Chapter 2 :: est-ce que ?

Published: 01-10-07 - Last update: 06-01-08

Comments: voila la suite ( je sais jenchaine en ce moment faut en profiter :p) j'espere que vous allez l'apprécier malgré le faite que je l'ai écrite avec les yeux qui n'était pa en face des trou ><

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Le lendemain fut dur pour Mick, une migraine atroce lui vrillait le crâne, vraiment à chaque sortie il finissait dans les brumes de l’alcool alors que son ami lui enchaînait les verres. Ryô avait d’ailleurs une pêche du tonnerre, la courte nuit qu’il avait passé ne l’avait pas infecté, même pas une marque de cerne, rien !  

Mick arriva donc au bureau de son acolyte avec une mine affreuse, sans un mot Ryô lui présenta son remède magique, un grand verre opaque bleu rempli d’une substance verdâtre consistante, sans un mot et fataliste Mick l’avala d’une traître. Après une magnifique grimace du au goût, Mick reprit son travail dans le bureau d’en face.  

Il s’ennuyait, pire que ça. La matinée fut longue pour les deux hommes d’affaires, il n’y avait ni contrat, ni coup de fils, même pas de réunion. Ryô avait donc passé sa journée à dessiner les traits du serveur sur des feuilles qui envoyait dans sa corbeille à papier quand il les jugeait décevant, Mick lui consultait la liste de toutes les Mizuki résidant dans le quartier du bar. Quand il fut l’heure d’aller manger Ryô proposa à son ami de changer un peu leur habitude et de chercher un petit restaurant sympa.  

Une salle assez petite, un bon nombre de clients et les deux hommes d’affaire. Ils avaient jeté leur dévolu sur ce restaurant qui faisait un coin de rue, le patron leur semblait bien sympathique et la nourriture correcte puis la bière était à volonté. Le restaurant faisait aussi livraison à domicile de certains produits, et les livreurs n’arrêtaient pas d’aller et venir, une vraie usine.  

Soudain Ryô remarqua un des livreurs qui attendaient au bar les commandes qui devaient partir, la silhouette lui sembla familière, puis quand il vit le visage de celui-ci il en eu presque un choc, lâchant ses baguettes par la même occasion. Kaoru ! Mais il n’avait pas déjà un travail dans le cabaret ? Pourquoi travaillait-il ici alors ? Mick remarqua le blanc après sa question, il leva la tête de son bol de ramen et il reconnu aussi le livreur.  

_Tiens il travaille ici aussi ! Quelle coïncidence dis-moi !  

_Oui en effet quel coïncidence….  

Ryô suivait du regard le jeune homme, Mick lui donna un léger coup de coude dans les cotes pour le ramener sur terre.  

_Dis-moi ce qui te tracasse !  

_Je ne sais pas mais quelque chose cloche chez ce mec, mais je n’arrive pas à savoir quoi !  

_Il est plutôt petit pour un gars de son âge, sinon je vois pas. Mais rassure moi tu retourne pas ta veste à la gente féminine ?!  

_Non ! J’aime trop les femmes pour çà !  

Mick leva son verre suite à la déclaration de son comparse.  

_Moi aussi !!  

La journée fut enfin terminée, les ordinateurs s’éteignirent les uns après les autres, les employés quittent les bureaux petit à petit.  

Ryô arriva devant sa voiture, une magnifique Lamborghini Gallardo noire comme ses prunelles. En un rugissement de moteur il quitta le parking de l’immeuble et se lança dans la circulation tonitruante des fins de journées. Dans une des files de voitures il remarqua un livreur, et il repensa au jeune homme, avait-il vraiment besoin d’argent au point d’enchaîner deux boulots. La vie dans la capitale était dure, le train de vie était assez cher pour les jeunes qui démarraient, il n’avait pas jamais connu de problèmes financiers vu sa situation familiale.  

Il arriva devant son immeuble, un immense building fait de baies vitrées. Il se saisit de la télécommande pour ouvrir la porte du parking privé, et d’un coup d’accélérateur il rentra la bête dans le bâtiment.  

L’ascenseur le mena à son étage privé, appartement faisant la superficie de celui-ci, comprenant terrasse avec vue magnifique sur la ville. Un akita-inu bringé bleu l’attendait devant la porte, une balle dans sa gueule prêt à jouer.  

_Bonjour Kami, je suis rentré !  

Le chien gratta la jambe de son maître afin que celui-ci puisse envoyer la balle. Ryô fit plaisir à son chien puis s’installa sur le canapé avec une tasse de thé à la main, Kami le rejoint posant sa tête sur les genoux de son maître. La soirée se termina tranquillement pour eux deux, Ryô fixait le plafond dans son lit, les bras repliés sous sa tête, il repensa à ses derniers jours et se fit le point à voix haute.  

_Bon lundi journée tranquille mais un dîner en compagnie d’une croqueuse d’homme pas franchement terrible, je vais la rayer de mon répertoire. Mardi, idem rien à dire à part que maman me soule avec ses histoires de dîners arrangés. Mercredi ce fut l’arrivée de l’équipe marketing, plutôt sympa la nouvelle pub. Jeudi le contrat fut signé, un déjeuner raté à cause de la brune, et une bonne fin de signature….  

Il se redressa d’un coup et attrapa son portable, il attendit un peu mais finalement il appela son compère. Après quelques tonalités Mick répondit avec une voix ensommeillée.  

_Allo !  

_Mick c’est Ryô désolé si je te dérange à cette heure, mais j’ai besoin d’avoir un avis.  

_Vas-y je t’écoute !  

_Alors voilà…..  

La conversation dura des heures et Ryô expliqua à Mick se qui le tracassait. Après avoir du avaler trois tasse de café pour tenir Mick lui répondit.  

_Ecoutes bien ce que je vais te dire car après çà je raccroche pour dormir avant que toute la caféine que j’ai absorbée ne fasse effet. Tu vas retourner au cabaret seul, tu t’installes dans un coin tranquille, tu commandes un bon café et tu attends que le bonhomme arrive et la t’essayes d’en savoir le plus possible sur lui et aussi si tu pouvais en apprendre sur la chanteuse de l’autre soir ça serait sympas. Bon je te laisse à dimanche.  

_A dimanche Mick.  

Ryô raccrocha à moitié convaincu par le plan de son ami, mais il allait essayer pour voire ce que ça allait donner. Puis il avait trouver grâce à Mick un moyen de parler avec Kaoru. Mais pour l’heure il fallait dormir.  

Il savourait son lit doux et immense, où il se prélassait tel un chat les journées de grasse matinée. Puis il repensa à l’immeuble dans lequel il l’avait vu rentrer, les mur tombaient en morceaux et la peinture avait du disparaître il y a bien longtemps, puis si il logeait avec la chanteuse, il ne devait pas y avoir beaucoup de place pour deux. Et dire que des gens vivent encore dans ces conditions. Il se sentit alors privilégié par le hasard de la naissance, il avait toujours eu un logement digne d’un palace et il pouvait s’offrir tout ce qu’il voulait même les femmes.  

Ryô s’endormi difficilement suite à cette réflexion.  

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