Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Ally Ashes

Beta-reader(s): Tamia62

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 40 chapters

Published: 25-06-03

Last update: 09-09-05

 

Comments: 210 reviews

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ActionRomance

 

Summary: Ryô doit aider deux soeurs à affronter un lourd secret de famille ... Leurs noms: Sayuri Tachiki et Kaori Makimura...

 

Disclaimer: Les personnages de "Corps à Coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo (petit veinard). Béta lectrice: Félisoph (je te dois tout...) et Tamia62

 

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   Fanfiction :: Corps à Coeur

 

Chapter 5 :: Les liens du sang

Published: 26-06-03 - Last update: 16-05-05

 


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Sous les regards désapprobateurs des passants, Ryô se gara en double file. A l’instant où il coupa le moteur, Kaori bondit de la voiture et se précipita dans l’aéroport. Il lui restait encore dix bonnes minutes avant l’atterrissage, plus encore pour que Sayuri parvienne au hall des arrivées, mais elle ne s’en souciait guère.  

Elle se campa au plus près de la file des douanes par laquelle Sayuri passerait nécessairement et ses yeux ne quittèrent plus cet endroit. Un homme d’une trentaine d’années, manifestement fan de soulevé d’haltères et beaucoup moins de Nietzsche, la bouscula légèrement pour atteindre lui aussi la position la plus proche de l’arrivée. Il se plaça à sa gauche, un peu en avant, lui masquant une partie du hall. D’un coup d’épaule elle le poussa à son tour pour lui reprendre sa place. Ce n’était pas le moment de lui chercher des noises et ce type allait s’en apercevoir ! Il se retourna, prêt à donner une leçon à cette jeune effrontée. Kaori, butée, lui fit face et ne broncha pas lorsqu’il commença à la traiter de tous les noms, puis lui retourna la pareille. Autour d’eux les gens s’étaient écartés légèrement, gênés par ce spectacle et se méfiant d’une éventuelle bagarre, mais la dispute s’arrêta brusquement : l’homme aperçut quelque chose derrière son interlocutrice qui le fit renoncer à la place tant convoitée. Il s’inclina poliment et s’éloigna à petits pas rapides pour se placer de l’autre côté, à l’exact opposé. Après un dernier regard, Kaori reprit sa garde. Elle ne bougea plus d’un iota, même lorsque Ryô lui serra doucement l’épaule pour lui signifier sa présence, au cas où. Elle se contenta de toucher légèrement la main chaude de son partenaire, puisant sa force dans sa présence. Pas besoin de mots…  

 

Lorsque les premiers voyageurs apparurent enfin, Kaori ne tenait plus en place. Pour la première fois, elle bénissait sa taille qui lui permettait de ne pas être gênée par la foule. Derrière elle, Ryô alternait les coups d’œil à la porte de débarquement, à sa partenaire, mais aussi à la marée humaine qui se pressait autour d’eux. Hommes et femmes de tous âges, voyageurs et accompagnateurs, en larmes ou au sourire éclatant… Certains portaient des sacs contenant à grand-peine vêtements, cadeaux, livres et autant d’objets qui restent dans un coin de sac tout le temps du séjour, mais dont on ne pouvait se passer. D’autres, appuyés aux baies vitrées qui donnaient sur le tarmac, regardaient, mélancoliques, un avion rouler sur une piste, puis fixaient une poussière s’éloigner dans un ciel lumineux jusqu’à ce que le soleil, ou peut-être autre chose, leur fit venir les larmes aux yeux.  

 

