Chapter 8 :: Savoureux moment

Published: 30-10-07 - Last update: 07-01-08

Comments: voila la suite le meme jour^^ et merci pour tout les coms ke vou laisser ils fon trè plaisir!!!!

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Kaori jonglait avec les plateaux pour assurer le service, le cuistot envoya les assiettes à la suite. Le patron lui fit signe qu’elle avait un appel. Elle reposa le plateau et prit le combiner.  

_Kaori à l’appareil qui la demande ?  

_Le prince charmant.  

Kaori en faillit lâcher le combiner, il avait réussi à la contacter, une larme coula le long de sa joue.  

_Ma cendrillon est partie du palais mais en oubliant de laisser sa pantoufle de verre derrière elle.  

_Cendrillon ne pouvait pas le faire.  

_Je suis au courant de ta situation et je m’y résous, mais une fois le danger écarter, tu reviens ?  

_Je ne sais pas, je ne sais plus. Cendrillon voudrait tout refaire de sa vie.  

_Même notre rencontre ?  

_Non tout sauf ce jour-là.  

Le patron la rappela pour le service, elle eu du mal à raccrocher, elle retourna en salle les larmes pleins les yeux. Les autres filles se demandaient ce qui lui arrivait elle qui d’habitude était si pleine de vie.  

Elle s’était assise au bout du ponton, les yeux dans le vague. Son patron arriva avec une bouteille d’alcool doux et deux verres. Kaori l’invita à s’assoire avec elle pour regarder le soleil.  

_Chacun à un passé secret, mais dés fois il vaut mieux en parler pour que cela semble moins pénible à porter. Quand tu t’es présentée pour l’embauche je savais que tu avais quelque chose que les autres filles n’avaient pas, un secret.  

_J’ai une vie bien compliquée pour une jeune femme de mon age.  

_Avant que je vienne ici, j’avais ouvert un petit restaurant à la capitale. Le genre de restaurant traditionnel assez simple, je recevait ma clientèle moi-même et je faisait aussi le service par faute de moyen. Puis un jour des yakuzas sont venus, ils ont fait le tour du restaurant. Puis le chef m’a regardé droit dans les yeux et il m’a proposé de le racheter, mais que je reste l’homme à tout faire du restaurant, ou sinon que je devais payer une espèce de taxe pour pouvoir continuer à ouvrir. J’ai refusé les deux puis quelques jours plus tard ils ont commencé à me menacer. J’ai tout quitté quand ils se sont attaqués à mes proches. Puis je suis venu ici et depuis je n’ai jamais eu de problèmes.  

_Aucuns problèmes. J’aimerai ne plus en avoir.  

_Tu vois je peux comprendre ce qui t’arrives, j’ai traverser une épreuve assez pénible.  

Kaori eu un rire nerveux, non jamais il ne pourrait comprendre son histoire à elle. Mais elle avait besoin de tout déballer pour ce sentir mieux.  

_Patron je vais vous raconter mon histoire et elle n’est pas rose. J’étais la fille cadette d’un malfrat et d’une vendeuse. Mes parents se sont séparés il y a longtemps je ne devait avoir que 4 ans, ma mère a emmené ma sœur en me laissant seule avec mon père. Puis vers mes 13 ans, les yakuzas à qui mon père devait beaucoup d’argent l’ont tué et ils m’ont embarqué pour servir d’hôtesse dans leur club. J’ai tenu deux mois, mais je n’en pouvais plus. Et j’ai fuis, tellement fuis, tellement longtemps que je ne sais plus ce que sais de vivre sans se soucier de rien.  

_Ma pauvre enfant, et dire que je me plaignais de ma vie. Mais tout doit s’arranger, tu vas réussir à te sortir de ce monde obscur.  

_J’ai eu une chance de pouvoir le faire. Mais j’ai laissé cette chance passée.  

_Comment ça ?  

_Je suis tombée sous le charme d’un homme et comment résister à cet envoûtement ? Il a un regard si noir, si profond qu’on s’y perd et j’imagine des fois pouvoir me reposer sur ses larges épaules, m’attendrir de son visage si enfantin quand il est heureux. Mais il n’est pas de mon monde, il est né dans une bonne famille, riche et influente, loin des tumultes des bas fonds de la ville où j’ai toujours vécu. C’est un prince et je suis une cendrillon, mais je n’ai ni pantoufles de verre ni carrosse pour m’emmener.  

_Mais dans l’histoire de cendrillon les choses finissent par s’arranger pour la belle, et tu verras tu aura toi aussi droit à ton « happy end ».  

Ryô savourait le son de sa voix, qu’il trouvait si mélodieuse, oui si mélodieuse. Elle devait raccrocher car elle devait continuer de travailler. Il resta plusieurs minutes dans la cabine, le téléphone à la main. Il repassa le passage où elle disait qu’elle aurait toute sa vie sauf le moment de leur rencontre.  

C’est donc le cœur léger qu’il retourna travailler. Jamais personne dans les bureaux n’avait vu leur supérieur dans cet état d’euphorie incontrôlé. Il ne se privait pas de montrer sa joie à tous.  

Mick remarqua l’extraordinaire changement de comportement de son ami et décida d’en savoir la raison. Il se dirigea donc vers le bureau de son ami et sans plus de cérémonie lui demanda.  

_T’as bu quoi ? Tu as pris une drogue ?  

_Oui j’ai pris une drogue, mais c’est tellement bon.  

_Tu as fait quoi !!!  

Tout l’étage entendit Mick.  

_Tu as pas osé toucher à ça rassure moi ?  

_Je suis drogué à quelque chose de tellement bon que je ne peux plus m’en passer.  

_Extase, cocaïne, cannabis, tu as pris quoi ?  

_J’ai pris ma dose d’elle. Je suis drogué à l’amour et elle est ma drogue.  

_Quoi tu m’as fait une peur bleue crétin !! J’ai cru que tu avais pété un câble. Ne me refais jamais un coup pareil.  

_Je sais !  

C’est ainsi que Ryô retourna travailler, totalement accros à Kaori.  

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