Chapter 20 :: Chapitre 20

Published: 20-07-06 - Last update: 20-07-06

Comments: Désolée pour le retard mais je n'arrive vraiment pas à m'y mettre. Surtout avec cette chaleur. Je vais essayer d'accélérer un peu le mouvement. En tout les cas, bonne lecture.

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Kaori fit un pas vers lui pour le plaquer au sol. Dans sa précipitation, elle glissa dans la flaque d’eau laissée par le vase en se brisant et retomba lourdement sur le sol après s’être cognée sur le recoin d’une table. Elle porta la main à son front. Elle devait s’être fait une entaille car elle saignait légèrement.  

- Quelle imbécile pesta-t-elle contre elle –même. Je suis vraiment maladroite.  

Pendant ce temps l’homme s’était relevé.  

Reprenant le couteau qu’il avait laissé tomber par terre, il s’approcha d’elle.  

- Alors ma jolie, dit-il en s’agenouillant près d’elle. Tu sais que tu m’as bien sonné. Qui est-tu ? dit-il en lui écartant une mèche de ses cheveux  

- Allez au diable ! lança Kaori avec un mouvement de tête en arrière.  

- Et avec ça tu as du caractère.Intérressant!  

En prononçant ces mots, il enserra le cou de Kaori.  

- Je pourrais facilement te tuer. Il me suffirait de serrer ce joli petit cou sans qu’aucun son ne sorte de ta bouche. Ce serait amusant. Mais ce serait dommage que ça ce termine comme ça tu ne crois pas ?  

Tout en prononçant ces paroles, il approcha ses lèvres de l’oreille de Kaori et lui souffla doucement :  

- J’ai la conviction qu’on va se revoir. Je ne vais donc pas t’achever.  

Tout en prononçant ces mots, il approcha la lame de son couteau de l’épaule de Kaori.  

- En attendant notre prochaine rencontre, voilà un petit souvenir. Comme cela tu penseras un peu à moi. Sur ces mots, il enfonça la lame du couteau dans l’épaule de Kaori.  

Cette dernière poussa un faible gémissement et se mordit les lèvres jusqu’au sang pour ne pas lui donner la satisfaction d’avoir gagné. Puis, d’un mouvement sec, il le retira.  

- Tu as vraiment du courage, dit-il. Dommage pour toi, mais j’ai déjà une autre femme en tête.  

Tout en disant cela, il s’était emparé d’un vêtement de Tascha et en humait l’odeur les yeux fermés comme pour ressentir plus pleinement sa présence.  

- Cet homme est fou, songea Kaori. Il a un regard qui fait froid dans le dos, presque dément.  

L’homme se détourna, puis sans un regard pour elle, quitta la pièce. Kaori porta une main tremblante à son épaule. La blessure était très profonde.  

- Ca fait un mal de chien, souffla-t-elle. Il m’a pas loupé.  

Des perles de sueurs s’étaient formées sur son front. Elle leva son bras pour s’essuyer le front.  

Avisant la console de Tascha, elle prit quelques mouchoirs qu’elle glissa sous son tee-shirt.  

Puis, se relevant rapidement, elle s’élança à la poursuite du fuyard. Il n’y avait pas de temps à perdre ! En effet, il se pouvait bien que celui-ci ait redirigé son attention sur Tascha. Ryo la lui avait confié et il n’était pas question qu’elle échoue. Elle ne voulait surtout pas qu’il remette en cause leur partenariat à cause d’une stupide erreur de sa part. Pour lui toutes les raisons étaient bonnes pour l’éloigner de lui. Et ça, il n’en était pas question !  

Affichant une grande détermination, Kaori parvint à oublier momentanément la douleur.  

Se dirigeant vers la grande salle où se trouvait Tascha et le photographe, elle s’assura que le fuyard n’était pas dans le coin. Jetant un coup d’œil de l’autre côté de la pièce, elle vit un des deux vigiles à quelques mètres de Tascha. Il semblait aux aguets et avait un comportement très professionnel malgré la superbe créature qui se déhanchait non loin de lui.  

- Il y en a certains qui devraient prendre exemple sur lui, songea-t-elle un instant.  

Puis grimaçant, elle porta une main à son tee-shirt. Celui-ci était couvert de sang.  