Ryô tentait désespérément d’oublier où il se trouvait. Bien que sa phobie des avions fût bien moins paralysante que par le passé, il n’appréciait toujours pas de se trouver à proximité d’une de ces choses. La simple idée d’un objet volant suffisait déjà à faire augmenter sa pression artérielle, alors le bruit des décollages et des atterrissages, voilà qui dépassait son seuil de tolérance. Il tenta de se distraire en observant ce qui se passait autour de lui. Il s’amusa à inventer une vie pour les passants les plus proches. La vieille dame qui regardait le tableau des arrivées toutes les 2 secondes par exemple : elle attendait son premier amour, retrouvé par hasard et devenu veuf récemment, tout comme elle. Ils allaient commencer une nouvelle vie, tout comme le jeune couple qui venait de descendre d’un vol en provenance d’Italie, où ils avaient mangé leur quota annuel de rizzoto del mare, et où le jeune marié avait subi plusieurs coups de coudes bien placés lorsque ses yeux s’étaient posés un peu trop longtemps sur une beauté locale. Même Falcon aurait pu voir qu’il s’agissait d’un nouveau couple : s’ils n’arrêtaient pas de se regarder dans le blanc des yeux, ils allaient finir par rentrer dans un mur ! Quant à cet homme, adossé à un pilier, … WOUAHOU !  

- « Quelles jambes, quelles fesses, quelle démarche ! Mademoiselle, vous êtes si belle dans votre uniforme ! Vous devez être encore plus jolie sans ! Allez, ne soyez pas cruelle, je suis sûr qu’ensemble on peut arriver au septième ciel ! » cria Ryô en volant littéralement vers une hôtesse particulièrement élégante dans son tailleur bleu marine et rouge.  

- « C’est six pieds sous terre que je vais t’envoyer, oui !!! Prends ça ! »  

 

Le sang de Ryô se glaça. Il essaya de fuir, mais il était trop tard. Déjà l’ombre menaçante et trop bien connue le recouvrait. Le ciel allait bientôt lui tomber sur la tête. Il compta mentalement les secondes qui le séparaient d’un écrasement en bonne et due forme et ferma les yeux en arrivant à « zéro »… Mais le coup ne vint pas : au même instant une femme cria le nom de Kaori. Comme par magie, la massue disparut ainsi que sa propriétaire. Avec un soupir de soulagement, Ryô se redressa, épousseta ses vêtements avec nonchalance et partit rejoindre sa « sauveuse » sous le regard éberlué de l’hôtesse de l’air, encore mal remise du choc de sa première rencontre avec le couple infernal.  

 

Le temps qu’il les rejoigne, Sayuri s’était déjà réfugiée dans les bras de sa soeur et s’agrippait à elle. Une jupe bleue pâle, un chemisier vert, des chaussures mal assorties, un simple pull-over jeté sur ses épaules… Elle s’était manifestement habillée à la va-vite. Par-dessus l’épaule de la jeune femme qui commençait à sangloter, les deux partenaires échangèrent un coup d’œil : son comportement tranchait singulièrement avec celui de la journaliste autonome et décidée qu’ils avaient rencontrée la première fois. Kaori la prit par les épaules et la repoussa doucement.  

Sayuri ne portait aucun maquillage et ses cernes en disaient long sur les heures difficiles qu’elle avait subies jusque là.  

- « Calme-toi, tu n’es plus seule. Prends tes bagages et on rentre à la maison, d’accord ? Où sont-ils ? »  

- « Je suis partie sans valise. J’ai juste pris mon sac et mon porte-documents. Je ne voulais pas rester trop longtemps chez moi, il aurait pu me suivre. » renifla Sayuri, séchant ses larmes.  

- « Qui ? Sayuri, explique-toi ! »  

- « Pas ici. Il y a trop de monde. Partons. » intervint Ryô d’une voix basse.  

 

Les deux jeunes femmes se regardèrent, surprises, mais le suivirent sans mot dire. A la porte, Ryô resta un instant en arrière et jeta un large coup d’œil sur le flot de voyageurs qui s’amassait devant lui. Son instinct lui disait que quelqu’un dans la foule avait une aura particulière, mais il n’avait aucune possibilité de savoir avec exactitude qui. Ce P.D.G. assis sur un banc qui lisait les dernières nouvelles de la bourse ? Ou pourquoi pas la jeune femme en jean qui buvait une canette de café adossée à un pilier ?  

Il fronça les sourcils : il n’aimait pas ça. Lorsqu’il se retourna, deux yeux noisette le suivirent Alors c’était lui, City Hunter ? Il était conforme à sa réputation : pas mal physiquement, intuitif… La fille se croyait peut-être à l’abri à présent, mais elle se trompait lourdement. Le jeu promettait d’être amusant, très amusant…  

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