. Ses hommes et lui sont parvenus à nous mettre en déroute. On a été obligé de battre en retraite. Toutefois, avant de retourner au camp également, j’ai voulu me mesurer à lui. On était en guerre et j’avais sûrement autre chose à faire que de perdre mon temps à vouloir me battre avec lui juste pour le plaisir, mais j’ai toujours apprécié affronter des adversaires de valeur. Il a cependant semblé hésiter un court instant.  

- Le gamin s’est dressé devant moi. Il était incroyable. J’avais l’impression de me trouver face à un fauve près à fondre sur moi. Il semblait qu’il avait trouvé un adversaire à son goût. Je suis tout de même resté perplexe un instant. Je savais que ce genre de conflit enrôlait également les enfants, mais cela me gênait un peu de me battre contre quelqu’un qui n’aurait pas dû être là. Je me mis malgré tout en position de combat. On avait tacitement décidé de se battre au corps à corps. Tous les coups étaient permis. Le reste de mes hommes, quant à eux, étaient partis à la poursuite des autres rebelles. Certains d’entre eux se trouvaient sur le sol soit mort, soit blessés. D’autres s’occupaient des blessés et accessoirement observaient notre petit manège. Je me suis très vite rendu compte dès les premiers coups qu’il était coriace. Même si j’étais de 15 ans son aîné, il me donnait franchement du fil à retordre. Logiquement, je n’aurais pas dû m’attarder sur ce combat singulier, mais je crois que j’avais envie de voir ce qu’il avait dans le ventre. J’avais pourtant vu ce qu’il avait fait de certains de mes hommes. Le combat ne dura pas bien longtemps malgré tout.  

- Je venais de me prendre un sacré crochet du droit, lorsque des balles sifflèrent à nos oreilles. Nous étions encerclés par une autre faction de rebelles. C’était le camp adverse. On a alors tout de suite interrompue notre combat et on s’est tourné vers les nouveaux arrivants. Je ne sais pas qui de nous deux aurait gagné, mais à ce moment-là c’était pas le plus important. En plus, je crois que j’avais pas vraiment envie de tuer Jack. Je l’ai trouvé tout de suite sympathique le petit, dit-il d’un ton complaisant.  

La libellule et le corbeau qui écoutaient aussi le récit, arquèrent un sourcil imaginaire preuve de leur perplexité devant de tels propos. Kaori buvait littéralement les paroles de Ryo. Elle tiqua toutefois au ton employé par son partenaire. Elle se demanda même ce que signifiait un tel ton.  

- Une balle me frôla et j’attrapais mon M16, pour régler le compte à celui qui m’avait tiré dessus. J’ai remarqué que Ryo semblait provisoirement être de notre côté. Nos adversaires et Ryo devaient se connaître, car ils s’acharnaient principalement sur lui. Mes hommes et moi, nous en abattions quelques uns de notre côté. Puis, j’ai jeté un coup d’œil du côté de Ryo. Ce dernier était aux prises avec cinq mercenaires à lui seul. Cela ne semblait pas vraiment le gêner outre mesure et à dire vrai, il avait presque fini de s’en débarrasser. Le problème c’était qu’un sixième homme voulu en profiter pour l’abattre dans le dos. Je l’abatis alors immédiatement. Je venais de lui sauver la vie. On n'avait pas fini notre combat et je n’avais pas envie qu’il meurt avant de lui avoir mis une raclée. Ryo acheva son cinquième adversaire et me lança un regard de remerciement pour l’avoir sauver.  

-Jack était vraiment le gars loyal que j’avais cru discerné. Il m’avait vraiment sorti d’un mauvais pas. Inconsciemment, je crois que c’est à ce moment-là que nous sommes devenus amis. Un homme qui vous sauve la vie spontanément ne peut être qu’un ami. Pendant que je lui lançais un regard de remerciement, j’ai remarqué un mouvement dans les fourrés derrière lui. Jack l’a senti également et s’est jeté à terre. Il était moins une. J’en ai profité pendant ce temps pour abattre l’importun et sauver la vie de Jack à mon tour. Le calme est revenu et j’ai profité d’un moment d’inattention pour me faire la malle.  

- - Quand je me suis relevé, il était partit. Personne ne l’avait vu mettre les voiles. J’ai décidé de ne pas partir avec mes hommes à sa recherche en guise de remerciement. En fait, je crois que ce fût à cet instant que se scella notre amitié. Puis, malgré cette attaque surprise, je n’avais pas à dénombrer plus de pertes dans mon unité. Nous sommes repartis au camp avec les blessés. Ceux qui étaient partis à la poursuite des compagnons d’armes de Ryo étaient revenus bredouilles. Nous sommes restés sur place jusqu’à la victoire des troupes gouvernementales. Cependant, je n’ai plus revu Ryo et je ne savais pas s’il était mort ou non.  

- Quelques années plus tard, tandis que j’étais sur une affaire avec Kenny, nos chemins se croisèrent de nouveau. Il se trouvait sur une mission secret défense et moi je m’étais infiltré dans un réseau de drogue. Je cherchais à savoir qui tirait les ficelles. On a découvert que nos affaires étaient liées et on s’est refilé un coup de main. On a fini par trouver qu’un politicien véreux hautement placé étaient derrière tout ça. Je lui ai livré l’énergumène et on ne se revit que très rarement après cette histoire.  

- J’ai été heureux de voir qu’il avait pu s’en sortir et cela même s’il travaillait comme nettoyeur professionnel. On a pas eu l’occasion de se revoir souvent par la suite. En plus, Ryo a décidé de repartir au Japon. J’ai eu ensuite une fois ou deux de ses nouvelles, avant que l’on se perde de vue pour un bout de temps.  

Jack et Ryo achevèrent là leur récit. Sa curiosité satisfaite Daniel laissa tranquille Jack. D’ailleurs, chacun repartit à ses occupations à la suite de cet intermède.  

De son côté, Kaori était heureuse que Ryo se soit livré un peu plus à elle. Pour elle, c’était la preuve qu’il l’intégrait désormais totalement à sa vie. Ryo, quant à lui, restait pensif et se demandait ce qu’il l’attendait. Si son vieil ami avait repris contact avec lui, ce n’était pas pour rien. Il était curieux de connaître le fin mot de cette histoire et avait hâte que le surlendemain n’arrive.  

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