Chapter 24 :: La vérité

Published: 05-04-07 - Last update: 05-04-07

Comments: Bon c'est la 5ème fois que j'essaie d'envoyer ce chapitre. Bonne lecture si ça fonctionne.

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Quelques minutes plus tard, Kaori était devant la porte de son amie.  

- Ah, te voilà! s'exclama Eriko.  

- Salut.  

- Ne reste pas là. Entre, lui dit son amie en s'écartant pour la laisser passer.  

- Non Eriko. On peut prendre ta voiture ? demanda Kaori. J'aurai besoin que tu me conduise quelque part.  

Quelques secondes plus tard, installées dans la voiture, Eriko jeta un regard en coin à son amie.  

- Tu en fais des mystères dis donc. Est-ce que ce serait en rapport avec le fait que tu ne dises rien à Ryo?  

- Oui, répondit simplement Kaori.  

- Et ? insista son amie curieuse d'en apprendre plus.  

- Et bien en fait, je dois aller me faire soigner.  

- Quoi ? Mais qu'est-ce que tu as ? s'écria Eriko alarmé. Tu es malade ? Oh j'aurais dû le remarquer! Tu es toute pâle, fit son amie en mettant le contact et en s'insérant dans la circulation.  

- Non Eriko, la rassura son amie. Ne t'inquiète pas, ce n'est rien de grave, grimaça Kaori . J'ai été bléssée cet après-midi à l'épaule, répondit-elle sans rentrer dans les détails.  

- Mais pourquoi....?  

D' un signe de la main, Kaori fit comprendre à son amie de se taire.  

- Si je n'ai rien dit à Ryo c'est parce que je ne voulais pas qu'il me prenne encore en faute. Surtout que la situation actuelle ne prête vraiment pas aux confidences de ce genre, fit Kaori en repensant à l'attitude possesive dont faisait preuve Tascha envers Ryo.  

- Oh Kaori! soupira Eriko. Tu souffres trop pour cet homme. S'il tenait à toi un tant soit peu, ce serait lui qui serait assis à ma place pour prendre soin de toi et ceci sans te juger coupable de quoi que ce soit.  

Au lieu de ça, tu le fuis car tu as peur de ce qu'il pourrait penser parce que tu as commis une faute en faisant ton travail. Tu ne mérites vraiment pas ça et désolée de te le dire mais lui aussi ne te mérites pas. Tu vaut beaucoup mieux.  

Refoulant tant bien que mal ses larmes, Kaori regardait défiler devant ses yeux les lumières de la ville. Elle avait conscience que tout ce que son amie lui disait était vrai. Et être confrontée à cette réalité était douloureux pour elle. Elle ne savait plus ce qui de sa blessure ou de son amour propre lui faisait le plus mal.  

- Je sais que tu as raison Eriko mais je refuse encore de l'admettre. Au fond de moi j'éspère que je compte un peu pour lui. Et tant que ce sentiment sera ancré en moi, je ne pourrais pas tirer un trait sur lui.  

- Je comprend Kaori, mais sache tout de même que je serais là quoi qu'il arrive.  

- Merci, souffla Kaori.  

- Mais de rien ma vieille, fit-elle avec un clin d'oeil.  

Reportant son regard vers la route, Kaori s'écria :  

- Mais où tu m'emmènnes là ? L'hôpital n'est pas par là!  

- Chez ton ami le doc. Tu m'avais bien dit qu'il était bien non ?  

- Oui mais tu oublies qu'il connaît très bien Ryo et que fatalement il lui parlera de cette blessure.  

- J'avais oublié, fit Eriko penaude. Désolée.  

- Ce n'est pas grave.  

Plus tard, Eriko et Kaori ressortaient de l'hôpital.  

- Tu est une très bonne menteuse, Kaori, fit Eriko en attachant la ceinture de son amie qui depluis plusieurs secondes s'acharnait sur celle-ci.  

- J'ai juste un peu déguisé la vérité. Tu sais dans notre ville, les médecins voient de pauvres jeunes femmes victimes d'agressions presques tous les jours.  

- Malheureusement, tu as raison, répliqua Eriko tout en sortant du parking de l'hôpital.  

- Avant de rentrer, est-ce-que tu pourrais faire un crochet par le petit restaurant qui se trouve près de chez moi.  

- Ok. On y va.  

Qualques minutes plus tard, les deux amies se disaient au revoir.  

- Merci Eriko, la remercia Kaori.  

- De rien. Fais attention à toi et ménages-toi.  

- Ne t'inquiète pas.  

- Je suis sérieuse, Kaori fit son amie avec un air grave. Je te connait. Tu ne peux pas t'empêcher de rentrer dans le jeu de Ryo et toi tu as besoin de repos.  

- Je te promets que les prochains jours je ne penserai qu'à moi. Tu es rassurée?  

- Mouais, fit Eriko sceptique. On s'appelle alors. Salut.  

- Salut.  

De retour dans l'appartemment, Kaori eu la surprise de ne trouver que Yuki installé sur le sofa.  

- Ah te voilà de retour, fit celui-ci en reposant la revue qu'il lisait.  

- Oui. Il est tard. Vous devez avoir tous faim.  

- Pour ma part, je vais me coucher. Je suis trop fatigué pour avaler quoi que que ce soit.  

- Je suis désolée. Tu as attendu jusqu'à maintenant pour rien.  

- En fait ce n'est pas le dîner que j'attendais mais toi. Il est tard et le quartier n'a pas l'air trop sûr.....  

- Merci Yuki je suis touchée, fit Kaori embarrassée et touchée à la fois.  

Toute cette attention que lui témoignait Yuki ne lui rappelait que trop cruellement combien son idiot de partenaire pouvai parfois se désintérresser d'elle.  

D'ailleurs où étaient-ils lui et Tascha? A nouveau le même malaise que l'orsqu'elle voyait Ryo et Tascha ensemble s'empara d'elle.  

- Ils sont sur le toit, fit yuki à regret.  

Il était désolé pour elle. Il voyait que cela ne lui plaisait pas. Lui même ne se faisait pas d'illusions à leurs sujet. Cela faisait un moment que Tascha avait rejoint Ryo sur le toit. Il connaissait bien Tascha. Si elle l'avait rejoint ce n'était pas pour discuter de la pluie et du beau temps!  

- Mais il ne vont pas tarder, ajouta-t-il soucieux de ménager la jeune femme.  

- Je vais aller les chercher avant que ça ne refroidisse fit-elle en s'engageant dans l'escalier. Bonne nuit Yuki.  

- Bonne nuit Kaori, répondit-il en se dirigeant vers sa chambre.  

Plus Kaori progressait vers le toit et plus elle hésitait. Au fond d'elle, elle n'était plus très sûre de vouloir les voir ensemble.  

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