Chapter 12 :: Je te ramène ?

Published: 07-12-07 - Last update: 11-03-08

Comments: ba la jai vraiment mi du temp, enfin jai ecri la 1ere page trè vite mai le reste venai en goute à goute ^^' pi bon entre les week end pri les migraine ki clou o lit etc... donc voila jespere ke sa valai le coup pour vou d'attendre un peu

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_Je voudrais bien ramener ma cendrillon avec moi.  

Ryô enleva le bouquet de son visage, il pris la main de la jeune femme et l’invita à poser son plateau et à s’asseoir à sa table. Il lui tendit le bouquet en lui offrant son plus beau sourire, elle ne rêvait pas aujourd’hui, il était bien là, devant elle et avec un regard amoureux. Elle le remercia pour les fleurs, elle avait les larmes aux yeux mais Ryô lui chassa très vite celles qui voulaient s’évader de ses beaux yeux avec son pouce.  

Le patron arriva à la table en reprenant le plateau de la jeune femme et en prenant la commande du couple en pleine retrouvaille. Ryô demanda ce qui ce buvait ici pour les grandes occasions, car aujourd’hui c’était une grande occasion.  

L’homme disposa une bouteille du meilleur alcool local ainsi que deux verres et envoya Hitomie les servir puisse qu’elle voulait tellement approcher le bel homme. La jeune femme approcha et constata que c’était Kaori qui était assise en face de lui, d’un ton assez dédaigneux elle lui demanda.  

_Tu devais pas commencer ton service ? Tu commences à faire du charme aux clients maintenant ?  

_Désoler mais cette charmante jeune femme est mon invitée et non une serveuse aujourd’hui.  

Hitomie n’en croyait pas ses oreilles, la nouvelle se faisait inviter par un client et pas des moins fortunés. Elle retourna au bar avec son plateau et demanda à une collègue.  

_Dis moi tu connais cet homme toi ?  

_Tu ne sais pas qui c’est ?  

_Non.  

_C’est Ryô Saeba, le seul fils du PDG d’une des plus grosses firmes du pays, sa fortune personnel est aussi grande que celle de son père. C’est le meilleur parti de tout le pays, elle en a de la chance Kaori.  

_Tu plaisantes j’espère, elle fait pale figure à coter de lui.  

_Hitomie je connais déjà ta rengaine sur le faite qu’il lui faudrait une femme comme toi, etc etc … Tu n’es pas son genre et laisses les tranquilles sinon tu auras à faire à moi croqueuse d’homme.  

Kaori avait pu avoir sa journée sans problème, le patron avait deviné qui était l’homme qui l’accompagnait et lui laissa donc le temps des retrouvailles. Kaori avisa le chien couché sous la chaise de Ryô, l’animal releva la tête quand elle commença à siffloter.  

_Il s’appel comment ?  

_Kami.  

_Il est magnifique, je t’imaginais pas avec un chien, je suis agréablement surprise !  

_C’est un cadeau que l’on m’a fait il n’y a pas longtemps par une personne qui me tenait à cœur. Il est très affectueux comme chien, appelles le et tu verras.  

_Kami !! Viens voir Kaori mon beau chien.  

Le chien se leva et cala sa tête sur les genoux de la jeune femme en faisant son cirque pour avoir des caresses. La jeune femme le trouvait adorable tout le portrait de son maître. Ils quittèrent le restaurant peu après pour faire une balade sur la plage, profitant l’un de l’autre. Kami lui avait quartier libre en courant sur la plage comme un fou.  

Le soleil se coucha à l’horizon, Kaori voulu lui montrer la vue qu’elle avait depuis son petit chez elle. Elle pointa du doigt une rangée de cabane en bois pour les pêcheurs. Elle monta les quelques marches en rondin et lui ouvrit la porte. Il découvrit un intérieur bien décoré et assez douillé. Elle avait réussi à avoir le principal pour vivre et sa lui plaisait. Puis elle ouvrit une trappe sur le coté qui lui servait de fenêtre pour laisser entrer la lumière du soleil qui disparaissait à l’horizon.  

_Tu avais raison, tu as une vue magnifique.  

Ryô passa son bras sur les épaules de la jeune femme pour la rapprocher de lui, il ne voulait plus la lâcher maintenant qu’il l’avait retrouvé. Kaori savourait la présence de l’homme, après des années de cavale elle savait qu’elle pouvait enfin respirer, se reposer sur quelqu’un.  

Un petit vent glacial la fit frissonner, le soleil venait de disparaître derrière l’horizon et la température avait chutée assez vite. Ryô sentit la jeune femme frissonnée sous ses doigts, alors il déposa sa veste sur ses épaules pour la réchauffer. Ils savouraient le moment présent sans se poser de questions.  