- Mince ! Il ne faut pas que Ryo voit ça. Ni Tascha. Il ne lui en faudrait pas beaucoup à celle –là pour chanter haut et fort que je suis incompétente.  

Se dirigeant vers la sortie, Kaori fouilla dans sa poche à la recherche de ses clés. Arrivée à la voiture, elle enleva les mouchoirs qui étaient à présents rouges et les fourra dans la boîte à gants. Elle en reprit d’autres qu’elle remit sur la plaie aussi précautionneusement que possible. Le simple fait de soulever son tee-shirt lui coûtait énormément. Une fois sa tâche accomplie, elle s’empara de sa veste restée sur la banquette arrière et remonta la fermeture éclair assez haut pour qu’on ne puisse rien voir de sa blessure. Rouvrant la boîte à gant, elle s’empara également de son pistolet qu’elle fourra dans sa ceinture.  

Reprenant le chemin du studio, Kaori jeta un coup d’œil alentour. C’est alors qu’elle le vit.  

Ce dernier était à l’angle du bâtiment. Il avait les yeux rivés sur la fenêtre. Elle donnait sûrement sur la pièce où se trouvait Tascha. Il était tellement absorbé par sa contemplation qu’il na la vit même pas.  

Elle se dirigea alors vers lui décidée à lui rendre la monnaie de sa pièce. Tout en avançant silencieusement, elle referma ses doigts sur la crosse de son pistolet. Elle n’allait pas lui tirer dessus. Seulement le mettre en joue. Ensuite elle appellerait du secours.  

- Hé ! Le spectacle vous plaît ? lança –t-elle à l’intention de l’homme.  

Surpris, celui-ci tourna la tête dans sa direction. Esquissant un sourire, il fit un pas dans sa direction. Cette femme l’attirait de plus en plus. Il sentait qu’avec elle tout deviendrait plus jouissif. Il fit un autre pas, puis s’arrêta brusquement, tourna les talons et s’enfuit en courant.  

- Mais qu’est-ce que……. murmura Kaori pour elle-même. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il fuit devant elle, surtout qu’il la savait blessée.  

Elle s’apprêta à se lancer à sa poursuite quand deux bras puissants lui enserrèrent la taille et elle se retrouva plaquée contre le torse d’un homme.  

- Hé là ! Où vous courrez comme ça ma ptite dame ?  

Surprise, Kaori jeta un coup d’œil par-dessus son épaule. Il s’agissait d’un des deux agents de sécurité. Kaori commença à se débattre.  

Voilà pourquoi il s’est enfuit, songea Kaori dépitée. C’est à cause de ce molosse.  

- Vous m’avez l’air bien agitée, continua ce dernier sans pour autant la lâcher.  

- Mais lâchez moi espèce d’âne bâté ! Je poursuis un criminel.  

- C’est ça ma ptite dame. Et moi je suis ballerine, fit l’homme en riant.  

Sans s’en rendre compte, il la faisait énormément souffrir à cause de sa blessure.  

Dépitée, Kaori vit son agresseur disparaître à l’angle de la rue. Voyant qu’il était désormais trop tard, elle reprit un ton plus calme et cessa de gigoter.  

- Ecoutez monsieur, vous vous trompez, dit-elle.  

- En tout cas moi ce que je vois, c’est que personne n’a le droit de traîner dans les parages, répondit l’agent.  

Voyant qu’il ne servait à rien de discuter pour le moment, Kaori poussa un soupir. Avant toutes chose, il fallait que cet homme la lâche avant de l’achever complètement.  

- Vous avez raison, fit Kaori d’une voix doucereuse, je n’ai rien à faire ici. Maintenant est-ce que vous pourriez me lâcher s’il vous plait ?  

- Pourquoi on n’est pas bien comme ça ? ricana l’agent.  

Kaori sentit qu’elle allait exploser d’une minute à l’autre.  

- Calme toi Kaori, respire, se dit-elle mentalement en fermant les yeux.  

Pourquoi avait-il fallu que des deux agents elle tombe sur le pervers !  

- Elle t’a demandé de la lâcher. Tu es sourd ? Cet ordre avait claqué comme un fouet.  

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