Ryô se réveilla le premier, il avait passé la nuit avec sa cendrillon dans la petite cabane de bord de plage et malgré la promiscuité de l’endroit il n’avait jamais aussi bien dormi de toute sa vie. Il observa la jeune femme qui dormait encore, elle était enroulée dans la couverture et semblait rêver d’eux deux, elle murmurait de temps à autre son nom et agrippait l’oreiller. Ryô regarda sa montre et commença à bouger dans la cabane, cherchant ses affaires qu’il avait posées dans le noir la nuit dernière. Il se cogna plusieurs fois en murmurant quelques insultes contre la cabane, puis une fois habiller il réveilla sa douce en l’embrassant tendrement. Elle ouvrit doucement les yeux encore plonger dans un demi sommeil, laissant un murmure sortir de ses lèvres qui rendit Ryô fou de passion pour sa belle. Il l’embrassa encore et encore ne se lassant pas des lèvres de la jeune femme.  

Le soleil cognait encore fort en ce début de matinée, le couple prenait le petit déjeuner sur une terrasse d’un café en bord de mer profitant encore un peu de l’air pur et du soleil. Vers les 10 heures Ryô s’excusa car il devait téléphoner à un de ses collègues de travail et il s’éloigna un peu de la table, Kaori en profita pour donner un bout de son déjeuner à kami qui depuis toute à l’heure lui faisait les yeux de biche pour en avoir, elle adorait ce chien il était tellement craquant. Ryô revint à la table et remarqua la tête de son chien sur les genoux de sa belle, il sourit.  

_C’est la première fois que je vois Kami agir ainsi avec quelqu’un, d’habitude il joue les ignorant.  

_Ah bon ? Je le trouve mignon et un peu fripon c’est peut-être pour çà.  

_Sans doute.  

Kaori passa au restaurant pour remettre sa lettre de démission à son patron, l’homme lui donna sa paie qu’elle refusa d’ailleurs. Elle remercia tout le monde de l’avoir accueilli et embrassa les serveuses une dernière fois. Ryô remercia aussi tout le personnel de s’être occupé de Kaori, puis il prit les valises de la jeune femme et parti en premier pour la gare, laissant encore à Kaori le temps de derniers adieux.  

Le train filait à toute allure, ne ralentissant qu’au abord des villes que la ligne frôlait. Ryô s’était assoupi dans son siège alors que Kaori admirait les paysages qu’elle pouvait admirer au loin malgré la vitesse.  

Le train fit la même escale que celui qu’avait prit Ryô à l’aller, d’ailleurs celui-ci se réveilla à cause du sifflement des agents de quai. Kaori avait emmené Kami se dégourdir les pattes avant de remonter, Ryô observait par la fenêtre l’emplacement où se trouvait la vieille dame, il n’y avait plus rien à part le petit tabouret où elle était assise quand il l’avait vu. Il ouvrit la vitre et demanda à un des agents où était la vieille dame.  

_Elle est morte hier soir dans son sommeil c’est son fils qui est venu reprendre le stand ce matin.  

_Merci.  

Miki se fraya un chemin jusqu‘au quai où se trouvait déjà son mari, Mick lui avait trouvé une place un peu plus loin sur un banc pour scruter la foule en hauteur, ils attendaient tranquillement que leur ami revient de son voyage et aussi découvrir la jeune femme qu’il était parti chercher.  

Le train arriva finalement en gare avec une bonne demi heure de retard, Ryô attrapa la main de Kaori et la laisse de Kami à l’annonce d’arrivée en gare, il avait hâte de la présenter à tout le monde après tout ce qu’il avait raconté sur elle. Ryô venait à peine de passer la porte qu’il vit au loin la tête de Ijuin dépasser du reste de la foule, celui-ci l’aperçut et fonça dans la foule pour les rejoindre faisant signe à Mick où ils se trouvaient, Miki s’accrocha à son mari comme à un bélier pour traverser la foule.  

Kaori appréhendait la rencontre avec les amis de Ryô, d’après les dires de celui-ci ils étaient tous assez riches et issus de bonnes familles, tout l’opposer d’elle, elle sentit la main de Ryô se contracter légèrement quand ils sortirent du wagon, il venait d’apercevoir un du groupe. Elle respira profondément en fermant les yeux, elle serra un peu plus la main de Ryô dans la sienne pour se donner du courage.  

Ryô sentit la pression des doigts de la jeune femme, d’un rapide coup d’œil il la vit les yeux fermés respirant profondément cherchant du courage dans chaque respiration. Il s’approcha un peu et murmura dans le creux de l‘oreille de sa douce.  

_Tu n’as pas à t’en faire, ils sont gentils et puis je suis là.  

_Tu as raison…  

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